AFP Sports
En Argentine, une monnaie de collection pour célébrer la Coupe du monde 2026 et Maradona
La Banque centrale argentine a dévoilé mercredi une pièce de monnaie de collection pour célébrer la Coupe du monde de football 2026, sur laquelle est évoqué le célèbre but de Diego Maradona contre l’Angleterre en 1986 au Mexique. Le recto de la pièce en argent en édition limitée représente un ballon, et le verso illustre l’attaque de Maradona, parti de son propre camp et dribblant cinq adversaires pour inscrire le “but du siècle” en quart de finale.Dans cette même rencontre, le mythique numéro 10 argentin avait marqué un but de la main, resté dans les mémoires comme “la main de Dieu”, puis avait ensuite guidé son équipe jusqu’au sacre.La Banque centrale a indiqué que 2.500 exemplaires de cette pièce commémorative de 27 grammes et 40 mm de diamètre ont été émis pour être commercialisée sur le marché local, et que “des pièces en or de conception similaire ont également été frappées et seront commercialisées à l’échelle internationale”.
Foot: pas de progrès pour les Bleues
Après un énième échec mardi, cette fois en demi-finale de Ligue des nations, l’équipe de France féminine reste cantonnée au statut de sélection moyenne du football européen et voit les doutes qui l’entourent s’épaissir.Les déceptions s’accumulent pour les Bleues depuis la demi-finale de l’Euro en 2022, leur meilleure performance dans une grande compétition. Elles ont encore échoué contre le même adversaire, l’Allemagne.La France, toujours face à son plafond de verre, devra donc encore attendre pour remporter un premier titre. La Coupe du monde 2027 est la prochaine étape.Il y avait donc quelque chose de redondant à écouter les Bleues tenir un discours entendu des dizaines de fois mardi soir à Caen, après leur nouvelle désillusion en demi-finales de la Ligue des nations (défaite 1-0, 2-2). Ces paroles ont déjà été entendues chaque été, 2023 à la Coupe du monde, 2024 aux JO et 2025 à l’Euro, à chaque fois en quarts de finale.En comptant l’élimination par l’Allemagne en Suisse (1-1, 6 t.a.b. à 5), la France a échoué à remporter ses trois derniers matches toutes compétitions confondues, une première depuis 2018. Et elle n’enregistre qu’un seul succès en neuf rencontres de compétition officielle face à sa bête noire. – “Réaliste” et “lucide” -Ces paroles sonnent creux, en l’absence de résultats probants, hormis quelques succès de prestige dans des matches à moindre enjeu, comme contre l’Angleterre en phase de groupes de l’Euro (2-1) ou contre le Brésil (3-2) en amical en juin. Sans réelle solution, Laurent Bonadei – sous contrat jusqu’en 2027 – et ses joueuses préfèrent voir le verre à moitié plein à chaque fois.Comme cet été, le technicien de 55 ans a ainsi choisi de retenir des motifs d’espoirs: la jeunesse, la qualité de jeu et l’orgueil, mais en réalité les Bleues restent dans une impasse. Après avoir joué la finale de Ligue des nations en 2024, où elles avaient été surclassées par l’Espagne (2-0), elles ont régressé cette année.Désormais, elles mettent en avant leur “courage” face à l’Allemagne, alors qu’il y a deux ans les Bleues jouaient dans la même cour que leurs voisines.”Je vois beaucoup de signaux positifs dans la progression, notamment des jeunes, et l’état d’esprit. Y compris chez les remplaçantes. La déception de se faire éliminer est évidemment là. Je suis déçu pour elles car elles ont beaucoup donné et respecté le plan de jeu”, a expliqué mardi Laurent Bonadei, qui doit préparer dès le début de l’année prochaine les qualifications au Mondial.”Mais peut-être qu’il faut être réaliste, lucide, et se dire qu’on est à notre niveau. Nous ne sommes que 6es du classement Fifa, derrière l’Allemagne et l’Espagne, notamment”, a-t-il ajouté.Comme si la France se résignait à n’être plus vraiment invitée dans le top 5 et devait réaliser un exploit pour les battre, telle une équipe moyenne.Après avoir longtemps résisté dans l’opinion publique grâce à ses stars (Le Sommer, Henry, Renard, Majri), qui ont depuis passé l’âge selon le staff tricolore, cette équipe cherche son identité, oscillant entre beau jeu, comme la première mi-temps mardi et absence de combat et de fluidité, comme vendredi à Düsseldorf à l’aller.Fin novembre avec les deux matches contre la Suède, 3e du classement Fifa, elles verront si elles ont les moyens de terminer à la troisième place de la Ligue des nations face à un cador. Car il est désormais difficile de voir les progrès de la France, qui n’a pas vraiment profité de l’organisation de la Coupe du monde 2019 pour prendre le virage du foot féminin.Le prochain objectif, répété par Laurent Bonadei, est d’atteindre le dernier carré de la Coupe du monde 2027 au Brésil. Pas sûr avec le niveau de jeu inconstant et le mental friable affichés ces dernières années.
Ligue 1: Adrien Thomasson, “moteur” de la machine lensoise
Meilleur passeur de Ligue 1, Adrien Thomasson, brassard de capitaine au bras, est l’homme de base de Lens, surprenant deuxième de Ligue 1 avant d’aller à Metz mercredi (19h00) lors de la dixième journée de Ligue 1.Au cœur du début de saison canon des Sang et Or, deuxièmes (19 points) et vainqueurs de plusieurs cadors (Lille 3-0, Marseille 2-1), Adrien Thomasson rayonne comme jamais depuis son arrivée dans l’Artois en 2023.Le milieu de terrain est à la fois une arme offensive majeure, meilleur passeur du championnat (cinq offrandes) avant le déplacement chez les Messins – en pleine crise (dernier, deux points) – grâce à sa précision dans l’exercice des corners, et le premier à impulser la pression lensoise chère à son entraîneur Pierre Sage.”+Adri+ est partout, c’est un peu le moteur de l’équipe, sourit son coéquipier Matthieu Udol. Il court partout, il est efficace sur coups de pieds arrêtés, il est très fort à la récupération, il a trois poumons, donc franchement il nous est très important au milieu de terrain. (…) On espère qu’il va maintenir ce niveau toute la saison pour qu’on puisse rester en haut.”Aux côtés de Mamadou Sangaré, au profil davantage créateur, Thomasson impressionne par son abattage. Tout sauf une nouveauté pour le joueur de 31 ans, qui était déjà l’un des joueurs aux performances athlétiques les plus remarquables la saison dernière, en établissant le record de kilomètres avalés au cours d’une rencontre (contre Reims le 11 avril), et en étant le seul joueur à avoir couru plus de 350 km en tout.- “Relais” de Sage -Mais une chose a changé à l’intersaison: le voici désormais capitaine des Artésiens, du moins tant que Florian Sotoca – désigné par l’entraîneur Pierre Sage – ne sera pas lancé sur les pelouses du championnat.Le Savoyard joue son rôle avec sobriété et modestie: “Je suis le capitaine, mais pour moi chacun sait ce qu’il a à faire, explique-t-il. Je ne suis pas celui qui parle le plus pendant la semaine ou les matches, mais par mon attitude, j’essaie de toujours rester positif, engagé.”Son entraîneur est bien plus volubile à son sujet: “C’est difficile de le caractériser dans son jeu, parce qu’il a un rôle tellement plus large que ça avec ses partenaires, dans la relation avec l’arbitre, avec les adversaires, affirme Pierre Sage. C’est quelqu’un qui a un impact énorme sur le rythme et la performance de l’équipe.”Ce dernier lui prédit même un rôle de “décideur du football plus tard dans un club ou dans une institution”. Premier “relais sur le terrain” de Sage et son équipe, Thomasson entretient une relation privilégiée avec son entraîneur, qui “vient de la même région”, “avec qui la connexion a été automatique”.Mais au-delà de sa bonne entente avec Pierre Sage, le joueur formé au Thonon Évian GGFC s’épanouit par le “plaisir” qu’il prend “à défendre, attaquer, tirer les coups de pied arrêtés”: “Je vis de ma passion, je sais que je suis privilégié.”



