La tempête Benjamin fait une victime en Corse, peu de dommages ailleurs

La tempête automnale Benjamin a fait une victime en Corse, un vacancier allemand emporté par la crue d’une rivière jeudi après-midi, et sept blessés ailleurs dans le pays, placé en alerte renforcée mais globalement épargné.L’homme âgé de 45 ans se baignait avec sa femme et ses deux enfants lorsqu’ils ont été été emportés vers 15H00 par la montée rapide des eaux de la rivière du Fango dans la commune de Galeria (Haute-Corse), suite aux orages survenus en montagne, ont indiqué les pompiers de Haute-Corse (SIS 2B).Le corps du père de famille a été retrouvé près d’un pont en aval et “la femme âgée de 39 ans et deux enfants de 9 et 13 ans ont été pris en charge par les sapeurs pompiers et ont étés ramenés à leur domicile”, a précisé le SIS 2B à l’AFP.Alors que les effets de la tempête se dissipent, Météo-France ne maintient que les deux départements de la Corse en vigilance orange pour vents violents dans son dernier bulletin. Lors d’un point dans l’après-midi au PC crise de la sécurité civile, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé qu’il y avait “un blessé assez sérieusement et six blessés légers”. Il a précisé que le blessé grave était “une sapeur-pompier blessée en Gironde”, mais dont les “jours se sont pas en danger”.En outre, 38.000 foyers sont encore privés d’électricité, a annoncé dans la soirée le ministre de l’Économie Roland Lescure au journal télévisé de France 2. Et “70% des foyers impactés ont pu être réalimentés dans la journée”, a précisé Enedis dans un communiqué.En Haute-Corse, la vigilance orange est maintenue jusqu’à vendredi 06H00. Les rafales attendues sont de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne, jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse. Le vent a soufflé à plus de 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi avec le passage de la tempête Benjamin, qualifiée de “forte” avec des pointes relevées à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).L’accalmie se fait progressivement par l’ouest, les vents vont faiblir dans les heures qui viennent, précise Météo-France.- “Peu de dégâts matériels” -À Royan, trois personnes ont été très légèrement blessées, sans devoir être hospitalisées, par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même que la sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains” selon la préfecture.La circulation des trains entre Cannes et Grasse a été interrompue entre 14H00 et 17H00.Sur les côtes atlantique et de la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode en raison du risque de chutes d’arbres et de branches.jed-tsq-we-sm-cor-meh-tg/uh/abl  

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La tempête Benjamin fait une victime en Corse, peu de dommages ailleurs

La tempête automnale Benjamin a fait une victime en Corse, un vacancier allemand emporté par la crue d’une rivière jeudi après-midi, et sept blessés ailleurs dans le pays, placé en alerte renforcée mais globalement épargné.L’homme âgé de 45 ans se baignait avec sa femme et ses deux enfants lorsqu’ils ont été été emportés vers 15H00 par la montée rapide des eaux de la rivière du Fango dans la commune de Galeria (Haute-Corse), suite aux orages survenus en montagne, ont indiqué les pompiers de Haute-Corse (SIS 2B).Le corps du père de famille a été retrouvé près d’un pont en aval et “la femme âgée de 39 ans et deux enfants de 9 et 13 ans ont été pris en charge par les sapeurs pompiers et ont étés ramenés à leur domicile”, a précisé le SIS 2B à l’AFP.Alors que les effets de la tempête se dissipent, Météo-France ne maintient que les deux départements de la Corse en vigilance orange pour vents violents dans son dernier bulletin. Lors d’un point dans l’après-midi au PC crise de la sécurité civile, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé qu’il y avait “un blessé assez sérieusement et six blessés légers”. Il a précisé que le blessé grave était “une sapeur-pompier blessée en Gironde”, mais dont les “jours se sont pas en danger”.En outre, 38.000 foyers sont encore privés d’électricité, a annoncé dans la soirée le ministre de l’Économie Roland Lescure au journal télévisé de France 2. Et “70% des foyers impactés ont pu être réalimentés dans la journée”, a précisé Enedis dans un communiqué.En Haute-Corse, la vigilance orange est maintenue jusqu’à vendredi 06H00. Les rafales attendues sont de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne, jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse. Le vent a soufflé à plus de 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi avec le passage de la tempête Benjamin, qualifiée de “forte” avec des pointes relevées à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).L’accalmie se fait progressivement par l’ouest, les vents vont faiblir dans les heures qui viennent, précise Météo-France.- “Peu de dégâts matériels” -À Royan, trois personnes ont été très légèrement blessées, sans devoir être hospitalisées, par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même que la sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains” selon la préfecture.La circulation des trains entre Cannes et Grasse a été interrompue entre 14H00 et 17H00.Sur les côtes atlantique et de la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode en raison du risque de chutes d’arbres et de branches.jed-tsq-we-sm-cor-meh-tg/uh/abl  

New York se mobilise contre Trump et sa police de l’immigration

“Bas les pattes !” répètent les New-Yorkais depuis une intervention spectaculaire de la police fédérale de l’immigration contre des vendeurs illégaux dans une rue commerçante de la ville, orchestrée par l’administration Trump.En temps normal, ces policiers — au visage caché par des masques et des casquettes — sont surtout présents dans les couloirs du 26 Federal Plaza, à Manhattan, cour de justice où sont entendus les immigrants tentant de régulariser leur situation. Mardi, c’est à Canal Street, dans le quartier chinois tout proche, qu’ils sont apparus, arrêtant  neuf Africains soupçonnés d’être en situation irrégulière puis les plaçant en détention, lors d’une opération “axée sur des activités criminelles liées à la vente de contrefaçons”, selon un communiqué du ministère de la Sécurité intérieure.Quatre personnes ayant tenté d’empêcher ces arrestations ont aussi été appréhendées, puis libérées sans être poursuivies.Le directeur de la police fédérale de l’immigration (ICE), Todd Lyons, a annoncé dans la foulée que New York allait voir “augmenter les arrestations” car la ville, dite “sanctuaire”, protège les migrants en situation irrégulière. M. Lyons a ajouté que ces interventions ne sont pas “aléatoires” mais “fondées sur du renseignement criminel”.- “Quitter la ville” -L’événement a fait descendre dans la rue quelques dizaines de New-Yorkais mardi soir, des centaines mercredi soir.Parmi eux, Lorelei Crean, 18 ans, s’est inquiété auprès de l’AFP que la police de l’immigration ait “pris le contrôle de tout le pays”. “Maintenant, ça arrive à New York et New York montre qu’ICE doit quitter la ville”.Des représentants politiques et religieux sont eux aussi montés au créneau lors d’une conférence de presse, jeudi, autour de la présidente du conseil municipal, Adrienne Adams.”Nous sommes réunis pour envoyer à l’unisson un message clair à l’administration Trump: ne touchez pas à New York. Cessez de menacer notre sécurité publique et notre économie”, a lancé cette dernière.Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, les militaires réservistes de la Garde nationale ont été déployés dans plusieurs grandes villes démocrates (Portland, Chicago, Washington, Memphis et Los Angeles) et “New York ne veut pas et n’a pas besoin d’une occupation militaire ou fédérale”, a martelé Adrienne Adams.Fervente opposante au président, la procureure générale de l’Etat, Letitia James, a pour sa part lancé un formulaire en ligne destiné à recueillir des informations, photos et vidéos sur les activités de la police de l’immigration dans la ville.- “Déclarer la guerre” -Le sujet a aussi fait l’ouverture, dans la soirée de mercredi, du dernier débat entre les candidats à l’élection municipale du 4 novembre.Tous trois sont opposés à l’intervention de la police fédérale dans leur ville, le favori démocrate Zohran Mamdani allant jusqu’à qualifier ICE d'”entité irresponsable qui se soucie peu de la loi et encore moins des personnes qu’elle est censée servir”.M. Mamdani, qui estime que Donald Trump “cherche à déclarer la guerre” aux New-Yorkais, et ses adversaires Andrew Cuomo (démocrate concourant sous l’étiquette d’indépendant) et Curtis Sliwa (républicain) ont rapidement amené la conversation sur leur relation avec le président s’ils étaient élus.Le premier ne se dit prêt à discuter que sur la question du coût de la vie. Le second, qui était gouverneur de l’Etat de New York pendant le premier mandat du président, affirme qu’il faut “l’affronter”. Le troisième voit la “négociation” comme seule issue.Pour l’heure, la première option est la plus probable: les derniers sondages donnent à Zohran Mamdani une avance de plus de 10 points sur Andrew Cuomo.

Trinidadians challenge US forces killing their loved ones ‘like dogs’

Trinidadian Rishi Samaroo’s relatives are adamant: he was a fisherman, not a drug trafficker as the United States claimed after it destroyed his boat in Caribbean waters.Samaroo, 41, was one of six people killed in the attack announced last week by US President Donald Trump himself.Rehabilitated after a criminal youth, “Rishi was a loving, kind, caring, sharing person… He would do anything for anybody that asked him,” his sister Sunita Korasingh told AFP Thursday after his funeral in a suburb of Port of Spain, the capital of the Caribbean nation of Trinidad and Tobago. The United States has deployed a military fleet in the Caribbean in what it has called an anti-drug operation but Venezuela says it really aims to unseat President Nicolas Maduro.The Pentagon has announced nine attacks on alleged drug boats in recent weeks in the Caribbean and now the Pacific, claiming close to 40 lives. The victims’ governments and families say most were civilians — many of them fishermen. The US has made public no evidence to back up its claims of drug trafficking involving the vessels.In a question addressed to Trump, 38-year-old Korasingh said: “If he was 100 percent (sure) that this boat… had drugs in it, why didn’t he stop this vessel and search it and all the rest of vessels instead of blowing up people… like dogs?” If drugs are found on these boats, she continued, “you could lock them up… within the law… but you can’t just be going around blowing up” boats.- “We all make mistakes” About 30 people gathered Wednesday night for Samaroo’s wake in a tent in a poor neighborhood.Neighbors say shootings are frequent in the area, host to several drug gangs and a significant community of Venezuelan migrants. Few people wanted to speak to AFP. A scholar known as a pandit led the Hindu ceremony, one of the most practiced religions in Trinidad and Tobago. Korasingh made a banner featuring Samaroo with angel wings standing on clouds with a blue sky in the background and the words: “Gone but never forgotten.”His family said he had served a 15-year sentence for homicide committed as a teenager, then moved to Venezuela. “As human beings, we make mistakes at a young age… We learn from our mistakes and grow,” said Korasingh of her brother’s criminal past.When he got out, he became a fisherman and a goat farmer and sold cheese.Drugs? Never. “He never even smoked a cigarette in his whole life,” she insisted. “He never even drank a beer in his life.”His family says Samaroo was on his way home from Venezuela when he was killed.- Last call -Attendees at the wake played cards, drank alcohol and coffee, and talked about Samaroo. Another sister, Sallycar Korasingh, said she received a video call from him minutes before he set out by boat on that fateful night of October 12.”We spoke and he showed me he was going on the boat. This was just before midnight… I took a picture of him,” the 31-year-old told AFP.She said did not know what Samaroo’s relationship was with 26-year-old Chad Joseph, also killed in the strike.According to Trinidadian press, Joseph had been accused of drug trafficking in the past but never convicted. But his family and neighbors insisted to AFP last week Joseph had no links to drug trafficking, and was also a fisherman and farmer.Samaroo had three children in Venezuela with three different women, according to family members.Trinidadian police are investigating the strike.

Ligue Conférence: Panichelli arrache un nul frustrant pour Strasbourg

Dominateur toute la partie mais en mal d’efficacité, Strasbourg a dû se contenter du match nul face aux Polonais de Jagiellonia Bialystok (1-1) arraché grâce à l’entrant Joaquin Panichelli, jeudi lors de la deuxième journée de Ligue Conférence.Malgré un onze de départ largement remanié, Strasbourg aurait pu connaître une soirée plus tranquille. Mais longtemps incapables de trouver la faille face au gardien du Jagiellonia, auteur de plusieurs arrêts décisifs, les Alsaciens ont concédé l’ouverture du score au retour des vestiaires. Ils ont dû s’en remettre à Panichelli, auteur d’un doublé face au Paris SG la semaine dernière, pour arracher un point.Entré à l’heure de jeu en compagnie de Valentin Barco et Diego Moreira, l’avant-centre argentin de 23 ans a délivré la Meinau d’un retourné acrobatique imparable dans les six mètres (79e). Le Racing a alors poussé dans les dernières minutes mais l’ultime rempart polonais Milosz Piekutowski s’est encore illustré dans le temps additionnel.Le gardien de 19 ans s’est montré dès la quatrième minute, impeccable devant une reprise de Sebastian Nanasi, qui n’avait plus joué depuis le mois d’août en raison d’une blessure à une épaule.Malmené par le pressing des Alsaciens, le leader du championnat de Pologne a fait le dos rond et a pu compter sur son gardien, encore décisif devant Félix Lemaréchal (28e) et Nanasi (49e).Dominateur mais stérile, et aussi un peu malchanceux à l’image du poteau trouvé par Kendry Paez (50e), Strasbourg s’est fait surprendre en début de seconde mi-temps. Sur un coup franc excentré, le défenseur Dusan Stojinovic a propulsé un ballon mal dégagé dans le but de Mike Penders, impuissant (52e).Avec ses entrants à l’heure de jeu, le Racing a d’abord peiné à se montrer plus dangereux avant que Panichelli ne trouve la faille. L’attaquant argentin, Martial Godo ou encore Lemaréchal ont eu l’occasion de donner l’avantage aux Strasbourgeois dans les ultimes minutes. Mais l’efficacité à encore manqué: un problème qu’il faudra corriger pour ramener des points d’un déplacement périlleux à Lyon dimanche.

Ado fauché en marge du Mondial: le chauffard condamné à 8 ans, la famille “déçue”

La cour criminelle de l’Hérault a condamné jeudi à huit années de prison le chauffard conduisant sans permis qui avait mortellement fauché Aymen, 13 ans, en marge de la dernière Coupe du monde de football, un verdict qui a profondément déçu la famille de l’adolescent.”L’avocat général avait proposé 12 ans, mais malheureusement la cour n’a retenu que huit” années, a réagi après le verdict Saïd, le frère aîné du jeune homme.”Nous sommes déçus par la décision. C’est une douleur qui se rajoute à celle que nous avons déjà. La justice a fait son travail et a décidé comme il le fallait, d’après elle, mais malheureusement, on n’est pas satisfaits”, a-t-il ajouté.Après une heure et demie de délibéré, la cour criminelle a reconnu William C., 23 ans, coupable de “violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, écartant la légitime défense.”Huit ans, pour des faits aussi grave, avec au bout la mort d’un enfant, c’est beaucoup trop peu. Et je ne suis pas sûr que ça conduise à une forme d’apaisement, notamment dans le quartier de la Paillade”, dans la banlieue de Montpellier, où le drame s’était déroulé, a réagi l’avocat de la famille d’Aymen, Marc Gallix.Dans son réquisitoire, l’avocat général, Robert Bartoletti, avait réclamé une peine de 12 années de réclusion criminelle, alors que William C. encourait jusqu’à 20 ans de prison.- “Drame absolu” -“C’est pas la faute à pas de chance, c’est la faute uniquement à son comportement”, avait estimé le représentant du ministère public, en évoquant le “drame absolu” de la perte d’un enfant.”Les magistrats ont tenté de trouver un juste équilibre entre la personnalité de l’accusé et les souffrances des parties civiles”, a réagi après le jugement l’un des avocats de l’accusé, Mikaël d’Alimonte.Le 14 décembre 2022, des dizaines de supporters arborant le drapeau marocain étaient descendus dans les rues du quartier de La Mosson/Paillade à Montpellier, à l’issue de la demi-finale remportée 2-0 par la France contre le Maroc. Au même moment, William C., alors âgé de 20 ans et qui n’avait pas le permis de conduire, a décidé d’aller fêter la victoire de la France avec la voiture de sa mère, drapeau tricolore accroché à la portière. Le jeune homme, illettré et sans emploi, s’était retrouvé bloqué à proximité des supporters du Maroc, qui le chahutent et arrachent son drapeau français.Il démarre alors en trombe, effectue un demi-tour sur les voies du tramway où se trouvent des dizaines de personnes et en percute trois, dont Aymen, qui mourra peu après, et en blesse légèrement un autre.Jeudi, il a réaffirmé que, pour lui, c’était un “accident”, mettant son geste sur le compte de la panique.”Vous pensez que ça va se passer comment, qu’on va sortir et boire le thé ensemble?”, avait lancé son autre avocat, Jean-Baptiste Mousset, en réponse à l’avocat-général, qui avait estimé que William C. n’avait jamais été réellement en danger ce soir-là.- “Cela ne nous rendra pas Aymen” -“Je le reconnais, je suis coupable, mais j’ai essayé de faire mon possible pour ne pas faire de mal. Je demande de me pardonner, excusez-moi, pardon, pardon…”, a répété l’accusé en s’adressant à la famille depuis son box.”Nous entendons que ce sont des excuses sincères, qu’il regrette vraiment. Ça n’excuse pas l’acte, ça ne nous ramènera pas le petit frère, mais ça nous touche”, a répondu Saïd lorsqu’il a été entendu par la cour.À la tête d’un snack situé à proximité du drame, il s’était rendu immédiatement sur les lieux, en compagnie de son père. “Un ambulancier essaie de lui faire un massage cardiaque. Malheureusement, il est mort dans les bras de mon père”, avait ajouté le grand frère.Le décès du jeune homme avait endeuillé Montpellier et un millier de personnes avaient défilé, roses blanches à la main, pour rendre hommage à l’adolescent. Sa mort avait aussi provoqué des échauffourées dans le quartier de la Mosson.

Pour l’experte de l’ONU Francesca Albanese, les sanctions américaines visent à la “salir”

La rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese, a qualifié jeudi de “techniques mafieuses” visant à “salir” sa réputation les sanctions imposées par Washington pour ses critiques de la politique américaine dans la guerre à Gaza.Elle a annoncé, lors d’un entretien avec l’AFP en Afrique du Sud, qu’elle présenterait son rapport à l’Assemblée générale des Nations Unies depuis ce pays ces prochains jours, les sanctions de Washington l’empêchant de se rendre à New York.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait annoncé en juillet des sanctions à son encontre, taxant de “partiales et malveillantes” ses critiques ouvertes d’Israël et des Etats-Unis.”Je ne peux pas me rendre aux Etats-Unis”, a déploré Mme Albanese auprès de l’AFP. “Mes avoirs ont été gelés. J’ai une fille américaine, mon mari travaille pour une organisation basée aux États-Unis et toute la famille paie à cause de cela”, a regretté l’avocate italienne.”Les sanctions que les États-Unis m’ont imposées constituent un véritable affront, non seulement pour moi mais aussi pour les Nations unies”, a-t-elle jugé, les comparant  aux “techniques mafieuses” de son pays natal : “Salir quelqu’un … pour le ou la dissuader de continuer à s’engager sur les questions de justice”.”Je me répète sans cesse qu’il ne s’agit pas de moi”, a-t-elle dit. “Il s’agit de défendre des gens qui sont victimes d’un génocide maintenant, et j’espère sincèrement que ce message continuera d’être entendu”.Francesca Albanese, mandatée par l’ONU mais qui ne parle pas en son nom, a fait l’objet de vives critiques de la part d’Israël et de certains de ses alliés au sujet de ses accusations selon lesquelles Israël commet un “génocide” à Gaza.Une commission mandatée par l’ONU et plusieurs ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, accusent également Israël de perpétrer un génocide à Gaza. Israël rejette ces allégations comme “mensongères” et “antisémites”.- “Complicité mondiale”‘ -“Je ne pense pas être clivante mais, bien sûr, il y a des gens qui sont très bien équipés et intéressés à ruiner ma réputation pour que ce mesage ne soit pas transmis”, fait valoir Francesca Albanese.Dans une version préliminaire de son rapport, titrée “Génocide à Gaza: un crime collectif” et mise en ligne sur le site de l’ONU, elle dénonce ce qu’elle juge être “un système de complicité mondiale” des Etat occidentaux dans le drame à Gaza.”Même lorsque la violence génocidaire est devenue visible, les États, principalement occidentaux, ont fourni et continuent de fournir à Israël un soutien militaire, diplomatique, économique et idéologique, alors même que (ce pays) a instrumentalisé la famine et l’aide humanitaire”, écrit-elle.Ces Etats “pourraient et devraient être tenus pour responsables d’avoir aidé, assisté ou participé à des actes” illicites, juge encore l’experte des droits de l’Homme dans ce texte.Alors qu’une trêve fragile est actuellement en vigueur dans le cadre d’un accord visant à mettre fin à deux ans de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, Francesca Albanese affirme que la communauté internationale et l’ordre multilatéral sont “mis à l’épreuve”.”Israël a poussé le monde à s’interroger sur sa capacité à prévenir un génocide, et jusqu’à présent nous avons échoué”.”La question est désormais : serons-nous tout aussi incapables d’arrêter le génocide et de le punir”, s’est-elle interrogée.- “Architecture financière” -L’experte de l’ONU sur les droits de l’homme se trouve actuellement en Afrique du Sud – pays qui a déposé une requête pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de Justice – pour assister à la conférence annuelle Nelson Mandela le 25 octobre.La présentation de son rapport dans ce pays est “symbolique”, a déclaré Francesca Albanese, qui a comparé le traitement des Palestiniens par Israël au régime d’apartheid et de ségrégation raciale d’avant 1994.Mais l’Afrique du Sud, principal fournisseur de charbon d’Israël, figure dans son rapport sur la “complicité” des Etats.C’est “un révélateur du monde dans lequel nous vivons”, où “l’élimination, à terme, de l’architecture économique et financière qui soutient notre système et nos sociétés est au cœur du problème”. 

White House warns of chaos at US airports as shutdown drags

US President Donald Trump’s administration sounded the alarm Thursday over potential turmoil at airports as the government shutdown threatens to drag into November, warning of ruined holiday plans for millions of Americans. With the standoff in Congress over health care spending now in its fourth week, Trump’s Republicans and the opposition Democrats are facing increasing pressure to end a crisis that has crippled public services.More than 60,000 air traffic controllers and Transportation Security Administration (TSA) officers are working without pay, and the White House warned that increasing absenteeism could mean chaos at check-in lines.  Trump’s spokeswoman Karoline Leavitt told reporters the shutdown was already causing “severe impacts” at airports nationwide.”If the Democrats continue to keep the government closed, we fear there will be significant flight delays, disruptions and cancelations in major airports across the country this holiday season,” she said.Airport workers calling in sick rather than working without pay — leading to significant delays — was a major factor in Trump bringing an end to the 2019 shutdown, the longest in history at 35 days.In Congress, House Speaker Mike Johnson told a news conference that airport staffing shortages were now the reason for more than 50 percent of delays, a huge increase on the normal statistic of five percent.Some 19,000 flights were held up from Saturday to Monday, he said, warning that this rate was “only going to increase,” with airport workers taking on second jobs as Uber drivers or delivering food.”The longer the shutdown goes on, and as fewer air traffic controllers show up to work, the safety of the American people is thrown further into jeopardy,” he said.- Politically toxic -Transportation Secretary Sean Duffy, appearing alongside Johnson, said staff in control towers were voicing deepening anger over the shutdown, which has led to an estimated 1.4 million federal workers going without pay.”I want them coming to their facilities and controlling the airspace, but they’re having to make decisions about how they spend their time, to make sure they put food on their table, feed their kids and support their family members,” he said.With no end to the shutdown in sight, the gridlock is beginning to take a personal toll on lawmakers, who fly out of Washington most weekends to return to their home districts. During an earnings call with analysts on Thursday American Airlines CEO Robert Isom said Ronald Reagan Washington National Airport, five miles from the capital, had suffered “operating delays and issues with air traffic control.”After weeks of failed daily votes on a House-passed resolution to reopen the government, the Senate also rejected a bill Thursday to guarantee pay for troops and some federal employees who have been working for nothing. Republicans had hoped that a blockade on troop pay would be seen by some Democrats as politically toxic and might be a catalyst to finally break the party’s united stance on the shutdown. All but three Democrats voted against the bill, however, arguing that it would have given Trump too much sway over who gets paid and who doesn’t, while offering no help for 750,000 workers placed on enforced leave without pay. Democrats say the only path to reopening the government is a Trump-led negotiation over their demands to extend subsidies that make health insurance affordable for millions of Americans — the key sticking point in the standoff.But Trump has insisted he won’t negotiate with Democrats until the shutdown is over.