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Ligue 1: série noire pour Nice qui se saborde contre Nantes
Nice, qui n’avance plus en championnat, a encore été battu à domicile, cette fois par Nantes (2-1), vendredi soir en ouverture de la 28e journée de Ligue 1, et pourrait grandement le regretter une fois la journée terminée.Avec un point récolté sur ses quatre derniers matches de championnat, Nice est en train de rater son sprint final dans la course à l’Europe. Certes, au terme de cette journée, les hommes de Franck Haise compteront toujours 47 points mais la quatrième place, synonyme de tour préliminaire de C1, est menacée.Il leur faudra très vite retrouver une confiance perdue. Et ce devra être dès samedi prochain à Strasbourg, l’équipe en forme du moment en France. Pourtant, Nice a dominé Nantes. Mais, jamais les Aiglons n’ont réussi à prendre le match à leur compte.Les Nantais, eux, réalisent une opération essentielle dans l’optique de leur maintien. Avec 30 points, ils possède six unités d’avance sur Le Havre, barragiste, qui se déplace à Montpellier dimanche.Sans Evann Guessand ni Baptiste Santamaria, laissés sur le banc, les Niçois ont mal débuté. D’entrée, Ali Abdi a relancé plein axe, et permis à Matthis Abline de frapper, sur Marcin Bulka (1re). Ce même Abline a ensuite dévié, mais à côté, un centre de Sorba Thomas (10e). Systématiquement en retard sur chaque action adverse, les Niçois ont payé, peu après, leurs insuffisances. Sur le côté gauche, Moses Simon, en percussion, a fait reculer Moïse Bombito, puis donné dans l’axe en retrait à Douglas Augusto. D’une frappe lourde du gauche sans contrôle, le Brésilien a battu Bulka, pourtant sur le ballon mais à la main déficiente (0-1, 11e).- Boga sur le poteau -La réaction niçoise a été rapide et efficace. Hicham Boudaoui, excellent dès le début de l’action, a servi impeccablement Abdi en profondeur. Bien plus inspiré qu’en début de rencontre, l’international tunisien a égalisé d’un tir à ras-de-terre (1-1, 14e).S’en est alors suivi une domination des Aiglons, matérialisée, au terme d’un belle action collective, par une frappe enroulée de Gaëtan Laborde qu’Anthony Lopes a détournée en corner (20e). Puis par une autre tentative de Jérémie Boga, qui, au sortir d’une série de dribbles, a frappé sur le poteau (25e).Une nouvelle fois, comme en première période contre Lyon, et contre Auxerre, lors de leurs deux dernières sorties à domicile, les Niçois n’ont pas marqué sur leur temps fort. Et à force d’attaquer, ils se sont fait contrer. Bombito a concédé un corner en contrant Maschack Elia, pourtant hors-jeu au départ de l’action. Sur le deuxième corner consécutif, Bombito a dégagé dans les pied d’Abline, qui ne s’est pas manqué pour donner l’avantage aux Canaris, contre le cours du jeu (1-2, 38e).Après la pause, Nice a passé son temps dans le camp nantais. Mais devant l’incapacité des siens de se créer des décalages, Haise a enfin lancé Guessand (62e), passant même en 4-3-3, avec la grande première de Morgan Sanson cette saison et l’entrée de Badredine Bouanani (63e).Ce triple changement a porté ses fruits un court instant… Par deux fois Bouanani a été dangereux. Mais à chaque fois, Lopes a détourné sa frappe (70e et 75e). Et puis, plus rien…Â
Ligue des nations: les Bleues poursuivent leur dynamique contre la Suisse
Avec l’Euro-2025 en Suisse dans le viseur, l’équipe de France féminine – sans Wendie Renard ménagée – s’est imposée facilement (2-0) face aux Suissesses et a pris le large en tête de son groupe en Ligue des nations.L’Euro – troisième grande compétition en trois ans après l’échec de la Coupe du monde et des JO en quart de finale – était forcément dans les têtes des Bleues, d’autant plus qu’elles joueront leur deuxième match de poule dans ce Kybunpark de St-Gall, face au pays de Galles.Avant ce nouveau défi, la Ligue des nation leur sourit. Avec neuf points en trois matches, les Bleues voyageront en Norvège mardi avec cinq longueurs d’avance sur les coéquipières d’Ada Hegerberg, qui ont fait match nul vendredi face à l’Islande (0-0).Et c’était l’objectif du sélectionneur Laurent Bonadei: terminer la phase de matches allers de la Ligue des nations avec trois victoires. Ses joueuses ont déjà pris une petite option pour la qualification au futur Final Four dès le prochain match. Il voulait aussi qu’elles ne soient pas là pour “faire du repérage” pour cet été mais bien pour prendre une revanche du match amical perdu à l’automne à Genève (2-1).Depuis cette défaite, Laurent Bonadei – qui était alors en phase de “fondation” – a fait plusieurs choix: revenir à un système en 4-3-3 et désigner de nouveau Pauline Peyraud-Magnin gardienne N.1, qui a réalisé une belle claquette (27e) et des arrêts moins difficiles (74e).”On va se satisfaire des trois points et d’être en tête du groupe”, a réagi le sélectionneur mais “dans le contenu, même s’il y a eu un fort taux de possession de balle, on a quand même eu des pertes de ballons, je sais qu’on peut mieux faire”, voulant “plus d’applications techniques”. “On est exigeant”, mais “il faut aussi ne pas être rabat-joie et on est toujours perfectible”, a-t-il poursuivi. Tout n’a pas été fluide collectivement. Sans grand rythme ni prise d’initiative ni créativité, le jeu a été souvent trop scolaire. Une mauvaise habitude des Bleues, qui s’appuient un peu trop sur leurs individualités comme Delphine Cascarino ou Griedge Mbock, capitaine vendredi soir en l’absence de Wendie Renard, ménagée pour un coup au pied cette semaine pour lequel le coach n’a “pas voulu prendre de risque”.- 200e pour Le Sommer -Face à des Suissesses assez faibles techniquement, l’attaquante des Bleues Marie-Antoinette Katoto, une autre leader technique, a été trop discrète. Habituellement l’une des joueuses les plus efficaces dans la surface, elle a peu réussi dans l’exercice, préférant décrocher dans le cÅ“ur du jeu. Sans faire de différence, elle a été remplacée en fin de match par Eugénie Le Sommer, qui a honoré sa 200e sélection, rentrant un plus dans la légende des Bleues après avoir battu le record de sélections de Sandrine Soubeyrand lors du match précédent. Avec un 11 qui devrait ressembler à celui aligné l’été prochain hormis l’absence de Kadidiatou Diani (forfait) et Wendie Renard sur le banc, Laurent Bonadei a vu encore le travail à réaliser pour faire mieux jouer collectivement ses joueuses, faisant seulement un bon pressing par séquence. Mais le premier but des Bleues a été tout de même conclu au terme d’un beau mouvement collectif lancé par Grace Geyoro, qui a passé en profondeur Delphine Cascarino, bien en jambes malgré le voyage depuis les Etats-Unis.  La joueuse de San Diego a fait la différence sur son aile avant de centrer pour Sandy Baltimore, laissée seule devant le but (1-0, 14e). Le deuxième but (44e) a été une exploit personnel de Selma Bacha, auteure d’une frappe lointaine et surpuissante qui a trompé la gardienne, qui a fait une erreur de mains. La Lyonnaise avait trouvé la barre juste avant (38e).”On m’a toujours dit que j’avais une bonne frappe, donc pourquoi pas tenter et aujourd’hui cela a marché”, a commenté la latérale.Â
Foot: joueur emblématique, De Bruyne va quitter Manchester City en fin de saison
“Le moment est venu”: l’international belge Kevin de Bruyne, bientôt 34 ans, a annoncé vendredi son départ imminent de Manchester City, club anglais avec lequel il a remporté six titres de champion d’Angleterre et une Ligue des champions sous les ordres de Pep Guardiola.”Les meilleures choses ont une fin”, a encore écrit vendredi le milieu de terrain belge sur son compte X, à propos de ses dix saisons ponctuées de succès avec les Citizens. “Cette ville, ce club. Ce peuple… m’a TOUT donné. je n’avais pas d’autre choix que de TOUT donner en retour! Et devinez quoi -Nous avons tout gagné”, a-t-il ajouté.Au total, De Bruyne a remporté 14 titres en 10 saisons avec Manchester City, et a été désigné à deux reprises meilleur joueur de la saison en Premier League (2019-20 et 2020-21).”Il est l’un des plus grands joueurs que nous ayons vus, a déclaré son entraîneur Pep Guardiola après l’annonce du joueur. Ses passes, ses buts, sa vision du jeu dans les derniers trentes mètres sera difficile à remplacer. Ce qu’il a fait ces dix dernières années est remarquable.”L’annonce de son départ était toutefois pressentie alors que le contrat du Belge, arrivé en 2015 de Wolfsbourg (Allemagne), expire en juin, un point qui rend incertaine sa participation à la prochaine Coupe du monde des clubs du 15 juin au 13 juillet aux Etats-Unis.Après quasiment une décennie de succès, De Bruyne et Manchester City bouclent en outre une saison très délicate.Actuels cinquièmes de Premier League, les quadruples champions d’Angleterre en titre vont perdre leur couronne et sont d’ores et déjà hors course en Ligue des champions.Dans son texte, le joueur n’a pas donné d’autre indication sur son avenir.Ce futur intéresse aussi grandement la Belgique de l’entraîneur français Rudi Garcia, alors que Kevin De Bruyne (109 sélections) est l’un des derniers représentants de la “génération dorée” des Diables rouges, troisième du Mondial-2018.