Stocks drop as fresh trade news awaited, oil down on Iran hopes

Equities stuttered Thursday as investors await fresh developments in trade talks, with US partners looking to reach deals to avoid Donald Trump’s tariff blitz, while oil extended losses on hopes for an Iran nuclear deal.With excitement from the China-US detente running out of legs, the search is on for fresh catalysts to drive a rally that has pushed markets back above the levels seen before US President Trump’s April 2 “Liberation Day” bombshell.News that Beijing was suspending some non-tariff countermeasures on US entities for 90 days following the superpowers’ weekend truce did little to inject much more enthusiasm.With the tariffs crisis calmed for now, dealers can turn their attention to hard economic data, hoping for an idea about the initial impact of Washington’s trade policies.After figures Tuesday showing US inflation came in a little below forecasts in April, eyes are on wholesale prices and retail sales due later Thursday, as well as earnings from retail giant Walmart.However, analysts pointed out that the real impact would not be seen until May’s figures are released and warned that there were still plenty of bumps in the road ahead.”The trade truce may hold for now, but the tariffs announced — many still around 30 percent — are not disappearing,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo.”These are ‘sticky’ policies that can reshape supply chains, corporate margins, and even inflation. In fact, the market is now preparing for a second shock: weaker economic and earnings data in the third quarter as tariffs bite.”She added that “the muted market reaction the day after the truce suggests investors may be digesting the idea that ‘the best news may already be out'”.While Wall Street enjoyed a broadly positive day, with the S&P and Nasdaq up but the Dow down, Asia largely reversed.Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Wellington, Taipei and Manila were all down.Oil prices sank around two percent on signs that Iran could agree to certain US demands to reach a nuclear deal.An adviser to supreme leader Ayatollah Ali Khamenei said Wednesday that Tehran could accept far-reaching curbs on its atomic programme in exchange for sanctions relief, according to NBC News.Ali Shamkhani said in an interview that his country could agree to never develop nuclear weapons, give up stockpiles of highly enriched uranium and allow inspectors to nuclear sites — among other steps — if economic sanctions were lifted, NBC said.The commodity had already dropped Wednesday on bets that demand would increase as tensions between China and the United States ease and the tariffs are wound back.- Key figures at around 0200 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 37,670.38Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,518.02Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,397.09Euro/dollar: UP at $1.1198 from $1.1178 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3281 from $1.3268Dollar/yen: DOWN at 146.19 yen from 146.65 yenEuro/pound: UP at 84.31 pence from 84.21 penceWest Texas Intermediate: DOWN 2.0 percent at $61.88 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.9 percent at $64.89 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.2 percent at 42,051.06 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,585.01 (close)

Au procès de P. Diddy, Cassie s’apprête à vivre un contre-interrogatoire pénible

La chanteuse Cassie, qui a décrit durant deux jours les violences et sévices sexuels subis sous l’emprise de son ancien compagnon P. Diddy, s’apprête à vivre une nouvelle journée pénible jeudi où elle sera interrogée par les avocats de la défense.Casandra Ventura, de son vrai nom, est la pièce centrale de l’accusation au procès ultra médiatisé du rappeur et producteur de 55 ans, tombé de son piédestal depuis que les accusations de violences sexuelles se sont multipliées contre lui en 2023.La chanteuse américaine de R&B, 38 ans, a déjà longuement raconté mardi et mercredi comment, peu après le début de sa relation avec le rappeur, avec lequel elle est restée une dizaine d’années, elle a été contrainte de participer à des “freak-offs”: des marathons sexuels que P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, dirigeait et dont elle était le centre de l’attention mais aussi, selon elle, l’objet.Les avocats de la défense ont laissé entendre qu’ils allaient tenter d’appuyer sur le fait que la jeune femme prenait sciemment des drogues et avait un comportement erratique et parfois même violent.”Etre un participant consentant à votre propre vie sexuelle ne constitue pas du trafic sexuel”, a souligné en début de semaine Teny Geragos, avocate de P. Diddy, notamment poursuivi pour trafic sexuel et transport de personnes à des fins de prostitution.- “Flashbacks horribles” -Cassie a expliqué dans son témoignage que la prise de drogues lui permettait de se détacher, de se dissocier d’elle-même dans ces moments pénibles: “Cela me permettait d’être insensible, c’est pour ça que j’en consommais tant (…) c’était une sorte de fuite”.Le rappeur était en outre régulièrement violent avec elle, comme l’a notamment montré une vidéo accablante où on le voit se déchaîner contre elle dans un couloir d’hôtel en 2016.Le couple a définitivement rompu en 2018, une séparation ponctuée par un viol, selon la chanteuse. Celle-ci a affirmé avoir souffert de “flashbacks horribles” durant les années qui ont suivi.Mariée en 2019 avec Alex Fine, coach sportif et acteur, elle a raconté lui avoir confié, en 2023, avoir des idées suicidaires.”Je n’avais plus envie de vivre”, a-t-elle déclaré. “Je ne pouvais supporter la douleur que je ressentais.” Cela l’a incitée à entamer une thérapie et une cure de désintoxication.Cassie, qui a eu deux enfants avec Alex Fine, est enceinte d’un troisième.P. Diddy est accusé d’avoir profité de sa notoriété et de ses moyens financiers pour forcer des femmes à participer à de longues séances sexuelles avec des hommes prostitués, qu’il regardait, filmait, et dont il menaçait de diffuser les vidéos si les victimes parlaient.D’autres femmes sont attendues pour témoigner à ce procès au terme duquel Sean Combs, figure incontournable du hip-hop des trois dernières décennies, risque la prison à vie.L’équipe des avocats de P. Diddy, qui plaide non coupable, souligne que si certains de ses comportements étaient discutables, cela ne constituait pas du trafic d’êtres humains.Le témoignage de Cassie doit durer jusqu’à la fin de semaine, tandis que le procès se poursuivra jusqu’à cet été.

Russes et Ukrainiens attendus à Istanbul pour leurs premiers pourparlers depuis 2022, sans Poutine

Des délégations russe et ukrainienne sont attendues jeudi à Istanbul, en Turquie, pour y mener leurs premiers pourparlers directs depuis le printemps 2022, bien que les modalités de cette rencontre, à laquelle le président russe Vladimir Poutine a refusé de participer, restent peu claires à ce stade.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de se rendre à cette réunion jeudi, assurant que dans ce cas il serait prêt à l’y rencontrer.Mais le nom de M. Poutine ne figure pas dans la liste des participants publiée mercredi soir par le Kremlin, qui a gardé le secret quasiment jusqu’au bout sur la composition de sa délégation.M. Zelensky avait pourtant appelé avec insistance Vladimir Poutine à prendre part “en personne” à ces pourparlers, après plus de trois ans d’invasion russe de l’Ukraine.Ces discussions avaient d’ailleurs été annoncées initialement par le dirigeant russe, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression afin de lancer un processus diplomatique pour trouver une issue au conflit.L’Ukraine n’a pas communiqué la composition de la délégation qui serait susceptible de rencontrer la partie russe.En l’absence de M. Poutine, la présence de M. Zelensky aux pourparlers est rien moins qu’assurée. Le chef d’Etat ukrainien a d’ores et déjà dit qu’il sera jeudi à Ankara pour rencontrer son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.Le président américain Donald Trump, qui pousse depuis des mois les deux pays à négocier, avait lui évoqué mercredi “la possibilité” d’aller en Turquie cette semaine si Vladimir Poutine faisait de même.- Réunion “politique” et “technique” -Mais la délégation russe se limitera au conseiller présidentiel Vladimir Medinski, au vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Galouzine et au vice-ministre de la Défense Alexandre Fomine, selon le Kremlin.M. Medinski, ex-ministre de la Culture, avait déjà pris part au printemps 2022 aux premières négociations infructueuses entre Russes et Ukrainiens.Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, a dit mercredi s’attendre à une réunion portant sur des “questions “politiques” et “techniques”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est lui attendu en Turquie vendredi et non jeudi, d’après un haut responsable américain, ce qui ajoute à l’incertitude quant à la date même à laquelle les négociations russo-ukrainiennes auront lieu.Il s’agirait des premiers pourparlers de paix directs entre Ukrainiens et Russes sur l’issue du conflit depuis l’échec des discussions initiales qui s’étaient tenues dans la foulée du déclenchement de la guerre en février 2022.Les deux pays continuent d’afficher publiquement des exigences difficilement conciliables.La Russie réclame toujours que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et l’assurance de garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.L’Ukraine veut, de son côté, des “garanties de sécurité” occidentales solides pour éviter toute nouvelle attaque russe et que l’armée de Moscou, qui contrôle environ 20% du territoire ukrainien, se retire purement et simplement de son sol.

Russes et Ukrainiens attendus à Istanbul pour leurs premiers pourparlers depuis 2022, sans Poutine

Des délégations russe et ukrainienne sont attendues jeudi à Istanbul, en Turquie, pour y mener leurs premiers pourparlers directs depuis le printemps 2022, bien que les modalités de cette rencontre, à laquelle le président russe Vladimir Poutine a refusé de participer, restent peu claires à ce stade.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de se rendre à cette réunion jeudi, assurant que dans ce cas il serait prêt à l’y rencontrer.Mais le nom de M. Poutine ne figure pas dans la liste des participants publiée mercredi soir par le Kremlin, qui a gardé le secret quasiment jusqu’au bout sur la composition de sa délégation.M. Zelensky avait pourtant appelé avec insistance Vladimir Poutine à prendre part “en personne” à ces pourparlers, après plus de trois ans d’invasion russe de l’Ukraine.Ces discussions avaient d’ailleurs été annoncées initialement par le dirigeant russe, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression afin de lancer un processus diplomatique pour trouver une issue au conflit.L’Ukraine n’a pas communiqué la composition de la délégation qui serait susceptible de rencontrer la partie russe.En l’absence de M. Poutine, la présence de M. Zelensky aux pourparlers est rien moins qu’assurée. Le chef d’Etat ukrainien a d’ores et déjà dit qu’il sera jeudi à Ankara pour rencontrer son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.Le président américain Donald Trump, qui pousse depuis des mois les deux pays à négocier, avait lui évoqué mercredi “la possibilité” d’aller en Turquie cette semaine si Vladimir Poutine faisait de même.- Réunion “politique” et “technique” -Mais la délégation russe se limitera au conseiller présidentiel Vladimir Medinski, au vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Galouzine et au vice-ministre de la Défense Alexandre Fomine, selon le Kremlin.M. Medinski, ex-ministre de la Culture, avait déjà pris part au printemps 2022 aux premières négociations infructueuses entre Russes et Ukrainiens.Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, a dit mercredi s’attendre à une réunion portant sur des “questions “politiques” et “techniques”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est lui attendu en Turquie vendredi et non jeudi, d’après un haut responsable américain, ce qui ajoute à l’incertitude quant à la date même à laquelle les négociations russo-ukrainiennes auront lieu.Il s’agirait des premiers pourparlers de paix directs entre Ukrainiens et Russes sur l’issue du conflit depuis l’échec des discussions initiales qui s’étaient tenues dans la foulée du déclenchement de la guerre en février 2022.Les deux pays continuent d’afficher publiquement des exigences difficilement conciliables.La Russie réclame toujours que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et l’assurance de garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.L’Ukraine veut, de son côté, des “garanties de sécurité” occidentales solides pour éviter toute nouvelle attaque russe et que l’armée de Moscou, qui contrôle environ 20% du territoire ukrainien, se retire purement et simplement de son sol.

Derrière le droit du sol, la Cour suprême américaine appelée à brider les pouvoirs des juges

La Cour suprême américaine examine jeudi la suspension par les tribunaux du décret de Donald Trump revenant sur le droit du sol, le président républicain contestant le pouvoir des juges à prononcer des décisions de portée nationale.Dès le 20 janvier, jour de son investiture, Donald Trump a signé ce décret, l’un des plus critiqués de son nouveau mandat, affirmant vouloir ainsi combattre l’immigration clandestine. Il avait alors qualifié de “ridicule” le principe du droit du sol, consacré par le 14e amendement de la Constitution, disposant que tout enfant né aux Etats-Unis est automatiquement citoyen américain, et appliqué depuis plus de 150 ans.Le décret présidentiel a été rapidement contesté en justice et son application a été suspendue sur tout le territoire américain par plusieurs tribunaux et cours d’appel fédéraux.L’administration Trump a donc sollicité l’intervention de la Cour suprême à majorité conservatrice dans cette bataille judiciaire.Elle a demandé a minima aux neuf juges – six conservateurs et trois progressistes – de limiter la portée des décisions des juridictions inférieures aux seules personnes directement concernées, à savoir celles qui ont saisi la justice, dénonçant ce qu’elle décrit comme une dérive.”La nécessité d’une intervention de la Cour est devenue urgente étant donné que les suspensions à portée universelle ont atteint des proportions de tsunami”, assure le conseiller juridique du gouvernement, John Sauer, dans ses arguments écrits.”Ces suspensions nuisent irrémédiablement à notre système de séparation des pouvoirs en interdisant au pouvoir exécutif d’appliquer une politique fondamentale du président”, ajoute-t-il.-“Uniformité de la nationalité”-“Les suspensions à portée universelle garantissent l’uniformité de la nationalité américaine, un domaine dans lequel une cohérence à l’échelle nationale est d’importance vitale”, font au contraire valoir deux associations de défense des immigrés qui ont obtenu la suspension du décret.”La nationalité d’un enfant ne devrait pas dépendre de son Etat de naissance ou de l’association à laquelle ses parents ont adhéré”, insistent-elles.Si la Cour suprême donnait raison à l’administration Trump, “un bébé né dans le New Jersey serait un citoyen américain et un membre à part entière de la société, mais il serait un étranger expulsable s’il était né dans le Tennessee”, soulignent ces associations.Les administrations successives, républicaines comme démocrates ont souvent exprimé leur frustration envers ces suspensions à portée universelle qui permettent à un seul juge fédéral de bloquer leur politique, sur des sujets d’importance nationale, comme l’avortement, l’immigration ou encore les prêts étudiants.Le nombre record de décisions de l’administration Trump contrecarrées par les juges est dû non au “militantisme politique” d’un petit nombre de magistrats radicalisés comme elle le prétend, mais tout simplement au volume inédit d’actions entreprises par l’exécutif, remarque le constitutionnaliste Steven Schwinn. “Ce qu’il se passe, c’est que l’administration Trump outrepasse constamment ses prérogatives et les tribunaux font ce qu’ils doivent faire, à savoir réfréner les actions illégales dans un système de séparation des pouvoirs”, explique à l’AFP ce professeur de droit constitutionnel à l’Université de l’Illinois à Chicago.Plusieurs juges de la Cour suprême, conservateurs comme progressistes, ont critiqué ces suspensions à portée nationale.Mais le sujet de l’acquisition de la citoyenneté américaine ne se prête guère à une décision de la Cour en faveur de l’administration Trump, estime Steven Schwinn.La décision de la Cour suprême est attendue d’ici le terme de sa session actuelle, fin juin.Le décret présidentiel interdit au gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d’autres documents aux enfants dont la mère séjourne illégalement ou temporairement aux Etats-Unis, et dont le père n’est pas citoyen américain ou résident permanent – titulaire de la fameuse “carte verte”.Le 14e amendement a été adopté en 1868, après la Guerre civile et l’abolition de l’esclavage, afin de garantir les droits des esclaves affranchis et de leurs descendants.

Derrière le droit du sol, la Cour suprême américaine appelée à brider les pouvoirs des juges

La Cour suprême américaine examine jeudi la suspension par les tribunaux du décret de Donald Trump revenant sur le droit du sol, le président républicain contestant le pouvoir des juges à prononcer des décisions de portée nationale.Dès le 20 janvier, jour de son investiture, Donald Trump a signé ce décret, l’un des plus critiqués de son nouveau mandat, affirmant vouloir ainsi combattre l’immigration clandestine. Il avait alors qualifié de “ridicule” le principe du droit du sol, consacré par le 14e amendement de la Constitution, disposant que tout enfant né aux Etats-Unis est automatiquement citoyen américain, et appliqué depuis plus de 150 ans.Le décret présidentiel a été rapidement contesté en justice et son application a été suspendue sur tout le territoire américain par plusieurs tribunaux et cours d’appel fédéraux.L’administration Trump a donc sollicité l’intervention de la Cour suprême à majorité conservatrice dans cette bataille judiciaire.Elle a demandé a minima aux neuf juges – six conservateurs et trois progressistes – de limiter la portée des décisions des juridictions inférieures aux seules personnes directement concernées, à savoir celles qui ont saisi la justice, dénonçant ce qu’elle décrit comme une dérive.”La nécessité d’une intervention de la Cour est devenue urgente étant donné que les suspensions à portée universelle ont atteint des proportions de tsunami”, assure le conseiller juridique du gouvernement, John Sauer, dans ses arguments écrits.”Ces suspensions nuisent irrémédiablement à notre système de séparation des pouvoirs en interdisant au pouvoir exécutif d’appliquer une politique fondamentale du président”, ajoute-t-il.-“Uniformité de la nationalité”-“Les suspensions à portée universelle garantissent l’uniformité de la nationalité américaine, un domaine dans lequel une cohérence à l’échelle nationale est d’importance vitale”, font au contraire valoir deux associations de défense des immigrés qui ont obtenu la suspension du décret.”La nationalité d’un enfant ne devrait pas dépendre de son Etat de naissance ou de l’association à laquelle ses parents ont adhéré”, insistent-elles.Si la Cour suprême donnait raison à l’administration Trump, “un bébé né dans le New Jersey serait un citoyen américain et un membre à part entière de la société, mais il serait un étranger expulsable s’il était né dans le Tennessee”, soulignent ces associations.Les administrations successives, républicaines comme démocrates ont souvent exprimé leur frustration envers ces suspensions à portée universelle qui permettent à un seul juge fédéral de bloquer leur politique, sur des sujets d’importance nationale, comme l’avortement, l’immigration ou encore les prêts étudiants.Le nombre record de décisions de l’administration Trump contrecarrées par les juges est dû non au “militantisme politique” d’un petit nombre de magistrats radicalisés comme elle le prétend, mais tout simplement au volume inédit d’actions entreprises par l’exécutif, remarque le constitutionnaliste Steven Schwinn. “Ce qu’il se passe, c’est que l’administration Trump outrepasse constamment ses prérogatives et les tribunaux font ce qu’ils doivent faire, à savoir réfréner les actions illégales dans un système de séparation des pouvoirs”, explique à l’AFP ce professeur de droit constitutionnel à l’Université de l’Illinois à Chicago.Plusieurs juges de la Cour suprême, conservateurs comme progressistes, ont critiqué ces suspensions à portée nationale.Mais le sujet de l’acquisition de la citoyenneté américaine ne se prête guère à une décision de la Cour en faveur de l’administration Trump, estime Steven Schwinn.La décision de la Cour suprême est attendue d’ici le terme de sa session actuelle, fin juin.Le décret présidentiel interdit au gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d’autres documents aux enfants dont la mère séjourne illégalement ou temporairement aux Etats-Unis, et dont le père n’est pas citoyen américain ou résident permanent – titulaire de la fameuse “carte verte”.Le 14e amendement a été adopté en 1868, après la Guerre civile et l’abolition de l’esclavage, afin de garantir les droits des esclaves affranchis et de leurs descendants.

Ben & Jerry’s cofounder removed from Senate in Gaza protest

Ben Cohen, co‑founder of Ben & Jerry’s ice cream and a longtime progressive activist, told AFP he was speaking for millions of Americans outraged by the “slaughter” in Gaza after his removal from a US  Senate hearing on Wednesday.Cohen, 74, was among a group of protesters who startled Health Secretary  Robert F Kennedy Jr. by interrupting his testimony about his department’s budget proposal.Shouting that “Congress pays for bombs to kill children in Gaza” while lawmakers move to slash Medicaid — the health insurance program for low‑income families — the businessman and philanthropist was placed in handcuffs by Capitol Police.He urged senators to press Israel to let food reach “starving kids” as he was led away.”It got to a point where we had to do something,” Cohen said in an interview after his release, calling it “scandalizing” that the US approved “$20 billion worth of bombs” for Israel even as social programs are squeezed back home.”The majority of Americans hate what’s going on, what our country is doing with our money and in our name,” he said.US public opinion toward Israel has become increasingly unfavorable, especially among Democrats, according to a Pew Research Center Poll last month.Beyond the spending, Cohen framed the issue as a moral and “spiritual” breach.”Condoning and being complicit in the slaughter of tens of thousands of people strikes at the core of us as far as human beings and what our country stands for,” he said, pointing to the fact that the United States pours roughly half its discretionary budget into war‑related spending.”If you spent half of that money making lives better around the world, I think there’d be a whole lot less friction.”Invoking a parenting analogy, he added: “You go to a three-year-old who goes around hitting people and you say ‘Use your words.’ There’s issues between countries but you can work them out without killing.”A longtime critic of Israeli policy, Cohen last year joined prominent Jewish figures in an open letter opposing the pro‑Israel lobby AIPAC. “I understand that I have a higher profile than most people and so I raise my voice, it gets heard. But I need you and others to understand that I speak for millions of people who feel the same way.”Israel’s war in Gaza began after the October  7, 2023 attack by Hamas, which resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 52,928 people in Gaza, mostly civilians, according to figures from the territory’s Hamas-run health ministry, which the United Nations considers reliable.Gaza is at “critical risk of famine,” with the entire population facing a food crisis after more than two months of an Israeli aid blockade, and 22 percent facing a humanitarian “catastrophe,” a UN-backed food security monitor warned this week.

‘Stress, depression’: Migrants bear brunt of Trump border policy

Colombian Sindy Estrada and her family try to stay off the streets of New York as they battle her deportation order for fear they could be detained by the authorities.Estrada and her family received a deportation order from the US government telling them to leave the country by April 30.”It has caused a nervous breakdown — we have suffered stress, depression, anxiety, panic,” said the businesswoman, 36, who fled Colombia three years ago after her husband’s business was targeted by extortionists.Now, US immigration officials have fitted her husband with an electronic ankle bracelet to track his whereabouts and her 16-year-old son has begun therapy amid the emotional toll of their situation.Her son “started biting his nails and couldn’t sleep, his grades dropped a lot,” Estrada said. “At his school they ask him what’s going on — whether he will stay or go.””(Despite) my desire to pack a suitcase and go… I think about what would await me there. I’m afraid to return to Colombia.”Estrada and her family, who live in New Jersey, are among the millions of undocumented migrants in the United States fearful of President Donald Trump’s onslaught against non-citizens.Experts say his crackdown has exerted a psychological toll akin to the September 11, 2001 attacks that claimed almost 3,000 lives.Trump has vowed to undertake the largest mass deportation of undocumented migrants, who number around 11 million, in US history.He denounces people who entered the country illegally, visa overstayers, or those with legal temporary residence permits while they pursue options like asylum, describing them as “criminals” who must be returned at all costs.Trump has been accused of unlawful deportations without due process to a maximum security counterterrorism prison in El Salvador while also scrapping the longstanding policy of US citizenship through birth and seeking to block migrants challenging their detention. – ‘Totally traumatizing’ -In the past week the Republican offered a $1,000 payout to undocumented migrants who leave voluntarily.Although the shock troops of Trump’s crackdown, the Immigration and Customs Enforcement agency, insist they target undocumented criminals, US media reports few arrestees fall into that category.The presence of ICE agents in migrant neighborhoods or on subway routes used by immigrants — particularly Hispanics — has sown fear.The “uncertainty, fear, anguish” experienced by migrants “is similar to what was endured during the September 11 attacks” of 2001, said New York City Department of Health Services mental health consultant Juan Carlos Dumas.The mental health crisis has led to increased alcohol and drug abuse, as well as family conflict, the Argentine psychotherapist, 68, told AFP.”The anguish has to go somewhere,” he said.Self-harming among young people has increased, just as it did after 9/11, he said.Youths “exorcise their feelings through aggression,” Dumas said at the gate of a school in Harlem where he works to detect such issues among pupils. “They each try to deal with the fear in their own way,” he said. “We haven’t seen anything like this for years.”Migrants who have been in the country for many years and built a life are affected the most.The prospect of having to leave it is “totally traumatizing,” he said, recommending that no one should feel the need to stay indoors.Dumas said that New York, a sanctuary city where local police do not cooperate with ICE to deport people, has a range of mental health services including social workers, psychologists and therapists for those in need.”Not everyone has it in for migrants,” he said.

With Trump’s second term, Big Tech embraces US exceptionalism

Big tech companies are increasingly waving the US flag in Washington where President Donald Trump is back in charge, pushing his America First agenda.Leading this performance of nationalism are Meta, OpenAI and, more predictably, Palantir, the AI defense company founded by Peter Thiel, the conservative tech billionaire who has played a major role in Silicon Valley’s rightward shift.But the full-throated call to defend the nation — often paired with warnings about communist China or Europe’s regulation — raises concerns about alienating international partners who represent a significant portion of big tech’s business.In the defense industry, US companies have historically balanced pro-American positioning with patriotic discretion to attract international business. But Trump and Vice President JD Vance routinely denigrate close allies, all while promoting a nationalist agenda that many US companies feel little choice but to endorse.While Saudi Arabia and other oil-rich Arab states largely escape Trump’s ire, they are investing billions in US AI projects and building their own ventures with White House backing. Perhaps most surprising is ChatGPT maker OpenAI’s embrace of American exceptionalism. The company now actively lobbies for US tech to become the global platform for generative AI, has adjusted policies to allow defense contracts, and is helping build AI for the Pentagon in partnership with drone maker Anduril, another Thiel-connected company.”I don’t want to live in Europe either,” OpenAI CEO Sam Altman told a Senate panel on US AI dominance last week. “I think America is just an incredible and special thing, and it will not only be the place where the AI revolution happens, but all the revolutions after.”Meta has similarly swung to the right since Trump’s return. CEO Mark Zuckerberg appointed a prominent Republican lobbyist to lead public policy, who regularly criticizes European regulations and aligns Meta’s positions with conservative viewpoints.The company has also touted AI models like its own as “essential for the US to win the AI race against China and ensure American AI dominance.”The most vocal proponent is likely Palantir, whose market valuation has soared based on expectations that its technology will transform security, surveillance and defense.Tech “is more of a metier or an art form than a science. And all the artists are in America,” said Palantir CEO Alex Karp at Washington’s Hill and Valley tech conference earlier this month.Palantir executives largely believe this can only be achieved through overwhelming American military and technological dominance, ensuring global peace through a Pax Americana.”AI is scary (and) can be abused” by great powers, “which is why we have to win this in America,” Karp stated.- ‘Tightrope’ -Professor Sarah Kreps, director of Cornell University’s Tech Policy Institute, notes that defense technology companies like Palantir must balance US allegiance with respect for national sovereignty abroad.”It’s a diplomatic tightrope. When the political rhetoric becomes too parochial or polarizing—especially tied to specific administrations—it risks undermining” US companies’ appeal overseas, she explained.Trump’s nationalism is pressuring companies to adopt patriotic positions that Silicon Valley traditionally avoided, but this “can create friction abroad, especially in Europe, where concerns about sovereignty, data localization, and technological dependence are growing,” Kreps added.Taking a more measured approach is Microsoft, the 50-year-old tech giant that—like rivals Google and Amazon Web Services—serves both the US government and foreign markets where American nationalism might deter potential customers.For decades, co-chairman and president Brad Smith has navigated this complex terrain, aligning with Washington’s political climate while reassuring global customers of Microsoft’s trustworthiness. While co-founder Bill Gates, who now serves as an advisor to Microsoft, spoke out against Trump’s tariffs this week, Smith walks the line more carefully.”We need to remember that as a country, only four and a half percent of the world’s people live in the United States,” Smith told the same Senate panel where OpenAI’s Altman advocated for US leadership in AI.The risks extend beyond lost sales opportunities. Microsoft’s business, like all US tech giants, depends on agreements allowing transatlantic data flows—arrangements repeatedly challenged in EU courts.Professor Susan Ariel Aaronson of George Washington University warns these arrangements are precarious. “American AI will not be successful if it is not trusted. And how do you build trust? You don’t become the world’s disrupter,” she told AFP.