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Angleterre: Liverpool vainqueur du derby et de ses cinq premiers matches
Liverpool a assis sa domination dans le derby contre Everton (2-1), samedi à Anfield, avec notamment un but de Hugo Ekitiké, un succès qui permet aux Reds de compter cinq victoires en cinq matches de Premier League.Le champion d’Angleterre a mené 2-0 après moins de trente minutes, mais il a perdu en maîtrise et solidité en seconde période, une mauvaise habitude du début de saison exploitée par Idrissa Gueye (58e, 2-1).L’équipe d’Arne Slot a réussi à tenir jusqu’au bout, cependant, dans un des derbys les plus engagés d’Angleterre.Anticipant un gros combat, l’entraîneur des Reds avait choisi de laisser sur le banc ses deux recrues vedettes, Florian Wirtz et Alexander Isak. Le premier ne s’est pas encore adapté à l’intensité de la Premier League et le second manque de rythme.Titularisé à sa place, Hugo Ekitiké a livré une prestation complète au poste de N.9, avec une implication défensive remarquable, du mouvement devant et le deuxième but de Liverpool, synonyme de victoire.Ryan Gravenberch lui a adressé une passe dans le bon tempo, il a contrôlé le ballon et tiré entre les jambes de Jordan Pickford, sans être perturbé par le tacle d’un défenseur (29e, 2-0). C’est son troisième but dans le championnat d’Angleterre, qu’il a découvert cet été.Gravenberch, un des hommes en forme du début de saison, avait ouvert le score de manière aussi subtile que sublime, en prolongeant un centre de Mohamed Salah parfaitement dosé au-dessus de la défense (11e, 1-0).Celle de Liverpool a craqué au bout d’un joli mouvement offensif déroulé par Everton: Jack Grealish a débordé côté droit et centré, Iliman Ndiaye a servi sur un plateau Gueye qui a frappé fort (58e, 2-1).Avec 15 points, Liverpool compte six longueurs d’avance sur son dauphin Arsenal (2e, 9 pts), qui reçoit Manchester City (8e, 6 pts) dimanche.Les Reds n’ont toujours pas perdu un derby devant leur public au XXIe siècle. Everton n’en a gagné qu’un en 25 ans à Anfield, en 2021, dans un stade vidé par la pandémie de Covid.
Ligue 1: Geronimo Rulli, le mur marseillais
Epoustouflant mardi à Madrid, où Kylian Mbappé ne l’a fait céder que sur deux penaltys, le gardien marseillais Geronimo Rulli semble reparti sur les mêmes bases que lors de sa formidable première saison à l’OM, qui aura encore besoin de ses exploits dimanche face au Paris SG.Mardi soir en tribune de presse, après la défaite marseillaise face au Real Madrid (2-1), deux journalistes d’un quotidien sportif bien connu se sont affrontés quelques instants autour de la note à attribuer à Rulli: un excellent 9 ou un exceptionnel 10 ?La première option a prévalu, peut-être car il y a eu quelques scories mineures dans la copie de l’Argentin, un contrôle raté en position dangereuse, une ou deux relances égarées et le regret d’un deuxième penalty touché mais pas repoussé.Pour le reste, Rulli a tout sorti, parfois aidé par son poteau ou sa transversale, avec l’ahurissant total de 13 arrêts, dont 10 pour la seule première période, un record en Ligue des champions selon le statisticien Opta. Au passage, le gardien marseillais a aussi fait dégoupiller Dani Carvajal, expulsé pour lui avoir donné un léger coup de tête.Mais l’OM s’est incliné, malgré tout, et l’exigeant Rulli ne pouvait pas se satisfaire de son festival de parades à Santiago Bernabeu. “Je suis content de mon match, au plan personnel. Mais je suis déçu du résultat. On aurait pu vivre une très belle soirée, ou au moins prendre un point”, a-t-il regretté vendredi en conférence de presse.- Duel avec Chevalier -Vivre une très belle soirée ou prendre au moins un point, l’objectif marseillais sera le même dimanche contre le PSG, lors d’un match qui sera aussi un duel de gardiens de très haut niveau, entre Rulli et Lucas Chevalier.”On va sans doute affronter le meilleur PSG de l’histoire. Ils ont presque tout gagné la saison dernière. C’est notre rival et on aspire à les battre. Mais eux continuent à avancer”, a tout de même relativisé l’Argentin vendredi.L’OM avance aussi, à sa façon parfois chaotique, et la deuxième place obtenue la saison dernière en atteste. Et cette réussite doit beaucoup à Rulli, auteur d’une saison pleine et notamment de six premiers mois hors norme.Après trois saisons sans éclat de Pau Lopez, et alors que Steve Mandanda a annoncé sa retraite la semaine dernière, l’OM a donc retrouvé un gardien de premier plan, d’autant plus ambitieux qu’il vise une nouvelle Coupe du Monde avec l’Argentine en fin de saison.”Mon objectif personnel est de donner encore une meilleure version de ce que vous avez vu la saison dernière”, a-t-il ainsi expliqué vendredi.- “Garçon sensible” -Le début d’exercice n’a pourtant pas été simple pour Rulli, impliqué lors de la première journée à Rennes dans l’altercation qui a dégénéré en bagarre entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot, un cadre dont il était proche.”Quand tu perds deux équipiers, ce n’est pas agréable. Mais c’est passé, ils sont partis. D’autres sont arrivés, avec enthousiasme. Ca a été douloureux mais c’est derrière nous et on doit avancer”, a encore assuré l’Argentin.”Il est resté un peu déçu. C’est un garçon sensible et comme Leonardo Balerdi, il a souffert un peu plus que d’autres”, a tout de même reconnu Roberto De Zerbi.A l’origine de sa venue à l’OM, alors que Rulli sortait d’un passage difficile à l’Ajax Amsterdam et que la direction marseillaise avait initialement d’autres noms en tête, l’entraîneur italien de l’OM sait en tous cas qu’il n’y a pas eu d’erreur de casting au poste de gardien.”L’année dernière, son rendement a été très haut. Pour cette saison, je lui demande de faire des arrêts, de bien jouer avec les pieds et de réussir quelques miracles comme la saison dernière. Et je pense que ça suffit”, avait dit en souriant l’Italien à la fin du mois d’août.Les premiers miracles ont été réalisés à Madrid, les prochains sont espérés dimanche.
Ligue 1: Tessmann soulage Lyon
Lyon a dû s’armer de patience pour remporter un succès mérité aux dépens d’Angers avec un but de Tanner Tessmann (1-0), vendredi au Groupama stadium lors de la 5e journée de Ligue 1, un résultat qui permet à l’OL de revenir provisoirement à hauteur du PSG en tête du classement.L’Olympique lyonnais renoue ainsi avec la victoire, sa quatrième de la saison, après avoir concédé sa première défaite à Rennes (1-0), le 14 septembre. Le SCO engrange lui se deuxième défaite depuis le début du championnat, et pointe à la 12e place.C’est l’Américain qui a permis aux Lyonnais de débloquer la situation après une reprise de la tête de Martin Satriano repoussée par le gardien Hervé Koffi à la suite d’un corner joué par le Tchèque Adam Karabec (65).- Poteau pour Satriano, Greif déterminant -Jusqu’alors, Satriano, recrue de la fin de mercato et titularisé pour la première fois, s’était montré particulièrement discret. Mais par la suite, un tir de l’Uruguayen a touché le poteau (70) avant qu’il ne soit remplacé par le jeune Enzo Molebe (18 ans) à la 82e minute.Mais l’ensemble de sa performance soulève la question de sa capacité à s’inscrire sur la durée au poste d’avant-centre.Privé de Tyler Morton, mais aussi d’Abner ou encore de Rémy Descamps dans les buts, remplacé par le Slovaque Dominik Greif, l’OL a largement dominé la partie (67% de possession, 16 tirs à 10) mais a montré trop d’imprécisions pour être dangereux en première période.Seuls Ainsley Maitland-Niles, qui s’est créé une belle occasion sur laquelle Koffi s’est bien interposé (6) et Tessmann, juste avant la mi-temps, dont le tir est passé juste à côté (45), ont obtenu des occasions.En fin de partie, Lyon aurait pu aggraver la marque sur une tentative de Maitland-Niles qui a frôlé le poteau à la suite d’une belle action (79) alors que les Angevins se découvraient pour tenter d’égaliser.Dans le temps additionnel, Greif, à deux reprises, a préservé la victoire, en détournant une tentative de Lanroy Machine avant de s’interposer devant Jacques Ekomié (90+4) pour les deux seuls tirs cadrés d’Angers.Jeudi, l’OL fera son entrée en Ligue Europa avec un déplacement aux Pays-Bas pour affronter le FC Utrecht avant de jouer à Lille dimanche, une semaine test pour juger de la qualité de son effectif, notamment la valeur de ses jeunes sur le long terme.



