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Macron quitte Mayotte après une réunion de crise sur l’archipel dévasté

“De l’eau, de l’eau !” Emmanuel Macron a quitté Mayotte vendredi après avoir constaté l’immensité des besoins sur l’archipel, où il a été confronté à la détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts du cyclone Chido.”Nous sommes une Nation” et “Mayotte et la France, jusqu’au bout”, a écrit sur le réseau social X le chef de l’Etat en français et mahorais au moment de s’envoler vendredi midi en direction de Djibouti où il doit partager un repas de Noël avec les troupes militaires, après deux jours de visite dans le département le plus pauvre de France. Sur place, le bilan provisoire s’élève désormais à 35 morts et quelque 2.500 blessés, a annoncé vendredi le ministère de l’Intérieur.Avant de décoller, Emmanuel Macron a tenu en visioconférence une réunion de la cellule interministérielle de crise pour “transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a indiqué l’Elysée.”On ne pourra pas régler les problèmes de fond de Mayotte si on ne règle pas le problème de l’immigration clandestine”, a affirmé dans la matinée le président à des journalistes. A moyen terme, il entend augmenter, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière depuis ce territoire de l’océan Indien, qui était de 22.000 en 2023.- “Coupés du monde” -Le chef de l’Etat s’est rendu à Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel. Loin de Mamoudzou, le chef-lieu, les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.”On veut de l’eau, de l’eau”, l’ont imploré plusieurs habitants.L’un d’eux, Badirou Abdou, raconte que des hélicoptères ont “largué (…) des bouteilles sur le terrain de foot”. “Heureusement on est une population sage qui se bouscule pas, mais c’est pas la meilleure manière de le faire”, glisse-t-il.Il prévient: “Ici on est coupés du monde”, il “y a des gens qui dorment dehors, par terre… Les maladies, ça va arriver”.C’était “la manière la plus rapide” pour que l’eau arrive, “mais on va faire mieux ces prochains jours”, assure le président, précisant que la sécurité civile avait été déployée pour “déblayer” les routes.”Déjà 80 tonnes d’alimentation et 50 tonnes d’eau ont été distribuées dans neuf communes hier”, a abondé le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau sur X, assurant que “tout est mis en place pour permettre de distribuer 600.000 litres d’eau par jour”, soit un peu moins de deux litres par personne, dans un territoire où il fait actuellement plus de 30 degrés.Durant sa déambulation, Emmanuel Macron s’est accroupi devant Moinecha Djindani, 70 ans, qui l’a béni en mahorais. “Il faut bien me regarder droit dans les yeux: je suis votre maman, j’ai un enfant plus âgé que vous”, lui dit-elle en lui tapotant le crâne. “On se bat pour rétablir l’eau et on va rien lâcher”, a promis le chef de l’Etat. “Je suis très contente”, a acquiescé la septuagénaire dans un rire.- “10.000 fois plus dans la merde” -Jeudi, lors d’une première journée parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron avait pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse, faisant face pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont parfois tout perdu.”Si c’était pas la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde !”, a rétorqué jeudi le président au milieu de la foule qui criait, des propos qui lui ont valu de vives critiques de l’opposition à Paris.Concernant le bilan, qui s’alourdit au compte-goutte, “il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour établir un bilan exact.Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la loi spéciale promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.Dans une station-service au pied d’un de ces bidonvilles, celui de Kaweni à Mamoudzou, les habitants qui font la queue dans l’espoir de s’approvisionner notamment pour alimenter des groupes électrogènes laissent éclater leur frustration.”On est fatigué. On en a marre. On a soif. On a faim”, énumère Yazéa Abdou, une Mahoraise de 26 ans, qui assure à l’AFPTV que les “gens dorment à la station”, faute de mieux.bur-cl-acc-fff-sha-mca/cal/gvy

Macron quitte Mayotte après une réunion de crise et une visite dans une zone enclavée

“De l’eau, de l’eau, de l’eau!” Emmanuel Macron a quitté Mayotte vendredi midi après avoir constaté les besoins urgents dans des zones enclavées de Mayotte, où il a été confronté, comme la veille, à la détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts générés par le cyclone Chido.”Nous sommes une Nation” et “Mayotte et la France, jusqu’au bout”, a écrit sur X le chef de l’Etat en français et mahorais au moment de s’envoler en direction de Djibouti où il doit partager un repas de Noël avec les troupes, après deux jours de visite dans le département le plus pauvre de France. Avant de décoller, il a tenu en visioconférence une réunion de la cellule interministérielle de crise, pour “transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a indiqué l’Elysée.”On ne pourra pas régler les problèmes de fond de Mayotte si on ne règle pas le problème de l’immigration clandestine”, a d’ores et déjà dit vendredi matin le président à des journalistes. “C’est une certitude.”A moyen terme, il entend augmenter, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.Le chef de l’Etat s’est rendu à Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien. Loin de Mamoudzou, le chef-lieu, les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.”On veut de l’eau, de l’eau”, l’implorent plusieurs habitants.L’un d’eux, Badirou Abdou, raconte que des hélicoptères ont “largué (…) des bouteilles sur le terrain de foot”. “Heureusement on est une population sage qui se bouscule pas mais c’est pas la meilleure manière de le faire”, glisse-t-il.Il prévient: “ici on est coupés du monde”, “y a des gens qui dorment dehors par terre… les maladies, ça va arriver”.C’était “la manière la plus rapide” pour que l’eau arrive, “mais on va faire mieux ces prochains jours”, répond le président, précisant que la sécurité civile avait été déployée pour “déblayer” les routes.Dans sa déambulation, Emmanuel Macron s’accroupit devant Moinecha Djindani, 70 ans, qui le bénit en mahorais. “Il faut bien me regarder droit dans les yeux: je suis votre maman, j’ai un enfant plus âgé que vous”, lui dit-elle en lui tapotant le crâne.”Je te promets on se bat pour rétablir l’eau et on va rien lâcher”, lui assure le chef de l’Etat. “Je suis très contente”, acquiesce-t-elle dans un rire.Ici, l’accueil est chaleureux.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron avait déjà pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.- “Dans la merde” -Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”Ces propos ont fait vivement réagir ses opposants à Paris. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau. “A travers ce genre d’expression”, les Mahorais “ont toujours le sentiment d’être traités à part”, a ajouté le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.Vendredi matin, Emmanuel Macron a affirmé que la foule qui l’a interpellé la veille au soir était notamment composée de “militant politiques du RN”. “Il faut faire attention”, a-t-il dit.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.- “Énormément investi” -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.”Mayotte est une île où on a énormément investi”, “simplement elle est soumise à une pression migratoire qui fait qu’elle s’effondre sous celle-ci”, a plaidé vendredi Emmanuel Macron face aux accusations de désengagement de l’Etat.

Macron dit “merci” à Gisèle Pelicot “éclaireuse” pour les femmes

Emmanuel Macron a dit vendredi “merci” sur X à Gisèle Pelicot, “pour les femmes, qui ont pour toujours une éclaireuse pour parler et lutter”, au lendemain de la fin du procès des viols de Mazan.”Merci Gisèle Pelicot. Pour ce mot de justice au nom duquel vous avez affronté l’épreuve tête haute”, a dit le président sur le réseau social. “Pour nous tous, car votre dignité et votre courage ont ému et inspiré la France et le monde.”La classe politique unanime avait déjà salué jeudi le “courage” de Gisèle Pelicot après la condamnation de son ex-mari à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle dans le procès de Mazan. Elle est devenue une véritable icône féministe depuis sa décision de refuser le huis clos à l’ouverture de ce procès hors norme.Outre Dominique Pelicot, la cour criminelle de Vaucluse a déclaré coupables l’ensemble de ses 50 coaccusés, clôturant quatre mois d’un procès devenu symbole des violences faites aux femmes.Le principal condamné était jugé pour avoir assommé d’anxiolytiques son épouse, pendant une décennie, pour en faire son objet sexuel et la livrer à des dizaines d’hommes recrutés sur internet.

Avant une réunion de crise, Macron dans une zone enclavée de Mayotte où l’eau manque

“De l’eau, de l’eau, de l’eau!” Emmanuel Macron a pu constater vendredi les besoins urgents dans des zones enclavées de Mayotte, où il est confronté depuis la veille à la détresse d’habitants partagés entre exaspération et accablement après le passage du cyclone Chido.Le chef de l’Etat devait conclure en fin de matinée sa visite de deux jours dans le département le plus pauvre de France par une réunion, en visioconférence, de la cellule interministérielle de crise, pour “transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a annoncé l’Elysée.”On ne pourra pas régler les problèmes de fond de Mayotte si on ne règle pas le problème de l’immigration clandestine”, a d’ores et déjà dit vendredi matin le président à des journalistes. “C’est une certitude.”Auparavant, il s’est rendu à Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien. Loin de Mamoudzou, le chef-lieu, les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.”On veut de l’eau, de l’eau”, l’implorent plusieurs habitants.L’un d’eux, Badirou Abdou, raconte que des hélicoptères ont “largué (…) des bouteilles sur le terrain de foot”. “Heureusement on est une population sage qui se bouscule pas mais c’est pas la meilleure manière de le faire”, glisse-t-il.Il prévient: “ici on est coupés du monde”, “y a des gens qui dorment dehors par terre… les maladies, ça va arriver”.C’était “la manière la plus rapide” pour que l’eau arrive, “mais on va faire mieux ces prochains jours”, répond le président, précisant que la sécurité civile avait été déployée pour “déblayer” les routes.Dans sa déambulation, Emmanuel Macron s’accroupit devant Moinecha Djindani, 70 ans, qui le bénit en mahorais. “Il faut bien me regarder droit dans les yeux: je suis votre maman, j’ai un enfant plus âgé que vous”, lui dit-elle en lui tapotant le crâne.”Je te promets on se bat pour rétablir l’eau et on va rien lâcher”, lui assure le chef de l’Etat. “Je suis très contente”, acquiesce-t-elle dans un rire.Ici, l’accueil est chaleureux.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron avait déjà pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.- “Dans la merde” -Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”Ces propos ont fait vivement réagir ses opposants à Paris. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau. “A travers ce genre d’expression”, les Mahorais “ont toujours le sentiment d’être traités à part”, a ajouté le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.Vendredi matin, Emmanuel Macron a affirmé que la foule qui l’a interpellé la veille au soir était notamment composée de “militant politiques du RN”. “Il faut faire attention”, a-t-il dit.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.- Reconstruction en “deux ans”? -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.A moyen terme, le président a aussi dit vouloir “renforcer la lutte contre l’immigration clandestine” en augmentant, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.”Mayotte est une île où on a énormément investi”, “simplement elle est soumise à une pression migratoire qui fait qu’elle s’effondre sous celle-ci”, a plaidé vendredi Emmanuel Macron face aux accusations de désengagement de l’Etat.Vendredi soir, après cette visite de deux jours, le président de la République est attendu à Djibouti pour partager le traditionnel repas de Noël avec les troupes françaises déployés à l’étranger.

Cyclone: Macron conclut sa visite dans l’archipel dévasté de Mayotte avec une réunion de crise

Le président français Emmanuel Macron doit conclure vendredi sa visite dans l’archipel de Mayotte, dévasté par le cyclone Chido, par une réunion de crise, après avoir été confronté depuis la veille à la profonde détresse d’habitants partagés entre exaspération et accablement.Vendredi matin, M. Macron s’est d’abord rendu dans des localités éloignées de Mamoudzou, le chef-lieu du département le plus pauvre de France, où les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.A Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien, il a été interpellé sur les pénuries. “On veut de l’eau, de l’eau”, l’ont imploré des habitants.”On a envoyé la force militaire pour déblayer les routes”, “tout va être distribué”, a assuré le président français, reconnaissant qu’il fallait “mieux informer” car l’absence d’information “crée de l’angoisse”. Pour le rétablissement des lignes téléphoniques, “ça va prendre du temps”, mais “on va mettre des systèmes satellitaires”, a-t-il promis.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés après le passage de ce cyclone dévastateur. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu M. Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.Une centaine d’évacuations sanitaires ont également été effectuées depuis le 16 décembre, selon le ministère de l’Intérieur.Au Mozambique, le cyclone Chido – qui a frappé ce pays d’Afrique australe dimanche – a fait au moins 73 morts.A 12H30 locales (10H30 à Paris), le président français devait présider en visioconférence depuis Mayotte la cellule interministérielle de crise, pour “conclure son déplacement et transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a annoncé l’Elysée.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron a pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.”J’ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu de ce que vit la population”, repartir le jour-même aurait pu “installer l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va”, avait-il expliqué dans la soirée à la presse. “C’est une marque de respect, de considération”, avait-il estimé.- “Macron, démission !” -Le président français a été confronté depuis son arrivée dans l’archipel à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau !”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille. N’arrivant pas à détailler les mesures égrenées au fil de la journée, Emmanuel Macron a fini par lâcher: “C’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !”.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens, on est foutus, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”, a-t-il encore lancé. Ces propos ont fait vivement réagir à gauche et à l’extrême droite dans le pays. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau.”Quel mépris et quelle morgue à l’égard de ces Français qui souffrent d’une catastrophe naturelle qui ravage l’ÃŽle de Mayotte!”, a estimé de son côté le député Rassemblement national (RN – extrême droite) Christophe Bentz.- Reconstruction en “deux ans”? -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment des personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.Mayotte est séparée de seulement 70 kilomètres des côtes comoriennes. Au moment de la proclamation de l’indépendance des Comores, Mayotte avait choisi de rester en France par deux référendums en 1974 et 1976. La pauvreté pousse tous les jours des Comoriens à tenter de gagner Mayotte par la mer et au péril de leur vie à bord de pirogues très précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles à Mayotte et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président français pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.A moyen terme, Emmanuel Macron a aussi dit vouloir “renforcer la lutte contre l’immigration clandestine” en augmentant, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.Il a fixé à lundi 23 décembre la journée de “deuil national” en solidarité avec Mayotte, avec drapeaux en berne et minute de silence partout en France à la mi-journée.

Macron conclut sa visite à Mayotte avec une réunion de crise

Emmanuel Macron doit conclure vendredi sa visite à Mayotte, dévastée par le cyclone Chido, par une réunion de crise pour dicter au gouvernement les “actions utiles” après avoir été confronté depuis la veille à la détresse d’habitants partagés entre exaspération et accablement.Vendredi matin, le chef de l’Etat s’est d’abord rendu dans des localités éloignées de Mamoudzou, le chef-lieu du département le plus pauvre de France, où les secours, l’eau, l’électricité et la nourriture tardent à arriver.A Tsingoni, commune enclavée de l’ouest de Grande-Terre, l’île principale de l’archipel de l’océan Indien, il a été interpellé sur les pénuries. “On veut de l’eau, de l’eau”, l’ont imploré des habitants.”On a envoyé la force militaire pour déblayer les routes”, “tout va être distribué”, a assuré le président, reconnaissant qu’il fallait “mieux informer” car l’absence d’information “crée de l’angoisse”. Pour le rétablissement des lignes téléphoniques, “ça va prendre du temps”, mais “on va mettre des systèmes satellitaires”, a-t-il promis.A 12H30 locales (10H30 à Paris), il devait présider en visioconférence depuis Mayotte la cellule interministérielle de crise, pour “conclure son déplacement et transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre”, a annoncé l’Elysée.Jeudi, lors d’une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron a pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.”J’ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu de ce que vit la population”, repartir le jour-même aurait pu “installer l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va”, a-t-il expliqué dans la soirée à la presse. “C’est une marque de respect, de considération”, a-t-il assuré.- “Dans la merde” -Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille. N’arrivant pas à détailler les mesures égrenées au fil de la journée, Emmanuel Macron a fini par lâcher: “C’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !”.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”Ces propos ont fait vivement réagir à gauche et à l’extrême droite. “Attitude arrogante et donneuse de leçons”, a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau. “A travers ce genre d’expression”, les Mahorais “ont toujours le sentiment d’être traités à part”, a ajouté le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.Une centaine d’évacuations sanitaires ont également été effectuées depuis le 16 décembre, selon le ministère de l’Intérieur.Au Mozambique le cyclone Chibo qui a frappé dimanche ce pays africain a fait au moins 73 morts.- Reconstruction en “deux ans”? -Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.A moyen terme, le président a aussi dit vouloir “renforcer la lutte contre l’immigration clandestine” en augmentant, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.Emmanuel Macron a fixé à lundi 23 décembre la journée de “deuil national” en solidarité avec Mayotte, avec drapeaux en berne et minute de silence partout en France à la mi-journée.Vendredi soir, après cette visite intense de deux jours, le président de la République est attendu à Djibouti pour partager le traditionnel repas de Noël avec les troupes françaises déployés à l’étranger.

Macron prolonge sa visite à Mayotte, en proie à la colère après le passage du cyclone

Emmanuel Macron prolonge vendredi sa visite à Mayotte, dévastée par le cyclone Chido, auprès d’habitants partagés entre exaspération et accablement face à l’énorme travail de reconstruction qui se profile, en se rendant dans un des nombreux bidonvilles de l’archipel.Jeudi, lors d’une première journée dans le département le plus pauvre de France qui a été ravagé le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, le chef de l’Etat a pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse.”J’ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu de ce que vit la population”, repartir le jour-même aurait pu “installer l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va”, a-t-il expliqué dans la soirée à la presse. “C’est une marque de respect, de considération”, a-t-il assuré.Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.”Macron démission !”, “tu racontes des salades”, “de l’eau, de l’eau, de l’eau”, lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille. N’arrivant pas à détailler les mesures égrenées au fil de la journée, Emmanuel Macron a fini par lâcher: “C’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !”.”N’opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!”, s’est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. “Il n’y a pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens.”Vendredi, il devrait s’éloigner de Mamoudzou, le chef-lieu de l’archipel français de l’océan Indien, pour se rendre dans les localités les plus isolées où les secours, l’eau potable, l’électricité et la distribution de vivres prennent plus de temps à arriver.L’éloignement et l’inaccessibilité sont évoqués parmi les raisons qui compliquent l’établissement d’un bilan précis.Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. “Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes”, a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.Au Mozambique le cyclone Chibo qui a frappé dimanche ce pays africain a fait au moins 73 morts.- Reconstruction en “deux ans”? -Il a aussi dit qu’il se rendrait vendredi matin dans un bidonville, où les logements en tôle ont souvent été pulvérisés par le cyclone.Environ un tiers de la population, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.”Mettre fin” aux bidonvilles et “supprimer” ces habitats “indignes” et “dangereux”, c’est l’un des objectifs de la “loi spéciale” promise par le président pour “rebâtir” Mayotte. Il s’agit de “déroger aux règles”, raccourcir les délais et faciliter la construction, à l’instar de ce qui a été fait pour organiser les Jeux olympiques et restaurer Notre-Dame de Paris en cinq ans après l’incendie de 2019.Alors que le chef de l’Etat n’a pas fixé de calendrier à ce stade pour la reconstruction, son Premier ministre François Bayrou, depuis Paris, s’est voulu ambitieux.”Il faut se fixer un délai beaucoup plus bref que les cinq années”, “peut-être deux ans”, a-t-il dit jeudi soir. “J’espère qu’on y arrivera. C’est une tâche surhumaine, immense.”A moyen terme, le président a aussi dit vouloir “renforcer la lutte contre l’immigration clandestine” en augmentant, jusqu’à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.Dans l’immédiat, il a assuré que 50% de l’eau et de l’électricité serait “rétabli d’ici” vendredi, même si cela pourra prendre “plusieurs semaines” dans les communes les plus “isolées. La distribution d’eau en bouteilles et de vivres atteindra toutes les communes “d’ici dimanche.”Emmanuel Macron a fixé à lundi 23 décembre la journée de “deuil national” en solidarité avec Mayotte, avec drapeaux en berne et minute de silence partout en France à la mi-journée.Vendredi soir, après cette visite intense de deux jours, le président de la République est attendu à Djibouti pour partager le traditionnel repas de Noël avec les troupes françaises déployés à l’étranger.

Bayrou promet son gouvernement “avant Noël” et remet les retraites sur la table, sans convaincre la gauche

François Bayrou a promis jeudi de présenter son gouvernement “avant Noël” et appelé les partis, hors RN et LFI, à y entrer, tentant d’attirer la gauche en se disant prêt à “reprendre sans suspendre” l’inflammable réforme des retraites, mais sans convaincre le Nouveau Front populaire.”Une porte ouverte de bonne foi”: sans masquer son intention de rallier une partie de la gauche ou de la pousser à ne pas le censurer, le nouveau Premier ministre a proposé sur France 2 de réfléchir à “une organisation différente” du régime des retraites d’ici au mois de septembre. Il a dit “croire” qu’existe une alternative à l’âge légal à 64 ans, irritant majeur de la dernière réforme adoptée en 2023, mais “ne croit pas” que cette dernière pourra in fine être purement et simplement abrogée.Alors qu’il tente de dégager une majorité malgré une Assemblée nationale presque irréconciliable, François Bayrou a affirmé “que le chemin existe”. “Si on ne réussit pas dans cet essai, alors c’est la dernière station avant la falaise”, a-t-il ajouté.Nommé vendredi et acculé de toutes parts après des débuts semés d’embûches et de controverses, le Premier ministre s’exprimait quelques heures après une réunion au sommet à Matignon, où il recevait les chefs de parti et de groupe parlementaire (hors RN, UDR et LFI) et les présidents de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Sénat Gérard Larcher.Aux responsables réunis autour de la table, il a promis une nomination du gouvernement “avant Noël”, l’espérant même “dans le weekend”. Et demandé à ses interlocuteurs une réponse sur leur participation au gouvernement d’ici vendredi “à la mi-journée”, pour clarifier les positions de chacun et notamment des Républicains, qui n’ont toujours pas officialisé leur choix.- Pas de 49.3 sauf “blocage absolu” -Tentative de main tendue à l’adresse de la gauche, le locataire de Matignon a promis de ne pas utiliser l’arme du 49.3, “sauf s’il y a blocage absolu sur le budget” pour 2025, actuellement suspendu. Un budget qu’il “espère” faire aboutir “à la mi-février”, un délai très ambitieux compte tenu des impératifs parlementaires.Mais à la sortie de la réunion à Matignon, les oppositions n’ont pas semblé convaincues, loin de là.”Nous n’avons pas trouvé de raisons de ne pas le censurer”. “Il faut vraiment que le Premier ministre, que celles et ceux qui l’entourent, se réveillent”, a déclaré le premier secrétaire du PS Olivier Faure.”J’attends encore que François Bayrou endosse le costume de Premier ministre. Mais je me demande s’il va y arriver”, a abondé le chef de file des sénateurs écologistes, Guillaume Gontard, les communistes choisissant de leur côté une position “d’opposition résolue”…Sans s’engager sur la participation des siens, le patron des députés LR Laurent Wauquiez a lui demandé aux autres représentants “un engagement de stabilité de six mois” pour le futur gouvernement Bayrou. En réunion de groupe un peu plus tard, il a affirmé que les ministres LR sortants, comme Bruno Retailleau ou Annie Genevard, considéraient que les conditions étaient “plutôt réunies pour continuer”. Tout en demandant “un nouvel échange” avec le Premier ministre pour avoir “des éclaircissements”, selon son entourage.Autre gage aux LR de la part du Premier ministre, il a publiquement dit souhaiter que Bruno Retailleau reste en poste à l’Intérieur, car il “a montré ces dernières semaines et derniers mois qu’il avait trouvé des décisions et des orientations qui répondaient à une partie de ce que l’opinion demande”.Mais sa première semaine à Matignon, marquée par le tombereau de critiques sur sa présence lundi  au conseil municipal de Pau, reste très difficile à faire oublier, alors qu’un cyclone venait de ravager Mayotte.A ce sujet et alors qu’Emmanuel Macron se trouvait à Mayotte et n’avait pas souhaité donner de calendrier pour la reconstruction, François Bayrou a lancé un objectif: reconstruire dans des délais “brefs”, “peut-être” en “deux ans”.- Motion de censure ? -Le Premier ministre passera-t-il le risque de la censure, alors que 65% des Français jugent que ses débuts à Matignon ne sont “pas satisfaisants”, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro ? Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon la promet déjà, “pour ne pas perdre notre temps à des débats sans issue”, et appelle les autres formations de gauche à “revenir à la maison”.Le dépôt d’une motion de censure insoumise semble acquise à partir du 14 janvier, après la déclaration de politique générale de François Bayrou. François Bayrou a dit lors de la réunion qu’il n’entendait pas “écarter” le RN ni LFI “de la vie nationale”. “Je trouverai les moyens de les faire participer au travail que nous avons à faire”, a dit le Premier ministre selon des propos rapportés par son équipe.

Deux tiers des Français jugent les débuts de François Bayrou insatisfaisants, selon un sondage

Soixante-cinq pour cent des Français jugent que les débuts de François Bayrou en tant que Premier ministre ne sont “pas satisfaisants”, contre 34% qui les trouvent satisfaisants (1% ne se prononçant pas), selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié jeudi.Une proportion identique pense que François Bayrou a eu tort de se rendre lundi à un conseil municipal à Pau, dont il est maire, plutôt qu’à Mayotte, ravagé par un cyclone.Le premier ministre entre à Matignon avec un niveau de popularité assez faible : 42% de bonnes opinions contre 57% de mauvaises. En comparaison, Michel Barnier est arrivé à ce poste avec une assise plus confortable : 57% en septembre.La proposition de François Bayrou de rétablir le cumul des mandats exécutifs locaux et des mandats nationaux est en outre largement rejetée, par 71% des Français, et ce dans l’ensemble du spectre politique.Ils ne lui font par ailleurs guère confiance pour nommer un gouvernement qui corresponde à leurs attentes (non à 65%).Cette enquête a été réalisée les 18 et 19 décembre auprès d’un échantillon de 1.005 Français représentatif de la population française, âgée de 18 ans et plus. Marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.

La classe politique unanime pour saluer “le courage” de Gisèle Pelicot, “symbole des femmes invisibles”

Le “symbole des femmes invisibles et oubliées”: la classe politique est unanime jeudi pour saluer “le courage” de Gisèle Pelicot après la condamnation de son ex-mari à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle dans le procès de Mazan.Outre Dominique Pelicot, la cour criminelle de Vaucluse a déclaré coupable l’ensemble de ses 50 coaccusés, clôturant quatre mois d’un procès devenu symbole des violences faites aux femmes.- Chez les macronistes -“Immense respect à l’égard de Gisèle Pelicot, qui a montré tout au long de ce procès un courage et une exemplarité sans faille.(…) Son combat nous oblige tous et doit être poursuivi”, a affirmé le Premier ministre français François Bayrou sur X.- “Merci pour votre courage. À travers vous, c’est la voix de tant de victimes qui porte aujourd’hui, la honte qui change de camp, le tabou qui se brise. Le monde n’est désormais plus le même grâce à vous”, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur X.- “Par votre dignité et par votre courage, vous rendez possible le changement dont notre société a besoin : regarder en face le fléau des violences sexuelles au cÅ“ur de nos intimités, éduquer au respect et au consentement et changer le droit”, a réagi l’ex-ministre Aurore Bergé sur le même réseau social.”En demandant et en obtenant la levée du huis clos, Gisèle Pelicot a fait de ses souffrances un acte de résistance.(…) Que le procès de Mazan et le supplice de Gisèle Pelicot soient une onde de choc. (…) C’est tout un pays qui s’est tenu aux côtés de Gisèle Pelicot”, a écrit le Président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal, dans un long message sur X.- A gauche — “Gisèle Pelicot, vous avez refusé le huis clos. Vous avez tenu tête à l’indicible, non pas seulement pour vous, mais pour toutes les femmes trop souvent condamnées à se taire”, a salué le Parti socialiste dans un communiqué. “A travers votre témoignage, ce sont des milliers de voix qui ont résonné, celles des femmes invisibles, oubliées, mais toujours debout.”- La patronne des Ecologistes Marine Tondelier s’est félicitée d'”un procès historique (qui) a brisé les tabous dans la société”.- “La culture du viol est enfin dénoncée, condamnée”, a abondé le secrétaire national du PCF Fabien Roussel. – “Le combat de Gisèle Pelicot est celui de la nouvelle France, féministe, à la conquête de sa dignité et de ses droits communs”, a réagi le leader LFI Jean-Luc Mélenchon; la vice-présidente (LFI) de l’Assemblée Clémence Guetté, mettant en avant “l’élan féministe et solidaire qui s’est levé”.- “Gisèle Pelicot aura mené un combat historique. Un procès public pour que +la honte change de camp+. Pour dénoncer, droit dans les yeux des accusés et de la société, la banalité du viol”, a déclaré le député François Ruffin.- A droite — “Infini respect pour Gisèle Pelicot qui s’est tenue droite, digne et admirable de courage face à ses bourreaux, notamment le prédateur dont elle a partagé la vie des décennies durant”, a commenté Valérie Pécresse, la présidente LR de la région ÃŽle-de-France.- “Merci Madame pour cette force qui nous engage tous”, a commenté le député du Lot, Aurélien Pradié.- A l’extrême droite -“En faisant face à ses accusés et en refusant le huis clos, Gisèle Pelicot a fait preuve d’un courage et d’une dignité qui ont ému la France. Puisse ce procès libérer la parole encore, au bénéfice de toutes les victimes”, a réagi le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.