En voulant acquérir UGC, Canal+ ambitionne de peser encore plus dans le cinéma

Canal+ a affiché mardi son ambition de peser encore davantage dans le paysage du 7e art, en annonçant des “négociations exclusives” avec le réseau majeur de salles de cinéma UGC, dont il espère une prise de contrôle “en 2028”.Le groupe, contrôlé par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a annoncé avoir lancé des “négociations exclusives” avec UGC pour une entrée minoritaire dans son capital. Le groupe envisage ensuite “une prise de contrôle éventuelle” de l’exploitant de cinémas en 2028.”Dans un premier temps, le groupe Canal+ ferait l’acquisition d’une participation minoritaire (34%) au capital d’UGC. Dans un deuxième temps, les accords avec les actionnaires d’UGC permettraient au groupe Canal+ de prendre le contrôle d’UGC à partir de 2028″, détaille un communiqué.Cette annonce majeure dans le paysage du cinéma intervient moins de quatre mois après l’entrée de la famille du milliardaire Rodolphe Saadé (CMA-CGM) au capital de Pathé, visant une accélération à l’international de la production de films et de séries. Dans un premier temps, un rapprochement avec UGC, rival de Pathé, avait été évoqué. La famille Saadé possède désormais 20% du capital de Pathé via sa holding Merit France. C’est la première fois que Pathé ouvre son capital, jusqu’alors détenu par la famille Seydoux.Pathé, créé en 1896, compte 130 cinémas pour un total de 1.316 écrans, est un exploitant majeur de salles en Europe et en Afrique. – Comédies et séries populaires -UGC, important groupe français historique du cinéma et de la production audiovisuelle, est également l’un des plus gros exploitants avec une cinquantaine de cinémas : 48 en France et 7 en Belgique.L’entreprise est dirigée depuis 2021 par Brigitte Maccioni, première femme à la tête d’UGC, où elle travaille depuis plus de trente ans.”UGC a construit une chaîne de cinémas remarquable et un catalogue emblématique de contenus”, a fait valoir dans le communiqué Maxime Saada, président du directoire de Canal+.Le catalogue d’UGC comprend notamment des comédies populaires et des franchises à succès telles que “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?” et “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”, ainsi que des séries télévisées telles que HPI et Soleil Noir.”La croissance de Studiocanal, dirigé par Anna Marsh, est un enjeu majeur pour le groupe Canal+ et sa combinaison avec UGC, un partenaire stratégique de longue date, nous permettrait d’accélérer ce développement”, ajoute Maxime Saada.Sur X, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a estimé que “l’annonce des discussions entre Canal+ et UGC Cinémas montre la volonté d’ancrage de Canal+ dans le cinéma pour poursuivre son soutien à la création et sa diversité”. “C’est aussi une marque de confiance dans l’avenir des salles de cinéma auxquelles les Français sont attachés”, a-t-elle ajouté.Selon le groupe Canal+, la signature des accords relatifs à l’entrée au capital d’UGC devra encore être soumise “à l’information et à la consultation des instances représentatives du personnel concernées”.Depuis sa création en 1984, Canal+ est devenu un des acteurs mondiaux des médias et du divertissement avec près de 27 millions d’abonnés répartis dans 52 pays.Son studio de production et de distribution, StudioCanal, est le premier studio de cinéma et de télévision européen, avec 200 films et 80 séries par an, dont plusieurs franchises, telles que “Paddington” et “Bridget Jones”.En 2021, les deux entreprises françaises s’étaient alliées pour lancer une offre “illimitée” commune à destination de jeunes, couplant abonnement aux chaînes de Canal+ et la carte UGC Illimité.

En voulant acquérir UGC, Canal+ ambitionne de peser encore plus dans le cinéma

Canal+ a affiché mardi son ambition de peser encore davantage dans le paysage du 7e art, en annonçant des “négociations exclusives” avec le réseau majeur de salles de cinéma UGC, dont il espère une prise de contrôle “en 2028”.Le groupe, contrôlé par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a annoncé avoir lancé des “négociations exclusives” avec UGC pour une entrée minoritaire dans son capital. Le groupe envisage ensuite “une prise de contrôle éventuelle” de l’exploitant de cinémas en 2028.”Dans un premier temps, le groupe Canal+ ferait l’acquisition d’une participation minoritaire (34%) au capital d’UGC. Dans un deuxième temps, les accords avec les actionnaires d’UGC permettraient au groupe Canal+ de prendre le contrôle d’UGC à partir de 2028″, détaille un communiqué.Cette annonce majeure dans le paysage du cinéma intervient moins de quatre mois après l’entrée de la famille du milliardaire Rodolphe Saadé (CMA-CGM) au capital de Pathé, visant une accélération à l’international de la production de films et de séries. Dans un premier temps, un rapprochement avec UGC, rival de Pathé, avait été évoqué. La famille Saadé possède désormais 20% du capital de Pathé via sa holding Merit France. C’est la première fois que Pathé ouvre son capital, jusqu’alors détenu par la famille Seydoux.Pathé, créé en 1896, compte 130 cinémas pour un total de 1.316 écrans, est un exploitant majeur de salles en Europe et en Afrique. – Comédies et séries populaires -UGC, important groupe français historique du cinéma et de la production audiovisuelle, est également l’un des plus gros exploitants avec une cinquantaine de cinémas : 48 en France et 7 en Belgique.L’entreprise est dirigée depuis 2021 par Brigitte Maccioni, première femme à la tête d’UGC, où elle travaille depuis plus de trente ans.”UGC a construit une chaîne de cinémas remarquable et un catalogue emblématique de contenus”, a fait valoir dans le communiqué Maxime Saada, président du directoire de Canal+.Le catalogue d’UGC comprend notamment des comédies populaires et des franchises à succès telles que “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?” et “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”, ainsi que des séries télévisées telles que HPI et Soleil Noir.”La croissance de Studiocanal, dirigé par Anna Marsh, est un enjeu majeur pour le groupe Canal+ et sa combinaison avec UGC, un partenaire stratégique de longue date, nous permettrait d’accélérer ce développement”, ajoute Maxime Saada.Sur X, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a estimé que “l’annonce des discussions entre Canal+ et UGC Cinémas montre la volonté d’ancrage de Canal+ dans le cinéma pour poursuivre son soutien à la création et sa diversité”. “C’est aussi une marque de confiance dans l’avenir des salles de cinéma auxquelles les Français sont attachés”, a-t-elle ajouté.Selon le groupe Canal+, la signature des accords relatifs à l’entrée au capital d’UGC devra encore être soumise “à l’information et à la consultation des instances représentatives du personnel concernées”.Depuis sa création en 1984, Canal+ est devenu un des acteurs mondiaux des médias et du divertissement avec près de 27 millions d’abonnés répartis dans 52 pays.Son studio de production et de distribution, StudioCanal, est le premier studio de cinéma et de télévision européen, avec 200 films et 80 séries par an, dont plusieurs franchises, telles que “Paddington” et “Bridget Jones”.En 2021, les deux entreprises françaises s’étaient alliées pour lancer une offre “illimitée” commune à destination de jeunes, couplant abonnement aux chaînes de Canal+ et la carte UGC Illimité.

‘Mockery of science’: US experts blast Trump climate report

US experts on Tuesday denounced a Trump administration climate report for reviving the tobacco-industry’s tactics to sow doubt around scientific consensus.In a 440-page rebuttal, 85 scientists accused the government of relying on a handful of contrarians who drew on discredited studies, misrepresented evidence, and bypassed peer review to reach pre-determined conclusions.The administration’s 150-page report, released on the Department of Energy’s website in late July, was intended to support its proposal to overturn the 2009 “Endangerment Finding” — the legal basis for numerous federal regulations of greenhouse gases.”This report makes a mockery of science,” said Andrew Dessler, a climate scientist at Texas A&M University and a co-author of the rebuttal.”It relies on ideas that were rejected long ago, supported by misrepresentations of the body of scientific knowledge, omissions of important facts, arm waving, anecdotes, and confirmation bias.”Entitled “A Critical Review of Impacts of Greenhouse Gas Emissions on the US Climate,” the DOE document made a series of startling and at times contradictory claims. These include that extreme weather events linked to emissions are not increasing, US temperatures are not rising, higher atmospheric carbon dioxide would boost agriculture, and solar activity could explain warming trends.- ‘Zombie arguments’ -The rebuttal marshals experts from multiple disciplines to challenge each assertion.”Just as the tobacco industry funded scientists to question the harms of smoking, the fossil fuel industry engaged in a coordinated campaign throughout the 1990’s to fund scientists willing to argue that it was the Sun, and not humans, causing the climate change observed up to that point,” said Ted Amur, a climate scientist at Aon Impact Forecasting, adding he was alarmed to see “zombie arguments” brought back.The DOE report claimed that the “Dust Bowl” years of 1930–1936 — among the nation’s hottest summers — disproved the reality of human-caused warming. But the counter report said this was deeply misleading, since poor land management at the time had turned the Great Plains into a desert-like wasteland that amplified the heat.On agriculture, the rebuttal notes that while elevated carbon dioxide can sometimes spur yields in isolation, rising heat and shifting rainfall patterns are expected to cause overall declines.The DOE report also downplays the threat of ocean acidification, claiming “life in the oceans evolved when the oceans were mildly acidic” billions of years ago. But the rebuttal counters this is “irrelevant” since complex life was not present during Earth’s early history.Ecologist Pamela McElwee of Rutgers University faulted the report for largely ignoring impacts on biodiversity despite the outsized social and economic consequences. “US coral reefs alone provide an estimated $1.8 billion in coastal protection from storms and floods annually,” she said.Since returning to office in January, President Donald Trump has gone far beyond the pro-fossil fuel agenda of his first term. Republicans recently passed the “Big Beautiful Bill,” gutting clean energy tax credits and opening sensitive areas to drilling.He has also withdrawn the United States from the Paris Agreement and is pressing his fossil fuel agenda abroad –requiring the EU to buy more US liquefied natural gas in a trade deal and pressuring the World Bank to scale back its climate focus, among other actions.

At least 25 killed in Pakistan attacks, including 14 at political rally

At least 25 people were killed in three attacks in Pakistan on Tuesday, officials said, including 14 who died after a suicide bomber targeted a political rally in the southwestern province of Balochistan.  Dozens of people were wounded in that explosion, which took place in the parking lot of a stadium in the provincial capital, Quetta, where hundreds of members of the Balochistan National Party (BNP) had gathered, two provincial officials said, speaking on condition of anonymity.At least seven of the wounded were in critical condition, the officials said.Another attack in Balochistan, near the border with Iran, claimed five lives on Tuesday, while six soldiers were killed after a suicide attack on their base in Khyber Pakhtunkhwa province. Balochistan is Pakistan’s largest and most resource-rich province, but also its poorest, and regularly ranks among the lowest on human development indicator scorecards. The BNP campaigns on a platform calling for greater rights and economic investment in the wellbeing of members of the Baloch ethnicity.The party’s chief, Akhtar Mengal, had just finished speaking at the Quetta rally and was leaving the venue when the attack occurred. He said he was “safe” in a post on social media. Since 2014, China has invested significantly in building a road-and-infrastructure project in Balochistan linked to its One Belt One Road initiative. Many Baloch, however, say the benefits have been reaped only by outsiders.Pakistani forces have been battling an insurgency in the province for more than a decade, and in 2024 the region saw a sharp rise in violence, with 782 people killed. Elsewhere in Balochistan on Tuesday, five paramilitary personnel were killed and four wounded when a homemade bomb exploded as their convoy passed through a district near the Iranian border, a senior local official told AFP.No group immediately claimed responsibility for either attack. – Khyber Pakhtunkhwa attack -Since January 1, according to AFP figures, more than 430 people, mostly members of the security forces, have been killed in violence carried out by armed groups fighting the state in Balochistan and neighboring Khyber Pakhtunkhwa. On Tuesday, six soldiers were killed in an attack on a paramilitary headquarters in the Khyber Pakhtunkhwa city of Bannu, the military said. “A suicide bomber rammed an explosives-laden vehicle into the gate of the FC camp, after which five more suicide attackers entered,” a government official told AFP, speaking on condition of anonymity.The ensuing exchange of fire lasted 12 hours, ending after the six attackers were killed, the official said. The militant group Ittehad-ul-Mujahideen Pakistan claimed responsibility for that attack.

Pakistan: 25 morts en une journée, dont 14 dans un attentat-suicide contre un meeting politique baloutche

Au moins 14 personnes ont été tuées mardi soir quand un kamikaze s’est fait exploser lors d’un meeting politique baloutche au Pakistan, où 11 soldats et paramilitaires ont également péri dans d’autres attaques à travers le pays.Deux responsables des autorités de la turbulente province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, ont ajouté que plusieurs dizaines de personnes avaient été blessées dans l’attentat-suicide à Quetta.Sept d’entre eux se trouvent dans un état critique, ont-ils précisé, sous le couvert de l’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à parler à la presse.  Le kamikaze, ont-ils poursuivi, a déclenché le détonateur sur le parking d’un stade où s’étaient réunis des centaines de membres du Balochistan National Party (BNP).Son leader, Akhtar Mengal, qui repartait du meeting après avoir délivré un discours au moment de l’attaque, s’est dit sur X “sain et sauf” mais “dévasté par la perte de partisans”.  A ce stade, l’attentat n’a pas été revendiqué.  Le BNP se veut le défenseur de la minorité baloutche, qui se dit lésée dans cette province aux confins de l’Iran et de l’Afghanistan riche en minerais et en hydrocarbures et pourtant la plus pauvre du Pakistan.Au Baloutchistan, officiellement, 70% des habitants sont pauvres, alors que le sous-sol renferme parmi les plus grands gisements de minerais non exploités au monde et que de méga-projets notamment chinois dégagent d’importants revenus.- “Douze heures” de tirs -Une insurrection armée prospère sur ce terreau et le Baloutchistan a connu en 2024 la plus forte hausse de violences au Pakistan: de 90%, selon le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad, avec 782 morts.Un groupe séparatiste y avait mené en mars une spectaculaire prise d’otages dans un train. Depuis le 1er janvier, selon un décompte de l’AFP, plus de 430 personnes, en majorité membres des forces de sécurité, ont été tuées dans des violences menées par des groupes armés en lutte contre l’Etat, au Baloutchistan comme dans la province voisine du Khyber-Pakhtunkhwa.De nouveau mardi, au Baloutchistan, cinq paramilitaires ont été tués et quatre blessés lors de l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur convoi dans un district proche de la frontière iranienne, a rapporté à l’AFP un haut fonctionnaire local. En outre, six soldats ont été tués dans une attaque sur un QG de troupes paramilitaires au Khyber-Pakhtunkhwa, a rapporté l’armée. Dix-sept personnes, dont des civils, ont été blessés, a ajouté un responsable local, dans cette attaque revendiquée par un groupuscule lié aux talibans pakistanais.Les échanges de tirs entre les forces de sécurité et des hommes armés ayant lancé l’assaut sur la caserne avec “une voiture bélier puis cinq kamikazes”, selon ce responsable de l’administration locale, ont duré “douze heures” avant que les “six terroristes (soient) tués”.L’année 2024 a été la plus meurtrière en près d’une décennie au Pakistan, avec plus de 1.600 morts, pour près de la moitié des soldats et policiers, selon le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad.

Wall Street termine en baisse face au brouillard commercial

La Bourse de New York a terminé dans le rouge mardi, plombée par la résurgence des incertitudes commerciales, les investisseurs se montrant aussi prudents avant la publication de données sur l’emploi américain.Le Dow Jones a perdu 0,55%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,82% et l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,69%.La place américaine est “replongée dans cette confusion générale” concernant la politique commerciale américaine, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Revers majeur pour Donald Trump, une cour d’appel fédérale américaine a estimé vendredi qu’une grande partie des droits de douane qu’il a imposé étaient illégaux. Ne sont pas concernées les surtaxes frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre).Donald Trump a fait savoir qu’il allait saisir la Cour suprême des Etats-Unis pour trancher le litige en dernière instance.”Cela ne fait que repousser le dénouement de la guerre commerciale”, déplore M. Hogan.Cet “obstacle” a franchement miné les indices vedette de Wall Street “après quatre mois consécutifs de rendements positifs”, ajoute l’analyste.Le retour des incertitudes commerciales et les inquiétudes sur les finances publiques ont aussi porté un coup au marché de la dette américaine.Le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans a dépassé 4,30% mardi avant de redescendre autour de 4,27% vers 20H20 GMT, contre 4,24% à la clôture vendredi.Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux va baisser. En revanche, lorsque la dette d’un Etat est considérée comme plus risquée, son taux augmente.Côté indicateurs, l’activité manufacturière aux Etats-Unis a continué à se contracter en août, pour le sixième mois consécutif, mais a fait un peu mieux qu’attendu, selon l’indice ISM publié mardi.Les investisseurs attendent surtout plusieurs rapports sur l’emploi américain cette semaine, dont le plus important sera publié vendredi. Ces données “feront certainement partie des éléments pris en compte par la banque centrale américaine (Fed) lorsqu’elle prendra sa décision” sur une possible réduction de ses taux lors de la réunion de septembre, souligne M. Hogan.Le président de l’institution Jerome Powell s’est récemment montré inquiet par l’évolution du marché du travail.A la cote, les analystes de Briefing.com ont observé “une faiblesse persistante” du côté des capitalisations géantes.Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont tous terminé dans le rouge, à l’instar du géant des semiconducteurs Nvidia (-1,97%), de Microsoft (-0,31%) ou Meta (-0,49%), la maison-mère de Facebook.Le géant américain de l’agroalimentaire Kraft Heinz, qui produit le ketchup Heinz, le café Maxwell ou fromage à tartiner Philadelphia en Amérique du Nord, a glissé (-6,97% à 26,02 dollars) suite à l’annonce de sa séparation en deux entités indépendantes et cotées.Après dix ans de mariage, ce divorce devrait être finalisé au second semestre 2026. Le nom officiel de chaque entreprise sera dévoilé ultérieurement.Le géant agroalimentaire Pepsico a terminé dans le vert (+1,10% à 150,28 dollars) après des informations du Wall Street Journal assurant que le fonds activiste Elliott Management a pris une participation d’une valeur de 4 milliards de dollars au sein du groupe.Grand nom des boissons alcoolisées, Constellation Brands (Corona, Modelo) a chuté de 6,60% à 151,25 dollars, à l’annonce d’une révision à la baisse de ses prévisions annuelles, citant un environnement économique “difficile”.

Not dead. Trump dismisses health rumors as ‘fake news’

US President Donald Trump on Tuesday dismissed social media rumors that have swirled about his health — including that he had died — as “fake news” during a press conference at the White House.Trump did not schedule any public appearances or hold any press conferences for several days last week, a noticeable absence from the cameras for the publicity-loving 79-year-old.Combined with his age — he is the oldest person ever to be elected US president — and recent images of his bruised hand and swollen ankles, the quiet from the Oval Office ignited widespread speculation that something was seriously wrong with Trump’s health.Many users even suggested that the 45th and 47th US president may have passed away, and that the White House was covering it up.”Really? I didn’t see that,” the Republican said when a reporter on Tuesday asked him jokingly, “How did you find out over the weekend that you were dead?””That’s fake news,” he added as the reporter, Fox News’ Peter Doocy, told him of the speculation.Trump complained that he had done several news conferences last week “then I didn’t do any for two days and they said ‘there must be something wrong with him.'””It’s so fake. ‘Is he ok, how’s he feeling, what’s wrong?'”Trump, who began his second term in office in January, actually had no public events for six consecutive days before Tuesday’s press conference.But he was heard playing music in the Rose Garden on one of those days, and was then seen heading to play golf on three of them over the long US Labor Day weekend.”I was very active over the weekend,” Trump insisted.- Hand make-up -Trump’s right hand however appeared on Tuesday to be heavily made up, as it has on a number of recent occasions.The topic “#trumpdead” continued to trend on Tuesday on the X social network, owned by Trump’s former political ally Elon Musk.In July the White House said that discoloration on Trump’s right hand was “tissue irritation from frequent handshaking” and the use of aspirin as part of a standard cardiovascular treatment.It said his legs were swollen by chronic venous insufficiency, a common, benign vein condition.The condition involves damaged leg veins that fail to keep blood flowing properly.Presidential physician Sean Barbabella said Trump “remains in excellent health” despite the condition, in a letter released by the White House at the time.The billionaire frequently boasts of his good health and energy levels while the administration even posted an image depicting him as Superman.The health of US presidents has always been closely watched, but with the White House seeing its two oldest ever occupants since 2017 the scrutiny is now heavier than ever.Trump has alleged that Democrats covered up the mental and physical decline of his predecessor, Joe Biden, who was 82 when he left office in January.Biden’s health was a key issue in the 2024 election, and the then-president was forced to drop his campaign for a second term after a disastrous debate performance against Trump.

Macron demande au camp gouvernemental de “travailler” avec le PS

Le président Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs de la coalition gouvernementale pour leur enjoindre de “travailler avec les socialistes”, à six jours du vote de confiance au Parlement qui semble perdu d’avance pour le Premier ministre François Bayrou. A l’occasion d’un déjeuner à l’Elysée, le chef de l’Etat a réuni le Premier ministre, Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), soit les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement.Il les a invités à “travailler avec les socialistes” et d’autres partis à l’exclusion de LFI et du RN, “pour élargir” son assise dans la perspective du vote de confiance demandé par François Bayrou “et le cas échéant après”, a rapporté un participant à l’AFP.Les socialistes se retrouvent ainsi au centre du jeu, même s’ils ont réitéré à plusieurs reprises qu’ils ne voteraient pas la confiance. Comme l’ensemble de la classe politique, ils se projettent déjà dans l’après-Bayrou. Après avoir offert samedi les services du PS pour prendre la relève à Matignon, son premier secrétaire Olivier Faure a redit sur LCI “être à la disposition évidemment du chef de l’Etat à tout moment pour discuter des conditions dans lesquelles nous pourrions effectivement occuper les places gouvernementales”.De l’autre côté de l’échiquier, l’idée d’ouvrir la coalition gouvernementale au PS passe mal: “Non, on ne peut pas avoir d’accord de gouvernement avec le PS”, a affirmé le président LR du Sénat Gérard Larcher au Parisien.- “Pas de miracle” -En attendant, François Bayrou a repris mardi ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d’arracher la confiance lundi. Place publique, le petit parti de gauche de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais “le miracle n’a pas eu lieu”, a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable.Dans l’esprit de beaucoup au sein du camp présidentiel, des discussions avec les socialistes doivent surtout permettre l’élaboration d’un budget pour 2026.A sa sortie de Matignon, Edouard Philippe (Horizons) a appelé les responsables politiques à essayer “ensemble de construire la solution qui leur permettra de construire un budget qui, à défaut d’être parfait (…)permettra d’éviter que la situation financière de la France ne se dégrade”.La gauche et l’extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire avancé mi-juillet par François Bayrou qui prévoit un effort de 44 milliards d’euros en 2026.Cette nouvelle situation de crise politique a poussé à la hausse le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans, qui a dépassé 4,5% pour la première fois depuis 2011.- Cacophonie -A gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ d’Emmanuel Macron, Ecologistes et socialistes tentent d’organiser une nouvelle alliance.Lors du déjeuner à l’Elysée, tous les participants du bloc central se sont prononcés “contre la dissolution” si le gouvernement venait à tomber lundi prochain à l’issue du vote de confiance. Le président de la République l’a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l’échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres.L’ancien président Nicolas Sarkozy a appelé à une nouvelle “dissolution”, dans un entretien au Figaro, où il a révélé avoir rencontré cet été Emmanuel Macron et lui avoir dit être “persuadé qu’il n’y aura pas d’autre solution” pour sortir la France de la crise politique. Qualifiant de “suicide politique” la décision de François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance du Parlement, Nicolas Sarkozy n’a pas appelé son parti à la voter, prenant ses distances avec le patron de LR Bruno Retailleau qui demande le contraire à ses députés, très divisés. Le ministre de l’Intérieur avance donc sur une ligne de crête et met en garde contre “les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire”. Reçus dans l’après-midi à Matignon, les dirigeants LR ont laissé entendre que François Bayrou était prêt à revenir sur la suppression très impopulaire de deux jours fériés, prévue dans son plan de redressement des finances publiques. Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre, le Premier ministre doit de nouveau s’exprimer mercredi matin sur BFMTV.- “Petits arrangements” -Pour sa part, le RN met en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi une “dissolution ultra-rapide”. “Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a déclaré le président du RN. Comme LFI, le RN appelle aussi de ses voeux une démission du chef de l’Etat pour débloquer la crise.L’idée trouve un certain écho chez LR, où elle est soutenue par l’ex-ministre Jean-François Copé ou la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Mais pour Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy, le président de la République doit aller au bout de son mandat.bur-lum-fff-arz/hr/vk