Mondial-2026: l’Angleterre de Tuchel entre bilan immaculé et jeu à améliorer

L’Angleterre de Thomas Tuchel reprend le chemin des qualifications pour le Mondial-2026 avec un bilan immaculé à prolonger et plusieurs défis à relever, le premier étant de jouer avec “plus d’énergie et d’enthousiasme”, selon l’aveu même du sélectionneur.Les vice-champions d’Europe dominent le groupe K avec trois victoires en autant de matches, six buts inscrits et aucun encaissé, avant de recevoir Andorre à Birmingham, samedi (18h00), puis d’aller défier la Serbie mardi (20h45) à Belgrade.Mais les statistiques masquent parfois une réalité plus nuancée, et moins emballante.En mars, les Anglais ont donné l’impression de ronronner contre l’Albanie (2-0) et la Lettonie (3-0). En juin, le succès poussif contre Andorre (1-0), alors 173e équipe mondiale, a été suivi par une défaite en amical contre le Sénégal (1-3), sifflets du public à la clé.Les spectateurs des “Three Lions”, appâtés par les promesses de jeu offensif faites par Tuchel, sont restés sur leur faim. Le sélectionneur allemand ne pouvait-il pas faire mieux que son prédécesseur Gareth Southgate, dont la prudence tactique a parfois été vilipendée?”De manière générale, nous devons jouer avec plus d’énergie, plus d’enthousiasme”, a reconnu vendredi l’entraîneur de 52 ans passé par le Bayern Munich, le Paris Saint-Germain et Chelsea.Pour sa défense, les murailles défensives érigées par les adversaires de rang inférieur, durant les deux premiers rassemblements, n’offraient pas un terrain fertile à l’expression du beau jeu. “Il est peut-être un peu déçu de la façon dont l’Angleterre a joué, mais ces matches n’ont vraiment aucun sens”, l’a secouru Wayne Rooney, l’ex-attaquant vedette de Manchester United, dans son podcast hébergé par BBC Sport. “Il y a dix joueurs qui restent derrière le ballon, et il faut les prendre à revers, ce qui n’est facile contre aucune équipe”.- Des blessés et un N.6 mystère -Tuchel sait cependant que ces rencontres à sens unique sont le lot des favoris comme l’Angleterre, dont il a la charge depuis janvier.”Nous avons déjà essayé de proposer de nouvelles solutions aux joueurs afin qu’ils puissent briser le bloc plus facilement et être plus agressifs. Et je suis presque sûr que nous y parviendrons”, a-t-il affirmé.Le sélectionneur s’est dit “très satisfait” du niveau d’engagement et de la qualité affichés depuis le début du stage. “J’espère que nous pourrons vous prouver, à vous et aux supporters, ce que je constate chaque jour”.En septembre, il doit de nouveau composer avec le forfait de plusieurs titulaires potentiels, à commencer par les créatifs Jude Bellingham, Phil Foden, Cole Palmer et Bukayo Saka en attaque.En défense, il a fait le choix de snober Trent Alexander-Arnold à droite, lui préférant Reece James et Tino Livramento. A gauche, il misera sur Myles Lewis-Skelly (18 ans), talentueux latéral d’Arsenal, ou sur le novice venu de Tottenham, Djed Spence (25 ans).Les médias britanniques s’interrogent plus particulièrement sur le poste de milieu défensif, occupé par Jordan Henderson en juin contre Andorre.L’ancien capitaine de Liverpool, désormais à Brentford, fêtera son 36e anniversaire durant la prochaine Coupe du monde et des doutes escortent chacune de ses performances.Après le forfait d’Adam Wharton (Crystal Palace), “il n’y a pas vraiment de numéro six classique” dans l’effectif, a souligné Tuchel vendredi. Cela pourrait être John Stones, défenseur central de Manchester City, “mais il est parti ce matin” à cause d’un pépin musculaire.La mission reviendra à Henderson, Declan Rice, Ruben Loftus-Cheek ou Elliot Anderson, des joueurs habitués à jouer un cran au-dessus.”Mais ce n’est absolument pas un problème. Je pense que la force de nos joueurs réside dans leur mobilité, ce qui, dans le football moderne, est plus un avantage qu’un inconvénient. Et nous avons des idées sur la manière dont nous allons nous organiser”, a assuré Tuchel.

IA et droits d’auteurs: Anthropic va verser 1,5 milliard de dollars

La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi.Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative.”Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur”, a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey. “C’est le premier de son genre dans l’ère de l’IA”.Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction.Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages.”Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation”, a indiqué une porte-parole d’Anthropic.Mais “nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux”, a-t-elle ajouté.Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage.L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco.- “Un début” -Cette transaction permet à Anthropic d’éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts.La start-up risquait d’être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même.L’accord “va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative”, a fait valoir Justin Nelson, “et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits.”De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production.Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils.La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable (“fair use” en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle.Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable.”Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact”, a souligné la porte-parole d’Anthropic.Cet accord “ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus”, a-t-elle poursuivi.En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables.Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l’émergence des interfaces d’IA générative.”Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif”, a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA.”Ce n’est qu’un début”, a écrit l’association sur X, “mais il est marquant et historique.”

IA et droits d’auteurs: Anthropic va verser 1,5 milliard de dollars

La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi.Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative.”Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur”, a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey. “C’est le premier de son genre dans l’ère de l’IA”.Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction.Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages.”Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation”, a indiqué une porte-parole d’Anthropic.Mais “nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux”, a-t-elle ajouté.Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage.L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco.- “Un début” -Cette transaction permet à Anthropic d’éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts.La start-up risquait d’être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même.L’accord “va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative”, a fait valoir Justin Nelson, “et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits.”De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production.Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils.La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable (“fair use” en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle.Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable.”Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact”, a souligné la porte-parole d’Anthropic.Cet accord “ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus”, a-t-elle poursuivi.En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables.Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l’émergence des interfaces d’IA générative.”Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif”, a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA.”Ce n’est qu’un début”, a écrit l’association sur X, “mais il est marquant et historique.”

Avec son “ministère de la Guerre”, Trump veut envoyer un message “de force”

Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en “ministère de la Guerre”, ajoutant qu’il voulait par là envoyer un “message de victoire” et “de force” au reste du monde.Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation.”Les mots comptent”, a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de “restaurer une éthique guerrière”.Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation “supplémentaire”, selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche.Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait “plus clair” au fur et à mesure de sa mise en place.Peu après la signature du décret présidentiel, les mots “ministère de la Défense” ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme “ministre de la Guerre” sur X.”Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès”, a prévenu Donald Trump. “Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire”.- “Trop défensif” -Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d’étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. “Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs”, avait-il déclaré.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires.Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic.Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire.- Contre le “politiquement correct” -Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d’état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d'”aspirant dictateur”.Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat.Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l’état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche.Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre “une létalité maximale, pas une létalité tiède”.Il a dit vouloir aller à l’encontre du “politiquement correct”.

Avec son “ministère de la Guerre”, Trump veut envoyer un message “de force”

Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en “ministère de la Guerre”, ajoutant qu’il voulait par là envoyer un “message de victoire” et “de force” au reste du monde.Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation.”Les mots comptent”, a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de “restaurer une éthique guerrière”.Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation “supplémentaire”, selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche.Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait “plus clair” au fur et à mesure de sa mise en place.Peu après la signature du décret présidentiel, les mots “ministère de la Défense” ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme “ministre de la Guerre” sur X.”Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès”, a prévenu Donald Trump. “Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire”.- “Trop défensif” -Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d’étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. “Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs”, avait-il déclaré.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires.Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic.Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire.- Contre le “politiquement correct” -Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d’état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d'”aspirant dictateur”.Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat.Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l’état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche.Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre “une létalité maximale, pas une létalité tiède”.Il a dit vouloir aller à l’encontre du “politiquement correct”.