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Pas de traité plastique à Genève

Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: dix jours de pourparlers diplomatiques tendus se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie.Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité de “haute ambition” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements: “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président des négociations, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette dernière version en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien des négociations. En séance, il n’a pas fait consensus, comme l’ont signalé les représentants de l’Arabie Saoudite, de l’Inde et de l’Uruguay.- Multilatéralisme affaibli -A ce titre, certains membres ont demandé que les textes non retenus ne soient pas joints à une prochaine session de négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswal a estimé en revanche que le travail mené représente une bonne base pour une reprise des négociations.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception, la représentante de Fiji estimant que cet échec “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Tout au long du processus une guerre de tranchées a en effet opposé deux camps qui semblent irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Ces pays ne supportaient pas que toute la négociation soit basée sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée du texte du traité, qui avait été fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations Unies.La Chine, premier producteur mondial de plastique, avait au début des négociations signé des documents avec ce groupe, mais est restée relativement discrète durant tout le processus.Sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, en majorité des produits à usage unique et des emballages. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.

Traité plastique: un nouveau compromis mais pas encore d’accord

Un nouveau texte de compromis a été proposé dans la nuit de jeudi à vendredi aux représentants des gouvernements de 185 pays qui tentent avec difficulté de produire un traité international contre la pollution plastique à Genève.Ce texte, qui comporte encore plus d’une centaine de points à clarifier, constitue une “base acceptable de négociation”, ont indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP. Mais plusieurs ONG environnementales ont critiqué un texte toujours “insuffisant” pour “protéger la santé humaine et l’environnement”.Le nouveau texte, composé de 31 articles, a été mis en ligne sur le site onusien des négociations par le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, après d’intenses négociations de dernière minute en coulisses tout au long de la journée de jeudi, et le rejet massif de la précédente mouture du texte par les États.Le nouveau texte proposé, le troisième depuis le début de cette séquence diplomatique, est encore bien loin d’être un traité: toutes les expressions entre parenthèses -faute de consensus- doivent être supprimées, puis le texte doit être soumis en plénière des négociateurs.Sur le fonds, le texte “est loin d’être ce dont nous avons besoin pour mettre un terme à la pollution plastique” mais il “peut constituer un tremplin pour y parvenir, si nous l’aiguisons lors d’une prochaine session” de négociation, a déclaré à l’AFP Juan Carlos Monterrey Gomez, chef de la délégation du Panama, l’une des voix les plus fortes favorables à un traité dit “ambitieux” pour protéger l’environnement et la santé humaine des dégâts du plastique.Le texte constitue une “base acceptable de négociation” a indiqué une autre source gouvernementale qui a requis l’anonymat, mais constate dans la foulée qu’il n’est pas encore adopté.- Rebuffade -Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Les discussions se sont poursuivies jeudi dans une ambiance enfiévrée et quelque peu désordonnée, pour tenter d’établir un texte de consensus. Malheureusement, les changements positifs sont de très petits pas, et ainsi écrits, ils ne produiront pas un traité, a indiqué l’ONG IPEN, Le président des débats est apparu brièvement peu avant minuit heure locale, heure théorique de la fin des débats, pour ouvrir une séance plénière avant de la refermer immédiatement, ce qui a permis d’ajouter, selon les règles onusiennes, quelques heures à la concertation.Avec son texte, M. Vayas tire sa dernière cartouche après avoir subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son deuxième texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité des 185 pays rassemblés en assemblée plénière.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.De profondes divisions demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine, et surtout réduire la production mondiale de plastique.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.- “Texte médiocre” -Sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Les auteurs du texte “utilisent une technique bien connue : introduire d’abord un texte inacceptable, puis revenir avec un texte médiocre à prendre ou à laisser, qui montre une amélioration à la marge, mais reste loin de ce dont nous avons besoin pour faire face à la crise plastique” a souligné l’ONG Ciel dans un bref communiqué.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.*

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

YouTube va deviner l’âge des utilisateurs grâce à l’IA

YouTube a commencé à tester un outil d’intelligence artificielle (IA) pour identifier l’âge de ses utilisateurs aux Etats-Unis, afin de mieux protéger les mineurs des contenus et habitudes de navigation en ligne considérés comme inappropriés pour eux.”Cette technologie va nous permettre de déduire l’âge d’un utilisateur et d’utiliser ce signal – indépendamment de la date de naissance indiquée dans le compte – pour proposer des expériences et des protections adaptées”, a expliqué la plateforme de vidéos de Google dans un billet de blog fin juillet.La phase de test sur une partie des utilisateurs américains a commencé mercredi, d’après un message adressé aux créateurs de contenus.La technologie est censée interpréter “différents signaux”, tels que les types de vidéos recherchées et regardées ou encore l’ancienneté du compte. Si le système détermine qu’un utilisateur a moins de 18 ans, les règles pour les adolescents s’appliqueront automatiquement : la publicité ne sera plus personnalisée et des garde-fous dans les recommandations seront activés, pour limiter le visionnage répété de certains contenus, notamment.En cas d’erreur, la personne “aura la possibilité de prouver qu’elle a bien 18 ans ou plus, par exemple en utilisant une carte bancaire ou une pièce d’identité officielle”, a précisé YouTube.Le service de streaming a ajouté avoir déjà testé ce système ailleurs avec succès. Elle prévoit de l’étendre à d’autres marchés.YouTube et de nombreuses autres plateformes, Instagram (Meta) et TikTok en tête, sont régulièrement accusées de nuire à la santé des enfants et adolescents et de ne pas suffisamment les protéger des dangers, des phénomènes d’addiction aux contenus néfastes et aux criminels.De nombreux pays et Etats américains cherchent à forcer les géants des technologies à garantir le respect des règlements liés à l’âge des utilisateurs.L’Australie a ainsi récemment décidé d’interdire YouTube aux moins de 16 ans afin de les protéger contre les “algorithmes prédateurs”, selon les termes de la ministre de la Communication, Anika Wells.Le Parlement australien avait déjà adopté en 2024 une loi pionnière interdisant l’accès aux réseaux sociaux tels que TikTok, X ou encore Facebook et Instagram aux mineurs de moins de 16 ans, mais YouTube n’était pas inclus.

Wall Street quasi-stable après une hausse inattendue des prix à la production

La Bourse de New York a terminé sans grand entrain jeudi, minée par une nette hausse des prix à la production aux Etats-Unis, qui viennent remettre en question le calendrier des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed). Le Dow Jones (-0,02%) et l’indice Nasdaq (-0,03%) ont tous les deux terminé à l’équilibre. L’indice élargi S&P 500 (+0,03%) était également quasiment stable mais a tout de même réussi à grappiller un record en clôture, à 6.468,54 points.”Tout est assez stable (…) ce qui est plutôt positif compte tenu de l’ampleur du raté sur l’indice PPI”, note auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.En début de séance, les investisseurs ont mal réagi à la publication de l’indice des prix à la production (PPI), qui a progressé de 0,9%, selon les données publiées jeudi par le département du Travail, après être resté stable en juin.C’est une augmentation bien plus importante que ce qu’attendait le marché, qui tablait plutôt sur une avancée de 0,2% des prix en juillet, selon le consensus publié par MarketWatch.Hors prix de l’alimentation, de l’énergie et des services commerciaux, considérés comme plus volatils, la progression des prix à la production reste importante, de l’ordre de 0,6%.Il s’agit de la hausse la plus marquée de l’indice sous-jacent depuis mars 2022, soit peu avant le pic d’inflation observé à l’été 2022 aux Etats-Unis.”Les droits de douane poussent les entreprises à augmenter les prix qu’elles se facturent mutuellement, ce qui se traduira à terme par une hausse des prix à la consommation”, estime Bill Adams, de Comerica Bank. En outre, “ce rapport est un élément supplémentaire en défaveur d’une baisse des taux” de la Fed, juge l’analyste. Une large majorité d’experts s’attendent toujours à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l’institution (FOMC), selon l’outil de veille de CME. Mais ils sont de moins en moins à prévoir d’autres baisses lors des réunions suivantes.Selon M. Hogan, les investisseurs vont être particulièrement attentifs à la publication des ventes au détail vendredi, qui pourraient “faire bouger” Wall Street. Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,28% contre 4,23% à la clôture mercredi. Les acteurs du marché continuent par ailleurs de surveiller les développements sur le plan commercial, notamment avec certains des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.”La Chine est toujours en pourparlers et en phase de négociation, tandis que le Mexique et le Canada sont dans l’incertitude”, explique M. Hogan. “Tant que nous ne signons pas d’accords (avec ces pays, ndlr), nous ne pouvons pas vraiment dire que nous avons mis un terme à cette guerre commerciale”, ajoute l’analyste.A la cote, le géant des semiconducteurs Intel a bondi de 7,38% à 23,86 dollars après des informations de l’agence Bloomberg selon lesquelles le gouvernement américain pourrait acquérir une participation dans l’entreprise.Intel a fini l’année 2024 avec des résultats meilleurs qu’escompté, mais des perspectives jugées trop faibles par le marché.Les célèbres sandales de la marque allemande Birkenstock ont été boudées (-3,62% à 48,41 dollars). Malgré des performances globalement meilleures qu’attendu, la marque a connu un ralentissement de la croissance de son chiffre d’affaires. Le groupe américain de prêt-à-porter multimarques Tapestry a nettement chuté (-15,71% à 95,69 dollars) après que l’entreprise a déclaré -à l’occasion de la publication de ses résultats- que les droits de douane allaient peser sur ses bénéfices.La plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bullish (+9,851% à 74,69 dollars) a poursuivi son ascension pour son deuxième jour de cotation à la Bourse de New York.

Pollution plastique: “les heures cruciales” s’égrènent sans accord en vue

Les “heures cruciales” continuaient de s’égrener jeudi et les négociateurs de 185 pays commençaient à perdre espoir sur la possibilité de parvenir dans les temps impartis à un quelconque accord de compromis sur la façon de lutter contre la pollution plastique.”On est dans le flou plus total, avec l’impression que quelque chose nous échappe”, a lâché à l’AFP une source diplomatique impliquée dans une délégation régionale. Théoriquement, la séquence de négociations qui a débuté à Genève le 5 août doit s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août et l’ensemble des délégués attendent encore la convocation d’une assemblée plénière avant l’heure fatidique de minuit, mais cette réunion ne cesse d’être reportée d’heure en heure.Selon les règles intérieures de l’ONU, la séance plénière doit être convoquée avant minuit pour être valide, et peut ensuite déborder.Dans un message sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron a tonné dans l’après-midi pour encourager les délégués à trouver un terrain d’entente: “Qu’attendons nous pour agir ?” et demandé d'”adopter un texte à la hauteur de l’urgence environnementale et sanitaire. Pour notre santé. Pour notre environnement. Pour nos enfants”.”Cela fait deux ans et demi qu’on négocie et les dernières heures qui restent sont cruciales” pour “trouver un accord qui résolve le problème et donne la priorité à la santé du grand public”, a abondé Graham Forbes, le chef de la délégation de l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, auprès de l’AFP.La ministre de l’environnement du Kenya a aussi rappelé l’importance de l’enjeu face au fléau de la pollution plastique.”Nous devons avoir un traité mondial cohérent. Nous ne pouvons pas le faire seuls”, a expliqué Deborah Barasa à l’AFP. Comme l’Union européenne, le Kenya fait partie des pays dits à forte ambition, ceux qui veulent un traité entérinant une réduction de la production et la suppression des additifs les plus dangereux.Pour résoudre la quadrature du cercle, elle suggère de conclure un traité maintenant et de travailler sur certains aspects plus en détail ultérieurement.”Nous devons trouver un terrain d’entente. Il faudra peut-être faire des compromis, puis nous pourrons adopter une approche progressive pour construire ce traité… et mettre fin à la pollution plastique”, a-t-elle détaillé.Mais surtout “nous devons repartir avec le traité”.- 15, 18, 19, 20, 21 -Une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués, qui devra entériner un résultat quel qu’il soit, a déjà été repoussée du milieu d’après-midi à 18H00, puis 19H00, puis 21H00.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.Mercredi, une tentative maladroite de la présidence de présenter un texte acceptable par tous n’a finalement satisfait personne.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a résumé M. Macron.Poussés par une résolution des Nations Unies de 2022, cela fait près de trois ans qu’ils tentent de forger un texte “juridiquement contraignant” qui s’attaque à la pollution plastique, y compris en milieu marin. Mais sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, ils ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.- Moins de 10% recyclé -Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, “il reste deux scénarios: il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre entre les deux”, a-t-il dit à l’AFP.”Le mauvais scenario, c’est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi”.”Le très mauvais scenario, c’est s’ils ne sont d’accord sur rien, et s’ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l’abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné”.Les pays “ambitieux” pourraient avancer “leur propre texte”, a indiqué Zaynab Sadan, cheffe de la délégation de l’ONG environnementale WWF. “Ils doivent se préparer à faire adopter leur texte par vote. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir un traité qui ait du sens”, a-t-elle estimé.

La canicule touche encore une grande partie du pays

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante dans les trois quarts de l’Hexagone, et ces fortes chaleurs pourraient, selon météo-France, perdurer tout le week-end du 15 août et au moins jusqu’à mardi .Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec 11 départements méridionaux, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui est resté épargné jeudi.De très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Bien qu’inférieures à celles de mercredi, les températures sont restées jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, selon Météo-France.Sur l’arc méditerranéen, les températures enregistrées ont atteint les 40°C à Pézénas (Hérault), à Villevieille (Gard), à Cogolin (Var) ou encore à Narbonne (Aude). Les mêmes conditions sont attendues vendredi dans le Sud-Ouest et sur l’arc méditerranéen tandis que la canicule gagnera également la Bretagne, jusqu’ici épargnée, selon Météo-France.A compter de jeudi soir à 22h00, la vigilance orange sera levée pour les départements du Nord, de l’Oise, de l’Aisne et des Ardennes, puis vendredi à 6h00 pour la région Ile-de-France et à 22h pour les départements du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube et de la Haute-Marne. – “Très dur” -C’est sous un soleil de plomb que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard est allée jeudi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude, annoncer un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés par un incendie exceptionnel auquel “le réchauffement climatique n’est pas étranger”.”C’est très dur, il n’y pas d’ombre, on travaille en plein soleil”, confie Alex Lima, 39 ans, fossoyeur dans des cimetières de cette même partie de l’Aude.A Lyon, chacun a sa méthode pour tenir: “Il suffit de se lever tôt, à partir de 06h00 on peut aller se promener”, explique Anne, 84 ans, assise sur un banc à l’ombre avec son éventail. Ensuite, “c’est difficile de ressortir jusqu’à 20h” car “on sent la chaleur” du bitume “remonter sous les pieds”.”Le soir on a très chaud, c’est impossible d’arriver à s’endormir”, confirme son amie Juliette. Mais la retraitée a trouvé une technique : s’allonger nue avec un linge de toilettes mouillé, en commençant par les pieds. “Après ça, le corps est refroidi et je peux m’endormir”, assure-t-elle.Plusieurs régions ont subi d’importants orages mercredi soir.Dans la Nièvre, les pompiers sont intervenus plus de cent fois, en particulier à La Charité-sur-Loire, pour des toits arrachés et des arbres couchés.Dans le Sud-Ouest, ils ont fait face à plusieurs départs d’incendie, parfois causés par les orages.Même si le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude ont basculé de la vigilance rouge à orange jeudi à 06H00, les trois quarts de l’Hexagone sont restés en vigilance orange.Vendredi, 80 départements seront en alerte orange canicule, contre 75 jeudi, selon Météo-France. – L’agriculture à rude épreuve -Dans le sud-ouest, la vague de chaleur met à rude épreuve les cultures et l’élevage.”C’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude.Dans le Tarn-et-Garonne, la récolte de noisettes a eu lieu lundi, soit une petite semaine d’avance sur “la normale”, selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier et président d’Unicoque. Du déjà vu dans le département, notamment en 2003, année de canicule.Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C, les vaches de Christophe Bonnet, éleveur de 54 ans, produisent moins de lait.”Quand il fait chaud on perd 10%” de la production et il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, explique-t-il.- Même dans le Nord -En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation ont été mises en place. A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord”, confie Kristine Büttner.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et la 2e depuis le début de l’été, des épisodes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

La Bourse de Paris termine dans le vert, profitant d’un effet de change favorable

La Bourse de Paris a terminé en hausse jeudi, profitant d’un effet de change favorable avec la baisse de l’euro face au dollar après qu’un indice sur l’inflation côté producteurs aux Etats-Unis a provoqué une révision des anticipations de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).L’indice phare de la Bourse de Paris a pris 0,85%, soit un gain de 65,37 points, pour s’établir à 7.870,34 points. La veille, le CAC 40 avait terminé en hausse de 0,66%.A l’instar de ses homologues européens, l’indice vedette de la place de Paris a profité d’un “effet de devises”, explique à l’AFP Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Le dollar américain a monté après la publication des prix à la production aux Etats-Unis jeudi, qui ont nettement plus augmenté qu’escompté au mois de juillet, avec une hausse marquée dans les services.Sur un mois, l’indice des prix à la production (PPI) a progressé de 0,9% après être resté stable en juin, une augmentation bien plus marquée que ne le prévoyaient les analystes.”Dans ce contexte, la Réserve fédérale américaine n’a guère de marge de manÅ“uvre et ne devrait pas changer de cap dans un avenir proche”, estime Andreas Lipkow, analyste indépendant. “Il faut d’abord voir quel sera l’impact final des droits de douane imposés et comment l’environnement économique évoluera.”Selon l’outil de veille de CME FedWatch, les investisseurs prévoient désormais à 90,5% une baisse des taux d’un quart de point lors de la prochaine réunion de la Fed, contre plus de 96% mercredi.Cette révision des attentes a renforcé le dollar, et pesé sur l’euro, rendant les actifs libellés en euro plus attractifs pour les investisseurs.Feu vert pour la défenseAutre focus des marchés: la rencontre historique vendredi du président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, qui discuteront “principalement” en Alaska du règlement du conflit armé en Ukraine, lors d’une conversation “en tête-à-tête”, a annoncé jeudi le Kremlin.L’incertitude persistante autour du conflit a poussé les valeurs de la défense à la hausse, d’autant que Donald Trump a, à plusieurs reprises, tempéré les attentes autour de la rencontre.Il a dit vouloir “tâter le terrain” avec son homologue russe, et que si l’entretien se passe bien, il débouchera “presque immédiatement” sur une rencontre à trois entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même. Mais si la réunion tourne mal, le président américain a assuré qu’il n’y aurait pas de “seconde rencontre”.Le groupe industriel français de défense Thales a terminé en hausse de 2,55% à 237,50 euros, soit la plus forte hausse du CAC 40 jeudi, et Dassault Aviation a gagné 1,40% à 275,80 euros.

Pollution plastique: “les heures cruciales” s’égrènent et pas d’accord en vue

Les “heures cruciales” continuaient de s’égrener jeudi et les négociateurs de 185 pays menaient d’intenses discussions pour tenter de réconcilier des intérêts très éloignés et forger le premier traité international de lutte contre la pollution plastique.Théoriquement, la séquence de négociations qui a débuté à Genève le 5 août doit s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août mais comme souvent, elles devraient jouer les prolongations après un premier constat d’échec en Corée du sud l’année dernière.Dans un message sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron tonne: “Qu’attendons nous pour agir ?” et demande d'”adopter un texte à la hauteur de l’urgence environnementale et sanitaire. Pour notre santé. Pour notre environnement. Pour nos enfants”.”Cela fait deux ans et demi qu’on négocie et les dernières heures qui restent sont cruciales” pour “trouver un accord qui résolve le problème et donne la priorité à la santé du grand public”, abonde Graham Forbes, le chef de la délégation de l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, auprès de l’AFP.La ministre de l’environnement du Kenya rappelle aussi l’importance de l’enjeu face au fléau de la pollution plastique.”Nous devons avoir un traité mondial cohérent. Nous ne pouvons pas le faire seuls,” a expliqué Deborah Barasa à l’AFP. Comme l’Union européenne, le Kenya fait partie des pays dits à forte ambition, ceux qui veulent un traité entérinant une réduction de la production et la suppression des additifs les plus dangereux. Pour résoudre la quadrature du cercle, la ministre suggère de conclure un traité maintenant et de travailler sur certains aspects plus en détail ultérieurement.”Nous devons trouver un terrain d’entente. Il faudra peut-être faire des compromis, puis nous pourrons adopter une approche progressive pour construire ce traité… et mettre fin à la pollution plastique”, détaille t-elle.Mais surtout “nous devons repartir avec le traité”.- 15, 18, 19 -Une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués, qui devra entériner un résultat quel qu’il soit, a déjà été repoussée du milieu d’après-midi à 18H00, puis 19H00.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face les pays essentiellement pétroliers, qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.Mercredi, une tentative maladroite de la présidence de présenter un texte acceptable par tous n’a finalement satisfait personne.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a résumé M. Macron.Poussés par une résolution des Nations Unies de 2022, cela fait près de trois ans qu’ils tentent de forger un texte “juridiquement contraignant” pour les États qui s’attaque à la pollution plastique, y compris en milieu marin. Mais sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs et opposés à toute coercition, ils ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.- Moins de 10% recyclé -Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, “il reste deux scénarios: il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre entre les deux”, a-t-il dit à l’AFP.”Le mauvais scenario, c’est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi”.”Le très mauvais scénario, c’est s’ils ne sont d’accord sur rien, et s’ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l’abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné”.Les pays “ambitieux” pourraient avancer “leur propre texte”, a indiqué Zaynab Sadan, cheffe de la délégation plastique de l’ONG environnementale WWF. “Ils doivent se préparer à faire adopter leur texte par vote. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir un traité qui ait du sens”, a-t-elle estimé.

Wall Street fléchit, lestée par les prix à la production américains

La Bourse de New York évolue en baisse jeudi, accusant le coup d’une inflation côté producteurs nettement supérieure aux attentes, qui atténue l’hypothèse d’un fort assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).Vers 13H50 GMT, le Dow Jones reculait de 0,26%, l’indice élargi S&P 500 de 0,09%, et l’indice Nasdaq perdait 0,11%.Sur un mois, l’indice des prix à la production (PPI) a progressé de 0,9%, selon les données publiées jeudi par le département du Travail, après être resté stable en juin.L’augmentation est bien plus marquée que ne le prévoyaient les analystes, qui tablaient sur une avancée de 0,2% des prix en juillet, selon le consensus publié par MarketWatch.Hors prix de l’alimentation, de l’énergie et des services commerciaux, considérés comme plus volatils, la progression des prix à la production reste importante, de l’ordre de 0,6%.Il s’agit de la hausse la plus marquée de l’indice sous-jacent depuis mars 2022, soit peu avant le pic d’inflation observé à l’été 2022 aux Etats-Unis.”Nous commençons donc à voir l’impact des droits de douane sur l’inflation, et cela commence par les prix à la production”, assure auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”La question est la suivante: est-ce que cela se répercutera sur les consommateurs? Pour l’instant, la réponse est non”, ajoute l’analyste.Ces données sont publiées deux jours après l’indice des prix à la consommation (CPI), qui avait lui mis en lumière une stabilisation des prix sur un an, à 2,7% au mois de juillet.Au sein des investisseurs, “la crainte est que cette inflation se répercute sur l’indice des prix PCE (privilégié par la Fed, ndlr) et empêche l’institution d’être aussi agressive dans son approche de réduction des taux que ce qui avait été envisagé” en début de semaine, souligne Patrick O’Hare, de Briefing.com.La banque centrale américaine dispose d’un double mandat, qui consiste à maintenir l’inflation américaine autour de 2% sur le long terme tout en assurant les conditions pour maintenir le plein emploi aux Etats-Unis.En conséquence, “elle ne peut pas réduire ses taux si l’inflation augmente”, rappelle M. Sarhan.Une large majorité d’experts s’attendent à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l’institution, selon l’outil de veille de CME. Mais ils sont de moins en moins à prévoir d’autres baisses lors des réunions suivantes.La publication de l’indice PPI a tendu le marché obligataire américain: vers 13H45 GMT, le rendement à deux ans, le plus sensible aux politiques monétaires, évoluait autour de 3,72% contre 3,67% à la clôture mercredi. Le dix ans passait lui de 4,23% à 4,26%.En outre, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement diminué à 224.000, en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 228.000 demandes.Côté entreprises, la plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bullish (+12,41% à 76,44 dollars) continuait sa forte progression pour son deuxième jour de cotation à la Bourse de New York.Le géant chinois du commerce en ligne JD.com (-1,63% à 31,98 dollars) souffrait d’un recul de son bénéfice net, à 6,2 milliards de yuans pour le deuxième trimestre (environ 900 millions de dollars), malgré un bond de plus de 22% de son chiffre d’affaires.Le spécialiste des équipements agricoles Deere (-6,58% à 479,76 dollars) glissait après avoir revu à la baisse ses prévisions annuelles. L’entreprise prévoit désormais un chiffre d’affaires compris entre 4,75 et 5,25 milliards de dollars.