Govt gestures leave roots of Indonesia protests intact

Government gestures to calm deadly protests in Indonesia have done little to address the economic inequality and hardship fuelling the unrest, leaving deep resentment to linger and flare up again, experts say.The country’s worst violence in decades left at least six people dead and 20 missing, with rallies over lavish perks for lawmakers descending into angry riots against police after officers were filmed running over a young delivery driver.Southeast Asia’s biggest economy recorded a surge in growth in the second quarter of the year on the back of manufacturing and export demand, which President Prabowo Subianto hailed, but everyday Indonesians are not seeing the data reflected in their wallets.Instead they view a corrupt political class enriching itself and failing to listen to the public, while inequality grows between the rich and the poor, experts said.”This is caused by economic issues. Some economic policies left the public quite annoyed or even angry,” said Nailul Huda, economist at the Center of Economics and Law Studies (CELIOS).”If economic growth is true, it will be felt by the lower-class society. Terminations are everywhere, and layoffs have increased up to 30 percent, which is quite high,” he added.Lavish benefits for lawmakers including a $3,000 housing allowance, which is nearly 10 times the minimum wage in the capital Jakarta, stirred the initial anger in protests last week before the driver’s death.The protests made Prabowo and parliament leaders U-turn and offer to revoke some perks, including issuing a moratorium on overseas visits.But their moves have likely not gone far enough to address the underlying grievances of the wider public.”The government appears insensitive to these concerns,” said Nailul. “This has become the root of the administration’s problems over the past four days.”Rising anger against the elite has manifested itself in looting, including the homes of several politicians.It has not been confined to capital Jakarta either, with local and provincial council buildings set on fire or attacked with rocks and Molotov cocktails in cities across the country. – ‘Govt fails to deliver’ -Prabowo had already faced smaller protests in February over widespread budget cuts to fund populist policies, including a billion-dollar free meal programme and new sovereign wealth fund Danantara.”The budgets that were supposed to be utilised by other sectors are being diverted to popular programmes which most likely still have many problems,” said Jahen Fachrul Rezki, an economic researcher at the University of Indonesia.Around 42,000 people were also laid off between January and June, a 32 percent rise on last year, according to the Ministry of Manpower. “It might be true that our economy is expanding, but who’s benefiting from the growth? Probably just capital owners,” Jahen said.A cost-of-living crisis is being felt by many as the country struggles with a shrinking middle class and slower income growth compared to rising prices because of inflation, according to Jahen.”The government claimed that we have an increase of rice supply, but it is not reflected in the price,” he said.According to Statistics Indonesia on Monday, the price of the staple good increased by more than six percent on last year.The number of people living below the poverty line in metropolitan Jakarta — a megalopolis of around 11 million people — was up from 362,000 in 2019 to 449,000 as of September 2024, government data says.”The government initially promised during the campaign that there would be job opportunities, education, and no more layoffs,” said Nailul. “But the government fails to deliver.”- ‘A matter of time’ -One of Prabowo’s early moves was to announce Indonesia would hike its value-added tax to 12 percent, before reversing after a backlash and saying it would only apply to luxury goods.”It is neither feasible nor wise for the government to raise VAT rates when people’s purchasing power is declining,” said Nailul.The death of the delivery driver, Affan Kurniawan, also stoked anger because workers like him have faced bigger pay deductions and longer working hours due to the economic situation.Such conditions mean many Indonesians will still feel the economic pain in the coming months, leaving the door open for fresh protests.”The protests on the streets probably will come down in the next few days, but it’s just a matter of time until public anger resurfaces again,” said Ray Rangkuti, political analyst at think tank Lingkar Madani.”Because we’re not addressing the issues, we’re just covering them up,” Rangkuti added.

Rentrée télé: 4 millions de téléspectateurs pour Salamé, jusqu’à 1,5 million pour Hanouna

Pour ses débuts au 20h00 de France 2, Léa Salamé a été regardée lundi soir par 4 millions de téléspectateurs en moyenne, toujours loin derrière le JT de TF1 (5,4 millions), selon les chiffres de Médiamétrie publiés mardi.L’autre star qui faisait sa rentrée télé, Cyril Hanouna, a attiré entre 1,3 et 1,5 million de téléspectateurs durant la dernière heure de sa nouvelle émission “Tout beau tout 9” sur W9, de 20h15 à 21h15.Léa Salamé, ex-star de la matinale de la radio France Inter, a pris les rênes du JT de France 2 à la place d’Anne-Sophie Lapix. Elle a pour mission de combler l’écart d’audience qui s’est creusé avec le JT de TF1 présenté par Gilles Bouleau.Pour ses débuts, elle a réalisé un score qualifié de “décevant” par le site spécialisé Puremédias, qui relève tout de même que “le 20 heures de France 2 n’avait pas atteint les 4 millions de téléspectateurs depuis le 5 mai”.”L’année dernière, pour sa rentrée le mercredi 4 septembre 2024, Anne-Sophie Lapix avait convaincu 4,03 millions de fidèles”, relève Puremédias.Le premier JT de Léa Salamé a réalisé une part d’audience (proportion des téléspectateurs qui le suivaient) de 21,1%, contre 28,7% pour celui de Gilles Bouleau.Tous ces chiffres correspondent à la première partie des deux journaux. Sur la seconde, durant laquelle Gilles Bouleau interviewait le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, TF1 est toujours largement en tête (5,4 millions contre 3,7 million).Pour sa part, Cyril Hanouna a fait un retour en direct à la télé six mois après l’arrêt de sa précédente émission, “Touche pas à mon poste” (“TPMP”) sur C8.Cette chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes à cause des dérapages de son animateur vedette, a cessé d’émettre après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Entouré de ses chroniqueurs, Cyril Hanouna a proposé lundi une émission proche de celle qu’il présentait précédemment. Découpée en plusieurs partie, elle a attiré de 800.000 téléspectateurs (6,8% de PDA) entre 18h25 et 19h15 à 1,5 million (7,7% de PDA) entre 21h00 et 21h15, tranche la plus suivie.Bien que les comparaisons soient difficiles en raison des découpages, ces ordres de grandeur sont comparables à ceux des audiences de “TPMP”.

Le RN pense obtenir la majorité absolue en cas de dissolution

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé mardi que son parti pouvait “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée nationale si des législatives anticipées étaient organisées à la suite d’une nouvelle dissolution. “Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue”, a déclaré le responsable d’extrême-droite sur RMC-BFMTV.Il a affirmé croire que “l’écroulement du bloc central” pourrait “amener une majorité Rassemblement national et alliés” de l’UDR d’Eric Ciotti, car le RN est selon lui “le garant de la stabilité” souhaitée par les Français.Interrogé sur des alliances possibles avec d’autres partis que celui d’Éric Ciotti, il a rejeté tout “bidouillage de cuisines ou d’arrières-salles”. “Ensuite, il y aura des députés, peut-être, d’autres bancs qui diront effectivement +leurs solutions valent le coup d’être mises en œuvre et on ira ou les voter ou tout simplement, on ne s’y opposera pas+”, a-t-il détaillé.Le président du parti d’extrême-droite Jordan Bardella, qui vise le poste de Premier ministre en cas de majorité, est “le bienvenu” pour être candidat aux législatives, a précisé Sébastien Chenu, assurant par ailleurs que Marine Le Pen, touchée par une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, “utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate”. Le Premier ministre François Bayrou va demander lundi la confiance de l’Assemblée nationale sur son projet de budget pour 2026. Il a très peu de chance de l’obtenir, la gauche et le Rassemblement national ayant annoncé leur intention de voter contre.

Le RN pense obtenir la majorité absolue en cas de dissolution

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé mardi que son parti pouvait “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée nationale si des législatives anticipées étaient organisées à la suite d’une nouvelle dissolution. “Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue”, a déclaré le responsable d’extrême-droite sur RMC-BFMTV.Il a affirmé croire que “l’écroulement du bloc central” pourrait “amener une majorité Rassemblement national et alliés” de l’UDR d’Eric Ciotti, car le RN est selon lui “le garant de la stabilité” souhaitée par les Français.Interrogé sur des alliances possibles avec d’autres partis que celui d’Éric Ciotti, il a rejeté tout “bidouillage de cuisines ou d’arrières-salles”. “Ensuite, il y aura des députés, peut-être, d’autres bancs qui diront effectivement +leurs solutions valent le coup d’être mises en œuvre et on ira ou les voter ou tout simplement, on ne s’y opposera pas+”, a-t-il détaillé.Le président du parti d’extrême-droite Jordan Bardella, qui vise le poste de Premier ministre en cas de majorité, est “le bienvenu” pour être candidat aux législatives, a précisé Sébastien Chenu, assurant par ailleurs que Marine Le Pen, touchée par une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, “utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate”. Le Premier ministre François Bayrou va demander lundi la confiance de l’Assemblée nationale sur son projet de budget pour 2026. Il a très peu de chance de l’obtenir, la gauche et le Rassemblement national ayant annoncé leur intention de voter contre.

Crainte face à la disparition progressive des manuels dans les lycées

Plus de 500 professeurs, écrivains et éditeurs s’alarment, dans une tribune publiée mardi par Le Monde, du remplacement progressif en Ile-de-France des manuels scolaires par une plateforme numérique qui va conduire, selon eux, à une “école sans boussole, réduite à du scroll”.Cette mobilisation fait suite à l’annonce par la présidente de la région, Valérie Pécresse (LR), de mettre à disposition des lycéens un portail unique, Pearltrees, proposant une cinquantaine de manuels numériques dit “libres”, qui fonctionnent avec l’intelligence artificielle. Mme Pécresse a justifié cette mesure par le fait que les traditionnels manuels d’éditeurs “n’étaient pas souvent ouverts par les élèves” et que “deux tiers des enseignants” étaient “aujourd’hui utilisateurs de manuels libres”.”Le choix a été fait par le conseil d’administration de chaque établissement: soit garder le papier, soit passer au numérique. Ceux qui sont passés au numérique l’ont fait, je pense, pour des raisons qui tiennent au fait qu’aujourd’hui, les élèves font leurs devoirs sur le numérique”, avait-elle insisté lors d’une conférence de presse la semaine dernière, précisant qu’il y avait “la moitié des lycées en Ile-de-France où les élèves ont tous leurs manuels en papier”.Les auteurs de la tribune regrettent que “ce basculement n’ait fait l’objet d’aucun débat public”: “il s’est imposé en silence, sans demander l’avis des enseignants, sans écouter les parents et sans tenir compte des élèves”.Pour eux, la plateforme unique est “une mosaïque de fragments sans hiérarchie ni structuration”. “Plus de fil conducteur, plus de vision d’ensemble, plus de repères : c’est l’école sans boussole, réduite à du scroll. Ce n’est plus un chemin d’apprentissage, mais un puzzle éclaté où chaque élève est livré à lui-même”, estiment les signataires. “Nous ne sommes ni nostalgiques, ni technophobes. Mais nous affirmons que l’éradication du manuel scolaire comme repère partagé est une erreur pédagogique, sociale et démocratique”, précisent-ils encore.La tribune appelle donc “à un moratoire sur les plateformes uniques, à une évaluation indépendante de leurs effets, à la reconnaissance du manuel – enrichi du numérique – comme colonne vertébrale de l’apprentissage, de qualité et d’égalité”.Parmi les quelque 530 signataires ayant approuvé le texte mardi matin figurent des dirigeants de maisons d’édition de manuels, de professeurs de lycées, ainsi que des écrivains comme Aurélie Valognes et Sorj Chalandon ou l’animateur Stéphane Bern.

Crainte face à la disparition progressive des manuels dans les lycées

Plus de 500 professeurs, écrivains et éditeurs s’alarment, dans une tribune publiée mardi par Le Monde, du remplacement progressif en Ile-de-France des manuels scolaires par une plateforme numérique qui va conduire, selon eux, à une “école sans boussole, réduite à du scroll”.Cette mobilisation fait suite à l’annonce par la présidente de la région, Valérie Pécresse (LR), de mettre à disposition des lycéens un portail unique, Pearltrees, proposant une cinquantaine de manuels numériques dit “libres”, qui fonctionnent avec l’intelligence artificielle. Mme Pécresse a justifié cette mesure par le fait que les traditionnels manuels d’éditeurs “n’étaient pas souvent ouverts par les élèves” et que “deux tiers des enseignants” étaient “aujourd’hui utilisateurs de manuels libres”.”Le choix a été fait par le conseil d’administration de chaque établissement: soit garder le papier, soit passer au numérique. Ceux qui sont passés au numérique l’ont fait, je pense, pour des raisons qui tiennent au fait qu’aujourd’hui, les élèves font leurs devoirs sur le numérique”, avait-elle insisté lors d’une conférence de presse la semaine dernière, précisant qu’il y avait “la moitié des lycées en Ile-de-France où les élèves ont tous leurs manuels en papier”.Les auteurs de la tribune regrettent que “ce basculement n’ait fait l’objet d’aucun débat public”: “il s’est imposé en silence, sans demander l’avis des enseignants, sans écouter les parents et sans tenir compte des élèves”.Pour eux, la plateforme unique est “une mosaïque de fragments sans hiérarchie ni structuration”. “Plus de fil conducteur, plus de vision d’ensemble, plus de repères : c’est l’école sans boussole, réduite à du scroll. Ce n’est plus un chemin d’apprentissage, mais un puzzle éclaté où chaque élève est livré à lui-même”, estiment les signataires. “Nous ne sommes ni nostalgiques, ni technophobes. Mais nous affirmons que l’éradication du manuel scolaire comme repère partagé est une erreur pédagogique, sociale et démocratique”, précisent-ils encore.La tribune appelle donc “à un moratoire sur les plateformes uniques, à une évaluation indépendante de leurs effets, à la reconnaissance du manuel – enrichi du numérique – comme colonne vertébrale de l’apprentissage, de qualité et d’égalité”.Parmi les quelque 530 signataires ayant approuvé le texte mardi matin figurent des dirigeants de maisons d’édition de manuels, de professeurs de lycées, ainsi que des écrivains comme Aurélie Valognes et Sorj Chalandon ou l’animateur Stéphane Bern.

Gold rushes to new high as Asia stocks mixed

Gold hit a record high Tuesday as a weaker dollar and expectations of a US interest rate cut made the safe haven an attractive investment.Stocks, meanwhile, were mixed as investors awaited fresh direction from Wall Street after it was closed on Monday for Labor Day.Gold reached $3,501.59 an ounce during early trading in Asia, soaring past its previous record of $3,500.10 in April.”The rally reflects a softer dollar but also strong central-bank and institutional demand as investors rotate out of US Treasuries,” said Ipek Ozkardeskaya at Swissquote Bank.”The share of US Treasuries held by foreign central banks has been declining for over a decade, but that shift into gold accelerated this year amid US debt concerns, ratings downgrades, trade tensions and geopolitical risks,” she said.On equity markets, Tokyo, Seoul and Jakarta were all up, while Hong Kong and Shanghai turned negative after early gains.On the Hang Seng, Alibaba was down slightly a day after rocketing almost 20 percent following bumper results and a surge in AI revenue.”While US giants face mounting questions around AI monetization and stretched valuations, Chinese firms are showing tangible earnings lift from AI and cloud,” Charu Chanana at Saxo Markets told AFP.The Japanese corporate world was, meanwhile, rocked by the shock resignation of the CEO of drinks giant Suntory over an illegal drugs probe.Oil prices moved higher ahead of a weekend OPEC+ meeting to decide on output for October. The cartel is expected to keep supplies unchanged.- Key figures at around 0700 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 42,310.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 25,535.03Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,849.79New York – Dow: Closed Monday for a public holidayEuro/dollar: UP at 1.1704 from $1.1705 on MondayPound/dollar: DOWN at 1.3526 at from $1.3547Dollar/yen: UP at 148.00 from 147.27 yen Euro/pound: DOWN at 86.53 pence from 86.57 penceBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $68.55 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $65.04 per barrel

En Afghanistan, course contre la montre pour trouver des rescapés du séisme

Au lendemain du séisme ayant tué plus de 800 personnes dans l’est de l’Afghanistan, secouristes et soignants s’activent: les premiers continuent mardi d’extraire des corps des décombres, tandis que les seconds tentent de soigner et de réconforter ceux qui ont tout perdu.D’une magnitude 6 et suivi d’au moins cinq fortes répliques, le tremblement de terre a touché au coeur de la nuit de dimanche à lundi des zones reculées dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.”Il faut nous aider”, plaide Akhlaq, 14 ans, depuis le lit d’hôpital à Jalalabad, chef-lieu de Nangarhar où il a été transporté par hélicoptère. Au moment du séisme, ils étaient dix dans la maison familiale.”Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts, les quatre autres membres de ma famille sont maintenant sans-abri et n’ont ni nourriture, ni eau”, dit-il à l’AFP.Le chef de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province de Kounar, la plus dévastée, Ehsanullah Ehsan, assure que “les opérations ont continué toute la nuit”.- “Devoir d’aider” -“Grâce à la mobilisation de nos employés et d’habitants venus des districts alentours, les recherches n’ont pas cessé”, affirme-t-il à l’AFP, alors que les secours peinent encore à approcher certains villages coupés du monde par des glissements de terrain.”La priorité est d’aider les blessés, puis nous distribuerons des tentes et des repas chauds aux sans-abris”, ajoute M. Ehsan.Les autorités talibanes ont annoncé lundi un bilan provisoire de 800 morts et 2.500 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans celle de Nangarhar.La province de Laghman déplore aussi des dizaines de blessés, d’après le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid.Depuis plus de 36 heures, des dizaines d’habitants des villages de Wadir et de Mazar Dara, sur les coteaux verdoyants de Kounar, déblayent à la pelle ou à la main ce qu’il reste des maisons écroulées.Oubadullah Stouman a accouru à Wadir de son village à la lisière du Pakistan, plus à l’est, pour obtenir des nouvelles de ses proches.”Ici, les gens sont pauvres, c’est notre devoir de les aider”, dit à l’AFP cet Afghan de 26 ans, lui-même sorti brutalement de son sommeil par le séisme, mais dont le village n’a pas été touché.A Wadir en revanche, “il n’y a plus que des pierres, je ne sais même pas comment décrire cela, c’est très, très dur à voir”, lâche-t-il, la gorge nouée.Partout alentours, après des prières funéraires, des rangées de corps, parfois d’enfants, enveloppés dans un linceul blanc conformément au rite musulman, sont mis en terre.- Aide internationale -Toute la journée lundi, des hélicoptères militaires se sont succédé pour acheminer de l’aide et évacuer des dizaines de morts et de blessés. Mardi, une fois le jour levé, leur ballet a repris.L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l’étendue des dégâts.L’Afghanistan, dont les autorités talibanes ne sont reconnues que par Moscou, est l’un des pays les plus pauvres du globe.Les agences onusiennes ont toutes lancé des campagnes d’appel au don et un montant initial de cinq millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d’intervention d’urgence de l’ONU.Londres, de son côté, a annoncé débloquer un million de livres pour aider au soutien des familles touchées.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés à un autre séisme d’ampleur: en 2023, dans la région d’Hérat, à l’autre extrémité de l’Afghanistan, à la frontière avec l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites. Ce tremblement de terre de magnitude 6,3 avait été le plus meurtrier dans ce pays en plus de 25 ans.