AFP Sports

C1: le PSG écrit un bout d’histoire en demie chez Arsenal (1-0)

Le Paris Saint-Germain s’est offert la victoire et le bout d’histoire qu’il était venu chercher mardi à Arsenal (1-0), adversaire coriace qu’il a fait plier sur la route de la finale tant attendue en Ligue des champions.C’était un petit score au tableau d’affichage, mais un grand pas pour le PSG vers Munich, terminus le 31 mai d’une coupe d’Europe qu’il rêve de soulever, après tant de déceptions passées.Ce match “montre qu’on est une grande équipe, on défend quand il faut défendre et on attaque quand il faut, il a fallu s’adapter au différentes choses que demandait le match”, a réagi Vitinha au micro de Canal+.”Il faut savoir souffrir mais c’est le football”, a dit son partenaire du milieu, Joao Neves. Mais attention, “ce n’est pas fini, (…) ce n’est pas encore la fête dans le vestiaire”.Les Rouge et Bleu auront le Parc des Princes comme soutien et de l’élan, sportivement parlant, le 7 mai pour plier l’affaire en demi-finale retour.”On a perdu le premier match, il y en a un deuxième, il va falloir montrer qu’on a du caractère”, a déclaré sur Canal+ l’international français William Saliba.- Dembélé incertain au retour -Le départ canon sur la pelouse des Gunners, concrétisé par un but de l’inévitable Ousmane Dembélé (4e), son 8e cette saison en C1, a suffi au bonheur de Luis Enrique et ses hommes, vainqueurs au bout d’une affiche devenue irrespirable avant le coup de sifflet final.Les Parisiens ont fait coup double à Londres: ils ont enfin battu Arsenal, au bout de leur sixième confrontation, et ont enfin remporté un match en demi-finale. Ils l’attendaient depuis celle de 2020 (3-0 contre Leipzig, sans aller-retour), qui les avaient propulsés dans l’unique finale de leur histoire. Un bon présage?Une incertitude plane cependant sur la participation de Dembélé, sorti à la 70e minute, lors du retour.”Il y aura des examens médicaux demain (mercredi). Ce n’est rien de grave mais il y a un doute”, a expliqué Luis Enrique en conférence d’après-match.Les supporters d’Arsenal, eux, attendaient de regoûter à l’ivresse du dernier carré depuis 2009, et ils avaient mis le paquet en tribunes avec une ferveur décuplée et une bannière géante déployée, de couleur rouge avec un énorme canon blanc.Mais on a vu la version pétard mouillé des Canonniers durant une première demi-heure à quasi sens unique, lors de laquelle le PSG a développé le football dominant et conquérant de ses plus belles heures.Et Dembélé a frappé très fort, très tôt, pour faire chavirer ses quelque 2.500 bouillants supporters.- Sauvé par un hors-jeu -L’attaquant a réalisé une percée plein axe, décalé sur sa gauche Khvicha Kvaratskhelia puis bonifié la passe en retrait du Géorgien d’une reprise gagnante, entrée après plusieurs rebonds et un poteau (4e, 1-0).Le 25e but en 25 matches disputés par “Dembouz” en 2025 avait un goût particulier pour le dribbleur aux pieds magiques, au rendement moins reluisant depuis un mois, et qu’il a célébré avec un doigt sur la bouche.Tout était parfait, ou presque, mais ça n’a pas duré: il y a eu une petite éternité à l’échelle du match (quasiment trois-quart d’heure) entre le tir de Désiré Doué à la 31e minute et le suivant pour le PSG, celui de Joao Neves à la 78e, non cadré.Entre-temps, Arsenal a pris le match à son compte et testé la vigilance de Gianluigi Donnarumma, notamment obligé de s’employer sur une frappe de Gabriel Martinelli (45e) et une autre de Leandro Trossard (56e).Le gardien italien a vacillé, une fois: il est resté immobile sur un coup franc de Declan Rice catapulté dans ses filets par Mikel Merino, mais la VAR l’a sauvé en détectant un hors-jeu du milieu espagnol (47e).Dominé, le PSG a eu le mérite de résister à la pression continue de son adversaire, qui était invaincu depuis deux saisons à domicile en C1. Il a décroché au passage un premier “clean sheet” (match sans but encaissé) depuis le 5 avril, contre Angers.Cette vertu permet de masquer les éventuels regrets qui pourraient naître des occasions manquées dans le dernier quart d’heure par Bradley Barcola (84e) et Gonzalos Ramos (85e).

C1: le PSG écrit un bout d’histoire en demie chez Arsenal (1-0)

Le Paris Saint-Germain s’est offert la victoire et le bout d’histoire qu’il était venu chercher mardi à Arsenal (1-0), adversaire coriace qu’il a fait plier sur la route de la finale tant attendue en Ligue des champions.C’était un petit score au tableau d’affichage, mais un grand pas pour le PSG vers Munich, terminus le 31 …

C1: le PSG écrit un bout d’histoire en demie chez Arsenal (1-0) Read More »

Tennis/Madrid: Zverev éliminé en huitièmes, Swiatek se fait peur

Comme en 2024, le N.2 mondial Alexander Zverev a été éliminé dès les huitièmes de finale par l’Argentin Francisco Cerundolo au Masters 1000 de Madrid, pendant que dans le tableau féminin, la tenante du titre Iga Swiatek (2e) s’est fait quelques frayeurs pour passer en quarts. – Zverev trop timide, Medvedev en quarts -Francisco Cerundolo a …

Tennis/Madrid: Zverev éliminé en huitièmes, Swiatek se fait peur Read More »

Tennis: Djokovic, à terre, fait l’impasse sur Rome

Après ses échecs d’entrée sur la terre battue de Monte-Carlo puis de Madrid, Novak Djokovic ne fera même pas le déplacement à Rome, une décision annoncée mardi qui suscite des interrogations à moins d’un mois de Roland-Garros et qui relance les spéculations sur son avenir.Reverra-t-on Djokovic, 37 ans, sur l’ocre du Foro Italico où il …

Tennis: Djokovic, à terre, fait l’impasse sur Rome Read More »

C1: le PSG à l’assaut d’Arsenal et de l’histoire

La pression monte progressivement mardi autour de l’Emirates, l’antre d’Arsenal où le PSG espère écrire une page dorée de son histoire, mardi en demi-finale aller de Ligue des champions.”Je suis en panique, je vois un petit match nul, si on gagne, ce serait un exploit”, déclare Shakib Hourzikem, supporter parisien sans billet, venu s’imprégner de l’ambiance autour du stade.Cet ancien ultra, conseiller patrimonial dans une banque, ne fait plus les déplacements depuis sept ans, mais il a fait “une exception” pour l’occasion, car il “espère que ce sera un match historique”.”Paris fait une super saison, ce serait dingue que cela se finisse sur une happy end à Munich le 31 mai”, assure-t-il.Les supporters du PSG – qui seront autour de 2.500 à Londres – ont coché la date de la finale en Allemagne, mais il faudra déjà franchir l’obstacle des Gunners, invincibles depuis deux ans à domicile en Ligue des champions, et que le PSG n’a jamais battu en cinq affrontements précédents (3 défaites, 2 nuls).- “La Ligue des champions est pour nous” -“On espère gagner ce soir. Depuis le départ de Mbappé, l’équipe s’est vraiment améliorée. Cette année, la Ligue des champions est pour nous”, veut croire Hamza Edassouki, un lycéen de 17 ans. Lui pronostique “un très beau match et serré”, avec Ousmane Dembélé en héros: “il est fait pour ce genre de match”.L’attaquant est impliqué dans dix buts en C1 cette saison (7 buts, 3 passes décisives), à une unité du record parisien, celui de Mbappé version 2020/2021 (un but en plus).Il a été titularisé mardi dans une attaque où figurent également Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia.Le trident offensif va tenter de transpercer l’actuelle meilleure défense de Premier League, celle de William Saliba.Quel visage montreront les Parisiens au coup d’envoi (21h00)? Celui qui a éliminé le puissant Liverpool en quarts de finale? Ou celui, moins fringuant, qui a enchaîné les déceptions depuis un mois ?”C’est un jour spécial pour tout le monde, on est prêt pour la soirée, on est là pour montrer notre niveau, on veut donner notre meilleure version”, a promis mardi l’entraîneur Luis Enrique, très souriant et détendu au micro de Canal Plus. “On n’a pas peur, on veut être agressif, offensif, on est l’une des meilleures équipes d’Europe et on veut le montrer, c’est le moment”, a-t-il ajouté avant d’enchainer les accolades. – Elan à reprendre – Cette saison en Ligue des champions, les Parisiens ont frôlé la correction durant la phase de ligue, frôlé la perfection contre Liverpool en quarts, puis senti le souffle de l’élimination face à Aston Villa.Après un début d’année 2025 enflammé, la belle mécanique parisienne s’est un peu grippée, de la défaite 3-2 à Birmingham à celle de vendredi contre Nice (3-1), la première de la saison en championnat.Pour rejouer une finale de Ligue des champions, cinq ans après la première perdue contre le Bayern Munich, il faudra désormais franchir un gros obstacle avec Arsenal, tombeur du Real Madrid au tour précédent (3-0 et 2-1).Les Gunners auront le soutien de leur public, dans un stade plutôt policé mais capable de faire monter les décibels quand l’hymne de la Ligue des champions retentit. “Jouons chaque ballon ensemble!”, a lancé Mikel Arteta aux supporters, lundi.Les Gunners n’ont, comme le PSG, disputé qu’une seule finale de C1, en 2006 (défaite contre Barcelone).”L’histoire n’est pas pertinente”, a coupé Arteta, l’entraîneur qui a ramené Arsenal dans la grande Europe après une longue absence. “Je suis davantage intéressé par le passé très (récent) pour être meilleur demain”.