Trump greenlights Nippon Steel ‘partnership’ with US Steel

US President Donald Trump on Friday threw his support behind a new “partnership” between US Steel and Japan’s Nippon Steel, sending the American firm’s share price skyrocketing on hopes of an end to the long-running saga over foreign ownership of a key national asset.  While the details of the deal remained unclear, the Pennsylvania-headquartered firm’s share price popped after Trump took to Truth Social to hail the new arrangement, closing up more than 21 percent and then rising further in after-hours trading.”US Steel will REMAIN in America, and keep its Headquarters in the Great City of Pittsburgh,” the US president said in his social media post. He added that the new “planned partnership” between America’s US Steel and Japan’s Nippon Steel would create at least 70,000 jobs and add $14 billion to the US economy. Trump’s remarks are the latest in a long saga which began in December 2023, when US Steel and Nippon Steel announced plans for a $14.9 billion merger. That deal was bitterly opposed by unions in part because it would have transfered ownership of the critical asset to a foreign company. – ‘Massive investment’ -In a statement, Nippon Steel said it “applauds” the bold action taken by Trump, adding it shared the administration’s “commitment to protecting American workers, the American steel industry, and America’s national security.”US Steel praised Trump’s “bold” leadership on the deal, noting that it would “remain American” and expand in size due to the “massive investment” that Nippon would make over the next four years as part of the deal.Neither the White House nor the two companies, have so far published the details of the new partnership.  The United Steelworkers’ union (USW), which represents US Steel employees and has long opposed the deal, said on Friday that it could not “speculate” on the impact of Trump’s announcement without more information about the deal. “Our concern remains that Nippon, a foreign corporation with a long and proven track record of violating our trade laws, will further erode domestic steelmaking capacity and jeopardize thousands of good, union jobs,” USW International President David McCall said in a statement shared with AFP. Nippon’s acquisition of US Steel was originally meant to close by the end of 2024’s third financial quarter, but was then held up by former president Joe Biden, who blocked it in his last weeks in office on national security grounds.The two firms then filed a lawsuit against the Biden administration’s “illegal interference” in the transaction.Trump previously opposed Nippon Steel’s takeover plan, calling for US Steel to remain domestically owned. But he has since softened his tone and has suggested he is open to some form of investment from Nippon.The US president recently ordered his own review of the existing deal, directing the government’s Committee on Foreign Investment in the United States (CFIUS) to look into the proposed acquisition.CFIUS, tasked with analyzing the national security implications of foreign takeovers of US companies, was given 45 days to submit its recommendations to Trump.

Aide à mourir: les patients ne seront pas réputés “décédés de mort naturelle”

Les députés ont supprimé vendredi une disposition du texte relatif au droit à l’aide à mourir, selon laquelle les patients qui y auraient recours seraient ensuite “réputés décédés de mort naturelle” sur leurs certificats de décès.Des amendements de suppression de l’alinéa en cause ont été approuvés à une courte majorité, avec un avis défavorable du rapporteur Stéphane Delautrette (PS), et un avis de sagesse du gouvernement, c’est-à-dire n’orientant pas les députés dans un sens ou l’autre. L’article a été approuvé dans la foulée.La députée Nicole Dubré-Chirat (Renaissance), à l’origine d’un des amendements ayant conduit à introduire cette disposition en commission, a expliqué avoir souhaité “épargner les familles de défunts d’éventuelles difficultés liées aux engagements contractuels souscrits de son vivant”.Mais des députés de divers groupes ont fustigé une disposition “orwellienne” (Dominique Potier, PS), qui “manipule complètement le sens des mots” (Charles Sitzenstuhl, Renaissance), et “travestit la réalité” (Patrick Hetzel, LR).”Vous changez le sens des mots pour imposer une idéologie, quitte à défaire le réel”, a estimé la députée RN Sandrine Dogor-Such, mettant en lien cette écriture avec le refus des promoteurs du texte d’inscrire dans la loi les termes “euthanasie” ou “suicide assisté”.M. Delautrette a de son côté fait valoir que les patients décédés à la suite d’une sédation profonde et continue, comme l’autorise la loi Claeys-Leonetti de 2016, étaient réputés décédés de mort naturelle.Mais M. Sitzenstuhl a rappelé la différence entre les deux procédures, soulignée par la Haute Autorité de Santé, notamment au regard du “critère de résultat”. La sédation profonde et continue est “+poursuivie jusqu’au décès due à l’évolution naturelle de la maladie+. Alors que l’euthanasie (…) provoque la +mort immédiate du patient+”, a-t-il cité.La ministre de la Santé Catherine Vautrin a de son côté rappelé qu’il était précisé plus loin dans le texte que “l’aide à mourir n’était pas un obstacle aux conditions qui sont celles des contrats d’assurance vie”.Elle a suggéré de “profiter de la navette” parlementaire du texte, qui doit ensuite être examiné au Sénat, pour améliorer ce point. Une possibilité serait d’ajouter “deux cases” à la liste des circonstances apparentes de décès, une pour la sédation profonde et continue et une pour l’aide à mourir.- Clause apparente -Dans la soirée, les députés ont largement validé (par 126 voix contre 10) le cadre de la “clause de conscience” permettant à tout médecin de refuser de pratiquer l’aide à mourir, sur le modèle des règles existantes pour l’avortement.Décision qui restera individuelle, malgré les tentatives de la droite d’autoriser une clause collective à l’échelle d’un établissement ou d’un service, Patrick Hetzel évoquant des “services de soins palliatifs hostiles” à l’aide à mourir et son collègue Philippe Juvin le cas des maisons de retraite “tenues par des congrégations religieuses”.Des “amendements dénués d’humanité” dénoncés par la socialiste Sandrine Runel, avec la volonté de “rendre la loi inopérante” selon le centriste Philippe Vigier (Modem), et même un risque de “rupture républicaine” pour Frédéric Valletoux (Horizons).Pas de clause de conscience en revanche pour les pharmaciens qui fourniront le produit létal, demandée par les opposants au texte mais écartée par l’Assemblée plus tôt dans la journée.Les parlementaires ont aussi approuvé le détail de la procédure encadrant l’administration de la substance et ses suites. Un amendement de M. Delautrette a notamment été adopté, précisant que si la présence du professionnel de santé n’est pas obligatoire, il doit être “suffisamment près et en vision directe de la personne”.En complément des différents critères et étapes préalables à ce geste ultime, les députés ont également validé la création d’une “commission de contrôle et d’évaluation”, principalement chargée de tenir le registre des soignants pratiquant l’aide à mourir, et de signaler aux ordres de santé ou à la justice les faits relevant de leurs compétences – manquement à la déontologie d’une part, crimes et délits d’autre part.Moins de 200 amendements restant en discussion, l’examen en première lecture du texte devrait s’achever samedi, avant un vote solennel le 27 mai.

Cannes: l’émotion avec les frères Dardenne pour refermer la compétition

Les frères Dardenne sont entrés vendredi dans la course pour une troisième et historique Palme d’or, au dernier jour d’une compétition cannoise qui a mis en lumière la star montante Josh O’Connor.Dans “Jeunes mères”, Jean-Pierre et Luc Dardenne suivent cinq adolescentes cabossées par la vie qui font leurs premiers pas dans la maternité. Trait d’union entre elles, une maison maternelle. Le duo belge, sacré à Cannes pour “Rosetta” (1999) et “L’Enfant” (2005), en fait l’épicentre de la reconstruction de ces filles-mères.S’ils étaient sacrés samedi, les septuagénaires deviendraient les premiers réalisateurs à totaliser trois Palmes.Après la salve d’applaudissements qui a suivi la projection, ils ont salué la mémoire d’Emilie Dequenne, décédée d’un cancer à 43 ans en mars, qu’ils avaient révélée dans “Rosetta”. Ce rôle lui a valu le prix d’interprétation féminine. “Emilie était quelqu’un de très vivante”, a déclaré Luc Dardenne devant une salle comble. “Emilie aimait la vie, donc vive la vie”, a complété son frère. La compétition cannoise s’est refermée dans la soirée avec la projection de “The Mastermind”, de l’Américaine Kelly Reichardt.En voleur de tableaux raté qui appelle maman à la rescousse quand les choses tournent mal dans les Etats-Unis de 1970, en pleine guerre du Vietnam, le Britannique Josh O’Connor, 35 ans, peut rêver à un prix d’interprétation. Visage du prince Charles dans la série “The Crown” et joueur de tennis pris dans un triangle amoureux dans “Challengers” avec Zendaya, O’Connor figure au générique d’un autre film en lice pour la Palme d’or, la romance gay “The History of Sound”.- Panahi, Loznitsa, Trier ? -Après cette ultime projection, les neuf membres du jury, emmenés par la star française Juliette Binoche, commenceront samedi leurs délibérations pour désigner, parmi les 22 films en compétition, le successeur d'”Anora”, Palme d’or 2024 de l’Américain Sean Baker. Quelques favoris se sont dégagés, notamment “Un simple accident”, charge contre les autorités de l’Iranien Jafar Panahi, “Deux procureurs”, réflexion sur l’arbitraire de l’Ukrainien Sergueï Loznitsa, et “Valeur sentimentale”, drame familial du Norvégien Joachim Trier.Plusieurs autres prix (mise en scène, scénario, interprétation féminine et masculine…) seront décernés au cours de la cérémonie de clôture, à partir de 18H40 (16H40 GMT).Hors compétition, le prix Un certain regard a été remis vendredi au “Mystérieux regard du flamant rose” du Chilien Diego Céspedes, 30 ans. Les protagonistes de ce film sont des femmes transgenres rejetées par la société, sur fond d’épidémie de sida. “La petite dernière”, troisième long-métrage et premier en compétition de l’actrice et réalisatrice française Hafsia Herzi, a remporté la Queer Palm, un prix alternatif du “meilleur film LGBTQ+” qui fête ses 15 ans, avec le cinéaste français Christophe Honoré comme président du jury. “Imago”, premier film tchétchène sur la Croisette, a remporté l’Oeil d’or du meilleur documentaire, dont le jury a aussi décerné un prix spécial à “The six billion dollar man”, consacré au fondateur de Wikileaks Julian Assange.”The president’s cake” de Hasan Hadi, premier film irakien à Cannes, a pour sa part remporté le prix du public à la Quinzaine des cinéastes.La Palm Dog, récompensant le cabot avec le plus de mordant du festival, a enfin été décernée à Panda, chien de berger du film islandais “L’Amour qu’il nous reste”, dans la section Cannes Première.Deux premières de films français étaient également au programme. “13 jours, 13 nuits” de Martin Bourboulon, avec Roschdy Zem et Lyna Khoudri, retrace l’évacuation de l’ambassade de France à Kaboul, qui s’apprête à tomber aux mains des talibans en août 2021.”Moi qui t’aimais” de Diane Kurys met en scène le même Roschdy Zem et Marina Foïs dans la peau d’un couple mythique du cinéma français, Yves Montand et Simone Signoret.

Cannes: l’émotion avec les frères Dardenne pour refermer la compétition

Les frères Dardenne sont entrés vendredi dans la course pour une troisième et historique Palme d’or, au dernier jour d’une compétition cannoise qui a mis en lumière la star montante Josh O’Connor.Dans “Jeunes mères”, Jean-Pierre et Luc Dardenne suivent cinq adolescentes cabossées par la vie qui font leurs premiers pas dans la maternité. Trait d’union entre elles, une maison maternelle. Le duo belge, sacré à Cannes pour “Rosetta” (1999) et “L’Enfant” (2005), en fait l’épicentre de la reconstruction de ces filles-mères.S’ils étaient sacrés samedi, les septuagénaires deviendraient les premiers réalisateurs à totaliser trois Palmes.Après la salve d’applaudissements qui a suivi la projection, ils ont salué la mémoire d’Emilie Dequenne, décédée d’un cancer à 43 ans en mars, qu’ils avaient révélée dans “Rosetta”. Ce rôle lui a valu le prix d’interprétation féminine. “Emilie était quelqu’un de très vivante”, a déclaré Luc Dardenne devant une salle comble. “Emilie aimait la vie, donc vive la vie”, a complété son frère. La compétition cannoise s’est refermée dans la soirée avec la projection de “The Mastermind”, de l’Américaine Kelly Reichardt.En voleur de tableaux raté qui appelle maman à la rescousse quand les choses tournent mal dans les Etats-Unis de 1970, en pleine guerre du Vietnam, le Britannique Josh O’Connor, 35 ans, peut rêver à un prix d’interprétation. Visage du prince Charles dans la série “The Crown” et joueur de tennis pris dans un triangle amoureux dans “Challengers” avec Zendaya, O’Connor figure au générique d’un autre film en lice pour la Palme d’or, la romance gay “The History of Sound”.- Panahi, Loznitsa, Trier ? -Après cette ultime projection, les neuf membres du jury, emmenés par la star française Juliette Binoche, commenceront samedi leurs délibérations pour désigner, parmi les 22 films en compétition, le successeur d'”Anora”, Palme d’or 2024 de l’Américain Sean Baker. Quelques favoris se sont dégagés, notamment “Un simple accident”, charge contre les autorités de l’Iranien Jafar Panahi, “Deux procureurs”, réflexion sur l’arbitraire de l’Ukrainien Sergueï Loznitsa, et “Valeur sentimentale”, drame familial du Norvégien Joachim Trier.Plusieurs autres prix (mise en scène, scénario, interprétation féminine et masculine…) seront décernés au cours de la cérémonie de clôture, à partir de 18H40 (16H40 GMT).Hors compétition, le prix Un certain regard a été remis vendredi au “Mystérieux regard du flamant rose” du Chilien Diego Céspedes, 30 ans. Les protagonistes de ce film sont des femmes transgenres rejetées par la société, sur fond d’épidémie de sida. “La petite dernière”, troisième long-métrage et premier en compétition de l’actrice et réalisatrice française Hafsia Herzi, a remporté la Queer Palm, un prix alternatif du “meilleur film LGBTQ+” qui fête ses 15 ans, avec le cinéaste français Christophe Honoré comme président du jury. “Imago”, premier film tchétchène sur la Croisette, a remporté l’Oeil d’or du meilleur documentaire, dont le jury a aussi décerné un prix spécial à “The six billion dollar man”, consacré au fondateur de Wikileaks Julian Assange.”The president’s cake” de Hasan Hadi, premier film irakien à Cannes, a pour sa part remporté le prix du public à la Quinzaine des cinéastes.La Palm Dog, récompensant le cabot avec le plus de mordant du festival, a enfin été décernée à Panda, chien de berger du film islandais “L’Amour qu’il nous reste”, dans la section Cannes Première.Deux premières de films français étaient également au programme. “13 jours, 13 nuits” de Martin Bourboulon, avec Roschdy Zem et Lyna Khoudri, retrace l’évacuation de l’ambassade de France à Kaboul, qui s’apprête à tomber aux mains des talibans en août 2021.”Moi qui t’aimais” de Diane Kurys met en scène le même Roschdy Zem et Marina Foïs dans la peau d’un couple mythique du cinéma français, Yves Montand et Simone Signoret.

Crashes de Boeing 737: accord pour mettre fin aux poursuites, des familles en colère

Le gouvernement américain et Boeing se sont entendus pour mettre fin aux poursuites pénales visant l’avionneur, liées à deux accidents mortels de son appareil 737 MAX, en 2018 et 2019, une nouvelle qui a provoqué la colère de plusieurs familles de victimes.Cet accord est un développement majeur pour le groupe d’Arlington (Virginie) qui, sous réserve d’homologation par un juge fédéral du Texas, va éviter un procès, dont l’ouverture était prévue le 23 juin.Une condamnation aurait pu mettre en péril la capacité de Boeing de signer des contrats avec le gouvernement fédéral, un énorme client pour ses activités aérospatiales et de défense.Dans le cadre de cette transaction, Boeing va reconnaître avoir cherché à “faire obstruction et entraver” le travail du régulateur américain de l’aviation civile (FAA), selon un document versé vendredi au dossier.L’entreprise va également devoir décaisser 1,1 milliard de dollars, dont 444,5 millions pour alimenter un fonds d’indemnisation des proches de victimes, qui avait déjà été crédité en vertu d’un premier accord conclu en 2021.Le solde consiste en une amende de 244 millions de dollars ainsi qu’une enveloppe de 455 millions dédiées au renforcement des programmes internes de sécurité, qualité et conformité de la société originaire de Seattle (Etat du Washington).La procédure concerne les accidents de deux 737 MAX 8, l’un de la compagnie Lion Air en octobre 2018 et l’autre d’Ethiopian Airlines en mars 2019, qui ont provoqué la mort de 346 personnes.Le gouvernement américain reprochait à Boeing de ne pas avoir communiqué à la FAA des aspects techniques du logiciel antidécrochage MCAS.Des dysfonctionnements du MCAS et un manque de formation des pilotes à ce programme sont à l’origine des deux crashes.- “Simulacre” -Dans le document publié vendredi, le gouvernement américain indique avoir rencontré, au préalable, des familles de victimes pour leur faire part de ses intentions.A l’issue de ces rencontres, les proches et les avocats d’ayants-droit de “plus de 110 victimes” ont signifié soit qu’ils étaient favorables à cet accord ou à une résolution évitant un procès, soit qu’ils ne s’y opposaient pas.Mais d’autres familles n’ont pas adhéré et dit, dès l’annonce de vendredi, leur mécontentement.”Je suis complètement choquée par la décision du ministère de la Justice de ne pas poursuivre Boeing malgré tous les éléments que nous avons produits montrant la turpitude et les mensonges de Boeing”, a réagi Catherine Berthet, qui a perdu sa fille Camille dans l’accident d’Ethiopian Airlines.Les proches “méritent justice, pas ce simulacre”, a déclaré le sénateur démocrate Richard Blumenthal.Début 2024, après un incident en vol en janvier sur un 737 MAX 9 dans le nord-ouest des Etats-Unis, les autorités ont dénoncé l’accord de 2021. Gouvernement et Boeing se sont entendus sur un nouveau document, qui a été rejeté, début décembre, par le juge fédéral Reed O’Connor, sur des éléments de forme et non de fond.Le magistrat a ensuite créé la surprise, en mars, en fixant une date de procès fin juin, mettant sous pression les parties, qui ont fini par se rapprocher, selon le document soumis vendredi.”Ce genre d’accord sans précédent est une erreur”, a commenté Paul Cassell, avocat de plusieurs familles, pour qui les manquements de Boeing constituent “le crime le plus meurtrier commis par une entreprise dans l’histoire des Etats-Unis.””Les familles que je représente vont s’y opposer et tenter de convaincre le tribunal de le retoquer”, a-t-il précisé. Outre le volet pénal, Boeing fait encore l’objet de procédures au civil intentées par des proches de personnes décédées dans les crashes. En l’état, au moins deux procès en réparation sont prévus pour 2025, en juillet et novembre.La ministre de la Justice “Pam Bondi a peur d’aller au procès”, a fustigé Nadia Milleron, dont la fille est décédée dans l’accident d’Ethiopian Airlines. “Le prochain accident sera de sa faute.”

Trump fires new 50% tariff threat at EU, targets smartphones

US President Donald Trump rekindled his trade war with the European Union on Friday by threatening 50 percent tariffs, as Brussels reacted with a call for “respect.”Trump also unleashed a broadside against smartphone makers including US tech giant Apple, threatening them with new duties of 25 percent if they do not move production to the United States.Stock markets fell as the Republican’s comments fueled fears of global economic disruption, after a relative lull in recent days after Trump reached deals with China and Britain.Trump first raised the issue of EU tariffs in an early morning post on his Truth Social network. “Our discussions with them are going nowhere!” Trump said. “Therefore, I am recommending a straight 50 percent Tariff on the European Union, starting on June 1, 2025.”He doubled down later in the day, telling reporters in the Oval Office that there was nothing the 27-nation bloc could do to change his mind.”I’m not looking for a deal. I mean, we’ve set the deal. It’s at 50 percent,” Trump said. “They haven’t treated our country properly. They banded together to take advantage of us.”Billionaire property tycoon Trump, 78, also denied that his tariffs would hurt American businesses.”They’re not hurting, they’re helping,” he said.Trump’s new tariffs would, if imposed, dramatically raise Washington’s current baseline levy of 10 percent, and fuel simmering tensions between the world’s biggest economy and its largest trading bloc.The EU’s trade chief said the bloc would work for a trade deal with Washington based on “respect” not “threats.””The EU’s fully engaged, committed to securing a deal that works for both,” trade commissioner Maros Sefcovic posted on X, after a previously planned call with US Trade Representative Jamieson Greer and Commerce Secretary Howard Lutnick.In a separate message posted Friday that also unnerved markets, Trump blasted Apple boss Tim Cook for failing to move iPhone production to the United States despite repeated requests.Trump said he had “long ago informed Tim Cook of Apple that I expect their iPhones that will be sold in the United States of America will be manufactured and built in the United States, not India, or anyplace else.” “If that is not the case, a Tariff of at least 25% must be paid by Apple to the U.S.”Trump later stepped up his threats, saying he would hit all smartphones not made in the country.”It would be also Samsung and anybody that makes that product, otherwise it wouldn’t be fair,” Trump told reporters, adding that the new tariffs would come into effect from the end of June.- Market worries -Trump imposed sweeping tariffs on most of the world on what he called “Liberation Day” on April 2, with a baseline 10 percent plus steeper duties including a 20 percent levy on the EU.Markets were thrown into turmoil but calmed after he paused the bigger tariffs for 90 days.Trump has since claimed some early successes in deals struck with Britain and with China, the world’s second biggest economy.But talks with the EU have failed to make much progress, with Brussels recently threatening to hit US goods worth nearly 100 billion euros ($113 billion) with tariffs if it does not lower the duties on European goods.US Treasury Secretary Scott Bessent told Bloomberg Television on Friday the lower 10 percent tariff rate was “contingent on countries or trading blocs coming and negotiating in good faith.”Wall Street’s main indexes were all down around one percent two hours into trading, with the tech-heavy Nasdaq at one stage losing 1.5 percent before rallying while Apple shares sank 2.5 percent.Paris and Frankfurt ended with losses of around 1.5 percent, while London’s FTSE 100, which initially rose, also ended in the red.”The administration had kind of hinted that they were considering imposing reciprocal tariffs on countries that weren’t negotiating in good faith,” Barclays senior US economist Jonathan Millar told AFP. 

Trump fires new 50% tariff threat at EU, targets smartphones

US President Donald Trump rekindled his trade war with the European Union on Friday by threatening 50 percent tariffs, as Brussels reacted with a call for “respect.”Trump also unleashed a broadside against smartphone makers including US tech giant Apple, threatening them with new duties of 25 percent if they do not move production to the United States.Stock markets fell as the Republican’s comments fueled fears of global economic disruption, after a relative lull in recent days after Trump reached deals with China and Britain.Trump first raised the issue of EU tariffs in an early morning post on his Truth Social network. “Our discussions with them are going nowhere!” Trump said. “Therefore, I am recommending a straight 50 percent Tariff on the European Union, starting on June 1, 2025.”He doubled down later in the day, telling reporters in the Oval Office that there was nothing the 27-nation bloc could do to change his mind.”I’m not looking for a deal. I mean, we’ve set the deal. It’s at 50 percent,” Trump said. “They haven’t treated our country properly. They banded together to take advantage of us.”Billionaire property tycoon Trump, 78, also denied that his tariffs would hurt American businesses.”They’re not hurting, they’re helping,” he said.Trump’s new tariffs would, if imposed, dramatically raise Washington’s current baseline levy of 10 percent, and fuel simmering tensions between the world’s biggest economy and its largest trading bloc.The EU’s trade chief said the bloc would work for a trade deal with Washington based on “respect” not “threats.””The EU’s fully engaged, committed to securing a deal that works for both,” trade commissioner Maros Sefcovic posted on X, after a previously planned call with US Trade Representative Jamieson Greer and Commerce Secretary Howard Lutnick.In a separate message posted Friday that also unnerved markets, Trump blasted Apple boss Tim Cook for failing to move iPhone production to the United States despite repeated requests.Trump said he had “long ago informed Tim Cook of Apple that I expect their iPhones that will be sold in the United States of America will be manufactured and built in the United States, not India, or anyplace else.” “If that is not the case, a Tariff of at least 25% must be paid by Apple to the U.S.”Trump later stepped up his threats, saying he would hit all smartphones not made in the country.”It would be also Samsung and anybody that makes that product, otherwise it wouldn’t be fair,” Trump told reporters, adding that the new tariffs would come into effect from the end of June.- Market worries -Trump imposed sweeping tariffs on most of the world on what he called “Liberation Day” on April 2, with a baseline 10 percent plus steeper duties including a 20 percent levy on the EU.Markets were thrown into turmoil but calmed after he paused the bigger tariffs for 90 days.Trump has since claimed some early successes in deals struck with Britain and with China, the world’s second biggest economy.But talks with the EU have failed to make much progress, with Brussels recently threatening to hit US goods worth nearly 100 billion euros ($113 billion) with tariffs if it does not lower the duties on European goods.US Treasury Secretary Scott Bessent told Bloomberg Television on Friday the lower 10 percent tariff rate was “contingent on countries or trading blocs coming and negotiating in good faith.”Wall Street’s main indexes were all down around one percent two hours into trading, with the tech-heavy Nasdaq at one stage losing 1.5 percent before rallying while Apple shares sank 2.5 percent.Paris and Frankfurt ended with losses of around 1.5 percent, while London’s FTSE 100, which initially rose, also ended in the red.”The administration had kind of hinted that they were considering imposing reciprocal tariffs on countries that weren’t negotiating in good faith,” Barclays senior US economist Jonathan Millar told AFP. 

Trump menace l’Union européenne de droits de douane XXL

Donald Trump a menacé vendredi d’assommer l’Union européenne avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin, des foudres commerciales que l’UE tente de contenir, appelant au “respect”.L’Union européenne travaille de “bonne foi” pour obtenir un accord commercial avec les Etats-Unis fondé sur le “respect” et non sur les “menaces”, a rétorqué le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic. L’UE est “pleinement engagée et déterminée à obtenir un accord qui fonctionne pour les deux parties”, a-t-il ajouté.Un appel au calme face aux attaques du président américain plus tôt vendredi, qui a affirmé qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec son partenaire outre-Atlantique.”Nous avons établi les termes de l’accord. C’est 50%” de droits de douane, a asséné Donald Trump dans le Bureau ovale, quelques heures après l’annonce de cette taxe XXL sur sa plateforme Truth Social.Le républicain répète à l’envi que l’UE a été “créée pour faire du mal aux Etats-Unis”.”Il est temps de jouer à ce jeu de la manière dont je sais y jouer”, a dit le milliardaire républicain, dont la politique protectionniste est basée sur des menaces tonitruantes souvent suivies de volte-face partielles, tout aussi retentissantes.- Made in USA -La Bourse de New York ne s’est pas affolée vendredi, contrairement aux marchés européens. Accusant le coup, Paris a clôturé à -1,65% et Francfort à -1,54%.Donald Trump, dans un autre message sur Truth Social, a ciblé Apple (dont le titre perdait 2,76% à 195,81 dollars). Il a menacé le géant de l’électronique de lui infliger “au moins 25%” de surtaxe s’il ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.”L’iPhone, s’ils veulent le vendre aux Etats-Unis, je veux qu’il soit fabriqué aux Etats-Unis, ils en sont capables”, a asséné le président américain.Ces menaces concernent aussi le géant sud-coréen Samsung et les autres fabricants de smartphones.Un projet qui “n’est pas réaliste”, a jugé l’analyste de Wedbush Daniel Ives, pour qui “il faudrait cinq à dix ans pour rapatrier la production”. Et dans ce cas il faudrait s’attendre à une flambée des prix.Le patron d’Apple Tim Cook avait déclaré début mai s’attendre à ce que “la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis” pendant le trimestre en cours proviennent d’Inde, et non plus de Chine.Plusieurs pays ont condamné ces nouvelles menaces, qui “n’aident en rien” selon le ministre délégué au Commerce extérieur français.Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul a jugé que ce nouvel accès de fièvre douanière “ne faisait que nuire à l’économie des deux marchés”.- “Très optimiste” -Les Etats-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communications, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport.Donald Trump s’en prend régulièrement à l’Europe depuis son retour à la Maison Blanche, l’estimant “pire que la Chine” dans les relations commerciales.Les Etats-Unis évaluent leur déficit avec l’UE pour les biens à 235 milliards de dollars en 2024, mais la Commission européenne pointe que l’excédent américain en termes de services ramène le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).Dans plusieurs notes, des analystes ont décrit l’annonce du président américain comme une “tactique de négociation”.”Elle intervient alors que les négociations avec l’UE ont débuté mais semblent difficiles, les premiers éléments semblant montrer un mécontentement des Etats-Unis car l’Europe ne propose qu’une baisse mutuelle, et non unilatérale, des droits de douane et rien sur la taxation numérique”, a ainsi pointé Capital Economics.Les droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens s’élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.

Trump menace l’Union européenne de droits de douane XXL

Donald Trump a menacé vendredi d’assommer l’Union européenne avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin, des foudres commerciales que l’UE tente de contenir, appelant au “respect”.L’Union européenne travaille de “bonne foi” pour obtenir un accord commercial avec les Etats-Unis fondé sur le “respect” et non sur les “menaces”, a rétorqué le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic. L’UE est “pleinement engagée et déterminée à obtenir un accord qui fonctionne pour les deux parties”, a-t-il ajouté.Un appel au calme face aux attaques du président américain plus tôt vendredi, qui a affirmé qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec son partenaire outre-Atlantique.”Nous avons établi les termes de l’accord. C’est 50%” de droits de douane, a asséné Donald Trump dans le Bureau ovale, quelques heures après l’annonce de cette taxe XXL sur sa plateforme Truth Social.Le républicain répète à l’envi que l’UE a été “créée pour faire du mal aux Etats-Unis”.”Il est temps de jouer à ce jeu de la manière dont je sais y jouer”, a dit le milliardaire républicain, dont la politique protectionniste est basée sur des menaces tonitruantes souvent suivies de volte-face partielles, tout aussi retentissantes.- Made in USA -La Bourse de New York ne s’est pas affolée vendredi, contrairement aux marchés européens. Accusant le coup, Paris a clôturé à -1,65% et Francfort à -1,54%.Donald Trump, dans un autre message sur Truth Social, a ciblé Apple (dont le titre perdait 2,76% à 195,81 dollars). Il a menacé le géant de l’électronique de lui infliger “au moins 25%” de surtaxe s’il ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.”L’iPhone, s’ils veulent le vendre aux Etats-Unis, je veux qu’il soit fabriqué aux Etats-Unis, ils en sont capables”, a asséné le président américain.Ces menaces concernent aussi le géant sud-coréen Samsung et les autres fabricants de smartphones.Un projet qui “n’est pas réaliste”, a jugé l’analyste de Wedbush Daniel Ives, pour qui “il faudrait cinq à dix ans pour rapatrier la production”. Et dans ce cas il faudrait s’attendre à une flambée des prix.Le patron d’Apple Tim Cook avait déclaré début mai s’attendre à ce que “la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis” pendant le trimestre en cours proviennent d’Inde, et non plus de Chine.Plusieurs pays ont condamné ces nouvelles menaces, qui “n’aident en rien” selon le ministre délégué au Commerce extérieur français.Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul a jugé que ce nouvel accès de fièvre douanière “ne faisait que nuire à l’économie des deux marchés”.- “Très optimiste” -Les Etats-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communications, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport.Donald Trump s’en prend régulièrement à l’Europe depuis son retour à la Maison Blanche, l’estimant “pire que la Chine” dans les relations commerciales.Les Etats-Unis évaluent leur déficit avec l’UE pour les biens à 235 milliards de dollars en 2024, mais la Commission européenne pointe que l’excédent américain en termes de services ramène le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).Dans plusieurs notes, des analystes ont décrit l’annonce du président américain comme une “tactique de négociation”.”Elle intervient alors que les négociations avec l’UE ont débuté mais semblent difficiles, les premiers éléments semblant montrer un mécontentement des Etats-Unis car l’Europe ne propose qu’une baisse mutuelle, et non unilatérale, des droits de douane et rien sur la taxation numérique”, a ainsi pointé Capital Economics.Les droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens s’élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.