Venezuela’s Maduro urges dialogue after Trump threat

Venezuelan leader Nicolas Maduro on Friday called for dialogue with Washington, hours after President Donald Trump threatened to shoot down Venezuelan military jets if they pose a danger to US forces.Tensions between the two countries soared in recent days after the Pentagon accused Venezuela of buzzing its ships in the Caribbean following a deadly US strike on an alleged Venezuelan drug boat.”None of the differences we have and have had can lead to a military conflict,” Maduro said in a message broadcast on all of Venezuela’s radio and television networks. “Venezuela has always been willing to talk, to engage in dialogue, but we demand respect,” he added.As tensions mount, Washington is deploying F-35 warplanes to Puerto Rico as part of Trump’s war on drug cartels.The 10 aircraft will join US warships already present in the southern Caribbean as Trump steps up pressure on Maduro, whom the United States accuses of leading a drug cartel.Maduro denied that in his evening speech.”Those intelligence reports they give him (Trump) are not true,” Maduro said. “Venezuela today is a country free from coca leaf production, cocaine, and is a country that fights against drug trafficking.”- ‘Dangerous position’ -Asked earlier Friday what steps he would take if there were further incidents of Venezuelan jets buzzing US ships, Trump said: “If they do put us in a dangerous position, they’ll be shot down.”US forces on Tuesday blew up an alleged drug boat in the Caribbean that Trump said belonged to Tren de Aragua, a Venezuelan criminal organization he tied to Maduro, killing 11 people.The high-tech F-35 jets are being deployed to an airfield in Puerto Rico, a US Caribbean island territory of more than three million people, US sources familiar with the matter told AFP on condition of anonymity.Maduro — a leftist firebrand whose last election in 2024 was seen by Washington as illegitimate — has denounced the US buildup as “the greatest threat our continent has seen in the last 100 years.”Declaring his country prepared for “armed struggle in defense of the national territory,” he has mobilized Venezuela’s military, which numbers around 340,000, and reservists, which he claims exceed eight million.From his side, White House Deputy Chief of Staff Stephen Miller described Maduro as an “indicted drug trafficker” and said Venezuela is being run by a “drug cartel, a narcotrafficking organization.”Tuesday’s deadly attack on what Washington said was a drug-carrying boat was a major escalation, as well as an unusual use of the US military for what has historically been a law enforcement issue.There are currently eight US Navy vessels involved in counter-narcotics efforts in Latin America: three amphibious assault ships, two destroyers, a cruiser and a littoral combat ship in the Caribbean, and one destroyer in the eastern Pacific, a US defense official said this week.The Department of Defense — which Trump rebranded Friday as the “Department of War” — said two “Maduro regime” aircraft flew near a US vessel Thursday.”This highly provocative move was designed to interfere with our counter narco-terror operations,” it said on X. It did not give further details. Venezuela has 15 F-16 fighter jets purchased from the United States in the 1980s, plus a number of Russian fighters and helicopters.During a trip to Latin America this week, Secretary of State Marco Rubio defended the new aggressive approach towards what Washington calls “narcoterrorist” groups. “What will stop them is when you blow them up, when you get rid of them,” Rubio said Wednesday in Mexico.

Trump affiche sa fermeté contre le Venezuela, Maduro joue l’apaisement

Donald Trump a promis vendredi de “descendre” les avions militaires vénézuéliens qui menaceraient les forces américaines, avant que Nicolas Maduro ne joue soudainement la carte de l’apaisement, alors que l’hostilité entre les deux pays s’est récemment exacerbée dans les Caraïbes.Si des avions militaires vénézuéliens mettent l’armée américaine “dans une position dangereuse, ils seront descendus”, a lancé le président américain devant des journalistes à la Maison Blanche.Le ministère américain de la Défense, que Donald Trump a rebaptisé vendredi en “ministère de la Guerre”, avait dénoncé la veille le survol d’un de ses navires de guerre par des avions militaires vénézuéliens dans les eaux internationales. Parlant de “geste hautement provocateur”, le Pentagone a mis en garde contre toute escalade.Après avoir promis ces derniers jours la “lutte armée” face à la “menace” de la présence américaine dans les Caraïbes, le président vénézuélien Nicolas Maduro a estimé vendredi qu'”aucun des différends” avec les Etats-Unis “ne justifie un conflit militaire”.”Le Venezuela a toujours été disposé à discuter, à dialoguer, mais nous exigeons du respect”, a-t-il ajouté lors d’une déclaration diffusée à la radio et la télévision, rejetant une nouvelle fois les accusations du gouvernement Trump sur son implication supposée dans le narcotrafic international.La menace de Donald Trump survient le jour où Washington a annoncé renforcer sa présence militaire dans les Caraïbes pour lutter contre les cartels de la drogue, avec l’envoi de dix avions de combat furtifs F-35 à Porto Rico, territoire rattaché aux Etats-Unis.- “Changement de régime” -Ce déploiement s’ajoute à celui, récent, de navires de guerre dans la région. Les sept bâtiments américains présents dans les Caraïbes, ainsi qu’un autre dans l’est du Pacifique, participent actuellement à la lutte contre le narcotrafic en Amérique latine, selon une responsable du ministère de la Défense qui a requis l’anonymat.Cette semaine, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient frappé un “bateau transportant de la drogue”, tuant 11 “narcoterroristes”. Il les a présentés comme des membres du Tren de Aragua, un cartel vénézuélien implanté dans plusieurs pays et classé comme organisation terroriste par Donald Trump.Nicolas Maduro a toujours nié tout lien avec le narcotrafic, bien que deux neveux de son épouse aient été condamnés à New York pour trafic de cocaïne.Avant d’adoucir le ton, le président vénézuélien n’a cessé de se dire prêt à la “lutte armée pour la défense du territoire national”, évoquant même le risque d’un débarquement américain et d’un objectif de “changement de régime”, bien que les Etats-Unis n’aient jamais menacé ouvertement d’envahir son pays.- “Fugitif recherché” -En fonction depuis 12 ans après une réélection en 2024 marquée par des soupçons de fraude massive, Nicolas Maduro est considéré par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio comme un “fugitif recherché par la justice” aux Etats-Unis, qui ont d’ailleurs mis sa tête à prix.Le proche conseiller de Donald Trump Stephen Miller a, lui, déclaré vendredi que le Venezuela n’était pas dirigé par un gouvernement mais par une “structure de narcotrafic”, avec Maduro en “chef de cartel”.Les Etats-Unis ont clairement opté pour la manière forte dans leur lutte contre le narcotrafic venant d’Amérique latine, choisissant de militariser leurs opérations: un vrai changement de doctrine.Selon Gustavo Flores-Macias, professeur à l’Université du Maryland, le fait de recourir à une frappe militaire au lieu d’une traditionnelle opération de police, mardi, n’a pas seulement pour objectif de “décourager les trafiquants de drogue” mais constitue aussi “une démonstration de force pour montrer au gouvernement de Nicolas Maduro que les Etats-Unis n’écartent pas une action militaire au Venezuela”.

Trump affiche sa fermeté contre le Venezuela, Maduro joue l’apaisement

Donald Trump a promis vendredi de “descendre” les avions militaires vénézuéliens qui menaceraient les forces américaines, avant que Nicolas Maduro ne joue soudainement la carte de l’apaisement, alors que l’hostilité entre les deux pays s’est récemment exacerbée dans les Caraïbes.Si des avions militaires vénézuéliens mettent l’armée américaine “dans une position dangereuse, ils seront descendus”, a lancé le président américain devant des journalistes à la Maison Blanche.Le ministère américain de la Défense, que Donald Trump a rebaptisé vendredi en “ministère de la Guerre”, avait dénoncé la veille le survol d’un de ses navires de guerre par des avions militaires vénézuéliens dans les eaux internationales. Parlant de “geste hautement provocateur”, le Pentagone a mis en garde contre toute escalade.Après avoir promis ces derniers jours la “lutte armée” face à la “menace” de la présence américaine dans les Caraïbes, le président vénézuélien Nicolas Maduro a estimé vendredi qu'”aucun des différends” avec les Etats-Unis “ne justifie un conflit militaire”.”Le Venezuela a toujours été disposé à discuter, à dialoguer, mais nous exigeons du respect”, a-t-il ajouté lors d’une déclaration diffusée à la radio et la télévision, rejetant une nouvelle fois les accusations du gouvernement Trump sur son implication supposée dans le narcotrafic international.La menace de Donald Trump survient le jour où Washington a annoncé renforcer sa présence militaire dans les Caraïbes pour lutter contre les cartels de la drogue, avec l’envoi de dix avions de combat furtifs F-35 à Porto Rico, territoire rattaché aux Etats-Unis.- “Changement de régime” -Ce déploiement s’ajoute à celui, récent, de navires de guerre dans la région. Les sept bâtiments américains présents dans les Caraïbes, ainsi qu’un autre dans l’est du Pacifique, participent actuellement à la lutte contre le narcotrafic en Amérique latine, selon une responsable du ministère de la Défense qui a requis l’anonymat.Cette semaine, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient frappé un “bateau transportant de la drogue”, tuant 11 “narcoterroristes”. Il les a présentés comme des membres du Tren de Aragua, un cartel vénézuélien implanté dans plusieurs pays et classé comme organisation terroriste par Donald Trump.Nicolas Maduro a toujours nié tout lien avec le narcotrafic, bien que deux neveux de son épouse aient été condamnés à New York pour trafic de cocaïne.Avant d’adoucir le ton, le président vénézuélien n’a cessé de se dire prêt à la “lutte armée pour la défense du territoire national”, évoquant même le risque d’un débarquement américain et d’un objectif de “changement de régime”, bien que les Etats-Unis n’aient jamais menacé ouvertement d’envahir son pays.- “Fugitif recherché” -En fonction depuis 12 ans après une réélection en 2024 marquée par des soupçons de fraude massive, Nicolas Maduro est considéré par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio comme un “fugitif recherché par la justice” aux Etats-Unis, qui ont d’ailleurs mis sa tête à prix.Le proche conseiller de Donald Trump Stephen Miller a, lui, déclaré vendredi que le Venezuela n’était pas dirigé par un gouvernement mais par une “structure de narcotrafic”, avec Maduro en “chef de cartel”.Les Etats-Unis ont clairement opté pour la manière forte dans leur lutte contre le narcotrafic venant d’Amérique latine, choisissant de militariser leurs opérations: un vrai changement de doctrine.Selon Gustavo Flores-Macias, professeur à l’Université du Maryland, le fait de recourir à une frappe militaire au lieu d’une traditionnelle opération de police, mardi, n’a pas seulement pour objectif de “décourager les trafiquants de drogue” mais constitue aussi “une démonstration de force pour montrer au gouvernement de Nicolas Maduro que les Etats-Unis n’écartent pas une action militaire au Venezuela”.

700 jours de guerre, Israël frappe une tour à Gaza-ville, le Hamas diffuse une vidéo d’otages

L’armée israélienne a frappé vendredi une tour d’immeuble dans la ville de Gaza, qu’Israël menace d’une offensive militaire majeure, au 700e jour de la guerre entre Israël et avec le mouvement islamiste Hamas.A Tel-Aviv, des proches d’otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 ont lâché 700 ballons dans le ciel, dans le cadre d’une mobilisation à travers le pays pour réclamer la libération de ces captifs.Le Hamas, dont l’attaque du 7-Octobre a déclenché la guerre, a dans le même temps diffusé une vidéo dans laquelle figurent deux d’entre eux.Le président américain Donald Trump a avancé vendredi que des otages pourraient être “morts récemment”, avançant de chiffre de “38 morts environ” au total avant de ramener celui-ci à 20 ou 30. L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 otages toujours retenus à Gaza sont morts.M. Trump a également affirmé que les Etats-Unis sont “en négociation approfondie avec le Hamas”.Le chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pour sa part appelé Israël à arrêter la “catastrophe” en cours dans le territoire palestinien, y recensant au moins 370 personnes mortes de faim depuis le début des hostilités.Dans la bande de Gaza dévastée, assiégée et en proie à la famine sur 20% de son territoire, selon l’ONU, la Défense civile, organisation de premiers secours exerçant sous l’autorité du Hamas, a fait état de 42 morts vendredi dans des tirs ou bombardements israéliens, dont la moitié à Gaza-ville.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de commenter ces informations. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile. – “Enfants terrifiés” -A Gaza-ville, l’armée israélienne a bombardé une tour d’immeuble du centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Elle a indiqué avoir averti préalablement la population pour limiter les pertes civiles.  “Mon mari m’a dit qu’il avait vu les habitants de la tour Mushtaha jeter leurs affaires depuis les étages supérieurs pour (…) fuir avant le bombardement. Moins d’une demi-heure après les ordres d’évacuation, la tour a été bombardée”, dit à l’AFP Arej Ahmed, 50 ans, déplacée du nord-ouest de la ville vers une tente dans le sud-ouest.Selon l’armée, le Hamas avait installé dans la tour “des infrastructures utilisées pour préparer et mener des attaques” la visant.  L’armée israélienne avait prévenu avant de bombarder la tour qu’elle effectuerait “dans les jours qui viennent (…) des frappes précises et ciblées contre des infrastructures terroristes”, visant en particulier des tours d’immeubles. Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a rejeté comme “des prétextes fallacieux et des mensonges éhontés” les affirmations d’Israël selon lesquelles le mouvement utilisait ces bâtiments.  Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a lui accusé Israël de mener en visant ces immeubles “une politique de déplacement forcé contre les civils”. Ces annonces “sont terrifiantes. Tout le monde a peur”, réagit Ahmed Abou Woutfa, 45 ans, qui vit au cinquième étage d’un immeuble, dans l’ouest de Gaza-ville. “Mes enfants sont terrifiés”.L’armée israélienne, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville, a annoncé vouloir s’emparer de cette agglomération, située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.Selon un haut responsable militaire israélien, l’opération pourrait déplacer “un million” de personnes vers le sud du territoire palestinien.- “Propagande diabolique” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais il fait face à des pressions, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages.Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas ont diffusé vendredi une vidéo de deux d’entre eux – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel.M. Gilboa-Dalal y demande à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive sur la ville de Gaza, avant que M. Ohel n’apparaisse en fin de séquence. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination” à écraser le Hamas et libérer les otages, a déclaré M. Netanyahu après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.Le président français Emmanuel Macron a lui appelé sur X à “la libération immédiate de tous les otages toujours retenus par le Hamas”, en déplorant “700 jours de détention dans des conditions indignes”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. 251 personnes avaient été enlevées ce jour-là.Les représailles militaires israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des femmes et des mineurs, selon des données du ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas ne nombre de combattants tués.

700 jours de guerre, Israël frappe une tour à Gaza-ville, le Hamas diffuse une vidéo d’otages

L’armée israélienne a frappé vendredi une tour d’immeuble dans la ville de Gaza, qu’Israël menace d’une offensive militaire majeure, au 700e jour de la guerre entre Israël et avec le mouvement islamiste Hamas.A Tel-Aviv, des proches d’otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 ont lâché 700 ballons dans le ciel, dans le cadre d’une mobilisation à travers le pays pour réclamer la libération de ces captifs.Le Hamas, dont l’attaque du 7-Octobre a déclenché la guerre, a dans le même temps diffusé une vidéo dans laquelle figurent deux d’entre eux.Le président américain Donald Trump a avancé vendredi que des otages pourraient être “morts récemment”, avançant de chiffre de “38 morts environ” au total avant de ramener celui-ci à 20 ou 30. L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 otages toujours retenus à Gaza sont morts.M. Trump a également affirmé que les Etats-Unis sont “en négociation approfondie avec le Hamas”.Le chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pour sa part appelé Israël à arrêter la “catastrophe” en cours dans le territoire palestinien, y recensant au moins 370 personnes mortes de faim depuis le début des hostilités.Dans la bande de Gaza dévastée, assiégée et en proie à la famine sur 20% de son territoire, selon l’ONU, la Défense civile, organisation de premiers secours exerçant sous l’autorité du Hamas, a fait état de 42 morts vendredi dans des tirs ou bombardements israéliens, dont la moitié à Gaza-ville.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de commenter ces informations. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile. – “Enfants terrifiés” -A Gaza-ville, l’armée israélienne a bombardé une tour d’immeuble du centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Elle a indiqué avoir averti préalablement la population pour limiter les pertes civiles.  “Mon mari m’a dit qu’il avait vu les habitants de la tour Mushtaha jeter leurs affaires depuis les étages supérieurs pour (…) fuir avant le bombardement. Moins d’une demi-heure après les ordres d’évacuation, la tour a été bombardée”, dit à l’AFP Arej Ahmed, 50 ans, déplacée du nord-ouest de la ville vers une tente dans le sud-ouest.Selon l’armée, le Hamas avait installé dans la tour “des infrastructures utilisées pour préparer et mener des attaques” la visant.  L’armée israélienne avait prévenu avant de bombarder la tour qu’elle effectuerait “dans les jours qui viennent (…) des frappes précises et ciblées contre des infrastructures terroristes”, visant en particulier des tours d’immeubles. Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a rejeté comme “des prétextes fallacieux et des mensonges éhontés” les affirmations d’Israël selon lesquelles le mouvement utilisait ces bâtiments.  Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a lui accusé Israël de mener en visant ces immeubles “une politique de déplacement forcé contre les civils”. Ces annonces “sont terrifiantes. Tout le monde a peur”, réagit Ahmed Abou Woutfa, 45 ans, qui vit au cinquième étage d’un immeuble, dans l’ouest de Gaza-ville. “Mes enfants sont terrifiés”.L’armée israélienne, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville, a annoncé vouloir s’emparer de cette agglomération, située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.Selon un haut responsable militaire israélien, l’opération pourrait déplacer “un million” de personnes vers le sud du territoire palestinien.- “Propagande diabolique” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais il fait face à des pressions, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages.Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas ont diffusé vendredi une vidéo de deux d’entre eux – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel.M. Gilboa-Dalal y demande à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive sur la ville de Gaza, avant que M. Ohel n’apparaisse en fin de séquence. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination” à écraser le Hamas et libérer les otages, a déclaré M. Netanyahu après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.Le président français Emmanuel Macron a lui appelé sur X à “la libération immédiate de tous les otages toujours retenus par le Hamas”, en déplorant “700 jours de détention dans des conditions indignes”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. 251 personnes avaient été enlevées ce jour-là.Les représailles militaires israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des femmes et des mineurs, selon des données du ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas ne nombre de combattants tués.

Sydney Sweeney details preparation to play female boxer

At Friday’s premiere of “Christy,” a gritty biopic of US female boxing pioneer Christy Martin, the film’s star Sydney Sweeney declined to address her recent jeans ad controversy that caused a firestorm online.But she was prepared to talk about her waistline, namely how she gained weight to transform her appearance for a role that could make her an Academy Award contender.”A lot of Chick-fil-A, a lot of Smucker’s, a lot of milkshakes, a lot of protein shakes,” Sweeney told an adoring crowd following the world premiere at the Toronto International Film Festival.”I trained three times a day, every day.”The film recounts a life that director David Michod described as “incredible.””Particularly incredible that I’d never heard it before” until working on the film, he said after the premiere. Christy Martin, 57, was born Christine Salter in the US state of West Virginia, the daughter of a coal miner.In the late 1980s she started boxing, gradually becoming the sport’s first true female star, backed at times by iconic boxing promoter Don King.The film addresses her efforts to suppress her sexuality as a young woman and the abuse she suffered from her trainer and eventual husband Jim Martin, played by Ben Foster.Martin stabbed and shot his then-wife and remains in prison over her attempted murder.Foster said he was “curious” about meeting Jim Martin when preparing for the role, but ultimately decided that would be “disrespectful,” instead shaping his performance around the issues of “coercive control and domestic violence.””Her story deserves to be told,” Sweeney said of the fighter, who has resumed using her maiden name, Salter.”It was incredible being able to completely embody such a powerful woman,” Sweeney said. Ahead of the premiere, the Emmy-nominated actress — best known for roles in the series “The White Lotus” and “Euphoria” — dodged questions about the internet meltdown triggered by her ad campaign for the clothing brand American Eagle.Some social media users were outraged, saying the wordplay of the tagline “Sydney Sweeney has great jeans,” coupled with the actor’s blue eyes and blonde hair, has racial undertones.”Genes are passed down from parents to offspring, often determining traits like hair color, personality and even eye color. My genes are blue,” Sweeney, wearing denim on denim, says in one video.The ad’s defenders have included President Donald Trump.”Sydney Sweeney, a registered Republican, has the HOTTEST ad out there,” he posted last month on his Truth Social platform. Salter, in Toronto for the premiere, praised Sweeney’s transformative performance.”She wasn’t the beautiful, sexy Sydney. She was the tough, rugged Christy in this movie and I think it’s awesome,” said Salter, who is now married to one of her former boxing rivals, Lisa Holewyne. Foster also offered effusive praise for his 27-year-old co-star.”Sydney is a smokehouse. She’s the real deal,” he said. “She puts in the work. I think you all will be mind-blown by what she does in this film.” 

Peu d’embauches, plus de chômage: l’emploi en berne aux Etats-Unis

Le marché du travail américain est en perte de vitesse, selon un rapport officiel publié vendredi que le président Donald Trump juge peu fiable, confiant dans les retombées positives de ses politiques.La première économie mondiale a créé 22.000 emplois en août, un niveau bien inférieur à ce à quoi les Etats-Unis étaient habitués, selon la publication du service statistiques du ministère américain du Travail (BLS).Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emplois, selon le consensus publié par MarketWatch.Le taux de chômage a progressé, à 4,3% contre 4,2% en juillet et 4,1% en juin. Il s’agit du plus haut niveau depuis l’automne 2021.”Ils (les auteurs du rapport, ndlr) disent qu’on perd des emplois et le mois suivant ils disent, au fait, on a une correction (des chiffres)”, a cherché à relativiser Donald Trump depuis le Bureau ovale.Une réaction bien différente du mois dernier. Le précédent rapport du BLS, déjà considéré comme décevant, avait mis en rogne le président qui avait alors limogé la directrice du service statistiques. Selon lui, les chiffres avaient forcément été “bidonnés” de manière partisane pour saper son bilan.L’initiative avait stupéfait économistes et opposants politiques, ces derniers l’accusant d’essayer de faire taire le messager plutôt que d’affronter les conséquences de ses politiques, notamment ses droits de douane massifs qui bousculent les chaînes de production.Donald Trump n’a pas renouvelé vendredi ses accusations de manipulation politique.A ses côtés à la Maison Blanche, son conseiller économique Kevin Hassett a affirmé qu’il s’attendait lui aussi à voir les chiffres d’août révisés à la hausse. Et que la présidence “avait hâte d’avoir une nouvelle direction (au BLS) qui rende les chiffres plus fiables”.Plus tôt dans la journée, le président américain avait rejeté la faute sur le patron de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell, affirmant sur son réseau Truth Social qu’il “aurait dû baisser les taux d’intérêt il y a longtemps”.Le “programme procroissance” de l’exécutif “continue d’être freiné par le refus stupide de Jerome +Trop tard+ Powell d’admettre que le président Trump a raison sur tout”, a aussi cinglé sur X sa porte-parole Karoline Leavitt.- Plus de destructions que de créations en juin -Le rapport de juillet, qui avait fâché Donald Trump, comportait d’importantes révisions à la baisse du nombre d’emplois qui avaient été créés les mois précédents – montrant que le marché du travail résistait moins bien que ce qui avait été jusque-là imaginé.Les chiffres publiés vendredi contiennent de nouvelles révisions, de moindre ampleur toutefois.La plus notable concerne le mois de juin, où la tendance auparavant légèrement positive est devenue négative, avec 13.000 destructions d’emplois sur la période.Plus le tableau se précise, plus il montre un marché du travail en perte de vitesse.Le secteur industriel, dont le redressement est une des priorités du gouvernement, a détruit plus d’emplois qu’il n’en a créé ces derniers mois.La santé est un des rares domaines qui embauche encore.”Les Etats-Unis n’ont quasiment pas créé d’emplois au cours des quatre derniers mois. Cela touche aussi bien les cadres que les ouvriers”, observe Heather Long, économiste pour la banque Navy Federal Credit Union, pour qui une baisse des taux de Fed s’impose afin d’éviter une récession.La prochaine réunion de la banque centrale des Etats-Unis se tient les 16 et 17 septembre.Les investisseurs considèrent maintenant une baisse des taux comme acquise: ils parient tous dessus, selon l’outil de veille de CME, FedWatch.La question est maintenant de savoir si la diminution sera d’un quart de point – la Fed avançant généralement à petits pas – ou si les banquiers centraux décideront que la situation impose d’aller plus vite, en baissant les taux directeurs d’un demi-point.Les taux de la Fed, qui guident les coûts d’emprunt, sont au même niveau depuis décembre, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.Wall Street avait initialement bien accueilli le rapport sur l’emploi et la perspective accrue d’une prochaine baisse de taux, les marchés appréciant quand l’argent devient moins cher, y voyant du carburant pour l’économie. La confiance s’est ensuite affaissée, les investisseurs semblant redouter de voir la première économie mondiale durablement dans une mauvaise passe.

Trump accueillera le sommet du G20 dans son golf de Miami

Donald Trump, largement sourd aux accusations de conflits d’intérêts depuis son retour au pouvoir, organisera le sommet des dirigeants du G20 en décembre 2026 dans un complexe de golf que possède sa famille.”Nous ne gagnerons pas du tout d’argent avec ça”, a assuré le président américain vendredi en faisant valoir que le site retenu, le “Trump National Doral Miami” en Floride, était “le meilleur endroit”.Il a confirmé par ailleurs qu’il ne se rendrait pas au rassemblement des dirigeants du G20, cette année en novembre en Afrique du Sud, et que les Etats-Unis y seraient représentés par le vice-président JD Vance.Pendant son premier mandat (2017-2021), il avait voulu accueillir un sommet du G7 à Doral mais avait reculé face à une vague d’accusations de corruption.Cette fois-ci, “ce sera vraiment magnifique”, a assuré le milliardaire de 79 ans pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale, faisant valoir que la propriété était proche de l’aéroport et assurant que “chaque pays aurait son propre bâtiment”.Donald Trump a aussi dit qu’il “aimerait” que le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping participent à ce rassemblement l’an prochain.- Afrique du Sud -La présidence tournante du G20, qui rassemble les plus puissantes économies mondiales, est assurée cette année par l’Afrique du Sud.Donald Trump avait déclaré fin juillet qu’il ne se rendrait “probablement pas” au rassemblement de chefs d’Etat et de gouvernement prévu en novembre dans le pays, qu’il accuse de persécuter les personnes blanches.Il a confirmé cette décision vendredi.”JD (Vance) ira”, a déclaré le président américain, “je n’irai pas.”Donald Trump est accusé par l’opposition démocrate de profiter de son retour au pouvoir pour promouvoir les intérêts économiques de sa famille dans divers secteurs, en particulier l’immobilier et les cryptomonnaies.Formellement, le président américain n’est plus impliqué dans les affaires familiales, désormais gérées principalement par ses fils.Mais l’ancien promoteur immobilier, qui mène ce second mandat de manière complètement désinhibée, brouille régulièrement la ligne entre intérêts privés et domaine de l’Etat, au grand dam des associations anti-corruption.Il y a quelques semaines, il a profité d’un séjour en Ecosse pour inaugurer un nouveau cours de golf dans un complexe portant son nom.- Intérêts privés -Le président américain s’est associé à plusieurs projets dans les cryptomonnaies, ce qui lui a permis de gonfler sa fortune personnelle, pendant que son gouvernement encourage activement ce secteur.Par ailleurs, Donald Trump et Steve Witkoff, son émissaire spécial en Russie et au Moyen-Orient, sont associés via leurs familles dans une société de cryptomonnaies, World Liberty Financial.Cette entreprise, qui présente le président comme “cofondateur émérite” sur son site web, a été très critiquée pour une récente transaction lucrative avec une société d’Abou Dhabi.Donald Trump, quand il s’est rendu à Abou Dhabi au printemps dans le cadre d’une grande tournée du Golfe, avait accédé à une demande des autorités émiraties: pouvoir acheter des composants électroniques américains de pointe.Lors du même voyage, il avait accepté un Boeing offert par le Qatar, balayant les protestations des démocrates.Pendant son premier mandat, la Trump Organization, la holding familiale, s’était imposé un moratoire sur les investissements avec des partenaires privés étrangers. Rien de tel cette fois.Dans une longue enquête publiée en août, le magazine The New Yorker a tenté d’additionner les gains réalisés par la famille Trump dans ses diverses activités depuis le début du second mandat. L’hebdomadaire est arrivé à un total d’un peu plus de 3 milliards de dollars.