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La France connaît la croissance la plus rapide en matière d’investissements immatériels, selon l’ONU

Des données aux logiciels en passant par les marques, la croissance en France des investissements dans les actifs incorporels a été la plus rapide l’an dernier parmi les pays les plus avancés dans le domaine, selon un rapport publié par l’ONU mercredi.Selon l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (Ompi), les investissements dans les actifs incorporels ont augmenté trois fois plus vite l’an dernier que les investissements dans les actifs physiques tels que les machines et les bâtiments.Le rapport montre que les investissements dans les actifs incorporels dans 27 économies à revenu élevé ou intermédiaire ont augmenté d’environ 3% en termes réels l’an dernier, pour atteindre 7.600 milliards de dollars.La France s’en sort très bien, avec des investissements atteignant plus de 631 milliards de dollars l’an dernier, seulement devancée par le numéro un mondial, les Etats-Unis.En 2024, elle a enregistré la croissance la plus rapide de l’investissement immatériel parmi les économies à forte intensité immatérielle, avec une progression réelle de plus de 5%, suivie par le Royaume-Uni (plus de 4%), l’Espagne et le Danemark (proche de 4%) et les Etats-Unis (3,5%).”On a vu la France dépasser l’Allemagne et le Japon pendant ces deux dernières années dans le domaine de l’investissement dans l’immatériel”, indique à l’AFP Sacha Wunsch-Vincent, chef du Département de l’économie et de l’analyse de données, à l’Ompi.Cette tendance s’intègre selon lui “dans une amélioration de compétitivité de la France sur les cinq dernières années à peu près”.”Cela vient conforter un changement de la structure de l’économie française. Tandis que l’Allemagne et le Japon sont encore très liés par leur industrie d’automobile et l’industrie lourde, la France semble avoir pu se repositionner et monte en flèche ses investissements dans l’immatériel”, analyse-t-il.Selon M. Wunsch-Vincent, la croissance des investissements immatériels en France n’est pas portée par une entreprise en particulier, mais par la majorité des secteurs et acteurs économiques.”C’est le signe d’une transformation plus systémique ou plus profonde des entreprises françaises, notamment en ce qui concerne la R&D, les logiciels et données”, affirme-t-il.  – Hôpitaux, usines et administrations -“Les pays qui comprennent et encouragent les investissements dans les actifs incorporels seront mieux placés pour croître et prospérer dans une économie mondiale de plus en plus axée sur l’innovation technologique, numérique et culturelle”, assure le directeur général de l’Ompi, Daren Tang dans un communiqué.Les Etats-Unis occupent la première place en termes de niveau absolu d’investissements dans les actifs incorporels, avec un montant presque deux fois supérieur à celui de l’Allemagne, de la France, du Japon et du Royaume-Uni réunis.La Suède conserve elle sa position de leader en tant qu’économie à plus forte intensité d’actifs incorporels, avec des investissements dans les actifs incorporels représentant 16% de son produit intérieur brut (PIB). Elle est talonnée par les Etats-Unis, la France et la Finlande, tous avec une intensité de 15% du PIB.L’intensité des investissements dans les actifs incorporels de l’Inde (près de 10%) place celle-ci devant plusieurs économies de l’Union européenne, ainsi que devant le Japon.Les logiciels et les bases de données apparaissent comme le type d’actifs incorporels qui connaît la croissance la plus rapide, avec une expansion de plus de 7% par an entre 2013 et 2022. Cette croissance est stimulée par l’essor actuel de l’intelligence artificielle (IA), selon l’Ompi.Mais M. Wunsch-Vincent prévient : “Beaucoup pensent que nous sommes déjà pleinement entrés dans l’ère de l’IA. En réalité, nous n’en sommes qu’à la première phase : celle de la construction des infrastructures physiques et des capacités de données”. “Les grands investissements immatériels viendront dans un second temps, lorsque les secteurs utilisateurs – comme les hôpitaux, les usines ou les administrations – transformeront en profondeur leurs modes de fonctionnement”, souligne-t-il.

Incendie: le feu encore actif à Marseille mais baisse en intensité

Le violent incendie qui menace Marseille depuis mardi, dopé par une longue période de canicule et un mistral violent, a baissé en intensité mais n’est toujours pas fixé, a indiqué la préfecture mercredi matin, après que le ministre de l’Intérieur a averti d’un “été à haut risque”.”A Marseille, le feu baisse en intensité” mercredi matin, “mais les lisières sont toujours actives et non stabilisées”, a indiqué une porte-parole de la préfecture à l’AFP, précisant que le feu n’était pas fixé à ce stade.Devant cette amélioration de la situation, la préfecture a cependant averti sur X que les habitants du 16e arrondissement de Marseille, touché par les flammes hier après-midi, dans le nord de la ville, étaient désormais “déconfinés” mais qu’il était “encore trop tôt pour les personnes évacuées”, au nombre d’environ 400, “regagnent leur domicile”. Du côté des Pennes-Mirabeau, commune limitrophe dans le nord-ouest de Marseille d’où était parti cet incendie mardi en fin de matinée après un feu de véhicule, il y a “une réactivation du feu”, a précisé la Préfecture de région, sans détailler.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, avait averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 mobilisés.Le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie avait parcouru 700 hectares mardi entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, situé sur l’étang-de-Berre, à Marignane. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21H30 mardi soir, mais celui-ci pourrait à nouveau être fermé mercredi, pour prioriser les moyens aériens de lutte contre le feu, a averti la Préfecture.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- Reprise du trafic des TGV -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le système FR.alert.La police a aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. La préfecture a signalé mercredi matin une “possible réouverture partielle de l’A55 (l’autoroute qui dessert Marseille par le nord, NDLR), avec une voie sanctuarisée pour sécuriser l’action des pompiers en bordure d’autoroute dans les deux sens”. De même, il y aurait “une possible réouverture des tunnels Vieux port et Prado carénage”, les deux tunnels qui permettent de traverser la ville du sud au nord, selon la préfecture.Enfin, sur l’autoroute A7, vers Aix-en-Provence et Lyon, “deux voies devraient être sanctuarisées pour les secours dans le sens Lyon Marseille”, a précisé une porte-parole.La circulation des trains à grande vitesse à Marseille doit reprendre “normalement” mercredi matin après une interruption liée aux incendies, tandis que celle des trains locaux reste fortement perturbée, a annoncé la SNCF.”Il est à nouveau possible d’exploiter la ligne à grande vitesse entre Marseille et Aix TGV”, a-t-elle indiqué dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Là aussi le feu, parti lundi d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, avait été fermée partiellement lundi et mardi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages.Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été rouvert vers 21h45 mardi, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.burs-san/ol/lgo/pta

La Cour suprême américaine ouvre la voie aux licenciements massifs de fonctionnaires voulus par Trump

La Cour suprême américaine a ouvert la voie à la mise en oeuvre de licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump en levant mardi une suspension décidée par un tribunal de Californie il y a deux mois.Une juge de première instance, Susan Illston, avait prononcé en mai une suspension temporaire de licenciements à grande échelle d’employés fédéraux, au motif que ce type de mesures nécessitait probablement le feu vert du Congrès américain.A terme, l’ordonnance de la plus haute juridiction des Etats-Unis risque de coûter leur emploi à des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux.Mais la Cour suprême prend le soin de souligner que sa décision de mardi ne porte pas “sur la légalité des plans de réduction d’effectifs et de réorganisation des agences (fédérales) élaborés ou approuvés”, qui découleraient des directives données par Donald Trump dès les premières semaines de son second mandat.C’est sur le décret présidentiel à l’origine de ces restructurations d’envergure, en date du 11 février, qu’elle se prononce.Dans ce texte, le président républicain “ordonne aux agences (fédérales) de planifier des réorganisations et des réductions d’effectifs +conformément à la législation en vigueur+”, écrit la juge progressiste Sonia Sotomayor, en accord avec la majorité des neuf magistrats qui composent la Cour suprême.Ainsi cette dernière a considéré que “le gouvernement est en position d’obtenir gain de cause quant à son argument selon lequel le décret exécutif est légal”.- “Limites juridiques” -En revanche, “les plans eux-mêmes ne sont pas soumis à cette Cour, à ce stade, et nous n’avons donc pas l’occasion d’examiner s’ils peuvent être et seront mis en Å“uvre dans le respect des limites juridiques”, souligne la juge Sotomayor.Ils feront sans doute l’objet de longues batailles juridiques.A ce stade, la Cour suprême laisse la main à la juridiction de première instance pour se prononcer.Dans son avis de désaccord, “pour une raison ou une autre, cette Cour juge bon d’intervenir maintenant et d’autoriser le président à tout détruire sur son passage dès le début de ce litige”, a fustigé la juge progressiste Ketanji Brown Jackson.”Si les présidents bénéficient d’un certain pouvoir discrétionnaire pour réduire la fonction publique fédérale, ils ne peuvent pas restructurer fondamentalement le gouvernement fédéral à eux tout seuls”, insiste-t-elle.Donald Trump, de retour à la Maison Blanche depuis fin janvier, a fait des fonctionnaires fédéraux une de ses principales cibles. Sous la conduite d’une commission alors pilotée par Elon Musk, son ex-proche conseiller avec lequel il s’est depuis brouillé, le milliardaire républicain a mené tambour battant des coupes drastiques dans l’administration fédérale et sabré dans les dépenses publiques.Le principal syndicat américain de fonctionnaires fédéraux, l’AFGE, associé à d’autres syndicats et à des ONG, a initié l’action en justice contre le gouvernement Trump en argumentant que le président outrepassait son pouvoir présidentiel avec ces licenciements massifs décidés sans l’aval du Congrès.

Haute couture: Demna fait ses adieux à Balenciaga

Une dernière collection comme un ultime au revoir: Demna présente mercredi à Paris, lors de la semaine de la haute couture, son dernier défilé chez Balenciaga, avant de rejoindre Gucci.Après dix ans à sa tête, Demna Gvasalia quitte la maison française pour prendre la direction artistique de Gucci, dont les contre-performances plombent l’activité de Kering, propriétaire des deux maisons.  “Ce que Demna a apporté à la mode, à Balenciaga et au succès du groupe est immense. Sa force créative est exactement ce dont Gucci a besoin”, saluait François-Henri Pinault, PDG du groupe de luxe, dans le communiqué annonçant ce transfert, sans doute le plus inattendu du mercato mode de ces derniers mois.Les rumeurs sur la succession de Sabato de Sarno, parti en février après seulement deux ans à la tête de la griffe italienne, évoquaient plutôt Maria Grazia Chiuri, alors future ex-directrice artistique des collections femme de Dior, ou Hedi Slimane, parti de Celine en octobre 2024. Demna, lui, n’avait été que rarement cité.Cette nomination surprise doit relancer la marque italienne, en perte de vitesse. Plombé par la mauvaise passe de sa marque phare, qui représente 44% du chiffre d’affaires de Kering (Saint Laurent, Bottega Veneta…), le groupe aux 47.000 employés a vu ses revenus reculer de 12% en 2024, à 17,19 milliards d’euros, et son bénéfice net chuter de 64%.- Style iconoclaste -L’annonce a toutefois été mal accueillie par les marchés, les investisseurs attendant plutôt un poids lourd venu de l’extérieur.”Pour nous, ce choix est une évidence. Demna est l’un des designers les plus influents et les plus talentueux de sa génération”, a répondu François-Henri Pinault lors de l’assemblée générale de Kering fin avril. Avec son style iconoclaste, le Géorgien de 44 ans a fait ses preuves chez Balenciaga.Depuis 2015, le créateur s’est fait connaître par sa capacité à habiller aussi bien la rappeuse Cardi B que l’actrice Isabelle Huppert, à faire des T-shirts et de la haute couture et rendre désirable le “moche”, comme des Crocs à semelles compensées ou des sacs “poubelle”.Mais il est aussi parfois allé trop loin: en 2022, sa campagne publicitaire mettant en scène des enfants avec des accessoires d’inspiration sado-masochiste fait scandale.Demna avait reconnu un “mauvais choix” et promis de changer. L’année suivante, il avait présenté un défilé sage au Louvre, loin de ses scénographies anxiogènes.Son dernier défilé, avant de passer officiellement la maison à son successeur Pierpaoli Piccioli, sera minutieusement analysé, avant qu’il ne rejoigne officiellement Gucci.Au sein de la maison italienne, “Demna pourra déployer son talent, tout en s’inscrivant dans des codes très différents de ceux de Balenciaga”, a assuré François-Henri Pinault.- Renouveau chez Maison Margiela – Une page se tourne chez Balenciaga mais également chez Maison Margiela, qui dévoile dans la soirée sa première collection de Glenn Martens.Le designer belge a été nommé directeur artistique en janvier pour prendre la suite du créateur star et fantasque John Galliano.Connu pour son travail chez Diesel et au sein de la marque expérimentale Y/Projet, Glenn Martens signe avec ce premier défilé le retour de la maison au calendrier de la haute couture, après un dernier show sous le pont Alexandre III en janvier 2024, considéré par beaucoup comme l’un des plus spectaculaires de ces dernières années. Cette journée sera également marquée par les défilés des Néerlandais Viktor & Ralph, du Hongkongais Robert Wun, du Français Franck Sorbier, du Japonais Yuima Nakazato et des Libanais Zuhair Murad et Elie Saab. 

Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille

Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/

Energie: le Sénat approuve à nouveau sa loi de programmation, malgré la discorde gouvernementale

Le Sénat a de nouveau approuvé mardi une loi sur l’avenir énergétique de la France actant une relance massive du nucléaire, censée aider l’exécutif à finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) “avant la fin de l’été”, malgré les divergences gouvernementales récentes sur les énergies renouvelables.La proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) a été adoptée dans la nuit à 221 voix contre 24, en deuxième lecture. Elle doit désormais faire son retour fin septembre à l’Assemblée nationale, où les débats inauguraux sur ce texte ont déjà été très chaotiques, conduisant à son rejet en première lecture fin juin.Au-delà de l’adoption de ce texte qui ne faisait aucun doute dans la chambre haute qui en est à l’initiative, les débats au Sénat ont surtout remis sur la table les passes d’armes des derniers jours.La coalition gouvernementale est en effet fragilisée par l’opposition frontale entre camp macroniste et droite, depuis que le patron des Républicains (LR) – et ministre de l’Intérieur – Bruno Retailleau s’est fendu d’une tribune au Figaro dans laquelle il plaide pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaïque.”Une tribune dont je déplore les constats et les recommandations à de nombreux égards”, a martelé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance) devant les sénateurs, assurant que “certaines énergies renouvelables sont très compétitives”.Lui défend “un mix énergétique équilibré combinant la puissance du nucléaire et le potentiel des énergies renouvelables”… Deux piliers qui figurent bien dans le texte examiné au Parlement. – 14 nouveaux réacteurs -Le groupe LR, première force au Sénat, s’est de son côté employé à expliquer que sa vision n’était pas incompatible avec celle de Bruno Retailleau, qui est d’ailleurs le coauteur du texte débattu au Sénat.”Il n’y a absolument pas de contradiction, car le financement des énergies renouvelables relève du projet de loi de finances. C’est là que des choix seront à faire”, a insisté le sénateur LR Alain Cadec. Mais, signe que le débat est loin d’être tranché à droite, la présidente LR d’ÃŽle-de-France Valérie Pécresse a dévoilé une position différente de M. Retailleau, dans une contribution publiée par La Tribune dimanche où elle fustige “la guerre stérile” rouverte entre nucléaire et renouvelables.La gauche n’a pas manqué de s’engager dans cette brèche, fustigeant ces dissensions comme l’absence de volet financier dans cette loi programmatique, mise au débat sans étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat.”Quels seront les impacts de cette loi sur le prix de l’électricité ? Sur le montant nécessaire d’investissements publics ? Sur notre trajectoire climatique ? Sur notre souveraineté ? On n’en sait rien. C’est irresponsable”, s’est indigné l’écologiste Yannick Jadot. Les écologistes ont voté contre, les socialistes et communistes se sont eux abstenus.La majorité sénatoriale défend tout de même sa vision qu’elle juge “équilibrée”: d’une part une relance massive du nucléaire, avec notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs; d’autre part des objectifs pour l’essor des énergies renouvelables avec d’ici 2030, une part d’énergie décarbonée d’au moins 58% de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Cette architecture a fait l’objet de négociations entre gouvernement, sénateurs et députés de l’ex-majorité présidentielle, au point de faire quasiment consensus. – Pas de moratoire -En tout cas, le moratoire sur les énergies éolienne et solaire qui avait mis le feu aux poudres à l’Assemblée nationale, convainquant les groupes de l’ancienne majorité macroniste de voter contre l’ensemble du texte, n’est plus d’actualité: il ne peut plus être mis au débat en raison des règles de procédure parlementaire.Le Sénat n’y était de toute façon pas favorable, même s’il a voté une mesure précisant la nécessité de “privilégier le renouvellement des installations existantes” plutôt que l’implantation de nouveaux projets. Les sénateurs ont également plaidé pour que le gouvernement attende l’adoption définitive de cette loi pour finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la trajectoire énergétique qu’il entend publier prochainement par décret. Le décret sera publié “avant la fin de l’été”, a néanmoins assuré M. Ferracci… Un délai incompatible avec la deuxième lecture du texte par les députés fin septembre, puis la tenue d’une commission mixte paritaire attendue mi-octobre pour aboutir à une rédaction commune aux deux chambre du Parlement.

Trump menace d’une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête

Le président américain Donald Trump a montré mardi qu’il n’avait pas l’intention d’adoucir sa politique douanière, en disant vouloir imposer de nouvelles surtaxes, cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Répondant à des questions de journalistes en plein Conseil des ministres, le chef de l’Etat a dit qu’il envisageait d’imposer une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques.Il a précisé qu’il attendrait au moins un an pour la mettre en place, afin de laisser aux entreprises le temps de construire des usines sur le sol américain.Pour le cuivre, ce sera 50%, a-t-il lancé, sans donner d’échéance précise.Son ministre du Commerce Howard Lutnick a ensuite déclaré à la chaîne de télévision CNBC que cette surtaxe sur le cuivre pourrait être imposée rapidement, “fin juillet, peut-être le 1er août”.Cette perspective a poussé les investisseurs à se dépêcher d’acheter ce métal, faisant s’envoler le cours du cuivre qui a atteint un nouveau record, au-delà de 5,50 dollars la livre.Wall Street, de son côté, a terminé la séance en petite baisse, les investisseurs se gardant manifestement de surréagir.Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de relancer l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il a déjà instauré des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile) et une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des autres produits entrant aux Etats-Unis.Il compte relever cette surtaxe à compter du 1er août pour pénaliser encore plus les exportations de dizaines de pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis.”Aucun délai ne sera accordé”, a assuré mardi M. Trump sur sa plateforme Truth Social.- Des taxes au courrier -Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux partenaires commerciaux des États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé.Quatorze pays connaissent ainsi le montant de la surtaxe qu’il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie) en passant par +36% (Cambodge et Thaïlande). Parmi les quatre pays non-asiatiques destinataires d’un courrier, l’Afrique du Sud est visée par une surtaxe de 30%.Son président Cyril Ramaphosa a fait savoir mardi qu’il allait “poursuivre les efforts diplomatiques” avec Washington. Les producteurs d’agrumes, notamment, s’inquiètent de perdre des débouchés aux Etats-Unis et de se retrouver avec des invendus sur les bras.Le président Trump a affirmé mardi qu’il enverrait d’autres lettres “aujourd’hui, demain, et dans les prochains jours”. Aucun nouveau courrier n’avait été rendu public vers 16H40 locales (20H40 GMT). L’Union européenne (UE), qui selon lui se comporte “très gentiment” ces derniers temps, recevra sa lettre “probablement d’ici deux jours”, a-t-il dit.- Qu’ils “baissent encore plus” -Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé lundi un décret pour la repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le Cambodge estime avoir obtenu une “grande victoire” après que la surtaxe visant ses produits eut baissé depuis avril (passant de 49% à 36%). Il espère toutefois qu’elle diminue encore.Dans le cas contraire, Sreymom, une ouvrière textile de la capitale cambodgienne Phnom Penh, craint de voir les commandes baisser et de perdre son travail. “Je veux que les droits (de douane) baissent encore plus”, a-t-elle lancé à l’AFP.

Wall Street termine sans grand entrain face aux menaces commerciales de Trump

La Bourse de New York a terminé en petite baisse mardi, toujours retenue par les dernières déclarations de Donald Trump sur les droits de douane, les investisseurs refusant toutefois d’y surréagir.Le Dow Jones a perdu 0,37%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,03%) et l’indice élargi S&P 500 (-0,07%) ont terminé proche de l’équilibre. “L’aggravation récente des tensions commerciales freine l’appétit pour le risque à Wall Street”, résume dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Donald Trump a promis lundi des surtaxes douanières plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Quatorze pays connaissent ainsi le montant de la surtaxe qu’il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie).Le président américain a aussi dit mardi vouloir imposer des droits de douane cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Le marché demeure “attentiste” et ne veut pas “réagir avec excès”, remarque toutefois auprès de l’AFP Victoria Fernandez de Crossmark Global Investments. Les investisseurs “comprennent mieux le style de négociation” de Donald Trump et “ils vont attendre des précisions avant de tirer des conclusions”, ajoute l’analyste.Le locataire de la Maison Blanche a officiellement repoussé au 1er août, contre le 9 juillet précédemment, la date butoir pour trouver un accord avec ses partenaires commerciaux sur des surtaxes douanières.La place américaine attend également la publication mercredi du compte rendu (“minutes”) de la réunion de juin du comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale américaine.”Le marché va s’intéresser à la position des différents membres en ce qui concerne (…) le calendrier d’une baisse des taux”, explique Mme Fernandez. Les acteurs de la finance s’attendent à ce que la banque centrale américaine laisse ses taux inchangés lors de sa prochaine réunion de juillet, selon l’outil de suivi de CME FedWatch. Une majorité anticipe toutefois que les taux devraient être abaissés lors de la réunion suivante, en septembre.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait à 4,40% vers 20H20 GMT, contre 4,38% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, le constructeur aéronautique américain Boeing a lâché 0,05% à 218,52 dollars malgré l’annonce d’une livraison de 150 avions commerciaux au deuxième trimestre (contre 92 un an auparavant), du jamais vu pour cette période en sept ans.Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a regagné un peu de terrain (+1,32% à 297,81 dollars) après sa chute de la veille, provoquée par le lancement d’un nouveau parti politique par Elon Musk, patron du groupe et ancien allié de M. Trump.Après être tombées dans la foulée des déclarations de Donald Trump sur de possibles droits de douane touchant leur secteur, les valeurs pharmaceutiques ont repris quelques couleurs en fin de séance: Pfizer a avancé de 1,51%, Eli Lilly a gagné 0,62% et Novo Nordizk, 0,46%.Les valeurs du secteur de l’énergie solaire ont chuté après la signature, par le président Trump, d’un décret visant à supprimer les subventions accordées aux énergies renouvelables en raison de “distorsions de marché”. Sunrun a perdu 11,43%, First Solar a reculé de 6,54% et Enphase Energy a lâché 3,58%.

Wall Street termine sans grand entrain face aux menaces commerciales de Trump

La Bourse de New York a terminé en petite baisse mardi, toujours retenue par les dernières déclarations de Donald Trump sur les droits de douane, les investisseurs refusant toutefois d’y surréagir.Le Dow Jones a perdu 0,37%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,03%) et l’indice élargi S&P 500 (-0,07%) ont terminé proche de l’équilibre. 

Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb et la réintroduction sous conditions d’un pesticide

Le Parlement a définitivement adopté mardi la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l’Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde.Initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), la proposition de loi, adoptée par 316 voix contre 223 lors d’une dernière séance tendue à l’Assemblée, est présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024.Réclamée par la FNSEA, syndicat agricole leader, et ses alliés des Jeunes agriculteurs qui ont salué tous deux après le vote “un premier pas pour relancer notre appareil de production agricole”, la loi est critiquée par la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français.Ce texte “entérine qu’une majorité d’élus continue à promouvoir un modèle agro-industriel qui ne répond en rien aux attentes du monde paysan. Toute la colère qui nous a fait descendre dans la rue l’an dernier, c’était pour demander un revenu digne”, a réagi Fanny Métrat, porte-parole de la Confédération paysanne.La mesure la plus clivante prévoit la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes.- Les filières fixées à l’automne ? -L’acétamipride est interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033. Ses effets sur l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur. Le produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.Le texte prévoit une réintroduction sans délai, avec toutefois une clause de réexamen par un conseil de surveillance, trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d’autorisation sont toujours remplis.La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard (LR), a salué sur X “un grand pas pour la reconquête de notre souveraineté alimentaire”. Le rapporteur LR Julien Dive a lui souligné dans l’hémicycle les garde-fous du texte et estimé que les terres concernées par la mesure sur l’acétamipride atteindraient au maximum 500.000 hectares, soit “1,7% des surfaces agricoles”.L’ONG Greenpeace a dénoncé dans un communiqué “un jour noir pour la santé publique et l’environnement”. L’association Agir pour l’Environnement estime elle “qu’en renonçant à écouter les alertes de la communauté scientifique, une majorité parlementaire de circonstance verse dans un +trumpisme en marche+”- “Bataille de l’opinion” -La gauche et les écologistes se sont frontalement opposés au texte. C’est un “recul majeur”, a jugé la députée socialiste Mélanie Thomin.Il “légalise des pesticides mortifères, organise la privatisation des ressources en eau, exonère de toutes les garanties écologiques ordinaires”, a tancé Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques. La députée a critiqué “un traité de soumission à l’agrochimie”.”Le gouvernement a perdu la bataille de l’opinion. Vous avez perdu les scientifiques, les malades des pesticides, les apiculteurs”, a lancé la députée écologiste et ancienne ministre Delphine Batho.A l’inverse, la grande majorité de la coalition gouvernementale et l’alliance RN-UDR (extrême droite) ont voté pour. Le groupe macroniste Ensemble pour la République a voté aux deux tiers pour (14 contre, 10 abstentions). Neuf députés MoDem et trois Horizons ont voté contre.”Ce texte est certes une victoire, mais une victoire partielle”, a estimé Hervé de Lépinau (RN), renvoyant à “2027” une revue en profondeur des conditions d’exercice des agriculteurs.La loi “n’est au final ni une caricature qu’on voudrait en faire d’un côté, ni une réponse miracle”, a estimé Eric Martineau (MoDem).”À l’heure de l’effondrement de la biodiversité, réautoriser des néonicotinoïdes et fragiliser nos ressources en eau est une faute politique et sociétale grave”, a jugé au contraire Sandrine Le Feur, présidente macroniste de la commission du Développement durable.Le texte prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l’eau pour l’irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique. Mais la gauche critique une “maladaptation”. Tout comme elle proteste contre les mesures prévoyant de faciliter l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif.Les parlementaires insoumis, écologistes et socialistes ont annoncé qu’ils déposeraient des recours au Conseil constitutionnel, estimant pour certains que la loi contrevient aux principes de précaution et de non-régression environnementale.