L’assaillant de Salman Rushdie connaîtra sa peine vendredi
Hadi Matar, l’Américano-Libanais de 27 ans qui avait agressé au couteau en 2022 l’écrivain Salman Rushdie, symbole de la liberté d’expression, connaîtra vendredi la peine à laquelle il est condamné, après avoir été reconnu coupable de tentative de meurtre en février.Hadi Matar, qui a grandi aux Etats-Unis, avait été reconnu coupable de tentative de meurtre et agression par un jury américain, après deux semaines de procès au tribunal de Mayville, dans le nord de l’Etat de New York.L’assaillant, qui a toujours plaidé non coupable dans cette affaire, encourt pour ces faits respectivement 25 et sept années de prison.Le 12 août 2022, il avait lardé de coups de couteau l’auteur des “Versets sataniques”, ouvrage qui avait valu il y a plus de 30 ans à Salman Rushdie une fatwa de l’Iran, qui le jugeait blasphématoire.L’écrivain américano-britannique de 77 ans, né en Inde, a perdu l’usage de son oeil droit dans cette attaque, sa pomme d’Adam a été lacérée, son foie et son intestin grêle percés, et de graves lésions nerveuses au bras l’ont laissé paralysé d’une main.L’agression s’était produite devant près d’un millier de personnes lors d’une conférence sur la protection de la liberté des écrivains, dans une paisible région frontalière du Canada. L’auteur avait été sauvé par des spectateurs.- “Mare de sang”-A la barre du tribunal de Mayville, où il s’est présenté en février avec son oeil droit caché derrière un verre teinté, il a notamment raconté s’être vu “mourir” lors de cette attaque.”C’était un coup de couteau dans mon oeil, extrêmement douloureux, après je hurlais à cause de la douleur”, avait raconté Salman Rushdie durant le procès, ajoutant qu’il s’était retrouvé dans une “mare de sang”.L’écrivain avait déjà fait le récit de l’agression dans un livre, “Le couteau”. Hadi Matar, avait été arrêté dans la foulée.L’homme, qui a plusieurs fois hurlé des slogans propalestiniens durant son procès, a poignardé l’écrivain une dizaine de fois avec un couteau doté d’une lame de près de 20 centimètres.Quelques jours après l’agression, il avait été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu.Il n’avait pas dit, en revanche, s’il avait été inspiré par la fatwa lancée en 1989 par l’ayatollah Khomeini, à la tête de l’Iran à l’époque. Il a également déclaré à la presse qu’il n’avait lu que deux pages des “Versets sataniques”, mais a souligné qu’il reprochait à Rushdie d’avoir “attaqué l’islam”.Après la fatwa, Salman Rushdie a vécu reclus à Londres durant une décennie, mais depuis une vingtaine d’années il vit relativement normalement à New York.Hadi Matar est aussi inculpé devant la justice fédérale américaine pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran. Téhéran a nié toute implication.Henry Reese, cofondateur de “Pittsburgh Ville Refuge”, un projet d’aide aux écrivains en exil, avait aussi été blessé dans l’agression.
L’assaillant de Salman Rushdie connaîtra sa peine vendredi
Hadi Matar, l’Américano-Libanais de 27 ans qui avait agressé au couteau en 2022 l’écrivain Salman Rushdie, symbole de la liberté d’expression, connaîtra vendredi la peine à laquelle il est condamné, après avoir été reconnu coupable de tentative de meurtre en février.Hadi Matar, qui a grandi aux Etats-Unis, avait été reconnu coupable de tentative de meurtre et agression par un jury américain, après deux semaines de procès au tribunal de Mayville, dans le nord de l’Etat de New York.L’assaillant, qui a toujours plaidé non coupable dans cette affaire, encourt pour ces faits respectivement 25 et sept années de prison.Le 12 août 2022, il avait lardé de coups de couteau l’auteur des “Versets sataniques”, ouvrage qui avait valu il y a plus de 30 ans à Salman Rushdie une fatwa de l’Iran, qui le jugeait blasphématoire.L’écrivain américano-britannique de 77 ans, né en Inde, a perdu l’usage de son oeil droit dans cette attaque, sa pomme d’Adam a été lacérée, son foie et son intestin grêle percés, et de graves lésions nerveuses au bras l’ont laissé paralysé d’une main.L’agression s’était produite devant près d’un millier de personnes lors d’une conférence sur la protection de la liberté des écrivains, dans une paisible région frontalière du Canada. L’auteur avait été sauvé par des spectateurs.- “Mare de sang”-A la barre du tribunal de Mayville, où il s’est présenté en février avec son oeil droit caché derrière un verre teinté, il a notamment raconté s’être vu “mourir” lors de cette attaque.”C’était un coup de couteau dans mon oeil, extrêmement douloureux, après je hurlais à cause de la douleur”, avait raconté Salman Rushdie durant le procès, ajoutant qu’il s’était retrouvé dans une “mare de sang”.L’écrivain avait déjà fait le récit de l’agression dans un livre, “Le couteau”. Hadi Matar, avait été arrêté dans la foulée.L’homme, qui a plusieurs fois hurlé des slogans propalestiniens durant son procès, a poignardé l’écrivain une dizaine de fois avec un couteau doté d’une lame de près de 20 centimètres.Quelques jours après l’agression, il avait été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu.Il n’avait pas dit, en revanche, s’il avait été inspiré par la fatwa lancée en 1989 par l’ayatollah Khomeini, à la tête de l’Iran à l’époque. Il a également déclaré à la presse qu’il n’avait lu que deux pages des “Versets sataniques”, mais a souligné qu’il reprochait à Rushdie d’avoir “attaqué l’islam”.Après la fatwa, Salman Rushdie a vécu reclus à Londres durant une décennie, mais depuis une vingtaine d’années il vit relativement normalement à New York.Hadi Matar est aussi inculpé devant la justice fédérale américaine pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran. Téhéran a nié toute implication.Henry Reese, cofondateur de “Pittsburgh Ville Refuge”, un projet d’aide aux écrivains en exil, avait aussi été blessé dans l’agression.
Independence hero assassin’s calligraphy breaking auction records in Seoul
Calligraphy by a South Korean independence hero, created while awaiting execution for assassinating a Japanese statesman, is breaking new auction records in Seoul, as the country’s ultra-rich seek to bring historic artwork home.Revered in the South for his efforts to defend the country against Japanese encroachment, Ahn Jung-geun is best known for his dramatic, high-stakes assassination of Japan’s first prime minister, Ito Hirobumi, in 1909 at a railway station in Harbin.He was hanged for the killing by Japanese authorities in 1910, just months before Tokyo formally annexed the Korean peninsula, ushering in a brutal period of occupation that lasted until the end of the Second World War.Now, more than a century after his death, the calligraphy Ahn created in his prison cell during his final days — typically at the request of Japanese officials — is drawing fresh attention in Seoul’s glitzy art scene.In South Korea, Ahn’s life has long inspired artists across generations, giving rise to a highly celebrated musical, multiple novels, and films — including one starring “Crash Landing on You” actor Hyun Bin.Ahn was held in his prison cell in China for about 40 days leading up to his execution and he kept himself busy writing an autobiography and making hundreds of calligraphy pieces, including one requested by his own prison guard.”The court and prison officials, saying they wanted to keep my calligraphy as a memento, brought me hundreds of sheets of silk and paper and asked me to create for them,” Ahn wrote in his autobiography.”I ended up spending several hours each day doing calligraphy, even though I wasn’t particularly skilled in it.”Even though Ahn had assassinated their top official Ito, the Japanese who took his calligraphy preserved them with care, and some of their descendants have donated them to the South Korean government, which subsequently designated them as national treasures. Now, more of the calligraphies are surfacing in the private art market, with the latest being auctioned last month in Seoul for 940 million won (US$674,098) — more than three times its opening bid.The piece, which says “green bamboo” — a traditional symbol of integrity — had been owned by a Japanese individual who did not wish to be identified, and they had done an impeccable job preserving it, said Kim Jun-seon, art valuation specialist at Seoul Auction.”It wasn’t even mounted and was still rolled up, but when we opened the case, the scent of ink still lingered in the air,” she told AFP.- ‘Terrorist’ – Japan said Ahn was a criminal and terrorist and refused to hand over his remains. They have never been located.Moves to honour Ahn by Seoul and Beijing have previously strained ties with Tokyo, even briefly sparking a diplomatic row in 2013. The fact that his Japanese captors preserved his calligraphy “reflects the cultural and political contradictions of early twentieth-century East Asia,” said Eugene Y. Park, a history professor at University of Nevada, Reno.At his trial, Ahn identified himself as a soldier for Korea, defined his assassination of Ito as a military operation, and envisioned a united East Asia — comprising Korea, China, and Japan — somewhat akin to today’s European Union.”Some Japanese may have seen him as a misguided but principled idealist,” Park told AFP.His calligraphy, which focused on values such as peace and ethics, “resonated culturally, even if he opposed them politically,” he said.”At a time when Japan’s own imperial identity was unsettled, preserving his works revealed deeper tensions between respect for moral courage and the pursuit of colonial domination.”- Go in peace – In 2023, the Global Sae-A Group, a South Korean conglomerate, purchased one of Ahn’s calligraphies for a record-breaking 1.95 billion won.The piece “Green Bamboo” was sold at auction last month to the family of South Korea’s LS Group.”We expressed our intention to bring the piece back to Korea and share it with the public,” Joung Tae-hee at Seoul Auction said, adding that the Japanese owner agreed to sell after hearing their proposal.Lee Sang-hyun, of the LS Group family, told AFP that his mother “hopes many citizens will be able to see this piece and that it will also be studied,” and they are considering donating it to a national institution.Ahn became a catholic as a teenager and ends his autobiography with the words of Nicolas Joseph Marie Wilhelm, a French priest and missionary stationed in Korea, who travelled to his prison to see the activist and give him confession.The priest — who had also baptised Ahn and was a long-time friend — was disciplined for his trip, and was later forced to return to France.”The gracious lord will never abandon you,” Wilhelm told Ahn. “He will surely take you in, so rest your heart and go in peace.”
Russes et Ukrainiens à Istanbul pour des pourparlers, sans assurance d’une rencontre directe
Moscou et Kiev ont envoyé des délégations à Istanbul pour participer vendredi à ce qui était attendu comme de premières négociations directes depuis le printemps 2022, mais en l’absence de Vladimir Poutine, les espoirs de progrès sont minces et la rencontre bilatérale reste à confirmer.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a déclaré jeudi soir ne pas nourrir “de grandes attentes” concernant la réunion, reconnaissant que la représentation russe n’est “pas au niveau que nous espérions”.Donald Trump, qui s’était dit prêt à se rendre à Istanbul si le dirigeant russe en faisait autant, a lui estimé que “rien ne se passera (…) tant que (Vladimir Poutine) et moi ne serons pas ensemble”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait lui aussi dit vouloir rencontrer M. Poutine à Istanbul, a accusé Moscou de ne pas prendre “au sérieux” ces pourparlers.La délégation russe est emmenée par un conseiller de second plan de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture, et comprend également les vice-ministres des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que des représentants de l’armée.Vladimir Poutine avait proposé des négociations directes entre les deux pays. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre en personne à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky, qui est en Turquie, a délégué pour les discussions son ministre de la Défense Roustem Oumerov et un vice-ministre des Affaires étrangères, qui “auront un mandat pour un cessez-le-feu”.Donald Trump, qui pousse les belligérants à conclure la paix au plus vite, a répété jeudi qu’il pourrait se rendre “vendredi” en Turquie en cas de progrès dans les discussions.Mais jeudi soir, une source au ministère turc des Affaires étrangères a écarté une rencontre directe entre les deux délégations. “Des négociations trilatérales entre les Etats-Unis, l’Ukraine, la Turquie”, d’une part, et entre “la Fédération de Russie, l’Ukraine et la Turquie” auront lieu à la place des pourparlers bilatéraux entre Russes et Ukrainiens, a affirmé cette source.- “Possibles compromis” -Vladimir Medinski, avait déclaré plus tôt qu’il attendrait la délégation ukrainienne vendredi à partir de 10H00 (07H00 GMT). La journée de jeudi a vu un échange d’invectives entre l’Ukraine et la Russie. Volodymyr Zelensky a qualifié de “pure façade” la délégation russe. Il a été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.M. Medinski a martelé que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022, et aux cours desquelles les Russes avaient campé sur des positions maximalistes.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions, ce que le président ukrainien avait précédemment mis en doute.M. Zelensky a été longuement reçu jeudi à Ankara par le président turc, Recep Tayyp Erdogan.Après cette rencontre, il s’est dit toujours “prêt” à des “discussions directes” avec son homologue russe, considérant que son absence était “un manque de respect” à l’égard de MM. Trump et Erdogan.De son côté, Marco Rubio a annoncé qu’un “responsable américain de rang inférieur” s’entretiendrait avec les représentants russes.- Sommet européen en Albanie -Jeudi, le Premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé que M. Poutine devait “payer le prix de son refus de la paix” avec l’Ukraine, avant de participer à un sommet de la Communauté politique européenne en Albanie vendredi.Ce sommet doit réunir les dirigeants de 47 pays de l’Union européenne et de sa périphérie dont M. Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. M. Zelensky figure également dans la liste des invités.La diplomatie européenne et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par la Russie, réticente à accepter une trêve prolongée qui pourrait selon elle permettre aux forces ukrainiennes de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que l’armée russe a l’avantage sur le front.Moscou, dont l’armée a revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans la région orientale de Donetsk, occupe près de 20% du territoire ukrainien.Le Kremlin maintient depuis le début de l’invasion des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.burs-lgo/phs/rocÂ
Mexique: enquête et spéculations après l’assassinat en direct d’une influenceuse
Le Mexique tente d’éclaircir le mobile de l’assassinat d’une influenceuse de 23 ans en direct sur TikTok mardi près de Guadalajara, un des fiefs du crime organisé qui n’épargne pas les vedettes des réseaux sociaux.Valeria Marquez a été tuée par balles mardi soir dans son salon de beauté à Zapopan, dans l’ouest du pays, en direct sur le réseau social TikTok où elle comptait plus de 100.000 abonnés, alors qu’elle présentait un de ses programmes de conseils beauté.Des agents du parquet ont poursuivi jeudi des enquêtes de voisinage près du local qui a été placé sous scellé, a constaté un correspondant de l’AFP, deux jours après ce crime qui a alimenté les spéculations à travers le pays.Le parquet, qui a ouvert une enquête pour “féminicide”, a dit jeudi que rien ne venait étayer à ce stade la piste d’un ex-fiancé lié au cartel Jalisco nueva generacion (CJNG), mise en avant par plusieurs médias mexicains.La vidéo de l’assassinat a été visionnée des centaines de milliers de fois.”Tu es Valeria?”, lui demande d’un ton enjoué et amical la voix d’un homme qui se trouve hors-champ, selon la vidéo visionnée par l’AFP. “Oui”, répond la jeune femme, en regardant son interlocuteur d’un air de plus en plus angoissé. Elle coupe le son et s’effondre quelques secondes plus tard, sous l’impact des coups de feu – trois, selon les premiers éléments de l’enquête. Par la suite une main arrête la retransmission.- “Ils allaient m’enlever ou quoi” -Auparavant, la victime, vêtue d’un débardeur couleur fuchsia, avait reçu un cochon en peluche aux couleurs presque assorties.Accompagnée d’une assistante hors-champ, l’influenceuse s’était alors montrée surprise qu’un coursier souhaite lui remettre en personne des cadeaux pendant l’enregistrement de sa vidéo.”Ils allaient m’enlever ou quoi”, s’était-elle interrogée, mi-ironique, mi-inquiète, ajoutant: “Peut-être qu’ils allaient me tuer”.Des médias mexicains ont spéculé mercredi sur la responsabilité présumée d’un homme présenté comme l’ex-petit ami de Valeria Marquez, et comme responsable du CJNG.Sur les réseaux sociaux, des accusations de complicité ont par ailleurs visé une jeune femme qui, dans la vidéo, demande à l’influencense de ne pas quitter le salon de beauté.”Devant des versions journalistiques qui désignent directement des responsables présumés de la mort d’une femme à Zapopan, le parquet de l’Etat (du Jalisco) précise qu’il n’existe jusqu’à présent dans le dossier de l’enquête en cours aucun signalement contre une personne en particulier”, a toutefois indiqué jeudi le parquet.Très peu d’enquêtes sur des homicides ou des féminicides aboutissent à des condamnations au Mexique.- “Rien entendu” -Jeudi, des voisins ont indiqué au correspondant de l’AFP n’avoir guère d’éléments à apporter. “Elle venait toujours seule”, a déclaré un serveur sous couvert de l’anonymat. “On n’a rien entendu”, ajoute l’employé d’un commerce voisin.Valeria Marquez n’avait jamais fait état d’aucune menace, d’après le maire de Zapopan, Juan José Frangie.Se montrant en voiture, sur un yacht ou dans un avion privé, l’influenceuse aux longs cheveux blonds publiait vidéos et photos sur TikTok (plus de 90.000 abonnés) et Instagram (115.000).En août dernier, la jeune femme avait ouvert le salon de beauté Blossom dans un centre commercial de Zapopan, banlieue à la fois huppée et violente de Guadalajara.Plusieurs influenceurs ont été tués au Mexique, soupçonnés de liens avec le crime organisé.L’un d’eux “el Pirata de Culiacan”, avait auparavant “menacé” le chef du CJNG, selon l’expert en nouveaux médias Maurizio Cabrera.Pour l’expert en sécurité David Saucedo, “les influenceurs sont devenus une pièce supplémentaire dans l’engrenage de la structure du crime organisé”.Le CJNG, un cartel de drogue, fait partie des huit mafias criminelles d’Amérique latine – dont six mexicaines – classées sur une liste d’organisations “terroristes” par l’administration américaine de Donald Trump. En 2024, près de 3.430 femmes ont été victimes de morts violentes au Mexique, selon un document du Parlement mexicain. Le pays enregistre une moyenne de 30.000 homicides par an.De ce total, 829 femmes ont été victimes d’un féminicide présumé et 2.598 femmes ont été victimes d’un simple homicide, d’après ce même document. Des féministes contestent cette distinction entre féminicides et homicides ordinaires, et parlent de dix assassinats de femmes par jour.
Japan’s quarterly GDP shrinks for first time in a year
Japan’s economy contracted 0.2 percent between January and March, the first quarterly drop in a year, according to cabinet office data released Friday.The world’s fourth-largest economy is trying to negotiate relief from punishing US trade tariffs as it seeks to shake off stagnation that has long plagued the country.Friday’s preliminary figure for quarter-on-quarter GDP was worse than market expectations of a 0.1 percent contraction.It marked a slowdown from growth of 0.6 percent in October-December. The last time the Japanese economy shrank was in January-March 2024 — when it contracted 0.4 percent.Exports, which fuel Japan’s growth, were down 0.6 percent while imports jumped 2.9 percent, weighing on overall GDP.On an annualised basis, GDP shrank 0.7 percent in the first quarter.Ahead of the data release, analysts warned that Japan will face headwinds as US President Donald Trump’s levies roil the global economy.”Ucertainty is greatly heightened by the Trump tariffs, and it is likely that the economic slowdown trend will become clearer from (the second quarter) onward,” said BNP Paribas chief economist Ryutaro Kono.That will likely weigh on corporate spending such as capital investment and drive down demand for capital goods,” such as machinery and tools, he said.Katsutoshi Inadome of SuMi TRUST noted that “with recent negotiations between US and Chinese officials concluding with lower tariffs, we hope that this will ultimately mitigate their economic impact”.Trump’s hardball campaign to rectify what he says are unfair trade imbalances includes tariffs on trading partners and imports including steel and automobiles.But Japan’s economic woes run deeper than the trade war. With domestic and foreign demand flagging, its economy “remains without a driving force”, said Yoshiki Shinke, senior executive economist at Dai-ichi Life Research Institute.”The possibility of the economy entering a recession cannot be ruled out, depending on the degree of downward pressure caused by the tariff issue,” he warned ahead of Friday.Earlier this month the Bank of Japan revised down its growth forecasts and held interest rates steady, warning that trade tariffs are fuelling global economic uncertainty.The BoJ said it now expects Japan’s GDP to rise 0.5 percent in the fiscal year that started in April — down from its previous estimate of 1.1 percent.”With the economy already shrinking on the eve of the trade war, the Bank of Japan will probably wait even longer before resuming its tightening cycle than we had anticipated,” Marcel Thieliant at Capital Economics said Friday.