Jihadists kill 63 in attack on Nigerian townSat, 06 Sep 2025 18:52:10 GMT

Jihadists killed at least 63 people in northeastern Nigeria while storming a town whose residents had been returned from a displacement camp, the state governor said.The Friday night assault struck the town of Darul Jamal, which hosts a military base on the Nigeria-Cameroon border in a zone ravaged by jihadist attacks.Babagana Zulum, governor of the …

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Municipales: à Lille, la braderie lance la campagne à l’ombre du gouvernement Bayrou

A six mois des élections municipales, la braderie de Lille a marqué un étrange début de campagne samedi, entre l’annonce d’une tête de liste, des ministres partageant des “moules-frites”…et la chute attendue du gouvernement Bayrou dans tous les esprits.La France insoumise (LFI), qui avait promis il y a quelques semaines une “surprise” pour les municipales à Lille, a finalement annoncé que la tête de liste serait une députée suppléante peu connue, Lahouaria Addouche. Cette annonce a vite été éclipsée par le discours fleuve du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont les appels au départ d’Emmanuel Macron ont rencontré un fort écho parmi la foule venue l’écouter.Le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, a bien tenté de mettre en avant la candidature de Mme Addouche, “enfant des quartiers populaires de Lille”. Mais il a rapidement bifurqué vers le national: “l’heure est au combat”, a-t-il assuré, appelant les Français à “donner un petit coup de main” au président Emmanuel Macron pour “l’aider à partir”.Localement comme nationalement, ni Bompard ni Addouche n’ont retenu leurs coups contre les socialistes, accusés par l’un d’être “prêts à brader l’ensemble du programme” du Nouveau front populaire, par l’autre d’avoir “tourné le dos à la justice sociale” et aux quartiers populaires.”Ce sont des arguments de campagne, ils pourront prospérer de leur côté, mais ça ne résiste pas aux faits”, s’est offusqué le socialiste Arnaud Deslandes, dauphin de Martine Aubry, qui vit sa première braderie dans la peau de maire, quelques mois après lui avoir succédé.Lui-même a refusé de parler davantage de politique locale, estimant que “peu de gens aujourd’hui ont l’esprit aux élections municipales”, plus préoccupés “par la chute du gouvernement qui a proposé un budget parfaitement injuste.”- “Besoin” de l’Etat -La succession de Mme Aubry dans cette ville socialiste depuis plus d’un demi-siècle s’annonce pourtant épineuse, vu les dissensions à gauche. Au sein même de son camp, M. Deslandes est concurrencé par le député Roger Vicot, candidat à l’investiture socialiste, lors d’une primaire prévue le 6 novembre. Cela n’a pas empêché les deux hommes de déambuler ensemble samedi.Ce qui attend la France dans les prochains jours est “quand même beaucoup plus important que nos petits débats internes au Parti Socialiste”, a esquivé M. Deslandes interrogé sur le sujet.Ses affinités locales sont apparues en creux dans sa déambulation entre les stands des partis politiques : mains serrées auprès des communistes et du candidat de droite Louis Delemer, bises échangées avec des Ecologistes et de Génération.s…et contournement ostensible du stand de Renaissance et de sa candidate à la mairie, la députée macroniste Violette Spillebout, ancienne proche de Mme Aubry.Dans la matinée, il était également sorti saluer la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier.Celle-ci est venue en soutien à celui qu’elle assure être le “futur maire de Lille” Stéphane Baly, passé tout proche en 2020 de ravir le beffroi. Avant de passer elle aussi à la politique nationale, estimant qu’Emmanuel Macron “doit nommer quelqu’un du Nouveau Front populaire” à Matignon.Stéphane Baly lui-même, a souligné que “l’échelon local a besoin” de l’Etat, sans “coups de rabot” budgétaires.Un peu à l’écart des stands politiques et de la foule arpentant la plus grande braderie d’Europe, Violette Spillebout a choisi d’aller manger des moules-frites avec ses soutiens près de la gare, un choix qui pouvait paraître moins politique.C’était sans compter sur la présence de deux invités de marque: Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Gérald Darmanin, garde des Sceaux. Se gardant de tout commentaire sur la politique nationale, ils se sont davantage affichés samedi en amis de Violette Spillebout qu’en ministres d’un gouvernement dont les jours sont comptés.

Municipales: à Lille, la braderie lance la campagne à l’ombre du gouvernement Bayrou

A six mois des élections municipales, la braderie de Lille a marqué un étrange début de campagne samedi, entre l’annonce d’une tête de liste, des ministres partageant des “moules-frites”…et la chute attendue du gouvernement Bayrou dans tous les esprits.La France insoumise (LFI), qui avait promis il y a quelques semaines une “surprise” pour les municipales à Lille, a finalement annoncé que la tête de liste serait une députée suppléante peu connue, Lahouaria Addouche. Cette annonce a vite été éclipsée par le discours fleuve du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont les appels au départ d’Emmanuel Macron ont rencontré un fort écho parmi la foule venue l’écouter.Le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, a bien tenté de mettre en avant la candidature de Mme Addouche, “enfant des quartiers populaires de Lille”. Mais il a rapidement bifurqué vers le national: “l’heure est au combat”, a-t-il assuré, appelant les Français à “donner un petit coup de main” au président Emmanuel Macron pour “l’aider à partir”.Localement comme nationalement, ni Bompard ni Addouche n’ont retenu leurs coups contre les socialistes, accusés par l’un d’être “prêts à brader l’ensemble du programme” du Nouveau front populaire, par l’autre d’avoir “tourné le dos à la justice sociale” et aux quartiers populaires.”Ce sont des arguments de campagne, ils pourront prospérer de leur côté, mais ça ne résiste pas aux faits”, s’est offusqué le socialiste Arnaud Deslandes, dauphin de Martine Aubry, qui vit sa première braderie dans la peau de maire, quelques mois après lui avoir succédé.Lui-même a refusé de parler davantage de politique locale, estimant que “peu de gens aujourd’hui ont l’esprit aux élections municipales”, plus préoccupés “par la chute du gouvernement qui a proposé un budget parfaitement injuste.”- “Besoin” de l’Etat -La succession de Mme Aubry dans cette ville socialiste depuis plus d’un demi-siècle s’annonce pourtant épineuse, vu les dissensions à gauche. Au sein même de son camp, M. Deslandes est concurrencé par le député Roger Vicot, candidat à l’investiture socialiste, lors d’une primaire prévue le 6 novembre. Cela n’a pas empêché les deux hommes de déambuler ensemble samedi.Ce qui attend la France dans les prochains jours est “quand même beaucoup plus important que nos petits débats internes au Parti Socialiste”, a esquivé M. Deslandes interrogé sur le sujet.Ses affinités locales sont apparues en creux dans sa déambulation entre les stands des partis politiques : mains serrées auprès des communistes et du candidat de droite Louis Delemer, bises échangées avec des Ecologistes et de Génération.s…et contournement ostensible du stand de Renaissance et de sa candidate à la mairie, la députée macroniste Violette Spillebout, ancienne proche de Mme Aubry.Dans la matinée, il était également sorti saluer la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier.Celle-ci est venue en soutien à celui qu’elle assure être le “futur maire de Lille” Stéphane Baly, passé tout proche en 2020 de ravir le beffroi. Avant de passer elle aussi à la politique nationale, estimant qu’Emmanuel Macron “doit nommer quelqu’un du Nouveau Front populaire” à Matignon.Stéphane Baly lui-même, a souligné que “l’échelon local a besoin” de l’Etat, sans “coups de rabot” budgétaires.Un peu à l’écart des stands politiques et de la foule arpentant la plus grande braderie d’Europe, Violette Spillebout a choisi d’aller manger des moules-frites avec ses soutiens près de la gare, un choix qui pouvait paraître moins politique.C’était sans compter sur la présence de deux invités de marque: Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Gérald Darmanin, garde des Sceaux. Se gardant de tout commentaire sur la politique nationale, ils se sont davantage affichés samedi en amis de Violette Spillebout qu’en ministres d’un gouvernement dont les jours sont comptés.

Seoul says over 300 South Koreans held in US battery plant site raid

More than 300 South Koreans were among 475 people arrested by US immigration officials in a raid on a Hyundai-LG battery plant being built in the southern US state of Georgia, the foreign minister in Seoul said on Saturday.Thursday’s operation in the town of Ellabell was the largest single site raid carried out so far under US President Donald Trump’s nationwide anti-migrant drive, a US official said.Footage of the raid released by US authorities showed detained workers, in handcuffs and with chains around their ankles, being loaded onto an inmate transportation bus.The raid stemmed from a probe into “allegations of unlawful employment practices and serious federal crimes” at the Hyundai Motor-LG Energy Solution joint venture plant, Steven Schrank, a Homeland Security Investigations special agent in Atlanta, told reporters on Friday.”This was not an immigration operation where agents went into the premises, rounded up folks and put them on buses,” he said. “This has been a multi-month criminal investigation.”South Korean Foreign Minister Cho Hyun said at an emergency meeting in Seoul that, of the 475 arrested, “more than 300 are believed to be our nationals.””We are deeply concerned and feel a heavy sense of responsibility over this matter,” Cho said, adding that he would go to Washington for talks if necessary.First Vice Foreign Minister Park Yoon-joo raised the issue in a telephone call with US Under Secretary of State for Political Affairs Allison Hooker, voicing regret over the crackdown and the release of footage showing the Korean workers’ arrest.Park said “the economic activities of Korean companies investing in the United States and the rights and interests of Korean citizens must not be unfairly infringed upon during US law enforcement operations,” his ministry said.Park “asked the State Department to actively work to ensure a fair and swift resolution to this matter,” the statement added.- ‘ICE was just doing its job’ -Schrank said that those arrested were “illegally present in the United States” and “working unlawfully.”He said those taken into custody have been turned over to Immigration and Customs Enforcement (ICE) for potential removal.When asked about the raid by reporters at the White House, Trump said: “I would say that they were illegal aliens, and ICE was just doing its job.”The plant where the raid took place is intended to supply batteries for electric vehicles.LG Energy Solution said Saturday that 47 of its employees had been arrested — 46 South Koreans and one Indonesian. The company also said about 250 of those arrested were believed to be employed by its contractor, and most of them were South Koreans. “Business trips to the US will be suspended for the time being unless they are absolutely necessary,” the firm’s spokeswoman told AFP. “Those currently on assignments in the US are going to either return home immediately or remain on standby at their accommodation, taking into account the specifics of their work situation.” Hyundai said Friday it understood that none of those detained was “directly employed” by the firm.Schrank said some of those detained had crossed the US border illegally, while others had arrived with visas that prohibited them from working or had overstayed their work visas. “This operation underscores our commitment to protecting jobs for Georgians and Americans, ensuring a level playing field for businesses that comply with the law, safeguarding the integrity of our economy and protecting workers from exploitation,” he said.South Korea, Asia’s fourth-biggest economy, is a key automaker and electronics producer with multiple plants in the United States.Its companies have invested billions of dollars to build factories in the United States in a bid to access the US market and avoid tariff threats from Trump.President Lee Jae Myung met Trump during a visit last month, and Seoul pledged $350 billion in US investment in July. Trump has promised to revive the manufacturing sector in the United States, while also vowing to deport millions of undocumented migrants.

Seoul says over 300 South Koreans held in US battery plant site raid

More than 300 South Koreans were among 475 people arrested by US immigration officials in a raid on a Hyundai-LG battery plant being built in the southern US state of Georgia, the foreign minister in Seoul said on Saturday.Thursday’s operation in the town of Ellabell was the largest single site raid carried out so far under US President Donald Trump’s nationwide anti-migrant drive, a US official said.Footage of the raid released by US authorities showed detained workers, in handcuffs and with chains around their ankles, being loaded onto an inmate transportation bus.The raid stemmed from a probe into “allegations of unlawful employment practices and serious federal crimes” at the Hyundai Motor-LG Energy Solution joint venture plant, Steven Schrank, a Homeland Security Investigations special agent in Atlanta, told reporters on Friday.”This was not an immigration operation where agents went into the premises, rounded up folks and put them on buses,” he said. “This has been a multi-month criminal investigation.”South Korean Foreign Minister Cho Hyun said at an emergency meeting in Seoul that, of the 475 arrested, “more than 300 are believed to be our nationals.””We are deeply concerned and feel a heavy sense of responsibility over this matter,” Cho said, adding that he would go to Washington for talks if necessary.First Vice Foreign Minister Park Yoon-joo raised the issue in a telephone call with US Under Secretary of State for Political Affairs Allison Hooker, voicing regret over the crackdown and the release of footage showing the Korean workers’ arrest.Park said “the economic activities of Korean companies investing in the United States and the rights and interests of Korean citizens must not be unfairly infringed upon during US law enforcement operations,” his ministry said.Park “asked the State Department to actively work to ensure a fair and swift resolution to this matter,” the statement added.- ‘ICE was just doing its job’ -Schrank said that those arrested were “illegally present in the United States” and “working unlawfully.”He said those taken into custody have been turned over to Immigration and Customs Enforcement (ICE) for potential removal.When asked about the raid by reporters at the White House, Trump said: “I would say that they were illegal aliens, and ICE was just doing its job.”The plant where the raid took place is intended to supply batteries for electric vehicles.LG Energy Solution said Saturday that 47 of its employees had been arrested — 46 South Koreans and one Indonesian. The company also said about 250 of those arrested were believed to be employed by its contractor, and most of them were South Koreans. “Business trips to the US will be suspended for the time being unless they are absolutely necessary,” the firm’s spokeswoman told AFP. “Those currently on assignments in the US are going to either return home immediately or remain on standby at their accommodation, taking into account the specifics of their work situation.” Hyundai said Friday it understood that none of those detained was “directly employed” by the firm.Schrank said some of those detained had crossed the US border illegally, while others had arrived with visas that prohibited them from working or had overstayed their work visas. “This operation underscores our commitment to protecting jobs for Georgians and Americans, ensuring a level playing field for businesses that comply with the law, safeguarding the integrity of our economy and protecting workers from exploitation,” he said.South Korea, Asia’s fourth-biggest economy, is a key automaker and electronics producer with multiple plants in the United States.Its companies have invested billions of dollars to build factories in the United States in a bid to access the US market and avoid tariff threats from Trump.President Lee Jae Myung met Trump during a visit last month, and Seoul pledged $350 billion in US investment in July. Trump has promised to revive the manufacturing sector in the United States, while also vowing to deport millions of undocumented migrants.

F1: Max Verstappen retrouve la pole en Italie, devant les McLaren

Max Verstappen, quadruple champion du monde en titre de Formule 1, a décroché samedi la pole position du Grand Prix d’Italie, sa première depuis le GP de Grande-Bretagne début juillet, après avoir battu les deux McLaren d’habitude dominatrices.Dans le chaudron italien de Monza forcément acquis à la cause Ferrari, le pilote Red Bull a devancé le Britannique Lando Norris, deuxième du général, de 77/1000 de seconde.”Nous avons apporté quelques modifications finales qui m’ont permis d’avoir un peu plus de performances”, a expliqué le Néerlandais, qui bat au passage le record de la piste et celui de la vitesse moyenne la plus élevée jamais enregistrée sur un tour en F1 (264,681 km/h).Sur le légendaire circuit italien, où la première course de F1 remonte à 1950, Verstappen a signé sa cinquième pole de l’année – mais ne compte pour l’instant que deux victoires en GP (au Japon et en Emilie-Romagne). “Cette saison, les GP ont été un peu plus compliqués pour nous, mais nous allons tout donner”, a-t-il assuré samedi, avant la course programmée dimanche à 15h00.”Mad Max” aura fort à faire pour contenir les puissantes McLaren dont celle du leader au championnat Oscar Piastri, qui s’élancera de la deuxième ligne à côté de la Ferrari de Charles Leclerc, quatrième.Sous les acclamations des tifosi chauffés à blanc, le Monégasque a signé l’espace de quelques instants le meilleur chrono synonyme de pole sous le soleil étincelant italien, – avant de se faire dépasser par la concurrence.Mais qu'”Il Predestinato” se rassure: Monza est très propice aux dépassements avec ses lignes droites. Ce n’est pas pour rien que l’on surnomme l’autodrome situé au nord-est de Milan le “Temple de la vitesse”: les pilotes passent 80% du temps à plein régime.L’an dernier, le pilote Ferrari avait d’ailleurs remporté l’épreuve depuis la quatrième place sur la grille.- Qualifications manquées pour Hadjar -Pour son premier GP d’Italie en rouge, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a pris le cinquième meilleur temps des qualifications. Le Britannique ne partira pourtant que 10e dimanche, après avoir écopé d’une pénalité de cinq places pour avoir dépassé la vitesse tolérée sous drapeaux jaunes lors du GP des Pays-Bas le week-end dernier.”Partir de cette position ne sera pas facile et la stratégie sera déterminante, mais nous avons montré un bon rythme sur les longs relais et c’est un circuit où les dépassements sont possibles”, tente de se rassuré “Sir Lewis”.Avec cette pénalité, les deux Mercedes, de l’Anglais George Russell et de l’Italien Andrea Kimi Antonelli, remontent d’une place et partiront de la troisième ligne.Isack Hadjar (Racing Bulls), qui a signé son premier podium en F1 la semaine dernière, a fini 16e, visiblement gêné par la Williams de Carlos Sainz, a-t-il expliqué. Il s’agit de son pire résultat en qualifications depuis qu’il a rejoint la catégorie reine en début d’année. Le Français s’élancera même de la voie des stands, en dernière position, après avoir été pénalisé pour un changement de pièces sur son moteur.”Je déteste aller en +qualifs+ en sachant déjà que je vais commencer dernier quoi qu’il arrive, c’est ce qui nous coûte notre élimination” précoce, a-t-il encore dit après sa contre-performance.Ses compatriotes Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly, qui a prolongé samedi son contrat chez Alpine jusqu’en 2028, se sont qualifiés respectivement 15e et 19e mais Gasly progresse d’une position en raison de la pénalité contre Hadjar.Chez elle, Ferrari tentera dimanche de tourner la page d’un Grand Prix des Pays-Bas cauchemardesque, marqué par l’abandon de ses deux pilotes. Ce double abandon est un coup dur pour l’écurie italienne, deuxième au championnat constructeurs, qui a perdu du terrain au général face à Mercedes, troisième. Seuls 12 points séparent maintenant les deux équipes. Au championnat pilotes, Piastri compte 34 points d’avance sur Norris. Le meilleur des autres, Max Verstappen, est déjà à 104 points.

Filmés avec des élus du PS, Thomas Legrand et Patrick Cohen se défendent de tout “complot”

 Critiqués par de nombreux responsables politiques pour des propos litigieux tenus à des dirigeants du Parti socialiste sur des images filmées à leur insu, les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand ont défendu samedi leur impartialité et annoncé porter plainte.Dans une vidéo diffusée vendredi par le média conservateur L’Incorrect et filmée en juillet dans un restaurant parisien, ces deux journalistes échangent avec Pierre Jouvet et Luc Broussy, respectivement secrétaire général et président du conseil national du PS.Au cours de cette discussion, où est aussi évoquée la stratégie de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, M. Legrand, qui travaille pour France Inter et Libération, déclare notamment “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture.- Critiques -Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, investie comme candidate des Républicains à la mairie de Paris, a demandé que des mesures soient prises envers les deux chroniqueurs, dénonçant des “propos graves et contraires à la déontologie”.”Complot”, “infiltration”, “mafia”: très rapidement, les critiques ont fusé, aussi bien du coté des Républicains, que du Rassemblement national et de La France insoumise”Vidéo consternante” dans laquelle “deux journalistes essentiels de l’officialité PS complotent pour valoriser un axe +de Ruffin à Canfin+ et Glucksmann”, a écrit le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, sur X, tandis que la cheffe de file des députés du RN, Marine Le Pen, a affirmé que “le service public ne peut pas être la succursale du Parti socialiste, pas plus qu’il ne pourrait l’être de n’importe quel autre parti politique”, et appelé à “réfléchir à sa privatisation”.”Je comprends que la diffusion de cette vidéo, enregistrée à l’insu des protagonistes et qui plus est tronquée, puisse susciter de la suspicion”, a réagi Thomas Legrand dans un texte transmis à l’AFP puis diffusé sur ses réseaux sociaux samedi.”Je tiens des propos maladroits. (…) Si la tournure, extraite d’un échange tronqué et privé, est malheureuse, j’assume de +m’occuper+ journalistiquement des mensonges de Madame Dati”, a-t-il ajouté, quelques heures après avoir été suspendu de l’antenne “à titre conservatoire”.”On a pris des bouts de phrase. Il n’y a pas 20 secondes de conversation suivie. C’est complètement manipulatoire”, a de son côté réagi auprès de l’AFP Patrick Cohen, présent sur France Inter et dans l’émission “C à Vous” (France 5).”L’ironie de l’histoire, c’est que ce rendez-vous avait été sollicité par la direction du PS, parce qu’ils ne sont pas contents du traitement du PS et d’Olivier Faure (premier secrétaire du parti, NDLR) sur l’antenne de France Inter. Donc c’était tout sauf une réunion conspirative”, a-t-il ajouté. Les deux journalistes ont annoncé leur intention de porter plainte.Le PS s’est lui défendu en assurant qu'”aucune collusion n’existe entre le Parti socialiste et les journalistes quels qu’ils soient”, et accusé L’Incorrect, média conservateur créé par des proches de Marion Maréchal en 2017, d’avoir pour “seul but d’entretenir une lecture complotiste du monde”.- L’Arcom saisie -Dans un message sur X, la Société des journalistes (SdJ) de Radio France a dénoncé “l’instrumentalisation” de “propos volés et complètement sortis de leur contexte”, et affirmé être “solidaire” de Patrick Cohen et Thomas Legrand.En juin, Rachida Dati avait eu un échange tendu avec Patrick Cohen sur le plateau de “C à Vous”, alors qu’elle était interviewée sur ses démêlés avec la justice. L’élue LR avait répliqué en menaçant le journaliste de déclencher une enquête contre lui pour des accusations de harcèlement rapportées dans la presse.Interrogée par l’AFP, l’Arcom, régulateur de l’audiovisuel, a quant à elle annoncé samedi avoir été saisie. “Elle recueillera dans les meilleurs délais tous les éléments d’explication auprès de Radio France et France Télévisions afin de s’assurer du respect, par le service public de l’audiovisuel, de ses obligations d’impartialité et d’indépendance, dont l’Arcom se voit confier par la loi la mission d’être la garante”, a-t-elle indiqué.