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Foot: l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca convoqué mercredi par la commission de discipline de la LFP (Ligue)

L’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca, qui a provoqué tête contre tête l’arbitre du match contre Brest (2-1) dimanche, a été convoqué mercredi par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, a-t-on appris lundi auprès de la LFP.Le technicien portugais, qui risque une lourde suspension, pourrait se voir notifier sa sanction à l’issue de …

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Accusés d’avoir escroqué la Fifa, Platini et Blatter comparaissent en appel

Près de trois ans après leur acquittement en première instance, Michel Platini et l’ex-président de la Fifa Sepp Blatter reviennent en appel à partir de lundi devant la justice suisse, dans l’affaire de paiement suspect qui a brisé leur carrière en 2015.Jusqu’à jeudi soir, la Cour d’appel extraordinaire du Tribunal pénal fédéral réunie à Muttenz (nord-ouest) juge le Français de 69 ans et le Suisse de 88 ans pour “escroquerie”, “gestion déloyale”, “abus de confiance” et “faux dans les titres”, pour lesquels ils encourent cinq ans d’emprisonnement, avant de rendre sa décision le 25 mars.Tout sourire, Michel Platini est arrivé au tribunal vers 08h30 locales (GMT+1), à quelques encâblures du stade Saint-Jacques de Bâle où il avait remporté en 1984 la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe avec la Juventus. Il a été rejoint quelques minutes plus tard par l’ancien patron de la Fifa. “Je suis un homme confiant”, a déclaré Sepp Blatter aux journalistes.Les magistrats devront naviguer entre les époques, depuis la naissance en 1998 de l’alliance Platini-Blatter jusqu’à leur rivalité croissante puis leur éjection conjointe du football mondial, mais aussi distinguer la dimension purement judiciaire du dossier de sa toile de fond politique.Le parquet accuse les deux anciens dirigeants d’avoir “obtenu illégalement, au détriment de la Fifa, un paiement de 2 millions de francs suisses” (1,8 million d’euros) “en faveur de Michel Platini”. Mais lors du premier procès en 2022, les juges avaient estimé que l’escroquerie n’était “pas établie avec une vraisemblance confinant à la certitude” et les avaient relaxés au bénéfice du doute.- Accord oral ? -En appel, les deux accusés s’expliqueront de nouveau dans l’affaire qui a fait d’eux des parias du football, au moment même où Michel Platini, alors patron de l’UEFA et toujours auréolé de sa gloire sportive, paraissait idéalement placé pour prendre la tête de la Fifa après les scandales qui avaient poussé Blatter à la démission.Défense et accusation s’accordent sur un point: le Français a bien conseillé Sepp Blatter entre 1998 et 2002, lors du premier mandat de ce dernier à la tête de la Fifa, et les deux hommes ont signé en 1999 un contrat convenant d’une rémunération annuelle de 300.000 francs suisses, intégralement payée par la Fifa.Mais en janvier 2011, “plus de huit ans après la fin de son activité de conseiller”, l’ex-capitaine des Bleus “a fait valoir une créance de 2 millions de francs suisses”, acquittée par l’instance du football “avec le concours” de Sepp Blatter, relève le parquet.Pour l’accusation, il s’agit d’un paiement “sans fondement”, obtenu en induisant “astucieusement en erreur” les contrôles internes de la Fifa par des affirmations mensongères des deux dirigeants, soit le critère clé de l’escroquerie.Les deux hommes martèlent de leur côté qu’ils avaient dès l’origine décidé d’un salaire annuel d’un million de francs suisses, oralement et sans témoins, sans que les finances de la Fifa n’en permettent le versement immédiat à M. Platini.- L’ombre d’Infantino -“Quand M. Blatter m’a demandé d’être son conseiller, il m’a demandé quel salaire je voulais. J’ai été surpris qu’il me pose cette question et je lui ai dit: +Je veux un million+”, avait raconté le triple Ballon d’Or en première instance. “Sepp m’a dit +un million de quoi ?+. Et moi, pour rigoler, j’ai dit +des pesetas, des lires, des roubles, des marks, c’est toi qui décides+. Il m’a dit: +OK, un million de francs suisses+”.Blatter avait de son côté assuré que Platini “valait son million”, confirmant un “accord de gentlemen” conclu oralement, sans témoins, et jamais provisionné dans les comptes de la Fifa.Les deux accusés avaient par ailleurs dénoncé le possible rôle de l’actuel patron du football mondial, Gianni Infantino, dans le déclenchement de l’enquête. Ancien bras droit du Français à l’UEFA et élu inattendu à la tête de la Fifa en 2016, l’Italo-Suisse a été visé en 2020 par une procédure portant sur trois rencontres secrètes avec l’ancien chef du parquet.Mais la justice suisse a classé cette enquête sans suite en 2023, et les enjeux de pouvoir se sont estompés autour du dossier: Michel Platini, même après son acquittement, a clairement exclu de tenter un retour à la Fifa. 

En pleine crise, le foot pro a rendez-vous à la FFF

Englués dans une grave crise liée aux droits TV, les principaux acteurs du football professionnel français sont conviés lundi au siège de la FFF pour tenter de sortir du marasme actuel, avec l’objectif de réformer la gouvernance et de réfléchir à un nouveau modèle économique. Les représentants de la Ligue (LFP), dont son président Vincent Labrune, …

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En pleine crise, le foot pro a rendez-vous à la FFF

Englués dans une grave crise liée aux droits TV, les principaux acteurs du football professionnel français sont conviés lundi au siège de la FFF pour tenter de sortir du marasme actuel, avec l’objectif de réformer la gouvernance et de réfléchir à un nouveau modèle économique. Les représentants de la Ligue (LFP), dont son président Vincent Labrune, des clubs de L1 et de L2, de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) et du fonds CVC, qui a investi 1,5 milliard d’euros contre 13 % des revenus à vie de la société commerciale de la LFP, vont se retrouver autour du président de la Fédération française de football Philippe Diallo pour essayer de trouver des remèdes au malaise ambiant. L’idée d’un tel rendez-vous avait été évoquée par Philippe Diallo avant son élection à la tête de la FFF en décembre 2024 pour voler au secours d’un foot pro soumis à de très fortes turbulences ces dernières années (Covid, défaillance du diffuseur Mediapro, baisse des droits TV). Mais le contexte est devenu encore plus brûlant puisque cette réunion intervient sur fond de tensions de plus en plus vives entre la LFP et DAZN, détenteur des droits de 8 rencontres de Ligue 1 par journée pour 400 millions d’euros annuels jusqu’en 2029. La plateforme britannique, qui se plaint notamment des conditions d’exploitation difficiles liées au piratage et du manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1”, a finalement versé à la LFP une partie de son échéance du mois de janvier (35 millions d’euros) qu’elle avait refusé dans un premier temps de payer. Mais ce conflit a amplifié l’inquiétude des équipes les plus fragiles sur le plan financier et ravivé les dissensions entre les présidents de clubs au sujet de la stratégie de la Ligue et de Vincent Labrune dans le dossier des droits TV. C’est donc dans une atmosphère lourde que le patron de la FFF va organiser cette réunion aux allures d’états généraux. “La situation n’est pas bonne pour la crédibilité de notre football. En Ligue 1 et Ligue 2 nous avons des clubs en grande difficulté, mon rôle est d’essayer d’éviter des défaillances (…) On n’est pas à l’abri que des clubs s’arrêtent à la fin de la saison, peut-être avant”, a ainsi lancé Philippe Diallo le 13 février à l’issue d’un comité exécutif de la “3F”, ajoutant que la crise n’était pas “temporaire” mais “plus structurelle”.D’où la nécessité, selon lui, de profiter de l’occasion pour “élargir le spectre au-delà du litige avec DAZN” et de mener “une réflexion plus profonde sur le modèle économique et la gouvernance du football professionnel”.  – Une prochaine proposition de loi -“C’est le modèle anglais que l’on prend comme exemple”, a indiqué Vincent Labrune, jeudi à L’Equipe. Outre-Manche, la Fédération est chargée de l’organisation des compétitions et des procédures disciplinaires, la Premier League se concentrant sur les activités commerciales.La “démarche collective” enclenchée par la FFF est en tout cas “saluée” par la ministre des Sports Marie Barsacq qui interviendra lors de la réunion afin d'”appeler tous les acteurs à la responsabilité”, selon son entourage.Les instances pourront également s’appuyer sur une proposition de loi visant à mieux encadrer l’organisation et le financement du sport professionnel qui sera prochainement déposée au Sénat par Michel Savin (LR) et Laurent Lafon (UDI).Le texte, dont “le périmètre reste à déterminer”, comme l’a expliqué Michel Savin sur Public Sénat, devrait reprendre une partie des 35 recommandations de la commission d’enquête sénatoriale sur la financiarisation du football. Celle-ci avait notamment préconisé l’encadrement de la rémunération des présidents de ligues sportives, un contrôle des budgets par la Cour des comptes ou une réforme des modes de gouvernance, avec la présence d’au moins cinq administrateurs indépendants au sein des conseils d’administration.  “Le piratage fait également partie des sujets que nous souhaitons aborder avec cette proposition de loi, ce sera un chapitre important. Nous allons voir ce qu’il est possible de faire avec l’Arcom, mais tout l’enjeu est d’avoir une vraie réactivité”, a souligné Michel Savin. kn/jde

Ligue 1: l’OM gagne laborieusement le match d’après

Une semaine après son naufrage à Auxerre et le coup de sang qui a coûté 15 matches de suspension à son président Pablo Longoria, l’OM s’est remis en marche avant en battant péniblement Nantes 2-0 dimanche au Stade Vélodrome. L’OM n’a pas été brillant dimanche, loin de là, mais il a retrouvé la victoire et les trois points dont il avait besoin pour rester un très solide candidat à la Ligue des champions.A dix journées du terme, Marseille reprend en effet ses trois points d’avance sur Nice et ses six longueurs sur Monaco, qui ont tous les deux gagné ce week-end. Et il a désormais huit longueurs de marge sur le cinquième, Lille, balayé par le Paris SG.Mais surtout, le succès de dimanche va permettre à tout l’environnement marseillais de laisser un peu derrière lui le match d’Auxerre, la défaite (3-0) et la terrible et néfaste colère de Longoria. En cas de nouveau succès dimanche prochain contre Lens, toujours à domicile, la folle soirée de l’Abbé-Deschamps pourrait même être classée parmi les accidents de parcours, certes trop bruyants mais presque oubliés.- Arbitrage serein -Vendredi, Roberto De Zerbi avait assuré qu’il ne parlerait plus d’arbitrage tant qu’il resterait à l’OM et la promesse a été facile à tenir dimanche, après la performance sereine de Stéphanie Frappart, sans histoire en dehors de quelques coups de sifflet discutés qui sont l’ordinaire du football.Mais pour le reste, l’OM n’a donc pas été exceptionnel et Nantes a résisté près de trois quarts d’heure, sans souffrir particulièrement.De Zerbi et ses hommes s’attendaient sans doute à devoir déplacer le bus positionné par Antoine Kombouaré devant le but d’Anthony Lopes, mais les Nantais ont tout de même essayé d’aller chercher un peu plus que le point qu’ils avaient en arrivant.Ils l’ont fait notamment via le rapide Moses Simon et le pénible Matthis Abline et c’est même eux qui ont eu la meilleure occasion de la première période avec une frappe de Johann Lepenant, bien sortie par Geronimo Rulli (17e).Côté marseillais, les 45 premières minutes ont été vraiment pauvres, ce qui est assez récurrent ces dernières semaines, et marquées seulement par un but d’Adrien Rabiot annulé après une vérification par la VAR où a été détecté un léger hors-jeu d’Amine Gouiri (11e).- Trois suspendus -Pour le reste, il y a eu des contrôles incertains, des glissades, des relances à la main de Rulli directement sur un jaune, un tempo trop lent et quelques sifflets à la pause pour sanctionner cet ensemble faiblard.Après la pause, le jeune Louis Leroux a encore été dangereux (63e), mais Marseille a été un peu meilleur, sans être jamais étincelant. Mason Greenwood a cadré la première frappe des locaux à la 57e minute avant deux tentatives de Gouiri, l’une trop molle (64e) et l’autre trop imprécise (69e), comme un résumé de la soirée olympienne.Mais près avoir tout fait de travers, l’OM a soudain réussi une action juste de bout en bout, avec le service impeccable de Greenwood pour Valentin Rongier, qui a ralenti intelligemment le tempo avant de servir Gouiri (1-0, 73e), dont les débuts marseillais sont décidément un succès avec déjà trois buts et trois passes décisives. Quatre minutes plus tard, Marseille a plié le match par Greenwood, buteur heureux après deux contres favorables (2-0, 77e).L’OM a donc rebondi après être tombé très bas à Auxerre. Dans une semaine contre Lens, Longoria, son directeur du football Medhi Benatia et son conseiller Fabrizio Ravanelli seront tous suspendus, symptôme des emportements marseillais contre l’arbitrage. Mais sur le terrain, il est possible que cela passe assez inaperçu.