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Mondiaux de ski: retour en or pour Shiffrin, sacrée avec Johnson en combiné par équipes

Grièvement blessée à l’abdomen en novembre, la star du ski américain Mikaela Shiffrin a retrouvé la victoire mardi avec l’or du combiné par équipes, lançant parfaitement ses Mondiaux à Saalbach (Autriche) tandis que sa coéquipière Breezy Johnson a doublé la mise après son succès en descente. Nouveauté au programme des Mondiaux-2025 avant son introduction aux JO-2026, …

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Tennis: après sa blessure, Lucas Pouille espère revenir “début 2026”

Victime d’une rupture du tendon d’Achille dimanche en finale du tournoi Challenger de Lille, qui lui a fait craindre une fin de carrière précipitée, le Français Lucas Pouille (93e mondial à 30 ans) espère désormais revenir sur le circuit “début 2026”, a-t-il dit mardi à l’AFP.Question: Comment vous sentez-vous après avoir été opéré lundi?Réponse: “La …

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Baiser forcé: Luis Rubiales persiste et signe

L’ex-patron du football espagnol Luis Rubiales s’est défendu pied à pied mardi à son procès pour le baiser imposé à Jenni Hermoso en 2023, assurant être “absolument sûr” que la joueuse avait consenti et niant toute pression pour étouffer le scandale.”Je lui ai demandé si je pouvais lui donner un petit baiser, elle m’a dit +d’accord+ et c’est ce qui s’est passé”, a déclaré M. Rubiales, qui s’est exprimé pour la première fois depuis le début de son procès.La joueuse elle-même, entendue lors du premier jour d’audience, avait maintenu qu’elle n’avait jamais donné son consentement à ce baiser.Avant Luis Rubiales, un expert en lecture labiale avait assuré que celui qui était alors président de la Fédération espagnole de football (RFEF) avait bien demandé à Jenni Hermoso s’il pouvait lui faire “un petit baiser” avant de l’embrasser, mais sans pouvoir confirmer si la joueuse avait répondu.- “Aucune importance” -“Ce qui s’était passé (le baiser) n’avait aucune importance, ni pour elle, ni pour moi”, a affirmé Luis Rubiales, évoquant un “geste d’affection”.”J’ai demandé pardon pour mon comportement parce qu’il n’était pas approprié et sur cette estrade, j’aurais dû garder mon sang-froid et ne pas me laisser emporter par l’émotion”, a toutefois reconnu l’ancien patron de la RFEF, qui avait décrit ce baiser avant le procès comme “un bisou de célébration entre deux amis”.M. Rubiales comparaît devant le tribunal de l’Audience nationale à San Fernando de Henares, près de Madrid, depuis le 3 février. Il est accusé d’agression sexuelle et de coercition pour les pressions exercées sur la joueuse afin d’étouffer le scandale provoqué par ce baiser sur les lèvres de Jenni Hermoso, lors la remise des médailles après la finale du Mondial, le 20 août 2023.”Je ne fais un baiser sur les lèvres que lorsque je décide de le faire”, avait lancé la joueuse au premier jour du procès, assurant s’être sentie “peu respectée” en tant que femme. Elle a décrit les pressions “innombrables” subies ensuite, notamment pour faire une vidéo commune avec Luis Rubiales afin de minimiser l’importance de ce geste.Ce dernier a fermement démenti mardi avoir tenté d’approcher l’entourage de la joueuse pour lui parler ou lui imposer cette vidéo. Interrogé aussi sur le communiqué diffusé par la RFEF après la finale pour tenter de circonscrire le scandale, et validé du bout des lèvres par Jenni Hermoso, Luis Rubiales a affirmé n’avoir pas participé à sa rédaction, tout en reconnaissant en avoir eu l’idée.- “Je me suis trompé” -“Je me suis trompé, je me suis comporté comme un sportif après une victoire, comme un membre supplémentaire du groupe et, à ce moment-là, j’aurais dû garder la tête plus froide et rester dans un rôle plus institutionnel”, a-t-il ajouté.Le parquet, qui présente en Espagne ses conclusions avant le procès, réclame une peine de deux ans et demi de prison à son encontre (un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse).Des peines de 18 mois de prison ont été requises contre ses trois co-accusés, l’ex-sélectionneur des Espagnoles Jorge Vilda et deux cadres de la fédération, poursuivis uniquement pour coercition. “Rubi”, comme le surnomment ses proches, un ancien joueur professionnel âgé de 47 ans, était arrivé en mai 2018 à la présidence de la RFEF, qu’il dirigeait d’une main de fer.Loin de prendre la mesure du geste qu’il venait de commettre devant les caméras du monde entier, M. Rubiales s’était d’abord défendu bec et ongles pendant plusieurs jours. Il avait assuré que le baiser était consenti, en minimisant la gravité et allant jusqu’à se présenter en victime d’un “faux féminisme” lors d’une assemblée générale de la RFEF au cours de laquelle il avait refusé de démissionner.Finalement suspendu par la Fédération internationale (Fifa) et abandonné de tous, il avait démissionné le 10 septembre.Il est également mis en cause dans un autre dossier, une enquête pour corruption dans une affaire de contrats irréguliers lorsqu’il était à la tête de la RFEF entre 2018 et 2023, 

Ligue des champions: à la Juventus, Kolo Muani vit “un rêve”

“Comme dans un rêve”: l’attaquant français Randal Kolo Muani marche sur l’eau depuis qu’il a rejoint la Juventus Turin avec cinq buts en trois matches, avant d’affronter le PSV Eindhoven mardi en barrages aller de la Ligue des champions.Arrivé sur la pointe des pieds, après notamment un imbroglio administratif qui a retardé ses débuts en Italie, l’international français est déjà entré dans l’histoire de la Serie A.L’attaquant, dans un placard doré au Paris SG où Luis Enrique ne comptait plus sur lui, est la première recrue depuis trente ans à faire mouche dans ses trois premiers matches: il a marqué à cinq reprises.Contre Côme vendredi en ouverture de la 24ème journée, “RKM” qui n’avait eu que 453 minutes de jeu à se mettre sous la dent depuis août au PSG, a sorti la Juve d’un mauvais pas avec un doublé (2-1).”C’est comme dans un rêve. Je suis très heureux d’être à la Juve et de mes débuts”, a-t-il reconnu.”Pour moi, c’est vraiment important de jouer toujours pour gagner”, a poursuivi l’ancien joueur de Nantes et de Francfort.Même s’il le savait en manque de temps de jeu, son nouvel entraîneur Thiago Motta n’a pas hésité: dès qu’il a reçu le feu vert de la Fifa, le PSG devant se conformer à une règle de l’instance internationale qui limite à six le nombre de ses joueurs prêtés, il a titularisé d’entrée Kolo Muani au détriment de son buteur vedette, Dusan Vlahovic.- Impact physique -Le Français, avec son impact physique et sa vitesse de déplacement, est un attaquant comme les aime l’entraîneur italo-brésilien des Bianconeri, qui lui rappelle notamment le Néerlandais Joshua Zirkzee (11 buts l’an passé) avec qui il a conduit Bologne à la 5e place du Championnat d’Italie 2023-24.Mais le francophone Motta, passé par le PSG, attend encore plus de son nouvel attaquant: “Randal se sent bien et marque, dès le premier jour, il est arrivé avec le sourire et m’aide beaucoup, mais il peut encore faire mieux, il doit garder les pieds sur terre”.”Marquer, c’est important, mais un attaquant doit faire autre chose que marquer”, a-t-il prévenu.Le coach de la Juve risque très vite d’avoir un problème de taille à régler: Vlahovic, plus gros salaire de son effectif et meilleur buteur en championnat (8), ne va sans doute pas se contenter de bouts de matches, comme contre Empoli (4-1) où il est entré pour les vingt-cinq dernières minutes et a marqué un but.Mais les résultats lui donnent raison: qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Italie, la Juve est toujours 5ème en championnat, mais elle est revenue à deux points de la 4ème place, la dernière pour l’instant directement qualificative pour la prochaine C1.Et les tifosi espèrent maintenant transformer en contrat à long terme le prêt consenti par le PSG jusqu’en fin de saison, sans option d’achat. Toutefois la réalité financière de leur club, fragile, doit les inciter à ne pas trop rêver.Le PSG qui a déboursé 95 millions d’euros pour le héros malheureux de la finale de la Coupe du monde 2022 perdue contre l’Argentine, attendrait selon la presse italienne au moins 60 millions d’euros l’été prochain, surtout si “RKM” continue d’aligner les buts.

Ligue des champions: des faux airs de Ligue 1 pour Paris et Brest

La Ligue des champions aura des faux airs de Ligue 1 pour le Paris SG et Brest, qui se retrouvent mardi à Guingamp (18h45) en match aller du barrage d’accession aux 8e de finale, 10 jours après un duel mouvementé en championnat.Lors de cette rencontre de la 20e journée le 1er février, Paris avait dynamité la défense brestoise en Bretagne (5-2).Mais il va falloir oublier la Ligue 1 lorsque retentira l’hymne de la C1 mardi au Roudourou de Guingamp (le stade Francis-Le-Blé de Brest n’étant pas aux normes UEFA).Un défi tant pour Paris que pour Brest. “Une rencontre franco-française, j’ai connu ça en tant que joueur avec l’OM contre Monaco, en 8e de finale de la C3 en 1998-99”, a témoigné l’entraîneur brestois Eric Roy. “Ca ne nous avait pas excités tant que ça, il n’y a pas cette saveur de connaître un nouveau pays, un nouveau stade, une autre ambiance”.Mais, petit avantage pour les Finistériens qui y jouent seulement leurs matches de C1, “le fait qu’on vienne à Guingamp c’est différent, ça fait un petit déplacement, une rupture dans la routine”, a noté Eric Roy.Et puis, a-t-il ajouté, Brest doit “profiter” et “ne pas oublier qu’en 18 mois on est passés d’une équipe qui joue le maintien à une équipe qui joue en Ligue des champions”.- Dembélé en bourreau -Côté parisien, Luis Enrique s’est attaché à bien marquer la spécificité de la Ligue des champions: “Ce sont des compétitions différentes, en Ligue 1 c’est la meilleure équipe en premier au classement, et nous le sommes, mais en Ligue des champions il faut être bon sur les deux matches, et les détails sont très importants”.L’entraîneur parisien, dont la prolongation jusqu’en 2027 a été officialisée vendredi, sait qu’il doit garder son équipe, largement favorite, aux aguets. Et ne pas se griser ou se relâcher après les belles performances des dernières semaines. Le manque de réalisme de l’automne et du début d’hiver semble en tout cas oublié, notamment grâce à la forme étincelante d’Ousmane Dembélé, auteur de ses 15e et 16e buts en Ligue 1 vendredi contre Monaco (4-1).En Ligue des champions, les Parisiens ont fini très fort avec trois victoires convaincantes d’affilée, contre Salzbourg (3-0), Manchester City (4-2) et Stuttgart (4-1), avec un football total basé sur le pressing et les permutations. Et ce après avoir longtemps été hors des places qualificatives lors de cette phase de ligue.Ces sueurs froides ont laissé place à la confiance et à l’optimisme. Hériter de Brest pour cette double confrontation est pour Paris une bonne affaire sur le papier, par rapport à d’autres adversaires envisagés avant la dernière journée du premier tour, comme la Juventus Turin, le Benfica Lisbonne ou encore le Feyenoord Rotterdam.Brest, Petit Poucet qui a créé la surprise en phase de ligue, n’a plus battu le PSG depuis 40 ans, un 3-1 le 26 janvier 1985. Il reste même sur 17 défaites lors des 18 dernières confrontations, avec un Ousmane Dembélé en bourreau (un doublé lors du 3-1 en septembre dernier, un triplé le 1er février).- “Pas d’allégeance” -Mais dans les faits, le Stade brestois a presque toujours bousculé les Parisiens lors de leurs derniers affrontements. Ainsi il y a 10 jours, il avait réussi à faire planer le doute avant de trop se livrer derrière; la saison dernière, il avait failli renverser Paris (défaite 3-2 à la dernière minute) puis avait obtenu un nul au Parc des Princes (2-2).”Ce sont des matches animés pour le public et les journalistes mais pour nous les entraîneurs, ce sont des matches où il y a beaucoup à améliorer”, a confié Luis Enrique.”C’est toujours difficile contre Brest, ils sont capables de nous marquer deux buts en deux minutes, ils sont complets en attaque, en défense, bons sur les seconds ballons, les centres”, a-t-il développé.”On presse bien mais face à une équipe comme eux capable de jouer en jeu court et long, ils peuvent couper une équipe en deux”, a expliqué Luis Enrique.Des motifs d’espoir pour Brest existent donc. “On n’est pas arrivés en victime expiatoire qui fait allégeance au PSG, on peut bousculer cette équipe”, a confié Eric Roy. Mais “parfois tu peux avoir la volonté d’aller presser haut, si t’attrapes jamais le ballon…”