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Cyclisme: Pogacar signe son premier succès de la saison et prend les commandes de l’UAE Tour

Pas de surprise au sommet de Jebel Jais: le Slovène Tadej Pogacar a signé mercredi son premier succès de la saison, dès son troisième jour de course, en remportant la 3e étape du Tour des Emirats arabes unis.Sous les yeux de ses parents, le champion du monde a devancé au sprint, au bout d’une ascension …

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XV de France: face à l’Italie, la tentation du banc à sept avants

Pour faire face à l’Italie dimanche pour la troisième journée du Tournoi des six nations, le sélectionneur Fabien Galthié pourrait bien aligner pour la première fois un banc “à la sud-africaine”, avec sept avants parmi les huit remplaçants, un choix fort mais risqué.Traditionnellement, sur les huit joueurs qui prennent place sur le banc et peuvent …

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Ligue des champions: le PSG à un tout petit pas des huitièmes

Dans une forme impressionnante, le PSG est à un tout petit pas des 8e de finale de Ligue des champions après avoir remporté largement le barrage aller face à Brest (3-0), qu’il retrouve mercredi (21h00) au Parc des Princes.Tout va si bien sous le ciel bleu du club parisien depuis quelques semaines, qu’une “remontada” des Bretons mercredi soir au Parc des Princes n’est pas envisageable. Selon le statisticien Opta, Paris a 99,1% de chances de rejoindre le tour suivant.Remonter trois buts au PSG actuel semble impossible pour Brest, vu la différence de niveau constatée la semaine dernière (3-0), encore plus évidente que début février en Ligue 1 (5-2).Même si les Parisiens doivent gérer cette euphorie et que leurs prédécesseurs ont par le passé déjà gâché des avances de cette envergure, ils sont invaincus depuis novembre. Et affichent une solidité telle qu’on voit mal les Bretons renverser la vapeur.En quelques semaines, au coeur de l’hiver, enchaînant phase de possession et phase de transitions rapides, le PSG s’est imposé comme un des principaux cadors européens, comme Liverpool ou Barcelone.Et comme c’est souvent une question de destin dans le football, les coéquipiers d’Ousmane Dembélé – l’un des meilleurs joueurs du monde en ce moment – rencontreront l’une de ces deux équipes en cas de qualification en 8e de finale, pour confirmer ou non leur nouveau statut.Au coeur d’un calendrier intense avec en moyenne un match tous les trois jours, les joueurs de Luis Enrique tiennent la cadence grâce à un turn over important et des cadres laissés au repos en Coupe de France ou en Ligue 1, comme samedi face à Toulouse (1-0) où Dembélé, Donnarumma, Marquinhos, Vitinha, Joao Neves et Nuno Mendes ont commencé sur le banc au coup d’envoi.- “Mission impossible” -En 2025, le PSG a enchaîné 12 matches, notamment les oppositions cruciales contre Manchester City (4-2) et Stuttgart (4-1), avec trois ou quatre jours de repos maximum entre chaque.Heureusement, l’infirmerie est vide si l’on excepte le milieu Warren Zaïre-Emery. Il s’est entrainé à part mardi avec un préparateur physique.”WZE”, victime d’une entorse à la cheville gauche en janvier face à Stuttgart, est donc forfait mercredi soir mais l’entrejeu parisien avec Vitinha, Joao Neves et Fabian Ruiz rivalise avec les meilleurs au niveau européen.De son côté, le latéral Lucas Hernandez, apte physiquement à jouer mercredi, a été “dispensé” de la séance d’entraînement mardi “pour raisons personnelles”, selon le club. “Absolument rien de grave”, a précisé une source proche du club.”L’équipe montre toujours la même intention, quelque soit le joueur qui porte le maillot, on a montré qu’on était toujours compétitif, sans calcul, et ça a une valeur incommensurable”, s’est réjouit samedi le coach parisien après le court succès face au TFC.Pour l’entraîneur breton Eric Roy, “c’est apparemment mission impossible”, avait-il fatalement reconnu mardi soir dernier. “Ils sont, en plus d’être très talentueux, aussi très solides. Et ils l’ont montré ce soir”, avait-il admis, soulignant que Paris est “dans sa meilleure période actuellement”.”Qu’on puisse gagner 4-0 au Parc, je ne sais pas s’il y en a beaucoup qui l’imaginent. Le problème, en plus, c’est qu’au-delà de marquer quatre buts au Parc, il faudrait ne pas en prendre”, avait-il ajouté.

C1: Manchester City, les recrues à la rescousse

Pour renverser le Real mercredi à Madrid, Manchester City misera en partie sur ses chères recrues de l’hiver, à commencer par Nico Gonzalez, milieu défensif formé au Barça, attendu comme le messie par Pep Guardiola.Les “Citizens”, au fond du trou à l’automne, ont dépensé à tout-va lors du dernier mercato (plus de 200 millions d’euros selon les estimations). Et contre Newcastle (4-0) samedi en championnat, l’équipe a retrouvé tout son éclat avec trois nouveaux visages, alignés pour la première fois ensemble.. Nico Gonzalez, le “mini-Rodri””Il est tellement jeune, 23 ans, comme un mini-Rodri!”, s’est emballé Guardiola après le match du week-end. Il y a “sa manière de jouer, de parler, sa personnalité”, a-t-il dit, anecdote à l’appui: “à un moment, il a même repris Erling (Haaland), +fais-ci, fais-ça+”.Nico Gonzalez est arrivé à Manchester au dernier jour du mercato hivernal contre un chèque de 60 millions d’euros versés au FC Porto, où le milieu défensif formé à la Masia évoluait depuis 2023.Sa mission: apporter de l’équilibre et de l’agressivité à une équipe de Manchester qui en manque tant depuis la grave blessure de Rodri, son milieu stabilisateur et actuel Ballon d’or.”Nico” l’a accomplie à merveille contre les Magpies, à en croire Micah Richards, ancien défenseur citizen: “Gonzalez a donné à City le contrôle qui leur manquait, avec et sans ballon”.”Les joueurs de City sont capables de marquer des buts et faire mal au Real, mais Gonzalez apporte une certaine stabilité derrière eux (…)”, a dit le consultant de la BBC. “Ont-ils plus de chances de battre le Real avec lui dans le onze de départ? Sans aucun doute”.. Omar Marmoush, au triple galopL’attaquant égyptien a marqué pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, samedi, et plutôt trois fois qu’une! Le nouveau N.7 a en effet réalisé un triplé en l’espace de quatorze minutes, de quoi plier le match avant la mi-temps et gonfler à bloc le moral des siens avant Madrid.Marmoush est arrivé comme un complément, plus qu’un concurrent, à Erling Haaland. Derrière ou à côté du N.9, il attire les défenseurs, crée des espaces et décroche pour participer à la construction des attaques.Le directeur du football, Txiki Begiristain, est à l’origine de son arrivée contre plus de 70 millions d’euros cet hiver en provenance de Francfort, où il affolait les compteurs cette saison en Bundesliga (15 buts et 10 passes décisives en 17 matches).Guardiola a “appelé quelques contacts en Allemagne” et “ils avaient une très haute opinion de lui concernant son comportement, ses séances d’entraînement et, bien sûr, ses passes décisives, ses buts et sa puissance”, a raconté l’entraîneur espagnol.. Abdukodir Khusanov, le rebondLe défenseur central ouzbek a tourné la page de son premier match, catastrophique contre Chelsea fin janvier, en livrant une prestation brillante contre Newcastle et son redoutable attaquant Alexander Isak.Guardiola a vanté les qualités d’un joueur “extrêmement rapide”, dur dans les duels et doté de “sang-froid avec le ballon”, avant de nuancer: “la prise de décision doit s’améliorer, mais c’est une question d’âge”.En attendant qu’il se développe pleinement, le joueur de 20 ans a montré pourquoi City a versé 40 millions d’euros (hors bonus) à Lens, cet hiver.Mais aligner le très discret Ouzbek, qui ne parle pas anglais, face à Kylian Mbappé, Rodrygo et Vinicius dans l’intimidant Santiago-Bernabeu, mercredi, ressemble peut-être à un trop gros pari.Cela dépendra très sûrement des forces en présence pour Guardiola. Mardi à l’entraînement, il a récupéré les défenseurs Ruben Dias et Nathan Aké, tous deux forfait le week-end dernier.

Ligue des champions: à la base de l’euphorie parisienne, un milieu souverain

Composé de jeunes joueurs techniques, le milieu de terrain du Paris SG est à la base de la domination actuelle de l’équipe en championnat et en Ligue des champions, à l’heure de retrouver Brest mercredi (21h00) pour le barrage retour.. Vitinha, le stratègeArrivé en 2022 mais éclipsé, voire bridé, par les stars Messi, Mbappé et Neymar, le joueur portugais a depuis pris sa revanche. Sa saison 2023-24 a été si aboutie que Luis Enrique, qui rechigne tant à individualiser les mérites, l’a publiquement nommé meilleur joueur de l’année.La saison actuelle a commencé poussivement à cause d’une blessure à la cheville qui a retardé son envol mais le petit milieu (1,72m) a trouvé son rythme de croisière depuis plusieurs semaines – ce qui coïncide avec l’euphorie parisienne.A 25 ans, Vitinha fait déjà figure d’ancien au beau milieu de cette jeune équipe. “Il est au plus haut niveau”, savoure son entraîneur Luis Enrique. De sa pointe basse, le N.17 fait coulisser les ballons de gauche à droite et n’hésite pas à percer balle au pied pour accélérer le jeu – même s’il porte parfois trop le ballon.S’il n’a pas encore marqué de frappe lointaine cette saison, sa manière de transformer les pénalties avec sang-froid, “à la Neymar”, ou son malicieux coup-franc contre Monaco ont marqué les esprits.. Joao Neves et ses tentaculesL’autre Portugais de l’entrejeu parisien est à la fois un infatigable et talentueux travailleur à la récupération et un amoureux du beau dribble, de la belle passe.Convaincant dès son arrivée en provenance de Benfica l’été dernier, Joao Neves a explosé au niveau européen lors de son récital contre Manchester City en janvier (4-2), ponctué d’un but… de la tête pour ce petit gabarit, lui aussi (1,74m). Ce match a été emblématique de la domination du milieu parisien, qui a confisqué le ballon à l’équipe de Pep Guardiola dans des proportions rarement vues (63% de possession).A seulement 20 ans, Joao Neves donne l’impression d’être au four et au moulin sur toute la durée d’un match. “Son temps d’adaptation a été très rapide”, l’a salué Luis Enrique. Ses qualités “avec ballon mais aussi pour défendre cadrent avec nos exigences”, a ajouté le technicien.. Fabian Ruiz, lentement mais sûrementCe n’est pas le plus flamboyant des milieux, ni le plus rapide lorsqu’il s’agit de dribbler ou réagir aux actions adverses, mais l’Espagnol de 28 ans et sa technique assurent une stabilité très appréciée par le coach. Son début de saison a déçu après ses performances majuscules lors de l’Euro-2024, mais le grand dadais (1,89m) est en train de se rattraper, avec notamment un but crucial à Toulouse samedi (1-0).“C’est l’un des meilleurs joueurs au milieu, capable de jouer entre les lignes, créer des occasions, il a un bon tir”, a listé Luis Enrique, qui a été son sélectionneur avec l’Espagne. “Au Mondial-2022 je ne l’avais pas emmené… et c’était une erreur”.. Warren Zaïre-Emery, la confirmationL’international français s’est blessé à la cheville en janvier au moment où Fabian Ruiz commençait à lui passer devant dans la hiérarchie. Mais quoi de plus normal pour ce “titi” de 18 ans qui a explosé au plus haut niveau dès ses 16 ans avant de réaliser une très belle saison 2023-24.La saison actuelle est forcément moins surprenante mais Luis Enrique apprécie toujours la polyvalence (au point de le placer parfois arrière droit), la constance, l’impact physique et la sobriété dans le jeu du natif de Montreuil. Il est très rarement le maillon faible de son équipe dans un match, même au plus haut niveau.. Senny Mayulu mûrit viteIl est sans doute encore voué à boucher les trous cette saison mais Senny Mayulu, 18 ans, assure ce rôle avec envie. Samedi à Toulouse, il a participé à la stabilité du bloc parisien face aux contre-attaques toulousaines. “Il a été sensationnel, notamment dans son attitude défensive, malgré son âge”, l’a remercié Luis Enrique.