Chagos Islands: international dispute and human dramaThu, 22 May 2025 15:42:54 GMT

Britain separated the Chagos Islands from its colony Mauritius more than 50 years ago, expelling the entire population to make way for what has become one of the most important US military bases.Britain’s 1965 acquisition of the remote Indian Ocean archipelago has been disputed ever since, with the United Nations ruling in 2019 that the …

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Multiple deaths after small plane crash in California

A small private jet crashed into a military housing complex in San Diego in the middle of the night, killing several people and igniting a fierce blaze that destroyed cars and homes, officials said Thursday.The plane went down around 3:45 am local time, according to the Federal Aviation Administration (FAA), striking the Murphy Canyon neighborhood — an area filled with low-rise homes and known as one of the largest military housing communities in the world.Flames engulfed rows of parked vehicles, leaving behind blackened husks, while more than 10 homes sustained damage or were destroyed.”There are more than one fatality that we found so far, but we’re waiting to get the registered numbers that were on the plane itself,” Assistant Fire Chief Dan Eddy told reporters. He added that, “miraculously,” no deaths or serious injuries had been reported among residents on the ground.The Cessna 550 jet had originated from the Midwest, where it was also registered, Eddy said. The aircraft, which can carry eight to 10 people, crashed near the Montgomery-Gibbs Executive Airport.”We had some possible minor injuries from the scene,” but no one was transported from the scene, from any of the housing units, he noted.Emergency crews were continuing to search the wreckage with the aid of drones.”There are multiple homes — upwards of 10 — that are affected,” Eddy said. He added that the jet fuel took out cars on both sides of the street that went up in flames.”That’s why you have the wisps of smoke, because we have one car fire that just will not go out no matter what we put on it.”A power line was also damaged in the incident, and investigators are working to determine whether it played a role.San Diego Mayor Todd Gloria expressed condolences to those affected and praised first responders for their swift actions.

Pédocriminalité via Telegram: 55 hommes interpellés en France

Cinquante-cinq hommes ont été interpellés partout en France entre lundi et jeudi matin dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement d’un réseau de pédocriminalité qui échangeait sur la plateforme Telegram, au terme de dix mois d’enquête de l’Office des mineurs (Ofmin).Les mis en cause, âgés de 25 à 75 ans, parmi lesquels un prêtre, un grand-père, un ambulancier, “des bons pères de famille”, un professeur de musique ou des célibataires, échangeaient sur l’application de messagerie chiffrée.Ils ont tous en commun d’avoir été en lien avec des pédocriminels “extrêmement dangereux”, incarcérés depuis l’été dernier, a expliqué à l’AFP le commissaire Quentin Bevan, chef du pôle opérationnel de l’Ofmin.Ces 55 hommes, qui ont des antécédents de pédopornographie, sont en contact avec des enfants, soit parce qu’ils ont des enfants ou des petits-enfants, soit qu’ils côtoient des enfants de par leur profession. Pour certains d’entre eux, a-t-il ajouté, des “comparutions immédiates ont déjà eu lieu”, pour d’autres, “les enquêtes seront longues pour matérialiser les faits”.Ainsi, selon un enquêteur, des mis en cause, qui se vantaient d’abuser d’enfants pendant leur sommeil, affirment ne pas être passés à l’acte. Un autre, niant tout acte délictuel, ne parvient pas à expliquer pourquoi il a acheté un string à une fillette de huit ans de son entourage, poursuit cet enquêteur.Les interpellations ont eu lieu dans 42 départements, a minima pour détention, diffusion, et consultation habituelle de contenus pédopornographiques concernant des enfants de “moins de dix ans”.Quarante-deux parquets sont concernés, le dossier n’ayant pas été centralisé à ce stade.Cette vaste opération a eu pour point de départ l’arrestation l’été dernier par les policiers de l’Ofmin de pédocriminels qui agressaient des enfants et mettaient en ligne leurs méfaits sur Telegram. Ils sont mis en examen notamment pour traite d’êtres humains et encourent la perpétuité.- “Repaire de pédocriminels” -“Derrière ces abuseurs avérés d’enfants, il a fallu dix mois d’enquête pour parvenir à ce coup de filet. Dix mois d’infiltration de milliers d’échanges, d’analyse et de détection d’images pédos par une task force montée à l’Ofmin”, a poursuivi le commissaire Bevan.Pour Quentin Bevan, Telegram “reste toujours la plateforme privilégiée” et un “repaire de pédocriminels”. S’il reconnaît des progrès dans la coopération entre l’application de messagerie et les enquêteurs depuis l’interpellation en août dernier au Bourget de son patron Pavel Durov, il considère que Telegram remplit “à peine le minimum de ses obligations légales” dans ce domaine.Dans une déclaration à l’AFP, Telegram a assuré avoir “toujours respecté les lois de l’Union européenne, y compris le Digital Services Act”, et avoir “systématiquement répondu à toutes les demandes judiciaires contraignantes depuis des années”.Dans une seconde déclaration, la messagerie chiffrée a affirmé “remplir et dépasser ses obligations légales en matière de lutte contre les contenus préjudiciables”. Depuis l’arrestation spectaculaire de Pavel Durov à sa descente d’avion en vertu d’un mandat de recherche émis par des enquêteurs de l’Ofmin, l’Office a acquis une notoriété mondiale et son expertise dans la lutte contre la pédocriminalité est reconnue.Le milliardaire russe de 40 ans, naturalisé Français en 2021, a été mis en examen fin août dernier pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, la justice lui reprochant globalement de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur la messagerie.Ce que conteste Telegram qui soutient que, “depuis 2018”, elle “lutte contre la pédocriminalité de plusieurs manières: bannissement basé sur l’empreinte numérique d’un contenu, équipes de modération dédiées, lignes d’assistance téléphonique pour les ONG et rapports de transparence quotidiens sur les contenus bannis – qui peuvent tous être vérifiés”.Pavel Durov est depuis sa mise en examen soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit de quitter la France sans autorisation des autorités. La justice a d’ailleurs récemment refusé d’accéder à sa demande de se rendre pour raisons professionnelles aux Etats-Unis, au motif que ce déplacement n’apparaissait “pas impérieux ni justifié”. Elle l’avait auparavant autorisé en mars à se rendre à Dubaï, siège de la société.Le modèle de Telegram repose sur la confidentialité. Les données personnelles des utilisateurs sont protégées et les échanges chiffrés. Selon plusieurs enquêteurs, la plateforme a fait des efforts ces derniers mois pour collaborer.Mais depuis la fermeture de la plateforme Coco en juin 2024 après plusieurs affaires liées à de la pédopornographie, nombre de pédocriminels, note un enquêteur, ont migré sur Telegram.

Pédocriminalité via Telegram: 55 hommes interpellés en France

Cinquante-cinq hommes ont été interpellés partout en France entre lundi et jeudi matin dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement d’un réseau de pédocriminalité qui échangeait sur la plateforme Telegram, au terme de dix mois d’enquête de l’Office des mineurs (Ofmin).Les mis en cause, âgés de 25 à 75 ans, parmi lesquels un prêtre, un grand-père, un ambulancier, “des bons pères de famille”, un professeur de musique ou des célibataires, échangeaient sur l’application de messagerie chiffrée.Ils ont tous en commun d’avoir été en lien avec des pédocriminels “extrêmement dangereux”, incarcérés depuis l’été dernier, a expliqué à l’AFP le commissaire Quentin Bevan, chef du pôle opérationnel de l’Ofmin.Ces 55 hommes, qui ont des antécédents de pédopornographie, sont en contact avec des enfants, soit parce qu’ils ont des enfants ou des petits-enfants, soit qu’ils côtoient des enfants de par leur profession. Pour certains d’entre eux, a-t-il ajouté, des “comparutions immédiates ont déjà eu lieu”, pour d’autres, “les enquêtes seront longues pour matérialiser les faits”.Ainsi, selon un enquêteur, des mis en cause, qui se vantaient d’abuser d’enfants pendant leur sommeil, affirment ne pas être passés à l’acte. Un autre, niant tout acte délictuel, ne parvient pas à expliquer pourquoi il a acheté un string à une fillette de huit ans de son entourage, poursuit cet enquêteur.Les interpellations ont eu lieu dans 42 départements, a minima pour détention, diffusion, et consultation habituelle de contenus pédopornographiques concernant des enfants de “moins de dix ans”.Quarante-deux parquets sont concernés, le dossier n’ayant pas été centralisé à ce stade.Cette vaste opération a eu pour point de départ l’arrestation l’été dernier par les policiers de l’Ofmin de pédocriminels qui agressaient des enfants et mettaient en ligne leurs méfaits sur Telegram. Ils sont mis en examen notamment pour traite d’êtres humains et encourent la perpétuité.- “Repaire de pédocriminels” -“Derrière ces abuseurs avérés d’enfants, il a fallu dix mois d’enquête pour parvenir à ce coup de filet. Dix mois d’infiltration de milliers d’échanges, d’analyse et de détection d’images pédos par une task force montée à l’Ofmin”, a poursuivi le commissaire Bevan.Pour Quentin Bevan, Telegram “reste toujours la plateforme privilégiée” et un “repaire de pédocriminels”. S’il reconnaît des progrès dans la coopération entre l’application de messagerie et les enquêteurs depuis l’interpellation en août dernier au Bourget de son patron Pavel Durov, il considère que Telegram remplit “à peine le minimum de ses obligations légales” dans ce domaine.Dans une déclaration à l’AFP, Telegram a assuré avoir “toujours respecté les lois de l’Union européenne, y compris le Digital Services Act”, et avoir “systématiquement répondu à toutes les demandes judiciaires contraignantes depuis des années”.Dans une seconde déclaration, la messagerie chiffrée a affirmé “remplir et dépasser ses obligations légales en matière de lutte contre les contenus préjudiciables”. Depuis l’arrestation spectaculaire de Pavel Durov à sa descente d’avion en vertu d’un mandat de recherche émis par des enquêteurs de l’Ofmin, l’Office a acquis une notoriété mondiale et son expertise dans la lutte contre la pédocriminalité est reconnue.Le milliardaire russe de 40 ans, naturalisé Français en 2021, a été mis en examen fin août dernier pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, la justice lui reprochant globalement de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur la messagerie.Ce que conteste Telegram qui soutient que, “depuis 2018”, elle “lutte contre la pédocriminalité de plusieurs manières: bannissement basé sur l’empreinte numérique d’un contenu, équipes de modération dédiées, lignes d’assistance téléphonique pour les ONG et rapports de transparence quotidiens sur les contenus bannis – qui peuvent tous être vérifiés”.Pavel Durov est depuis sa mise en examen soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit de quitter la France sans autorisation des autorités. La justice a d’ailleurs récemment refusé d’accéder à sa demande de se rendre pour raisons professionnelles aux Etats-Unis, au motif que ce déplacement n’apparaissait “pas impérieux ni justifié”. Elle l’avait auparavant autorisé en mars à se rendre à Dubaï, siège de la société.Le modèle de Telegram repose sur la confidentialité. Les données personnelles des utilisateurs sont protégées et les échanges chiffrés. Selon plusieurs enquêteurs, la plateforme a fait des efforts ces derniers mois pour collaborer.Mais depuis la fermeture de la plateforme Coco en juin 2024 après plusieurs affaires liées à de la pédopornographie, nombre de pédocriminels, note un enquêteur, ont migré sur Telegram.

Divisive Trump mega-bill moves to Senate after House approval

The Republican-led US House of Representatives voted Thursday to approve President Donald Trump’s sprawling tax relief and spending cuts mega-bill that critics warn would decimate health care while ballooning the debt.The “One Big, Beautiful Bill Act” — which now moves to the Senate — would usher into law Trump’s vision for a new “Golden Age,” led by efforts to shrink social safety net programs to pay for a 10-year extension of his 2017 tax cuts.”Legislation of this magnitude is truly nation shaping and life changing,” said House Speaker Mike Johnson ahead of the largely party-line vote, which capped a marathon debate that went through the night.”It’s the kind of transformational change that future generations will study one day. They’ll look back at this day as a turning point in American history.”The mammoth package passed along party lines — 215 votes to 214 — after Republican leadership quelled a rebellion on the party’s right flank that threatened its passage.It is the centerpiece of Trump’s domestic policy agenda that could define his second term in the White House, and he took to social media to celebrate “arguably the most significant piece of Legislation that will ever be signed.”But the package had faced skepticism from Republican fiscal hawks who say the country is careening toward bankruptcy, with independent analysts warning it would increase the deficit by as much as $4 trillion over a decade.The White House has made ambitious projections, well outside the mainstream consensus, that the package will spur growth of up to 5.2 percent, ensuring it adds nothing to the $36 trillion national debt.But investors were unconvinced as the yield on the 10-year US Treasury note surged to its highest level since February on Wednesday, amid worries over the budget-busting bill’s bottom line.- ‘Devastating’ -Democrats called the bill “devastating” for the middle class, pointing to CBO estimates that its cuts to public health insurance for low-income Americans would deprive around eight million people of coverage. House Minority Leader Hakeem Jeffries called the bill “the largest cut to health care in American history… in order to enact the largest tax breaks for billionaires in American history.” Trump has seen his polling numbers plummet since his White House return, but success in uniting the normally polarized House Republicans underlined his continued sway over the party.The president had pressured lawmakers to back his signature legislation in a rare Capitol Hill visit Tuesday after it hit a series of roadblocks pitting conservative fiscal hawks against moderate Republicans. The hawks were unhappy that cuts shaving $700 billion from the Medicaid health insurance program did not go deeper — a red line for moderates and possibly for Trump, who told the party in coarse terms not to touch the social safety net.To appease his right flank, Johnson moved up the enforcement of work requirements for Medicaid recipients by two years to the end of 2026, and agreed to phase out clean energy tax credits earlier.Meanwhile a group of moderate northeastern Republicans pushing for huge increases in the state and local tax write-off secured a compromise of a four-fold hike, from $10,000 to $40,000.But the bill is likely to undergo at least a month of significant rewrites in the Senate, which plans to get the package to Trump’s desk by July 4.Trump’s iron grip in the House does not always extend to the upper chamber, where members only face reelection every six years and are less susceptible to the president’s cajoling.”In the House, President Trump can threaten a primary,” Wisconsin senator Ron Johnson told Punchbowl News as he railed against cuts he considers too shallow.”Those guys want to keep their seats, I understand the pressure. He can’t pressure me that way.”Fellow Senate conservative Rand Paul told the publication: “Once the Republicans vote for this, Republicans are going to own the deficit.”

Travailleurs sans-papiers: très attendue, la nouvelle liste des métiers en tension enfin publiée

Agriculture, aide à domicile, hôtellerie ou restauration: la liste actualisée des métiers en tension, permettant de régulariser des travailleurs étrangers, a été publiée jeudi au Journal officiel, après plusieurs reports.Transmise par le gouvernement aux partenaires sociaux le 21 février, cette mise à jour, prévue chaque année selon la loi immigration de janvier 2024, devait être publiée fin février avant d’être repoussée plusieurs fois. La dernière version date de 2021.Établie région par région, cette liste énumère les quelque 80 métiers en manque de main d’oeuvre, grâce auxquels les travailleurs étrangers peuvent prétendre à un titre de séjour en justifiant de douze mois de bulletins de salaire au cours de vingt-quatre derniers mois et trois ans de résidence en France. Cette disposition, censée incarner le volet social de la loi portée par l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, est applicable jusqu’à fin 2026. Elle doit permettre à des patrons ayant des difficultés à recruter de garder leurs employés et d’écarter le risque d’une condamnation – l’emploi d’une personne en situation irrégulière est passible de 30.000 euros d’amende et cinq ans d’emprisonnement.Parmi les “métiers et zones géographiques caractérisés par des difficultés de recrutement” figurent notamment en bonne place les “agriculteurs salariés”, “aides à domicile et aides ménagères”, “aides de cuisine”, “cuisiniers”, “employés de maison et personnels de ménage”, “maraîchers/horticulteurs salariés”, ainsi que les employés de l’hôtellerie et du secteur du bâtiment.- “Des choses étonnantes” -“Enfin ! Ca faisait des mois et même des années qu’on l’attendait. Je pense à tous ces employeurs et ces salariés sous alias qui attendaient cette liste pour déposer leur dossier de demande de régularisation. C’est un soulagement pour eux”, a réagi Franck Trouet, délégué général du Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) auprès de l’AFP. “On reconnaît que l’hôtellerie restauration, premier recruteur de France est un secteur en tension. C’est une avancée, même s’il y a des choses étonnantes: à Paris seul le métier de cuisinier figure dans la liste, mais pas celui d’aide cuisinier, plongeur ou de serveur”, s’étonne M. Trouet.Selon France Travail, le besoin de main d’oeuvre dans ce secteur en 2025 est estimé à 336.000 emplois (CDI et CDD de plus de six mois) avec des “difficultés” de recrutement pour la moitié d’entre eux.Déplorant d’avoir découvert la liste définitive jeudi matin “comme tout le monde”, la secrétaire nationale de la CFDT en charge des politiques migratoires Lydie Nicol a dénoncé auprès de l’AFP “une concertation qui n’en a eu que le nom”.”Cette liste tombe au moment où il faudrait déjà discuter de sa mise à jour annuelle (…) ce qui prouve que le gouvernement joue la montre afin de ne pas mettre en oeuvre la seule mesure de la loi immigration permettant d’améliorer la régularisation par le travail”, a estimé la représentante syndicale.L’U2P (union des entreprises de proximité) regrette que “les requêtes de nombreuses professions de l’alimentation (boucheries, boulangeries, charcuteries, poissonneries…) qui font pourtant face à d’importantes difficultés de recrutement, voire à de véritables pénuries de personnel (…) n’aient pas été retenues dans la liste finale”. “Cette absence de prise en compte va porter un préjudice important aux entreprises concernées”, prévient l’organisation professionnelle qui appelle le gouvernement à “réviser” sa copie.”Cette liste est issue des tensions entre le ministre du Travail et celui de l’Intérieur et ne prend pas en compte toute la réalité des besoins de main d’oeuvre et de formation”, a pointé de son côté Gérard Ré, secrétaire confédéral de la CGT. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, chantre d’une baisse de l’immigration, a répété que les employeurs devaient recruter des étrangers en situation régulière au chômage. Cette liste “articule les exigences du marché du travail, les réalités humaines et les priorités économiques du pays”, a indiqué dans un communiqué la ministre chargée du Travail Astrid Panosyan-Bouvet. 

Travailleurs sans-papiers: très attendue, la nouvelle liste des métiers en tension enfin publiée

Agriculture, aide à domicile, hôtellerie ou restauration: la liste actualisée des métiers en tension, permettant de régulariser des travailleurs étrangers, a été publiée jeudi au Journal officiel, après plusieurs reports.Transmise par le gouvernement aux partenaires sociaux le 21 février, cette mise à jour, prévue chaque année selon la loi immigration de janvier 2024, devait être publiée fin février avant d’être repoussée plusieurs fois. La dernière version date de 2021.Établie région par région, cette liste énumère les quelque 80 métiers en manque de main d’oeuvre, grâce auxquels les travailleurs étrangers peuvent prétendre à un titre de séjour en justifiant de douze mois de bulletins de salaire au cours de vingt-quatre derniers mois et trois ans de résidence en France. Cette disposition, censée incarner le volet social de la loi portée par l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, est applicable jusqu’à fin 2026. Elle doit permettre à des patrons ayant des difficultés à recruter de garder leurs employés et d’écarter le risque d’une condamnation – l’emploi d’une personne en situation irrégulière est passible de 30.000 euros d’amende et cinq ans d’emprisonnement.Parmi les “métiers et zones géographiques caractérisés par des difficultés de recrutement” figurent notamment en bonne place les “agriculteurs salariés”, “aides à domicile et aides ménagères”, “aides de cuisine”, “cuisiniers”, “employés de maison et personnels de ménage”, “maraîchers/horticulteurs salariés”, ainsi que les employés de l’hôtellerie et du secteur du bâtiment.- “Des choses étonnantes” -“Enfin ! Ca faisait des mois et même des années qu’on l’attendait. Je pense à tous ces employeurs et ces salariés sous alias qui attendaient cette liste pour déposer leur dossier de demande de régularisation. C’est un soulagement pour eux”, a réagi Franck Trouet, délégué général du Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) auprès de l’AFP. “On reconnaît que l’hôtellerie restauration, premier recruteur de France est un secteur en tension. C’est une avancée, même s’il y a des choses étonnantes: à Paris seul le métier de cuisinier figure dans la liste, mais pas celui d’aide cuisinier, plongeur ou de serveur”, s’étonne M. Trouet.Selon France Travail, le besoin de main d’oeuvre dans ce secteur en 2025 est estimé à 336.000 emplois (CDI et CDD de plus de six mois) avec des “difficultés” de recrutement pour la moitié d’entre eux.Déplorant d’avoir découvert la liste définitive jeudi matin “comme tout le monde”, la secrétaire nationale de la CFDT en charge des politiques migratoires Lydie Nicol a dénoncé auprès de l’AFP “une concertation qui n’en a eu que le nom”.”Cette liste tombe au moment où il faudrait déjà discuter de sa mise à jour annuelle (…) ce qui prouve que le gouvernement joue la montre afin de ne pas mettre en oeuvre la seule mesure de la loi immigration permettant d’améliorer la régularisation par le travail”, a estimé la représentante syndicale.L’U2P (union des entreprises de proximité) regrette que “les requêtes de nombreuses professions de l’alimentation (boucheries, boulangeries, charcuteries, poissonneries…) qui font pourtant face à d’importantes difficultés de recrutement, voire à de véritables pénuries de personnel (…) n’aient pas été retenues dans la liste finale”. “Cette absence de prise en compte va porter un préjudice important aux entreprises concernées”, prévient l’organisation professionnelle qui appelle le gouvernement à “réviser” sa copie.”Cette liste est issue des tensions entre le ministre du Travail et celui de l’Intérieur et ne prend pas en compte toute la réalité des besoins de main d’oeuvre et de formation”, a pointé de son côté Gérard Ré, secrétaire confédéral de la CGT. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, chantre d’une baisse de l’immigration, a répété que les employeurs devaient recruter des étrangers en situation régulière au chômage. Cette liste “articule les exigences du marché du travail, les réalités humaines et les priorités économiques du pays”, a indiqué dans un communiqué la ministre chargée du Travail Astrid Panosyan-Bouvet. 

Travailleurs sans-papiers: très attendue, la nouvelle liste des métiers en tension enfin publiée

Agriculture, aide à domicile, hôtellerie ou restauration: la liste actualisée des métiers en tension, permettant de régulariser des travailleurs étrangers, a été publiée jeudi au Journal officiel, après plusieurs reports.Transmise par le gouvernement aux partenaires sociaux le 21 février, cette mise à jour, prévue chaque année selon la loi immigration de janvier 2024, devait être publiée fin février avant d’être repoussée plusieurs fois. La dernière version date de 2021.Établie région par région, cette liste énumère les quelque 80 métiers en manque de main d’oeuvre, grâce auxquels les travailleurs étrangers peuvent prétendre à un titre de séjour en justifiant de douze mois de bulletins de salaire au cours de vingt-quatre derniers mois et trois ans de résidence en France. Cette disposition, censée incarner le volet social de la loi portée par l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, est applicable jusqu’à fin 2026. Elle doit permettre à des patrons ayant des difficultés à recruter de garder leurs employés et d’écarter le risque d’une condamnation – l’emploi d’une personne en situation irrégulière est passible de 30.000 euros d’amende et cinq ans d’emprisonnement.Parmi les “métiers et zones géographiques caractérisés par des difficultés de recrutement” figurent notamment en bonne place les “agriculteurs salariés”, “aides à domicile et aides ménagères”, “aides de cuisine”, “cuisiniers”, “employés de maison et personnels de ménage”, “maraîchers/horticulteurs salariés”, ainsi que les employés de l’hôtellerie et du secteur du bâtiment.- “Des choses étonnantes” -“Enfin ! Ca faisait des mois et même des années qu’on l’attendait. Je pense à tous ces employeurs et ces salariés sous alias qui attendaient cette liste pour déposer leur dossier de demande de régularisation. C’est un soulagement pour eux”, a réagi Franck Trouet, délégué général du Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) auprès de l’AFP. “On reconnaît que l’hôtellerie restauration, premier recruteur de France est un secteur en tension. C’est une avancée, même s’il y a des choses étonnantes: à Paris seul le métier de cuisinier figure dans la liste, mais pas celui d’aide cuisinier, plongeur ou de serveur”, s’étonne M. Trouet.Selon France Travail, le besoin de main d’oeuvre dans ce secteur en 2025 est estimé à 336.000 emplois (CDI et CDD de plus de six mois) avec des “difficultés” de recrutement pour la moitié d’entre eux.Déplorant d’avoir découvert la liste définitive jeudi matin “comme tout le monde”, la secrétaire nationale de la CFDT en charge des politiques migratoires Lydie Nicol a dénoncé auprès de l’AFP “une concertation qui n’en a eu que le nom”.”Cette liste tombe au moment où il faudrait déjà discuter de sa mise à jour annuelle (…) ce qui prouve que le gouvernement joue la montre afin de ne pas mettre en oeuvre la seule mesure de la loi immigration permettant d’améliorer la régularisation par le travail”, a estimé la représentante syndicale.L’U2P (union des entreprises de proximité) regrette que “les requêtes de nombreuses professions de l’alimentation (boucheries, boulangeries, charcuteries, poissonneries…) qui font pourtant face à d’importantes difficultés de recrutement, voire à de véritables pénuries de personnel (…) n’aient pas été retenues dans la liste finale”. “Cette absence de prise en compte va porter un préjudice important aux entreprises concernées”, prévient l’organisation professionnelle qui appelle le gouvernement à “réviser” sa copie.”Cette liste est issue des tensions entre le ministre du Travail et celui de l’Intérieur et ne prend pas en compte toute la réalité des besoins de main d’oeuvre et de formation”, a pointé de son côté Gérard Ré, secrétaire confédéral de la CGT. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, chantre d’une baisse de l’immigration, a répété que les employeurs devaient recruter des étrangers en situation régulière au chômage. Cette liste “articule les exigences du marché du travail, les réalités humaines et les priorités économiques du pays”, a indiqué dans un communiqué la ministre chargée du Travail Astrid Panosyan-Bouvet. 

Two Israeli embassy staff shot dead in Washington

Two Israeli embassy staffers were shot dead at a Jewish museum in Washington by a gunman who shouted “free Palestine” as he was arrested, sparking new international tensions over anti-Semitism.The killings took place just outside the Capital Jewish Museum, a mile (1.6 kilometers) from the White House, late Wednesday as it held an event for young professionals and diplomatic staff.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu cited “the terrible price of antisemitism” and what he called “wild incitement against the State of Israel.”US President Donald Trump echoed this, posting on social media: “These horrible D.C. killings, based obviously on antisemitism, must end, NOW!”Israel identified the victims as Yaron Lischinsky, an Israeli citizen, and Sarah Lynn Milgrim, a US employee of the embassy, and said they were a couple who had been hoping to marry.Police said they detained the shooter, identified as 30-year-old Elias Rodriguez, from Chicago, at the scene.Video footage showed the bearded man in a jacket and white shirt shouting “free, free Palestine” as he was led away.The attack came days after the museum was awarded a grant to boost security, as anti-Semitism surges worldwide in the wake of Israel’s devastating invasion of Gaza, prompted by the October 7, 2023 attack by Palestinian militants Hamas.- Tensions over Gaza, anti-Semitism -Tensions are high in the United States and in many other countries over the ongoing Israeli assault on Gaza.Britain and France — who have stepped up their condemnation in recent days of Israel’s actions — were among those condemning the shooting, as well as Germany and the United Arab Emirates. But Israel’s foreign minister, Gideon Saar, put blame on European governments, claiming there was “a direct line connecting anti-Semitic and anti-Israeli incitement to this murder.””This incitement is also done by leaders and officials of many countries and international organizations, especially from Europe,” he said.French foreign ministry spokesman Christophe Lemoine called the accusation “completely outrageous and completely unjustified.”Israel’s consul in New York City sought to draw a link between the shooting and US student protests against the Israeli war in Gaza, which he painted as “unprecedented riots organized by terrorists.”Trump has gone on the offensive against campus protesters, also claiming they are “pro-terrorist,” with punitive measures to slash university funding and deport foreign student activists.-  ‘Call the cops’ -In an incredible mix-up, witnesses reportedly said that security personnel appeared to mistake the gunman for a victim of the shooting and allowed him into the museum, where he was initially comforted by bystanders.”Some of the people at the event brought him water. They sat him down. ‘Are you OK? Were you shot? What happened?’ And he’s like ‘somebody call the cops’,” Yoni Kalin, who was in the museum, told US media.Washington Police Chief Pamela Smith told reporters that the suspect was seen pacing back and forth outside the museum before the shooting around 9:00 pm on Wednesday (0100 GMT Thursday). “He approached a group of four people, produced a handgun and opened fire,” she said.Smith confirmed the suspect then entered the museum and was detained by security, and said he told them where he discarded the gun. – Marriage plans -The targeted event was an annual reception hosted by the American Jewish Committee (AJC) for young Jewish professionals and the Washington diplomatic community.Lischinsky was a research assistant at the Israeli embassy, while Milgrim worked for its public diplomacy department, according to their LinkedIn profiles.Lischinsky was Christian, according to The Times of Israel, for whom he had previously worked as a blogger. Germany’s foreign minister said he also held a German passport. Israel’s ambassador to the United States, Yechiel Leiter, who said he spoke with Trump by telephone, told reporters the young staffers were a couple about to get engaged.”The young man purchased a ring this week with the intention of proposing to his girlfriend next week in Jerusalem,” Leiter said.”They were a beautiful couple.”