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Foot: Vizcarrondo, l’ancien “Patron” du FC Nantes guide le Venezuela vers le Mondial U17
Joueur, Oswaldo Vizcarrondo n’a jamais pu disputer de Coupe du monde. Désormais sélectionneur des moins de 17 ans du Venezuela, l’ancien défenseur de Nantes a réussi à qualifier son pays pour le Mondial-2025 de cette catégorie, au Qatar en novembre.”Vous avez un plafond qui va au-delà du ciel, qui peut atteindre l’infini”: s’adressant à ses joueurs lors d’une cérémonie lundi à Caracas pour accueillir l’équipe à son retour de Colombie, où elle venait de valider sa qualification, Vizcarrondo n’a pas boudé son plaisir.L’ancien Canari, aujourd’hui âgé de 40 ans, a validé le ticket pour le Qatar (3 au 27 novembre), profitant de l’élargissement de la compétition à 48 équipes.Globetrotteur du ballon rond, passé par le Venezuela, le Paraguay, la Colombie, l’Argentine et le Mexique avant de poser ses valises en France (Nantes de 2013 à 2017 puis Troyes de 2017 à 2019), il était notamment dans l’équipe des Canaris lors de la 7e place obtenue en 2017 – jamais les Nantais n’ont fait mieux en Ligue 1 depuis.Une fois prise sa retraite en tant que joueur, c’est en France qu’il s’est formé comme entraîneur, avec la section féminine du FC Nantes puis en devenant entraîneur adjoint éphémère de l’équipe première, sous Pierre Aristouy.”Mon objectif était de me préparer, de me former”, a-t-il retracé pour l’AFP en zone mixte, expliquant avoir toujours eu en tête de revenir travailler pour le Venezuela : “Mon regard a toujours été tourné vers mon pays et la possibilité de continuer à contribuer” au devenir des sélections.- “J’ai lutté, mais ça n’est jamais arrivé” -“Une fois que j’ai terminé mon cycle avec l’équipe féminine de Nantes (mai 2023), des négociations ont commencé pour me rapprocher à nouveau de la sélection”, a expliqué le défenseur central aux 80 sélections (7 buts), considéré comme un des meilleurs joueurs de l’histoire de la “Vinotinto”.D’abord entraîneur des moins de 15 ans, il a pris les rênes des moins de 17 ans en décembre 2023.”Heureux d’obtenir un résultat tangible” avec cette qualification, “le plus important est que ces jeunes puissent, à l’avenir, se développer dans le football professionnel, le football international et, bien évidemment, dans la sélection nationale”, a-t-il développé.En tant que joueur, le défenseur surnommé “El Patron” par les supporters nantais n’a jamais pu participer à une Coupe du monde chez les jeunes, encore moins chez les seniors. Le Venezuela est en effet le seul pays de la zone de qualifications Amérique du Sud à ne jamais s’être qualifié pour une phase finale.Débarrassé de sa tignasse caractéristique, le quadragénaire à la barbe grisonnante a tenu à rappeler à ses joueurs la chance qu’ils ont : “Vous ne comprenez pas forcément ce que signifie une qualification (…). J’ai lutté (en tant que joueur pour y parvenir) mais ça n’est jamais arrivé. C’est beau que vous ressentiez la valeur de tout ce que vous avez construit”. “Nous avons un très bel objectif, qui est une Coupe du Monde et qui pour moi sera la première comme entraîneur”, a-t-il poursuivi. Avant d’autres, comme sélectionneur de la Vinotinto, la vraie ?
NBA: Gilgeous-Alexander et Jokic, deux candidats MVP au-dessus du lot
Shai Gilgeous-Alexander, meilleur marqueur de la NBA qui a fait d’Oklahoma City l’équipe N.1 de la saison régulière écoulée, et Nikola Jokic, déjà trois fois récompensé sous le maillot de Denver mais plus fort que jamais, se disputent le prestigieux trophée de MVP.Les distinctions individuelles (meilleur défenseur, coach, rookie, progression…) pour l’exercice 2024-2025 seront égrenées …
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C1: et si c’était (enfin) la bonne saison pour le Barça?
Emmené par un trio offensif irrésistible sur la scène européenne, le FC Barcelone s’avance parmi l’un des grands favoris de la Ligue des champions 2025, avec une place dans le dernier carré à valider mardi (21h00) à Dortmund.Sur le papier, la qualification du Barça pour les demi-finales de la compétition reine du football européen ne ressemble qu’à une formalité, après avoir corrigé le Borussia Dormtund 4 à 0 lors de la manche aller, à domicile au stade olympique de Montjuic, sur les hauteurs de la capitale catalane.Dans l’histoire de l’épreuve fondée il y a 70 ans, un seul club est parvenu à renverser un handicap de quatre buts ou plus: le FC Barcelone contre le Paris SG lors de la mémorable “remontada” de 2017 (défaite 4-0 à l’aller, victoire 6-1 au retour). Voilà les coéquipiers de Raphinha prévenus.”C’est vrai qu’on a fait un grand pas vers la qualification avec ce 4-0 ce soir, mais il faudra quand même aller à Dortmund et réitérer cette performance pour pouvoir se qualifier. Et puis après, on prendra l’équipe qu’il y aura en face de nous. On ne fait pas ce genre de calcul”, avait prudemment commenté le défenseur français du Barça Jules Koundé après l’aller.”Nous devons essayer de gagner. Si cela suffira pour passer, je ne sais pas”, a de son côté glissé le directeur sportif de Dortmund, Lars Ricken, après le match nul à Munich (2-2) en Bundesliga, parlant du “plus grand exploit dans l’histoire du Borussia Dortmund”, en cas de qualification pour les demies du finaliste de la dernière édition.Les supporters barcelonais sont eux sevrés de finale de Ligue des champions depuis le cinquième et dernier sacre continental des Blaugrana en 2015, au stade olympique de Berlin contre la Juventus Turin (3-1). A l’époque, le trident offensif était composé de Lionel Messi, Luis Suarez et Neymar, la fameuse MSN.- Plus de trois buts par match -Cette saison, le Barça a trouvé le successeur de Messi dans la création du jeu en la personne de Lamine Yamal. Et devant le but, Robert Lewandowski et Raphinha caracolent en tête du classement des buteurs en C1 (respectivement 11 et 12 réalisations), à des rythmes comparables à ceux de Neymar et Suarez.Ce trident 2.0, qui n’a pas encore décroché ses lettres de noblesse (“LYR”), martyrise les défenses européennes, avec 36 buts inscrits en 11 matches, soit plus de trois buts par match en moyenne, permettant à sa propre défense quelques largesses qui pourraient toutefois s’avérer fatales à compter des demi-finales.Tout logiquement, c’est vers un autre stade allemand de légende qu’ils portent leur regard dix ans plus tard, l’Allianz Arena de Munich qui accueillera le 31 mai la finale de la Ligue des champions. Une enceinte que l’entraîneur du Barça, Hansi Flick, connait par coeur.C’est là qu’il a vécu ses premières émotions sur le banc, lors du si particulier été 2020 en pleine pandémie de Covid, décrochant le sextuplé avec le Bayern (championnat, Coupe, Ligue des champions, Supercoupes d’Allemagne et d’Europe, Mondial des clubs).Avec son jeu résolument offensif, l’Allemand de 60 ans a succédé dans les coeurs catalans à Luis Enrique, que le Barça ne pourra retrouver qu’en finale face au Paris SG, les deux clubs étant dans des moitiés de tableau différentes. Non qualifié pour la nouvelle Coupe du monde des clubs, il est toutefois encore en course pour un quintuplé qui suffirait grandement aux supporters catalans.Dans cette optique, et grâce au résultat du match aller, Flick pourrait bien faire tourner pour aborder les semaines décisives dans les meilleures conditions.
Euroligue: A Madrid, Paris a le droit de rêver
Auteur d’une première saison en Euroligue déjà réussie, le Paris Basketball peut rendre encore plus marquante sa découverte de la compétition européenne mardi dans la salle du Real Madrid (21h00), où un succès en barrage le propulserait en quarts de finale.A la faveur de sa 8e place acquise à l’issue de la saison régulière, le …
Basket/WNBA: la Française Malonga draftée en 2e position, s’envole pour Seattle
La Française Dominique Malonga a été sélectionnée par le Storm de Seattle en deuxième position de la draft du championnat de basket-ball nord-américain féminin WNBA, lundi soir à New York, le meilleur classement de l’histoire pour une tricolore.A seulement 19 ans, la pivot (1,98 m) de l’Asvel, médaillée d’argent olympique l’été dernier avec la France, …
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C1: le PSG prêt à livrer un gros combat à Villa Park pour décrocher sa qualification
Vainqueur à l’aller (3-1), le Paris SG s’attend à souffrir, mardi au match retour contre Aston Villa (21h00) dans un stade anglais enfiévré, afin de décrocher sa qualification pour les demi-finales de Ligue des champions.”Ne pas garder le score”: l’attaquant Ousmane Dembélé a livré l’état d’esprit de l’équipe à la veille de ce rendez-vous décisif. La qualification aux dépens de Liverpool, à Anfield, au tour précédent, à l’issue d’un match d’anthologie, ni même les deux buts d’avance mercredi dernier au Parc des Princes, ne garantissent pas la suite.Les Villans “peuvent vite marquer”, “dans un match risqué et incertain” où ils “défendront plus haut” et “récupèreront le ballon plus près de nos cages”, a anticipé de son côté l’entraîneur Luis Enrique.Séduisant une fois de plus dans le jeu, mercredi dernier, le PSG ne doit pas se reposer sur ses lauriers et même plutôt poser sur sa tête une couronne d’épines afin d’être dans le bon état d’esprit. “Rien n’est joué, on s’attend à souffrir, et si on est prêts à souffrir ça veut dire qu’on est prêts à gagner”, a estimé Luis Enrique, manière de reformuler son exigence de toujours. Mais au-delà de la posture, les faits sont là , menaçants: poussé par son public bouillant, Aston Villa n’a perdu que deux matches cette année dans son antre. Un match nul ferait donc le bonheur des Parisiens, même si leur philosophie cette saison est d’imposer leur style de jeu total, asphyxiant de possession et de pressing, à l’adversaire.- machine à buts -“Comme d’habitude on sait que ça va être une grosse ambiance, comme à Newcastle ou Liverpool, mais 2.000 supporters parisiens vont venir. On va faire abstraction de l’ambiance et rester focalisés sur le match”, a promis Dembélé.Désormais machine à buts, avec 24 réalisations lors des 21 derniers matches, le numéro 10 a assuré qu’il “signerait tout de suite pour les mêmes buteurs qu’à l’aller”, à savoir Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Nuno Mendes. Il avait fallu ces trois beaux buts, les deux premiers sur des exploits individuels, pour fissurer la défense bien organisée de l’équipe d’Unai Emery.Le coach basque, ancien du PSG, s’est d’ailleurs juré de donner du fil à retordre aux Parisiens: “J’ai l’expérience des retournements de situations, que ce soit positif ou négatif. Mais aujourd’hui, c’est quelque chose de différent. Nous voulons écrire l’histoire d’Aston Villa”.”Si nous faisons de bonnes choses sur le terrain, tactiquement et individuellement, les supporters vont augmenter notre énergie et vont beaucoup nous aider”, a espéré le technicien.Pour l’attaquant Morgan Rogers, “il y a une grande confiance dans le vestiaire. Je sais que la plupart des gens nous considèrent éliminés mais au match aller, nous avons donné une bonne image de nous-mêmes”.- Retrouvailles -Pour autant, Luis Enrique a enjoint ses joueurs à ne pas se laisser impressionner et au contraire, de puiser dans l’énergie de la soirée: “C’est toujours un plaisir d’être compétitif dans un stade chargé d’histoire. On adore jouer au foot, nos joueurs sont habitués à des stades variés. On espère surtout que ce sera un grand match. Ce ne sera pas un problème mais une motivation.”Le PSG postule à une deuxième demi-finale en deux ans, pour valider la bonne forme des derniers mois, jalonnée de succès marquants contre Manchester City (4-2) ou Liverpool (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts).S’il valide son billet, il pourrait avoir affaire à une autre équipe anglaise, Arsenal qui est en ballotage favorable après sa victoire 3-0 contre le Real Madrid, et lui avait administré une leçon en début de saison (2-0 à l’Emirates stadium). A moins que le Real Madrid de Kylian Mbappé ne renverse la situation. Ce serait alors un autre type de retrouvailles entre le club et son ancien joueur, en conflit financier et juridique.