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Foot: Reims-Metz, dernier appel pour la Ligue 1

Une semaine après le barrage aller (1-1), Reims et Metz ont rendez-vous jeudi (20h30) au Stade Auguste-Delaune pour le match de la peur, qui offrira au vainqueur une place en Ligue 1.Aucune équipe n’a su prendre l’avantage au terme d’une première manche tendue et fermée au Stade Saint-Symphorien, qui a donné un aperçu de l’enjeu immense que revêt cette double confrontation pour l’économie des deux clubs.Entre-temps, Reims a été battu largement par Paris (3-0) en finale de la Coupe de France, dans un match relégué au second plan par la perspective, pour le club de la Marne, de se retrouver en Ligue 2 au terme d’une saison chaotique.”La coupe était une parenthèse, commente l’entraîneur Samba Diawara. Une belle parenthèse, malgré la fin, qui n’était pas notre avantage.”En dépit de la défaite, cette rencontre aura permis aux joueurs, au moins le temps d’un match, de se réconcilier avec leur public, quelques jours après le boycott de Metz-Reims par les Ultras.”Ce qu’ils nous ont apporté au Stade de France, on ne se l’est jamais imaginé, affirme Diawara. Voir le virage tout en rouge, voir le soutien d’autant de personnes… S’imaginer qu’ils puissent être aussi nombreux lors du match de demain, ça nous donne de la force.”Son homologue messin Stéphane Le Mignan se méfie de ce soutien: “On a travaillé pour être encore plus fort qu’au match aller parce que l’adversaire sera certainement plus fort, par rapport au fait qu’il sera chez lui.””Le contexte est différent, le match est un peu différent, l’adversaire, qui était un peu attentiste sur le match aller, peut-être content du match nul, va faire plus sur le retour, anticipe-t-il. Il ne faut pas qu’on soit dans le calcul, il faut tenter des choses, c’est comme cela qu’on a été toute la saison.”- “Faire abstraction de la peur” -À Metz, Reims a été bousculé lors de la première période, comme trop souvent cette saison, ce dont a bien conscience l’arrière-gauche rémois Sergio Akieme: “Il faudra faire une bonne entame de match, rester bien solide, avoir le contrôle du jeu et gérer bien les transitions.”Le Stade de Reims devrait pouvoir compter sur son ailier Junya Ito, absent au match aller, pour apporter plus de danger et épauler son compatriote Keito Nakamura.En face, les Grenats souhaitent retrouver l’élite un an après l’avoir quittée au terme d’un barrage, déjà. Stéphane Le Mignan se méfie de cette comparaison: “Ce n’était pas le même scénario l’an dernier, beaucoup d’éléments étaient un peu différents mais toutes les expériences sont enrichissantes et j’espère que les joueurs qui ont vécu celui-là appréhendent le match différemment.” Mais ce n’est pas ce barrage perdu contre Saint-Étienne la saison dernière qui fera la différence, selon le latéral droit Kévin Van den Kerkhof: “On a pas mal de jeunes joueurs aussi. Sur un match, je ne sais pas s’il faut de l’expérience, je dirais qu’il faut de la personnalité. Essayer de faire abstraction de cette peur, cette appréhension de ne pas réussir.”

Roland-Garros: Halys au troisième tour, Mpetshi Perricard s’incline

Pour la première fois de sa carrière, à 28 ans, le Français Quentin Halys (52e) s’est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros mercredi, une marche sur laquelle Giovanni Mpetshi Perricard a lui buté.. Les fleurs d’HalysAprès la victoire de Gaël Monfils en cinq sets dans la nuit, Quentin Halys (52e) a repris le flambeau …

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Tour d’Italie: Isaac del Toro contre-attaque, crève-coeur pour Bardet

La réponse d’un champion en devenir: Isaac del Toro, fragilisé la veille, a contre-attaqué mercredi à Bormio pour remporter la 17e étape du Tour d’Italie devant Romain Bardet et Richard Carapaz et conforter son maillot rose de leader.C’est la première victoire dans un grand Tour pour le jeune Mexicain. Et il l’a conquise avec style, …

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Bleues: les absences de Renard et Le Sommer sont “une grande perte”, estime Mbock

Griedge Mbock, candidate naturelle pour le capitanat de l’équipe de France, a estimé auprès de l’AFP que les non-convocations de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali étaient “une grande perte” pour les Bleues en vue des prochaines échéances, se disant “peinée”.Question: Comment réagissez-vous aux non-convocations de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali pour la Ligue des nations et l’Euro?Réponse: “J’ai forcément été touchée et peinée pour elles car je me mets à leur place et j’imagine que c’est un moment difficile à gérer. Cela faisait des années qu’elles étaient là. Ce sont des filles avec qui j’ai évoluées depuis des années, elles m’ont beaucoup appris. Ce n’est pas simple car c’est soudain, je ne m’y attendais pas, donc forcément c’est triste”.Q: Vous avez compris le choix du sélectionneur Laurent Bonadei?R: “Il nous a expliqué qu’il voulait se tourner vers l’avenir, qu’il voulait faire de la place pour les jeunes qui montent. Il faut respecter ses choix, c’est le sélectionneur et nous, les joueuses, nous devons nous concentrer sur le sportif pour que l’on se prépare au mieux pour l’Euro. Il faut que l’on se focalise là-dessus et qu’on avance”. Q: Comment sera la vie des Bleues sans ces joueuses emblématiques?R: “Ce sont des filles qui parlaient beaucoup dans le vestiaire. Mais il y a d’autres joueuses qui sont aussi capables de prendre le relais, qui ont aujourd’hui de l’expérience en équipe de France. Je pense à Amel (Majri), Sakina (Karchaoui), Grace (Geyoro), Sandie (Toletti). C’est à nous aussi de prendre cette place et de mener cette équipe de France au succès”.Q: Vous êtes l’une des candidates naturelles pour remplacer Wendie Renard comme capitaine, vous sentez-vous prête?R: “Pour l’instant, je ne me pose pas la question. On doit s’entretenir avec le sélectionneur. Beaucoup de filles peuvent prétendre à ce rôle. Ce n’est pas à prendre à la légère, il faut se préparer car cela représente énormément de choses. Il faut prendre le temps d’y penser. Etre capitaine, c’est forcément une fierté, un honneur mais aussi beaucoup de responsabilités. Ce n’est pas simple non plus de passer après Wendie, qui l’a porté (le brassard) des années et qui a beaucoup de charisme. Ce sera un gros challenge pour n’importe quelle joueuse. On sera toutes derrière la nouvelle capitaine, elle ne sera pas seule (…). Personne ne dirait non à être capitaine.”Q: Quelles sont les caractéristiques pour être une bonne capitaine?R: “Le rôle premier, c’est de fédérer, essayer de tirer le meilleur de chacune, que tout le monde puisse se battre les unes pour les autres, pour un objectif commun, qu’il existe une harmonie même si on ne peut pas avoir des affinités avec tout le monde”.Q: Vous avez joué longtemps avec Wendie Renard à l’OL et en Bleues. Comment vivez-vous sa non-convocation?R: “C’est une grande perte. A mon arrivée en Bleues, elle m’a pris sous son aile. Elle m’a beaucoup apporté, parce que j’ai été associée très jeune avec elle et on s’entend super bien sur et en dehors du terrain. Je me suis beaucoup inspirée d’elle car c’est l’une des meilleures défenseuses centrales au monde. (…) Elle m’a beaucoup aidé sur le terrain car elle a beaucoup de connaissances tactiques, elle est experte du poste avec sa capacité d’anticipation et sa lecture du jeu”. Q: Vous allez être associée désormais avec Maëlle Lakrar en charnière centrale, comment travaillez-vous avec votre future binôme?R: “J’essaye d’échanger avec elle car c’est important d’avoir cette complémentarité, qu’on ait cette affinité pour que ce soit plus facile, qu’on puisse se comprendre même sans se parler. J’ai aussi un rôle de transmission, comme Wendie l’a eu pour moi. Maëlle a énormément progressé cette saison avec le Real Madrid, avec du temps de jeu et des matches de Ligue des champions. Elle comprend vite, est toujours à l’écoute, c’est plaisant de jouer avec elle”. Propos recueillis par Alice LEFEBVRE