Hongrie: l’UE demande le retrait d’une loi ciblant des ONG et médias critiques

La Commission européenne réclame à la Hongrie le retrait d’un projet de loi accusé de menacer des ONG et médias indépendants, estimant qu’il constituerait  “une violation grave” des principes de l’Union européenne s’il était adopté.Le parti du Premier ministre nationaliste Viktor Orban a déposé en début de semaine dernière au Parlement hongrois un texte sur “la transparence de la vie publique”, dénoncé par de nombreuses ONG comme une manoeuvre pour faire taire toute voix critique dans le pays.”Nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires si ce projet est adopté”, a affirmé un porte-parole de l’exécutif européen dans un communiqué publié vendredi soir.”La Commission a de vives inquiétudes concernant ce projet”, a-t-il expliqué. “S’il était adopté en l’état, il constituerait une violation grave des principes et du droit de l’Union européenne. Par conséquent, nous demandons le retrait de ce projet du processus législatif”.Une vingtaine de députés européens ont appelé la Commission à geler tous les fonds destinés à la Hongrie, accusant le gouvernement de Viktor Orban de “violations” répétées des lois européennes, dans une lettre rendue publique mercredi.L’UE gèle déjà 18 milliards d’euros de fonds destinés à la Hongrie dans le cadre de différentes procédures liées à des inquiétudes concernant les droits des personnes LGBT+, des demandeurs d’asile, ainsi que les conditions de passation des marchés publics et les conflits d’intérêt.Des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dimanche dernier en Hongrie contre le projet de loi sur “la transparence de la vie publique” qui vise, selon le gouvernement, à démanteler “des réseaux de propagande” financés par des fonds étrangers.En vertu du projet de loi, les organisations “violant ou critiquant” les valeurs inscrites dans la Constitution, notamment “la primauté du mariage, de la famille et des sexes biologiques”, pourront être placées sur une liste noire.Dans ce cas, elles devront demander une autorisation pour recevoir des fonds de l’étranger. Leurs comptes en banque seront placés sous surveillance et les transferts de donateurs bloqués s’il s’avère que le but de cet argent est d'”influer sur la vie publique”.En cas d’infraction, les amendes pourraient atteindre 25 fois le montant de l’aide reçue, avec menace d’interdiction des activités en cas de récidive. L’opposition a dénoncé une “poutinisation” de la Hongrie.Plus de 300 ONG et médias, parmi lesquels Amnesty et Transparency International, ont signé une lettre commune dénonçant une manoeuvre “autoritaire pour rester au pouvoir”, à un an d’élections législatives qui s’annoncent serrées.Il s’agit de “faire taire toutes les voix critiques et d’éliminer ce qui reste de la démocratie hongroise” sur le modèle de ce qui se passe “en Russie”, ont-ils estimé.

Australie: le bilan des inondations porté à cinq morts

Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l’est de l’Australie a été porté à cinq morts, selon la police, quelque 50.000 personnes restant samedi piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.Les pluies ont frappé la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile à quelque 400 kilomètres de Sydney.Selon le service d’urgence de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, près de 10.000 propriétés ont été endommagées par les inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l’espace de trois jours.Samedi, quelque 50.000 personnes se trouvaient encore piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer, selon le service d’urgence de Nouvelle-Galles du Sud.”Nous continuerons d’approvisionner les habitants isolés par voie terrestre, maritime et aérienne”, a assuré Paul McQueen, chef du service d’urgence de l’Etat.Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d’être hélitreuillées.Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d’inondation dans certaines régions.Le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.De l’arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l’Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l’Université nationale d’Australie.Des eaux plus chaudes provoquent plus d’humidité dans l’atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.

India name Shubman Gill as new Test captain before England series

India named top-order batsman Shubman Gill as the new Test captain, the cricket board said Saturday, as it announced the team for next month’s all-important tour of England.Gill, 25, succeeds Rohit Sharma, who retired from Tests recently along with Virat Kohli. He will take charge in the five-Test series in England starting June 20.Gill will lead a team in transition after Rohit, 38, and Kohli, 36, walked away from the five-day format in the space of six days this month to leave a big void.”Shubman Gill-led TeamIndia are READY for an action-packed Test series,” the Board of Control for Cricket in India said in a statement.His vice-captain will be Rishabh Pant.Gifted with a wide range of shots, Gill has led Gujarat Titans into the playoffs of the current Indian Premier League T20 tournament.”Obviously, he’s very young but we’ve seen the improvement,” chief selector Ajit Agarkar told reporters after the team announcement in Mumbai.He said that, as well as Gill’s IPL performances, the board “take feedback from a lot of people” and the choice was a “unanimous decision”.”It’s obviously going to be a high-pressure job. But we’re hopeful that we’ve picked the right guy. I mean, he’s a terrific player,” Agarkar said.”It’s a big job, big transition,” he said, especially with “two of our big players retiring”.”We were all confident that he is the guy to take us forward”, he said.- Shami ‘setback’ -However, pace bowler Mohammed Shami has been left out of the 18-member squad due to fitness concerns, Agarkar said.”He’s had a little bit of a setback over the last week or so,” Agarkar said, adding medical scans had ruled Shami out for the series.Pace bowler Jasprit Bumrah is in the squad, although he will not be able to play all five Tests. Bumrah’s workload is being managed while he recovers from a career-threatening back injury — a key reason for him not getting the Test captaincy.Bumrah was Rohit’s deputy in India’s last Test tour of Australia.Fast bowler Mohammed Siraj returns after he was dropped from the ODI team for the Champions Trophy this year.Batsman Karun Nair, who hit an unbeaten 303 against England in Chennai in 2016, will make a comeback eight years after he last played a Test for India.Gill’s opening partner at Gujarat, Sai Sudharsan, who leads the IPL batting chart with 638 runs, also made the cut.Agarkar said coach Gautam Gambhir and Gill will decide the batting order and who will replace Rohit and Kohli as opener and number two batter.Gill has played 32 Tests, scoring 1,893 runs at an average of 35.05, with five hundreds, since his debut in Melbourne in 2020.He has been a mainstay of India’s batting in Test and ODI cricket and played a key role in the team’s 50-overs Champions Trophy title in Dubai this year.The Tests in England will be India’s first in the 2025-27 World Test Championship cycle.The opener is at Headingley, followed by the second Test at Edgbaston from July 2.Lord’s hosts the third Test from July 10, with the fourth at Old Trafford beginning July 23 and the final Test at The Oval from July 31.Squad: Shubman Gill (capt), Yashasvi Jaiswal, KL Rahul, Rishabh Pant (vice-capt, wk), Dhruv Jurel (wk), Ravindra Jadeja, Kuldeep Yadav, Jasprit Bumrah, Mohammed Siraj, Akash Deep, Prasidh Krishna, Sai Sudharsan, Abhimanyu Easwaran, Karun Nair, Nitish Kumar Reddy, Washington Sundar, Shardul Thakur, Arshdeep Singh.

Attaque russe massive sur Kiev à l’aube d’un deuxième échange de prisonniers

Une attaque massive de drones et de missiles russes sur Kiev a fait au moins 15 blessés tôt samedi matin, jour où les deux belligérants doivent procéder à la deuxième phase d’un échange record de prisonniers.”La capitale et sa région subissent à nouveau une attaque massive de l’ennemi. Les systèmes de défense antiaérienne fonctionnent en permanence à Kiev et dans sa banlieue”, a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko.Les forces aériennes ont affirmé dans un communiqué avoir “abattu six missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et neutralisé 245 UAV ennemis de type Shahed”, sur un total de 14 missiles balistiques et 250 drones.Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la nuit. Le maire et l’administration civile et militaire de Kiev ont fait état de plusieurs incendies et de chutes de débris de missiles et de drones sur des immeubles dans un grand nombre de quartiers de la ville.Plus tôt vendredi, deux personnes avaient été tuées dans des frappes russes sur le port d’Odessa (sud) et trois dans la région de Kherson (sud), tandis que l’armée russe a de son côté indiqué que l’Ukraine avait visé le territoire russe avec 788 drones et missiles depuis mardi, dont 776 ont été abattus.”Seules des sanctions supplémentaires ciblant des secteurs clés de l’économie russe forceront Moscou à cesser le feu”, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi sur X, ajoutant que “la cause de la prolongation de la guerre se trouve à Moscou”.”Si quelqu’un a encore des doutes sur le fait que la Russie veut poursuivre la guerre, qu’il lise les journaux”, a réagi Katarina Mathernova, ambassadrice de l’UE en Ukraine.Car ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul, alors que la communauté internationale, Donald Trump au premier chef, répète sans cesse ses appels à un cessez-le-feu dans cette guerre d’invasion lancée par la Russie en 2022.Le premier volet de l’échange, au format 1.000 pour 1.000, a porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp. Les phases suivantes sont prévues samedi et dimanche.Dans la région de Tcherniguiv, où étaient ramenés les Ukrainiens libérés par les Russes, des centaines de personnes, principalement des femmes, attendaient en brandissant des banderoles et des portraits, a constaté un journaliste de l’AFP. Certains criaient, pleuraient ou acclamaient d’une seule voix les bus remplis d’hommes amaigris, qui les saluaient en retour à travers les fenêtres.- Première étape -Quand les anciens captifs sont sortis du bus, enroulés dans des drapeaux ukrainiens, les familles ont accouru auprès d’eux, leur tendant des portraits de leur proche pour savoir s’ils l’avaient aperçu durant leur captivité.La Russie donne très peu d’informations sur le sort des prisonniers ukrainiens et chaque échange réserve son lot de surprises, a déclaré à l’AFP un haut responsable ukrainien sous le couvert de l’anonymat. “Dans presque chaque échange, il y a des gens dont personne ne savait rien”, a-t-il déclaré. “Parfois, ils nous rendent des personnes qui figuraient sur les listes de personnes disparues ou qui étaient considérées comme mortes”.”C’est la première étape du plus grand échange” depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, a souligné Volodymyr Zelensky dans son adresse de vendredi soir.Côté russe, Moscou a annoncé avoir également récupéré vendredi 270 militaires et 120 civils, dont “des habitants de la région de Koursk capturés par les forces armées ukrainiennes” lors de leur offensive à l’été 2024.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. “Félicitations aux deux parties pour cette négociation. Cela pourrait conduire à quelque chose d’énorme ???”, a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.

Attaque russe massive sur Kiev à l’aube d’un deuxième échange de prisonniers

Une attaque massive de drones et de missiles russes sur Kiev a fait au moins 15 blessés tôt samedi matin, jour où les deux belligérants doivent procéder à la deuxième phase d’un échange record de prisonniers.”La capitale et sa région subissent à nouveau une attaque massive de l’ennemi. Les systèmes de défense antiaérienne fonctionnent en permanence à Kiev et dans sa banlieue”, a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko.Les forces aériennes ont affirmé dans un communiqué avoir “abattu six missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et neutralisé 245 UAV ennemis de type Shahed”, sur un total de 14 missiles balistiques et 250 drones.Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la nuit. Le maire et l’administration civile et militaire de Kiev ont fait état de plusieurs incendies et de chutes de débris de missiles et de drones sur des immeubles dans un grand nombre de quartiers de la ville.Plus tôt vendredi, deux personnes avaient été tuées dans des frappes russes sur le port d’Odessa (sud) et trois dans la région de Kherson (sud), tandis que l’armée russe a de son côté indiqué que l’Ukraine avait visé le territoire russe avec 788 drones et missiles depuis mardi, dont 776 ont été abattus.”Seules des sanctions supplémentaires ciblant des secteurs clés de l’économie russe forceront Moscou à cesser le feu”, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi sur X, ajoutant que “la cause de la prolongation de la guerre se trouve à Moscou”.”Si quelqu’un a encore des doutes sur le fait que la Russie veut poursuivre la guerre, qu’il lise les journaux”, a réagi Katarina Mathernova, ambassadrice de l’UE en Ukraine.Car ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul, alors que la communauté internationale, Donald Trump au premier chef, répète sans cesse ses appels à un cessez-le-feu dans cette guerre d’invasion lancée par la Russie en 2022.Le premier volet de l’échange, au format 1.000 pour 1.000, a porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp. Les phases suivantes sont prévues samedi et dimanche.Dans la région de Tcherniguiv, où étaient ramenés les Ukrainiens libérés par les Russes, des centaines de personnes, principalement des femmes, attendaient en brandissant des banderoles et des portraits, a constaté un journaliste de l’AFP. Certains criaient, pleuraient ou acclamaient d’une seule voix les bus remplis d’hommes amaigris, qui les saluaient en retour à travers les fenêtres.- Première étape -Quand les anciens captifs sont sortis du bus, enroulés dans des drapeaux ukrainiens, les familles ont accouru auprès d’eux, leur tendant des portraits de leur proche pour savoir s’ils l’avaient aperçu durant leur captivité.La Russie donne très peu d’informations sur le sort des prisonniers ukrainiens et chaque échange réserve son lot de surprises, a déclaré à l’AFP un haut responsable ukrainien sous le couvert de l’anonymat. “Dans presque chaque échange, il y a des gens dont personne ne savait rien”, a-t-il déclaré. “Parfois, ils nous rendent des personnes qui figuraient sur les listes de personnes disparues ou qui étaient considérées comme mortes”.”C’est la première étape du plus grand échange” depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, a souligné Volodymyr Zelensky dans son adresse de vendredi soir.Côté russe, Moscou a annoncé avoir également récupéré vendredi 270 militaires et 120 civils, dont “des habitants de la région de Koursk capturés par les forces armées ukrainiennes” lors de leur offensive à l’été 2024.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. “Félicitations aux deux parties pour cette négociation. Cela pourrait conduire à quelque chose d’énorme ???”, a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.

François Bayrou publie son dossier Bétharram

Le Premier ministre François Bayrou a publié samedi sur un site internet dédié l’ensemble des pièces qu’il avait produites lors de son audition à l’Assemblée nationale sur l’affaire Betharram, affirmant qu’elles prouvent “l’inanité” des accusations qui le visent.François Bayrou avait été entendu pendant plus de cinq heures le 14 mai par les députés de la commission d’enquête sur les violences en milieu scolaire à propos de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram.Le chef du gouvernement avait alors rejeté avec virulence les accusations de mensonge ou d’intervention dans les années 1990 auprès de la justice dans l’affaire des violences physiques et sexuelles dans ce collège-lycée, situé près de sa ville de Pau, où une partie de ses enfants avaient été scolarisés et où son épouse enseignait le catéchisme.Sur le site Bayrou.fr, on peut retrouver le texte de son intervention liminaire devant la commission d’enquête, une chronologie de l’affaire, et une série de documents qui, selon lui, permettent de réfuter six accusations portées contre lui. Parmi elles: “François Bayrou a menti à l’Assemblée nationale” ou “François Bayrou est intervenu auprès de la Justice” ou encore “François Bayrou a bénéficié d’informations privilégiées”.François Bayrou était déjà dans les années 1990 un homme politique influent dans sa région du Béarn. Et il a occupé les fonctions de ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997.Le leader centriste estime faire l’objet d’attaques politiques de la part notamment de députés de la France insoumise (LFI).A l’issue de son audition très tendue devant la commission, le parlementaire insoumis Paul Vannier avait affirmé que les débats avaient permis de montrer que François Bayrou avait “menti” lorsqu’il avait été interrogé pour la première fois en février à l’Assemblée sur sa connaissance des faits commis à Bétharram.L’établissement catholique, sous contrat avec l’Etat, est aujourd’hui visé par plus de 200 plaintes d’anciens élèves pour des violences physiques et sexuelles.

François Bayrou publie son dossier Bétharram

Le Premier ministre François Bayrou a publié samedi sur un site internet dédié l’ensemble des pièces qu’il avait produites lors de son audition à l’Assemblée nationale sur l’affaire Betharram, affirmant qu’elles prouvent “l’inanité” des accusations qui le visent.François Bayrou avait été entendu pendant plus de cinq heures le 14 mai par les députés de la commission d’enquête sur les violences en milieu scolaire à propos de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram.Le chef du gouvernement avait alors rejeté avec virulence les accusations de mensonge ou d’intervention dans les années 1990 auprès de la justice dans l’affaire des violences physiques et sexuelles dans ce collège-lycée, situé près de sa ville de Pau, où une partie de ses enfants avaient été scolarisés et où son épouse enseignait le catéchisme.Sur le site Bayrou.fr, on peut retrouver le texte de son intervention liminaire devant la commission d’enquête, une chronologie de l’affaire, et une série de documents qui, selon lui, permettent de réfuter six accusations portées contre lui. Parmi elles: “François Bayrou a menti à l’Assemblée nationale” ou “François Bayrou est intervenu auprès de la Justice” ou encore “François Bayrou a bénéficié d’informations privilégiées”.François Bayrou était déjà dans les années 1990 un homme politique influent dans sa région du Béarn. Et il a occupé les fonctions de ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997.Le leader centriste estime faire l’objet d’attaques politiques de la part notamment de députés de la France insoumise (LFI).A l’issue de son audition très tendue devant la commission, le parlementaire insoumis Paul Vannier avait affirmé que les débats avaient permis de montrer que François Bayrou avait “menti” lorsqu’il avait été interrogé pour la première fois en février à l’Assemblée sur sa connaissance des faits commis à Bétharram.L’établissement catholique, sous contrat avec l’Etat, est aujourd’hui visé par plus de 200 plaintes d’anciens élèves pour des violences physiques et sexuelles.

Trump écorne le “soft power” américain

La décision de l’administration Trump de révoquer l’accueil d’étudiants étrangers à l’université Harvard, emblème du rayonnement des Etats-Unis dans le monde, risque d’écorner un peu plus le “soft power” américain.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump s’est engagé dans une bataille idéologique visant à mettre un terme à des décennies de programmes faisant la promotion de la diversité aux Etats-Unis et à l’étranger.Il a dans le même temps ordonné des coupes claires dans l’aide étrangère américaine, s’en est pris à la recherche universitaire faisant craindre une fuite des cerveaux, et a sabré des médias, comme l’historique Voix de l’Amérique (VOA), désormais mise sous silence.Et début mai, Donald Trump a menacé de taxer à 100% les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger, une décision qui aurait été lourde de conséquences par exemple pour “Mission: Impossible – The Final Reckoning” avec Tom Cruise, plus grand film américain projeté à Cannes, tourné principalement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.Donald Trump a également mis au pilori les musées Smithsonian de Washington, des institutions culturelles accusées par le président républicain de mener un “endoctrinement idéologique” racial ou encore le Kennedy Center, lieu de spectacle phare de la capitale.Mis en avant dans les années 80 par le politologue de renom Joseph Nye, décédé début mai, le concept de “soft power” fait référence à une diplomatie d’influence ou d’attraction par opposition à une politique de coercition.Or, aux yeux des détracteurs de M. Trump, ces décisions cumulées sur fond de guerre commerciale nuisent à l’image des Etats-Unis à l’étranger et son pouvoir d’attractivité, impactant jusqu’à la venue de touristes aux Etats-Unis.Dénonçant la décision visant Harvard, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a fait valoir que “les étudiants étrangers contribuent à notre économie, soutiennent l’emploi aux Etats-Unis et font partie de nos outils les plus puissants en matière de diplomatie et de +soft power+”.”Cette action irréfléchie nuit durablement à notre influence mondiale”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.L’actuel Premier ministre canadien Mark Carney ou encore le président de Taïwan Lai Ching-te ont été étudiants à Harvard.La prestigieuse université américaine a certes obtenu un répit vendredi, un tribunal ayant bloqué temporairement cette révocation.Mais l’offensive est lancée et elle envoie des frissons à travers le monde.- Record d’étudiants étrangers -Les universités américaines attirent chaque année des centaines de milliers d’étudiants étrangers notamment d’Asie.En 2023/24, quelque 1.126.690 étudiants étrangers étaient inscrits dans des universités à travers les Etats-Unis, un record, d’après des chiffres cités par l’Institute of International Education.Dans l’ordre, l’Inde, la Chine et la Corée du Sud fournissent les plus gros contingents, principalement dans les filières des mathématiques, de l’informatique et de l’ingénierie.Les réactions à l’étranger à la décision contre Harvard ne se sont pas faites attendre notamment à Pékin, alors que les Etats-Unis et la Chine se livrent une féroce compétition et rivalisent d’influence dans le monde.”La Chine s’est toujours opposée à la politisation de la coopération éducative”, a réagi vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, estimant que cette démarche “ne fera que nuire à l’image et à la réputation internationale des Etats-Unis”.Les autorités de Hong Kong ont demandé aux universités de la ville chinoise d’accueillir “des étudiants exceptionnels de partout dans le monde” et ont promis des mesure pour faciliter leur venue. L’administration Trump estime que les universités américaines dont Harvard se sont transformées en vivier des idées d’extrême gauche ou progressistes et argue de gaspillages massifs dans des programmes de diversité inutiles.”Vous avez un enfant merveilleux qui a très bien réussi, puis vous l’envoyez à Harvard, et l’enfant revient à la maison (…) et il est certainement prêt à devenir un fabuleux militant de gauche, mais il ne sera peut-être pas en mesure de trouver un emploi”, a estimé jeudi la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Lors d’une audition cette semaine au Congrès, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pris à partie sur les coupes budgétaires dans l’aide étrangère, avait répliqué qu’il ne s’agissait pas “de démanteler la politique étrangère américaine ni d’un repli sur soi” mais d’optimiser l’aide sous la bannière de l'”Amérique d’abord”.Interrogé par l’AFP en février, Joseph Nye, le théoricien du “soft power”, avait porté un jugement sévère sur Donald Trump.Trump “ne pense qu’en termes de coercition et de paiement”, écrivait-il dans un courrier électronique adressé à l’AFP. Or, “notre succès au cours des huit dernières décennies a également été basé sur l’attractivité”.

Trump écorne le “soft power” américain

La décision de l’administration Trump de révoquer l’accueil d’étudiants étrangers à l’université Harvard, emblème du rayonnement des Etats-Unis dans le monde, risque d’écorner un peu plus le “soft power” américain.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump s’est engagé dans une bataille idéologique visant à mettre un terme à des décennies de programmes faisant la promotion de la diversité aux Etats-Unis et à l’étranger.Il a dans le même temps ordonné des coupes claires dans l’aide étrangère américaine, s’en est pris à la recherche universitaire faisant craindre une fuite des cerveaux, et a sabré des médias, comme l’historique Voix de l’Amérique (VOA), désormais mise sous silence.Et début mai, Donald Trump a menacé de taxer à 100% les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger, une décision qui aurait été lourde de conséquences par exemple pour “Mission: Impossible – The Final Reckoning” avec Tom Cruise, plus grand film américain projeté à Cannes, tourné principalement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.Donald Trump a également mis au pilori les musées Smithsonian de Washington, des institutions culturelles accusées par le président républicain de mener un “endoctrinement idéologique” racial ou encore le Kennedy Center, lieu de spectacle phare de la capitale.Mis en avant dans les années 80 par le politologue de renom Joseph Nye, décédé début mai, le concept de “soft power” fait référence à une diplomatie d’influence ou d’attraction par opposition à une politique de coercition.Or, aux yeux des détracteurs de M. Trump, ces décisions cumulées sur fond de guerre commerciale nuisent à l’image des Etats-Unis à l’étranger et son pouvoir d’attractivité, impactant jusqu’à la venue de touristes aux Etats-Unis.Dénonçant la décision visant Harvard, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a fait valoir que “les étudiants étrangers contribuent à notre économie, soutiennent l’emploi aux Etats-Unis et font partie de nos outils les plus puissants en matière de diplomatie et de +soft power+”.”Cette action irréfléchie nuit durablement à notre influence mondiale”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.L’actuel Premier ministre canadien Mark Carney ou encore le président de Taïwan Lai Ching-te ont été étudiants à Harvard.La prestigieuse université américaine a certes obtenu un répit vendredi, un tribunal ayant bloqué temporairement cette révocation.Mais l’offensive est lancée et elle envoie des frissons à travers le monde.- Record d’étudiants étrangers -Les universités américaines attirent chaque année des centaines de milliers d’étudiants étrangers notamment d’Asie.En 2023/24, quelque 1.126.690 étudiants étrangers étaient inscrits dans des universités à travers les Etats-Unis, un record, d’après des chiffres cités par l’Institute of International Education.Dans l’ordre, l’Inde, la Chine et la Corée du Sud fournissent les plus gros contingents, principalement dans les filières des mathématiques, de l’informatique et de l’ingénierie.Les réactions à l’étranger à la décision contre Harvard ne se sont pas faites attendre notamment à Pékin, alors que les Etats-Unis et la Chine se livrent une féroce compétition et rivalisent d’influence dans le monde.”La Chine s’est toujours opposée à la politisation de la coopération éducative”, a réagi vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, estimant que cette démarche “ne fera que nuire à l’image et à la réputation internationale des Etats-Unis”.Les autorités de Hong Kong ont demandé aux universités de la ville chinoise d’accueillir “des étudiants exceptionnels de partout dans le monde” et ont promis des mesure pour faciliter leur venue. L’administration Trump estime que les universités américaines dont Harvard se sont transformées en vivier des idées d’extrême gauche ou progressistes et argue de gaspillages massifs dans des programmes de diversité inutiles.”Vous avez un enfant merveilleux qui a très bien réussi, puis vous l’envoyez à Harvard, et l’enfant revient à la maison (…) et il est certainement prêt à devenir un fabuleux militant de gauche, mais il ne sera peut-être pas en mesure de trouver un emploi”, a estimé jeudi la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Lors d’une audition cette semaine au Congrès, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pris à partie sur les coupes budgétaires dans l’aide étrangère, avait répliqué qu’il ne s’agissait pas “de démanteler la politique étrangère américaine ni d’un repli sur soi” mais d’optimiser l’aide sous la bannière de l'”Amérique d’abord”.Interrogé par l’AFP en février, Joseph Nye, le théoricien du “soft power”, avait porté un jugement sévère sur Donald Trump.Trump “ne pense qu’en termes de coercition et de paiement”, écrivait-il dans un courrier électronique adressé à l’AFP. Or, “notre succès au cours des huit dernières décennies a également été basé sur l’attractivité”.

Transport des malades: les taxis menacent de nouveaux blocages avant la réunion au ministère des Transports avec Bayrou

Les chauffeurs de taxis ont menacé de nouvelles actions de blocage, en attendant une réunion de leurs représentants samedi à 17H00 au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.”On demande le retrait immédiat de cette convention et on demande à retourner autour de la table des négociations”, a déclaré samedi sur France Info, Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis (FNDT), sans quoi de nouveaux blocages sont à prévoir.”A partir de lundi”, s’l n’y a pas d’ouverture de négociations, les aéroports parisiens de Roissy et Orly “vont être bloqués par les taxis et puis nous allons aussi nous occuper de Roland-Garros”, a déclaré Mme Cordier, le premier tour du tournoi de tennis démarrant dimanche.De nombreux taxis ont passé la nuit de vendredi à samedi boulevard Raspail, aux abords du ministère des Transports, a consaté un journaliste de l’AFP. Selon Gérome Lassalle, de l’association Elite Taxis, contacté par l’AFP, “au moins 300” d’entre eux ont campé là. En cas d’échec de la réunion au ministère, “les confrères vont être surmotivés pour prendre d’assaut les aéroports et les gares parisiennes”, a-t-il déclaré.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système doit reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence des VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargot ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue des “incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.