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Euro-2025: faillite offensive et mentale mais des jeunes solides, les Bleues toujours décevantes

Une faillite offensive et de nouveau mentale mais aussi la création d’un groupe jeune et plus soudé… Les Bleues ont des leçons à retenir de cet Euro en Suisse, qui s’est terminé encore une fois par une désillusion. “Nous sommes des challengers, des outsiders”, ont répété Laurent Bonadei et les joueuses depuis des mois et même encore après une phase de groupes pleinement réussie, comme pour s’enlever une pression. Mais cette méthode mentale a failli, comme l’attaque qui avait brillé lors des trois premiers matches. Malgré ce nouvel échec cuisant en quart de finale comme lors de la Coupe du monde en 2023 et lors des JO en 2024, les Bleues veulent retenir du positif de cette élimination par l’Allemagne aux tirs au but (1-1, t.a.b 6-5). . Le plafond de verre imbrisable”On peut le dire, puisqu’on n’a pas passé ce quart de finale, donc on continuera à travailler pour justement un jour le briser. C’est encore une série de tirs au but, comme on l’avait vécue aussi en Australie en quart de finale”, a réagi Laurent Bonadei, après cette élimination encore plus frustrante que la défaite face au Brésil en quarts de JO.Mais le coach, qui a fait appel au préparateur mental Thomas Sammut depuis sa prise de fonction en octobre, affirme qu’il n’y a pas de problème mental.”Je ne pense pas qu’il y ait un problème psychologique. Il y a aussi des adversaires qui ont de la qualité et qui font que quand on arrive à ce niveau-là, ça devient de plus en plus dur et ça se joue sur les détails”, a-t-il affirmé devant la presse.Et les joueuses ont eu exactement le même discours devant les médias. Un blocage en quart de finale ? “Non ça n’a rien à voir, il manque pas grand chose, on a eu deux buts refusés pour hors-jeu, on ne peut pas parler de blocages mentaux, l’Allemagne a fait un match avec de l’agressivité et de la combativité”, a poursuivi la capitaine Griedge Mbock, comme Sakina Karchaoui quelques instants avant.Mais, même avec un travail de plusieurs mois avec l’un des meilleurs préparateurs mentaux dans le domaine, elles ont sombré totalement. Malgré cela, Mbock veut croire en l’avenir: “J’y crois sinon cela ne sert à rien de continuer car on un groupe prometteur”. . Un groupe renouvelé avec des jeunes au rendez-vous”Oui, il y a beaucoup de choses positives à retenir, on un groupe jeune qui apprend, on continue de progresser, tout n’est pas à jeter, c’est le moment de rester ensemble”, a réagi la capitaine Griedge Mbock, le regard dans le vide.A longueur de conférences de presse pendant plus deux semaines en Suisse, les Bleues ont souligné un nouvel état d’esprit de groupe, différent encore des années précédentes: sans les cadres emblématiques Wendie Renard, Eugénie Le Sommer, Kenza Dali mais avec de jeunes joueuses comme Alice Sombath, Thiniba Samoura, Melween N’Dongala, Lou Bogaert (21 ans). Elles ont toutes été au rendez-vous en particulier Alice Sombath, solide lors de la phase de groupes et au moment de son entrée samedi soir, même si elle a manqué le dernier tir au but. Mais ce renouvellement n’aura finalement rien apporté de plus dans les moments charnières, là où les Bleues auraient eu besoin d’insouciance et d’un supplément d’âme.”Cette équipe a bien évolué depuis quelques mois, elle progresse, elle a donné beaucoup d’espoir”, a voulu insister Bonadei, sous contrat jusqu’à la Coupe du monde en 2027. “Je reste satisfait malgré tout de l’expérience qu’ont pu acquérir les jeunes parce qu’elles ont eu du temps de jeu dans cet Euro”, a-t-il expliqué.. Une attaque éteinte au pire momentLa comparaison est saisissante: à dix, les attaquantes allemandes Jule Brand, Klara Bühl et Giovanna Hoffmann ont montré un visage de combat et de persévérance, bien loin de celui des joueuses offensives françaises. Trop discrètes, n’arrivant pas à faire la différence hormis sur le but refusé pour hors-jeu de Delphine Cascarino, elles ont failli au pire moment. Ses deux autres coéquipières Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani n’ont pas réussi grand chose de plus face à une équipe en infériorité numérique pendant quasiment 120 minutes. Considérées comme des attaquantes de classe mondiale et en feu lors de la phase de groupes (11 buts, neuf buteuses), elles ne se hissent jamais au niveau aux moments les plus importants.

Euro-2025: faillite offensive et mentale mais des jeunes solides, les Bleues toujours décevantes

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MLS: Messi reprend ses habitudes de doublé, Miami écrase New York

Lionel Messi a retrouvé son rythme de deux buts par match samedi lors de la victoire écrasante de l’Inter Miami sur la pelouse des New York Red Bulls (5-1) en MLS.Après une série de cinq doublés en autant de matchs d’affilée, Messi était resté muet et Miami s’était incliné mercredi à Cincinnati (3-0).Mais l’Argentin s’est montré particulièrement inspiré samedi: il a d’abord adressé une passe décisive à son ancien coéquipier de Barcelone Jordi Alba pour l’égalisation (1-1) puis a parfaitement combiné avec le même Alba qui a offert le but à Telasco Segovia (2-1), avant d’inscrire un doublé en seconde période.L’octuple Ballon d’Or et son équipe de Miami pointent à la cinquième place de la conférence Est à sept longueurs du leader Cincinnati mais avec trois matchs en moins.

Euro-2025: nouveau cauchemar allemand pour les Bleues, impuissantes et éliminées

Pourtant très vite en supériorité numérique, les Bleues ont succombé aux tirs au but face à leur bête noire allemande en quart de finale de l’Euro de football (1-1, tab 6-5), allongeant samedi à Bâle la liste de leurs désillusions en grande compétition.Celle-ci trônera parmi les plus cruelles, ou des plus accablantes, tant les Françaises avaient idéalement lancé la rencontre en ouvrant la marque sur penalty dès la 15e minute, à onze contre dix après l’expulsion d’une défenseuse allemande.Mais rejointes dix minutes plus tard sur un corner mal défendu, elles n’ont jamais fait plier des Allemandes survoltées, implacables dans les duels et propulsées depuis l’aile droite par la néo-Lyonnaise Jule Brand.Surtout, l’attaque bleue jusque là si prolifique a manqué trop d’occasions, s’est vu refuser deux buts pour hors jeu et s’est heurtée à une Ann-Katrin Berger contestée avant la rencontre mais solide sur sa ligne samedi. Et sauvée par sa barre en toute fin de prolongation…Le coup de grâce est arrivé lors de la séance de tirs aux buts, arrivée à la mort subite: la jeune défenseuse Alice Sombath a manqué la septième tentative française, alors que Sjoeke Nüsken venait de marquer pour l’Allemagne.”Je pensais qu’on avait fait le plus dur en ouvrant le score”, a reconnu Laurent Bonadei, disant ressentir “de la déception et de la tristesse pour les filles qui ont tout donné” face au “match héroïque” de la Mannschaft.- Huit échecs en quarts -Les coéquipières de Griedge Mbock ne croiseront donc pas la route des championnes du monde espagnoles, qui affronteront les Allemandes mercredi à Zurich pour tenter de s’offrir leur première finale continentale.Les Bleues échouent au stade des quarts de finale pour la huitième fois sur les dix derniers Euros, JO et Mondiaux auxquels elles ont pris part, après avoir pourtant séduit lors de la phase de poule.L’entame parfaite face à l’Angleterre (2-1) dans un groupe très relevé, puis les succès face au Pays de Galles (4-1) et aux Pays-Bas (5-2), avaient laissé entrevoir une force nouvelle dans l’adversité, et les 11 victoires d’affilée paraissaient valider le renouvellement du groupe.A la tête de la sélection depuis octobre dernier, Laurent Bonadei n’échappera pas aux questions sur son choix de laisser de côté trois cadres emblématiques, Wendie Renard, Kenza Dali et Eugénie Le Sommer, pour faire confiance à la jeunesse.Difficile de dire, à ce stade, si ces absences ont pesé ou si c’est plutôt le refus de stabiliser un onze de départ type, en jetant dans le tournoi une charnière Griedge Mbock-Maëlle Lakrar en manque de rythme après des blessures au mollet et à la cuisse, ou encore l’absence de travail spécifique des tirs au but.De leur côté, les Allemandes prouvent leurs ressources mentales comme physiques après la cinglante défaite subie en poules face à la Suède, 4-1, plus lourd revers de leur histoire dans un Euro.- Penalty arrêté -D’autant que les joueuses de Christian Wück, qui avaient déjà fini à dix le match contre la Suède, ont revécu le même scénario avec l’expulsion de l’expérimentée défenseuse Kathrin Hendrich pour avoir tiré les cheveux de Griege Mbock dans la surface.Calmement, malgré la bronca des supporters allemands, Grace Geyoro a transformé le penalty (15e, 1-0), devenant avec cette 5e réalisation la meilleure buteuse bleue dans une phase finale d’Euro.Mais sur un corner tiré de la droite par Klara Bûhl, la vice-capitaine Sjoeke Nüsken a profité d’un marquage trop lâche au premier poteau pour croiser une parfaite reprise de la tête et tromper Peyraud-Magnin (1-1, 25e).Après cette douche froide, les Bleues ne furent plus les mêmes, devenues timorées, sans imagination pour percer la muraille allemande. Par deux fois, Delphine Cascarino (40e) puis Grace Geyoro (57e) ont trouvé le chemin des filets, mais leurs buts ont été justement invalidés pour hors jeu.Les Allemandes ont eu à leur tour l’occasion d’aggraver le score, après une faute dans la surface de Selma Bacha sur sa future coéquipière à l’OL Jule Brand, mais Pauline Peyraud-Magnin a repoussé le tir trop écrasé de Sjoeke Nüsken (69e).La tentative de loin de Melvine Malard s’écrasait sur la barre à la 120e minute, pour le plus grand bonheur d’Ann-Katrin Berger, qui a multiplié les interventions décisives (28e, 43e, 56e, 62e, 86e, 89e, 103e). 

Boxe: Usyk champion du monde unifié des lourds après son KO contre Dubois

L’Ukrainien Oleksandr Usyk est redevenu champion du monde réunifié (WBA, WBC, WBO, IBF) des poids lourds après sa victoire par KO au cinquième round sur le Britannique Daniel Dubois, samedi soir à Wembley à Londres.Le boxeur originaire de Crimée, 38 ans, reste invaincu dans la catégorie reine au terme de son 24e succès, le 15e avant …

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