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Basket: LeBron James premier joueur à dépasser les 50.000 points en NBA
Le “King” LeBron James (Los Angeles Lakers), âgé de 40 ans, est devenu mardi le premier joueur à dépasser la barre des 50.000 points marqués en NBA, saison régulière et play-offs confondus.LeBron James, quadruple champion NBA, a réussi cette prouesse lors d’un match à domicile face aux Pelicans de la Nouvelle-Orléans, deux ans après être …
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C1: Ethan Mbappé, un pari en demi-teinte pour Genesio face à Dortmund
Titularisé avec Lille mardi soir pour la première fois en Ligue des champions à 18 ans, Ethan Mbappé n’a pas connu la même réussite contre le Borussia Dortmund au Westfalenstadion que son frère Kylian il y a huit ans.C’était la surprise du chef sortie du chapeau de l’entraîneur de Lille Bruno Genesio, une heure avant le coup d’envoi, sur la traditionnelle feuille de match. A la place de Mitchel Bakker, c’est Ethan Mbappé qui a été préféré dans l’animation offensive lilloise sur l’aile droite.”Ethan a fait une bonne rentrée à Paris (défaite 4-1 samedi, NDLR) et j’avais envie aussi d’avoir de la percussion, de la vitesse devant, s’est expliqué le Lyonnais de 58 ans après la rencontre. On a beaucoup de problèmes avec les joueurs offensifs: certains sont encore blessés, d’autres reviennent simplement de blessures, je pense à Matias Fernandez-Pardo, à Rémy Cabella. On voulait exploiter la profondeur et les espaces dans le dos de la défense. Ethan Mbappé a fait, je trouve, une heure très intéressante.”Le technicien lillois est un habitué des paris tactiques tentés cette saison en Ligue des champions. Contre l’Atlético de Madrid, il avait aligné une équipe extrêmement jeune qui s’était imposée au Metropolitano (3-1). À Bologne, ça lui avait aussi bien réussi en alignant Ngal’ayel Mukau en meneur de jeu, avec une victoire à la clef (2-1).- Le plus dangereux en première période -Depuis le début de la saison, les occasions de titulariser Ethan Mbappé étaient assez rares pour Bruno Genesio.Victime d’une entorse en juillet, puis blessé à une cuisse en début de saison, le frère cadet de Kylian Mbappé a ensuite dû être opéré début octobre d’une rupture d’un quadriceps.Cette intervention chirurgicale l’a éloigné des terrains jusqu’au début jusqu’à la fin janvier 2025, avec quelques minutes grappillées lors de la défaite en Ligue 1 contre Strasbourg (2-1).Mardi soir, dans l’imposant Westfalenstadion de Dortmund, avec ses 80.000 spectateurs environ et son immense tribune debout (25.000 personnes) du “Mur jaune” des ultras de Dortmund, il a été l’un des Lillois les plus en vue, dans une partie très fermée et assez avare en occasions de but.C’est lui qui a amené les principales et rares situations de danger en première période sur le but de Gregor Kobel, pour une équipe lilloise plus que timide.Dès la 5e minute, son centre a été repoussé de la tête par le capitaine de Dortmund Emre Can. Et à la 30e minute, son centre fuyant du pied gauche a été capté sans problème par le portier suisse du BVB.- “Qualités fortes pour le football moderne” -“C’est un garçon qui a, je trouve, des qualités fortes pour le football moderne, notamment pour un joueur offensif. Il va vite, est capable de percuter balle au pied, possède une grande confiance en lui”, avait estimé Bruno Genesio après le match contre Le Havre (défaite 2-1), au cours duquel Ethan Mbappé avait disputé la seconde période.En seconde période, juste avant l’égalisation de son équipe par le duo Jonathan David-Hakon Haraldsson, il a tenté sa chance du pied gauche sur un coup franc provoqué par David, mais sa frappe n’a pas franchi le mur de Dortmund.”Lorsque le joueur revient à la compétition, il a besoin de retrouver du rythme, le rythme des matches, parce que rien ne remplace les matches”, avait glissé Genesio début février.Mbappé n’avait probablement pas encore 90 minutes dans les jambes et est sorti à la 71e pour laisser sa place à Mathias Fernandez-Pardo, qui revient lui aussi de blessure.Lille a quitté Dortmund avec le match nul (1-1) et l’espoir intact de rejoindre les quarts de finale, quand huit ans plus tôt, en avril 2017, le frère aîné d’Ethan avait inscrit un doublé à 18 ans pour mettre Monaco sur la voie des demi-finales de la Ligue des champions.
Ligue des champions: Lille résiste à Dortmund (1-1) et peut croire aux quarts
Dépassé en première période avant de se rebiffer en deuxième, Lille a tenu en échec Dortmund (1-1) au Westfalenstadion mardi en huitième de finale aller de la Ligue des champions, et figure en position favorable pour la qualification en quarts.Poussé par le Stade Pierre-Mauroy mercredi prochain, le Losc devra élever son niveau de jeu dans la durée du match retour pour espérer rejoindre les quarts de finale de la plus prestigieuse compétition entre clubs pour la première fois de son histoire.Le club nordiste s’est d’abord pris le célèbre et si impressionnant “Mur jaune” de Dortmund en première période, dépassé dans l’intensité physique et dans la précision technique, avant de le fissurer lors du second acte. C’est sur cette deuxième période pleine d’envie et d’audace que les Lillois devront s’appuyer.”Il faudra prendre le jeu à notre compte, comme on l’a fait en deuxième mi-temps, et être capable d’imposer ce qui fait notre force, c’est-à -dire la maîtrise, la variété dans notre jeu: jeu court, jeu long, les renversements, la prise de profondeur”, a insisté l’entraîneur Bruno Genesio après le match.Le Lyonnais de 58 ans a déploré l’attitude “un petit peu timorée dans l’utilisation du ballon” de son équipe en première période. “Il nous a manqué des prises de risque pour jouer vers l’avant, des courses aussi”, a-t-il analysé.- Adeyemi, l’éclair de génie -Car les 45 premières minutes ont été inquiétantes pour le Losc, pris globalement et même sans doute intimidé par l’immense Südtribune et ses 25.000 supporters debout qui chantaient dans leur dos.Finaliste de la précédente édition, ainsi qu’en 2013, et vainqueur en 1997, le club de la Ruhr a ainsi semblé bien plus grand que les Dogues, qui ont eu toutes les peines du monde à ressortir les ballons, étouffés par la pression malgré une possession de balle supérieure à l’entracte (55%).Les Allemands, dans leurs couleurs traditionnelles jaune et noir, telles des guêpes, ont piqué en premier dans cette rencontre par Karim Adeyemi, qui a repris d’une frappe fouettée du pied gauche un ballon renvoyé à l’entrée de la surface par la défense lilloise (22e).Ce but magnifique a laissé Lucas Chevalier immobile sur sa ligne, pendant que le mur s’embrasait.Rien ne semblait alors marcher pour le Losc, ni la relation technique privilégiée entre Hakon Haraldsson et Jonathan David, ni la titularisation, contre toutes attentes, d’Ethan Mbappé au poste d’ailier droit.Volontaire et généreux tant dans les courses que le repli, l’ancien Parisien a sans doute été aligné pour sa vitesse et sa capacité à prendre la profondeur, mais n’a pas réussi à faire plier le Westfalenstadion comme son frère Kylian l’avait fait avec Monaco en 2017 (deux buts).- David-Haraldsson, duo d’étincelles -Il a fallu attendre les derniers instants de la première période pour voir une phase de possession aboutie de Lille, mais Thomas Meunier a dû tenter sa chance dans un angle fermé (44e).Le spectre d’un non-match des Lillois, comme à Paris trois jours plus tôt (4-1), planait alors.Mais il n’en fut rien, Lille s’est rebellé, jouant avec plus de rapidité pour imposer ses phases de domination qui caractérisent l’esprit du jeu prôné par leur entraîneur Bruno Genesio. Et enfin prendre de vitesse le bloc allemand, quand Jonathan David a glissé une passe délicieuse dans la course d’Hakon Haraldsson, habile finisseur d’un pointu (68e) qui a ramené les siens au score.Les joueurs du Nord ont alors poussé, profitant notamment de l’entrée en jeu du supersonique Matias Fernandez-Pardo, en vain. Aucune des deux équipes n’est parvenue à faire la différence, dans une rencontre finalement pauvre en occasions de but.Lille quitte Dortmund la tête haute, dans la lignée de sa phase de ligue fabuleuse ponctuée de succès contre les deux géants de Madrid (1-0 contre le Real, 3-1 face à l’Atlético), entre autres, et peut croire à bien plus encore.
C1: Arsenal pilonne le PSV (7-1) et se projette vers les quarts
Arsenal a concassé le PSV (7-1) mardi à Eindhoven avec une efficacité offensive retrouvée, et fonce vers les quarts de finale de la Ligue des champions avant même le huitième retour, transformé en simple formalité.Les “Gunners” ont plié tout suspense aux Pays-Bas et peuvent déjà regarder plus loin, vers un Top 8 européen où ils devraient affronter les Madrilènes du Real ou de l’Atlético.L’équipe de Mikel Arteta a pourtant débarqué à Eindhoven avec une petite mine, surtout devant, où ses grands absents se comptent à la pelle (Bukayo Saka, Gabriel Martinelli, Gabriel Jesus et Kai Havertz).L’entraîneur a encore dû bricoler un trio sans automatisme, avec l’ailier Leandro Trossard, le très talentueux mais très jeune Ethan Nwaneri (17 ans), et le milieu Mikel Merino utilisé à la pointe de l’attaque.Personne ou presque ne s’attendait à voir le robinet à buts s’ouvrir en grand, d’autant que le temps était plutôt à la sécheresse chez Arsenal, incapable de marquer lors de trois de ses quatre précédents matches.Mais il faut croire que la musique de la Ligue des champions a revitalisé les Londoniens: leurs trois premiers tirs ont fait mouche sous la botte de Jurriën Timber (18e, 0-1), Nwaneri (21e, 2-0) et Merino (31e, 3-0).Et juste au retour des vestiaires, les visiteurs en ont remis une couche, vite fait bien fait, par Martin Odegaard (47e, 4-1) et Trossard (48e, 5-1), avant que le capitaine norvégien n’inscrive un doublé (73e, 6-1).- Un brin de chance -Le Philips Stadion a commencé à se vider bien avant le coup de sifflet final, touché coulé par le naufrage de son équipe.L’équipe de Peter Bosz, ancien entraîneur de l’OL, s’est complètement décomposée à domicile, rendant impossible la mission au retour, la semaine prochaine à Londres.L’histoire aurait peut-être été différente si Ismael Saibari, face à une cage quasiment vide, n’avait pas envoyé le ballon sur la barre transversale de David Raya (16e)…Elle aurait pu offrir davantage de suspense, aussi, si l’arbitre avait choisi d’exclure le jeune latéral gauche Myles Lewis-Skelly, tout proche d’un second carton jaune après un tacle raté (26e).Arteta s’est empressé de sortir lui-même l’arrière de 18 ans pour le remplacer par Riccardo Calafiori (35e), et c’est l’Italien qui a conclu le festival offensif (85e, 7-1).L’entraîneur espagnol a eu tout bon, et un brin de chance, mardi à Eindhoven. Le voilà désormais tout près d’un deuxième quart de finale consécutif, un an après l’élimination à ce stade face au Bayern Munich.C’est en soi déjà une grosse performance pour Arsenal, revenu la saison dernière dans la grande coupe d’Europe après sept ans d’absence.Au tour suivant, les “Gunners” auront cependant un adversaire d’un calibre bien supérieur au PSV avec le Real Madrid ou l’Atético.
C1: le Real Madrid prend l’avantage sur l’Atlético
Au terme d’un match fermé, loin du choc des étoiles attendu, le Real Madrid, champion d’Europe en titre, a assumé son statut en venant à bout de son rival l’Atlético (2-1) en huitième de finale aller de la Ligue des champions au Santiago-Bernabéu, prenant un avantage avant le retour au Metropolitano.Les deux équipes, qui s’étaient séparées sur le même score (1-1) lors de leurs trois derniers affrontements, ont bien failli repartir dos à dos, après une rencontre qui n’a eu la saveur des grands soirs que par séquences.Mais le milieu offensif marocain Brahim Diaz, auteur du but vainqueur pour les Merengues après un numéro de funambule dans la surface (56e, 2-1), en a décidé autrement, plaçant le Real dans une position favorable pour éliminer son ennemi juré une sixième fois en six confrontations (1958-59, 2013-14, 2014-2015, 2015-2016, 2016-17).Les Colchoneros, capables de renversements de situations dantesques, comme face au FC Barcelone la semaine passée (4-4), pourront néanmoins croire en l’exploit mercredi prochain sur leur pelouse du Metropolitano, où seul Lille est parvenu à s’imposer cette saison.- Trois bijoux, et c’est presque tout -Dans une ambiance pesante sur sa mythique pelouse, le Roi d’Europe a tenté, pour son 500e match européen, d’affirmer sa supériorité d’entrée, et de montrer à son voisin et rival qu’il avait les atouts nécessaires pour aller chercher une seizième couronne.Lancé dans la profondeur sur son aile droite, le Brésilien Rodrygo s’est échappé dans le dos du latéral espagnol Javi Galan, avant de décrocher une frappe limpide du gauche pour ouvrir le score, et récompenser l’entame de match parfaite des Merengues (4e, 1-0).Le géant espagnol a alors, pendant quelques minutes, plus ressemblé à la machine collective qui a écoeuré l’Europe l’an passé, qu’à l’équipe moribonde battue le week-end dernier par le Betis Séville (2-1).Mais il n’a pas su, malgré un départ canon, se mettre à l’abri d’un retour des Colchoneros, pourtant largement dépassés, le défenseur uruguayen Jose Maria Gimenez parvenant à empêcher Vinicius de doubler la mise (13e). Avec le match retour à domicile, les hommes de Diego Simeone ont tenté de répondre, mais timidement. Ils ont attaqué avec prudence, à l’image d’un Antoine Griezmann assez loin du but et jouant un rôle de régulateur de vitesse dans l’entrejeu, en attendant le bon moment pour frapper.Et c’est sur une action sans grand danger que la lumière est venue, une nouvelle fois de la part de l’attaquant argentin Julian Alvarez, déjà buteur lors du derby en Liga le mois dernier (1-1) et auteur de sa 22e réalisation de la saison d’une frappe soudaine du droit hors de portée de Thibaut Courtois, après avoir gratté le ballon dans les pieds du milieu français Eduardo Camavinga (32e, 1-1).Revenus avec de meilleures intentions en seconde période, les hommes de Carlo Ancelotti ont peiné à contourner le bloc rojiblanco, avec un Kylian Mbappé moins tranchant et solaire qu’au tour précédent face à Manchester City (but à l’aller, triplé au retour).Mais le technicien italien, qui sait pouvoir compter sur les qualités individuelles de ses attaquants, est resté confiant sur son banc de touche, avant d’exulter sur l’exploit de Brahim Diaz, qui a fait la différence dans un trou de souris avant de trouver le petit filet de Jan Oblak (56e, 2-1), et libérer le Bernabéu.En difficulté dans son couloir droit, l’Espagnol Marcos Llorente a certainement préservé les chances de qualification des siens en empêchant Vinicius de marquer un troisième but en toute fin de partie (90e).