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Espagne: le Barça corrige Valence 6-0 pour sa première à domicile au stade Johan Cruyff
Toujours dans l’attente d’un retour au Camp Nou, encore en travaux, le FC Barcelone, champion d’Espagne en titre, a corrigé Valence dimanche (6-0) pour sa première rencontre de Liga à domicile de la saison, disputée au stade Johan Cruyff, devant seulement 6.000 spectateurs.Malgré un onze remanié à quatre jours de son entrée en lice en Ligue des champions à Newcastle, le Barça (2e, 10 points) s’est offert un festival offensif pour récupérer la deuxième place du championnat derrière le Real Madrid (1er, 12 points), grâce à des doublés du jeune milieu espagnol Fermin Lopez (29e, 56e), de l’attaquant brésilien Raphinha (55e, 67e), et du Polonais Robert Lewandowski (76e, 87e).En tête à la pause après l’ouverture du score du champion d’Europe et champion olympique avec la Roja, courtisé par Chelsea jusqu’aux dernière heures du mercato, les hommes d’Hansi Flick ont déroulé en seconde période, malgré les absences de Lamine Yamal, Frenkie de Jong et Alejandro Baldé.Le géant catalan, lancé dans une course contre-la-montre pour revenir le plus tôt possible au Camp Nou, son mythique stade toujours en travaux de rénovation, espère pouvoir y rejouer lors de la prochaine journée, dimanche prochain face à Getafe, avec une jauge réduite à 27.000 spectateurs.Mais les dirigeants barcelonais, sous pression après avoir repoussé ce retour à plusieurs reprises, n’ont toujours pas obtenu les autorisations nécessaires de la part de la mairie pour accueillir à nouveau des événements sportifs en sécurité, malgré la poursuite des travaux.- Gérone toujours lanterne rouge -Dans les autres rencontres de la journée, le Celta Vigo (14e, 4 points) a arraché le nul (1-1) sur le fil face à Gérone (20e, 1 point), toujours lanterne rouge sans la moindre victoire et le Betis Séville (10e, 6 points) a évité une deuxième défaite de rang en décrochant le point du nul (2-2) à Levante (18e, 1 point).Osasuna (9e, 6 points) s’est lui imposé facilement (2-0) contre le Rayo Vallecano (13e, 4 points).Cette quatrième journée se termine lundi avec la rencontre entre l’Espanyol Barcelone (6e, 7 points) et Majorque (19e, 1 point), tandis que les grands d’Espagne auront déjà le regard tourné vers leurs premières soirées européennes.
Ligue 1: le PSG domine Lens grâce à Barcola mais perd “Kvara”
Le PSG a conforté dimanche sa place de leader de la Ligue 1 en battant Lens (2-0) à domicile grâce à un doublé de Bradley Barcola, mais a perdu son troisième attaquant Kvaratskhelia, blessé avant le début de la Ligue des champions.A trois jours de l’entrée en lice des champions d’Europe contre l’Atalanta Bergame dans une phase de ligue qui s’annonce complexe, la liste s’allonge du côté de l’infirmerie du PSG, où figurent déjà Désiré Doué et Ousmane Dembélé.Quelques minutes après avoir manqué une occasion (26e), le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia a demandé le changement, touché au mollet gauche (30e) à la suite d’un “tacle” d’un Lensois qui a laissé des traces sur sa peau. Il a été remplacé par le jeune “titi” parisien Ibrahim Mbaye sur le côté droit, qui a très peu d’expérience en Ligue des champions mais qui pourrait être titularisé mercredi.Aligné pour la première fois avec le PSG depuis la Supercoupe en août, “Kvara” est sorti à la demi-heure de jeu, rejoignant directement les vestiaires, sous les yeux d’Ousmane Dembélé, blessé à l’ischio-jambier et assis dans les tribunes du Parc des Princes. Ce dernier, favori pour le prochain Ballon d’or, est indisponible pour six à huit semaines, tandis que Désiré Doué sera absent environ quatre semaines (mollet), des blessures survenues lors de la trêve internationale.En seconde période, Lee Kang-In, titularisé dans l’entre-jeu avec Vitinha et Warren Zaïre-Emery mais qui peut aussi jouer en attaque pour suppléer les blessés, est resté au sol et a été remplacé par Luis Enrique dans la foulée (57e). Dix minutes plus tard (68e), c’était au tour du défenseur Lucas Beraldo, blessé à une cheville sur un contact, d’être évacué sur une civière.”C’est un moment un peu difficile pour nous car il y a des joueurs blessés, il faut attendre les examens”, a commenté le coach, sachant qu’avec la direction du club, il a décidé cet été de recruter seulement deux joueurs: Lucas Chevalier et Illia Zabarnyi. “Il faut accepter cette situation, c’est le football de haut niveau. On a préparé le match d’une manière. Il faut faire un Tetris pour répartir les minutes aux joueurs et voir dans la globalité”, a-t-il ajouté.Hormis ces blessures, le PSG a maîtrisé les joueurs de Pierre Sage, qui ont réussi quand même à se montrer dangereux grâce à Florian Thauvin. D’abord sur un coup franc indirect dans la surface provoqué par une passe de Beraldo à son gardien, mais Lucas Chevalier a repoussé de la poitrine la frappe du champion du monde 2018 (9e). Puis un centre de Thauvin devant le but parisien a été dévié par Zabarnyi qui a été tout proche de marquer contre son camp (27e). – Barcola, leader d’attaque -Juste avant la mi-temps, sa frappe du gauche, qui a redondi sur Lucas Hernandez, a frôlé le poteau droit de Lucas Chevalier, qui s’est montré solide tout au long du match (45+2).”C’est un honneur pour moi d’être là. Merci pour l’accueil, on va faire de grandes choses ensemble”, avait lancé le portier juste avant le match sur la pelouse du Parc lors de sa présentation au public parisien.Mais c’est bien l’attaquant français, en grande forme en ce moment, Bradley Barcola, auteur d’un doublé, qui a porté l’équipe dimanche.Servi par Vitinha, l’ailier gauche a ouvert le score d’une frappe enroulée en dehors de la surface (1-0, 15e), puis il s’est débrouillé tout seul, toujours servi par le Portugais, sur son second but en tirant de loin, profitant de l’appel de Gonçalo Ramos (2-0, 51e).Responsabilisé par Luis Enrique cet été, l’ex-Lyonnais a marqué son troisième but en quatre matches en Ligue 1 et semble déjà “profiter” des blessures de ses coéquipiers pour creuser son sillon face à la concurrence en attaque.La fin du match a été marquée par des chants insultants contre les Marseillais à une semaine du “classique” au Vélodrome contre l’OM, qui a nécessité une intervention du speaker du Parc. Avant que Presnel Kimpembe, qui a signé au Qatar, soit célébré par le club.
Angleterre: le derby pour Manchester City, le frisson pour Liverpool
Manchester City avec son nouveau gardien Gianluigi Donnarumma a malmené le voisin Manchester United (3-0) dimanche dans une Premier League dominée par Liverpool, plus que jamais spécialiste des victoires tardives après son déplacement gagnant à Burnley (1-0).Le derby de Manchester a été précédé par un hommage poignant à l’ancien champion du monde de boxe Ricky Hatton, grand supporter de City retrouvé mort dimanche, et il s’est terminé par un KO pour United.Les Red Devils de Ruben Amorim ont été surclassés par la bande de Pep Guardiola, à la confiance pourtant entamée par deux défaites successives avant la trêve internationale.Une victoire éclatante face à l’ennemi historique ne pouvait pas tomber mieux, surtout avant une semaine à deux sommets: contre Naples jeudi en Ligue des champions, contre Arsenal dimanche en championnat.City a été porté par Phil Foden (18e) et un doublé d’Erling Haaland (53e, 68e), cinq fois buteur en quatre matches de championnat. L’ailier Jérémy Doku, étourdissant, a aussi brillé avec deux passes décisives.Derrière, Donnarumma a rendu une copie parfaite pour sa première apparition sous le maillot bleu ciel.L’ancien gardien du Paris Saint-Germain, devenu le successeur de l’historique Ederson, a fait preuve d’autorité dans ses sorties (4e, 45e, 85e), il a bien bloqué l’angle de Benjamin Sesko (33e) et s’est envolé pour détourner une superbe volée de Bryan Mbeumo (61e).”On veut toujours gagner le derby, mais aujourd’hui, c’était encore plus fort. Je suis tellement heureux et soulagé que nous ayons réussi à le faire tous ensemble”, a réagi Haaland sur Sky Sports.Au classement, Manchester United reste bloqué dans la seconde moitié (14e, 4 pts) tandis que City remonte à la huitième place avec six points, six de moins que le leader Liverpool (1er, 12 pts).- Liverpool s’arrache, encore -Dans l’après-midi, les Reds ont eu besoin d’un pénalty de Mohamed Salah dans le temps additionnel (90e+5) pour battre le promu Burnley et maintenir leur taux de victoires à 100% en Premier League.Ce bilan immaculé ne dit rien des difficultés rencontrées, dimanche et depuis le début de saison: leurs quatre victoires ont toutes été acquises en marquant dans les dix dernières minutes du temps réglementaire (Bournemouth et Arsenal), ou après (Newcastle et Burnley).”Nous n’abandonnons jamais. Nous essayons de repousser nos limites et, en tant qu’équipe, nous y sommes parvenus”, a voulu retenir Salah au micro de Sky Sports.L’ailier égyptien a transformé en force et devant la tribune de ses supporters le pénalty accordé après une main du franco-tunisien Hannibal, dépité d’avoir précipité la chute des siens.Les Clarets avaient réussi à contenir la menace diffuse, mais peu dangereuse, de Liverpool grâce à une solide performance du gardien Martin Dubravka, vigilant devant Dominik Szoboszlai (59e) et Jeremie Frimpong (90e+3).Leur mérite était encore plus grand après l’expulsion de Lesley Ugochukwu pour deux cartons jaunes: le Français a commis une vilaine faute sur Alexis Mac Allister (16e) et un tacle en retard sur Florian Wirtz (84e).”A certains moments aujourd’hui, nous avons joué comme si notre vie en dépendait”, a commenté Scott Parker, “extrêmement fier” de ses joueurs. “Le match se termine de manière vraiment déchirante, c’est comme ça.”Pour Liverpool, la suite s’écrit contre l’Atlético Madrid, mercredi en Ligue des champions, et contre Everton (6e, 7 pts) samedi, également à Anfield.Les supporters des “Reds” auront enfin l’occasion de voir jouer la recrue phare de l’été, Alexander Isak, que l’entraîneur Arne Slot a choisi de ménager dimanche.
Foot: Kimpembe, en larmes, affirme avoir vécu “des années de folie” au PSG
Après 20 ans au Paris Saint-Germain, le défenseur français Presnel Kimpembe, 30 ans, qui quitte le club parisien pour le Qatar SC, a affirmé samedi avoir “passé des années de folie” à Paris, en larmes.Lors d’une cérémonie d’adieux organisée samedi au Parc des Princes après la victoire contre Lens (2-0), le “titi” a remercié le club “pour (lui) avoir inculqué les valeurs et le respect” soulignant “passé des années de folie” à Paris.”C’est un honneur pour moi d’être là, une victoire car je me suis bagarré toutes ces années. Je suis très fier de vous avoir rendu heureux, vous, ma famille et plus spécialement ma mère”, a-t-il ajouté en larmes, remerciant le président Nasser al-Khelaïfi, ses coéquipiers, les salariés du club, mais pas l’entraineur Luis Enrique. “Merci Presko” était inscrit en lettres blanches sur la pelouse du Parc et le Collectif Ultra Paris a brandi un grand tifo de lui avec la trophée de la Ligue des champions.”Moi aussi j’adore +Presko+. Mais c’est la vie. C’est difficile, il a été blessé ces deux dernières années, presque trois. C’est dommage car c’est un joueur de très haut niveau”, a déclaré Luis Enrique samedi en conférence de presse, alors qu’il l’a très peu utilisé. “Je n’ai pas pu lui donner le temps de jeu dont il avait besoin. Mais c’est un joueur très important non seulement pour les supporters mais pour le club, pour ses coéquipiers, pour moi. Je lui souhaite le meilleur car il le mérite”, a insisté le coach.Arrivé au PSG en 2005, à l’âge de 10 ans, Kimpembe, champion du monde avec la France en 2018, était devenu l’un des visages du club de la capitale, avec lequel il a remporté huit fois le championnat de France et participé au sacre en Ligue des champions en mai dernier. Victime d’une rupture d’un tendon d’Achille en février 2023, il n’a jamais réussi à retrouver depuis son meilleur niveau et n’entrait plus dans les plans de Luis Enrique.Revenu à la compétition au début de l’année, il n’a disputé que quelques bouts de match: deux en Ligue 1, deux en Coupe de France et en Ligue des champions, lors du barrage retour face à Brest.Au total, Kimpembe a disputé 241 matches sous le maillot du PSG, et inscrit trois buts. Il en fut aussi le vice-capitaine, derrière le Brésilien Marquinhos, son compère de la défense centrale.




