AFP Sports

XV de France: Galthié envoie sa “meilleure équipe” face aux All Blacks et tance l’arbitrage

Le sélectionneur français Fabien Galthié a fait plusieurs changements pour aligner sa “meilleure équipe” en vue du troisième et dernier test-match de la tournée en Nouvelle-Zélande, un XV de France dont “la détermination est décuplée” pour sauver l’honneur.Le sélectionneur a intégré huit nouveaux joueurs dans l’équipe qui commencera samedi à Hamilton (09h05, GMT+2) et a …

XV de France: Galthié envoie sa “meilleure équipe” face aux All Blacks et tance l’arbitrage Read More »

Euro-2025: Lauren James, le retour de la dynamiteuse

Revenue de blessure juste à temps pour l’Euro, Lauren James a déjà éclaboussé le tournoi de sa classe et jeudi à Zurich, en quart de finale, l’Anglaise de 23 ans sera l’une des meilleures armes des tenantes du titre pour percer la défense de la Suède.”On sait qu’il suffit de donner la balle à +LJ+ dans des positions dangereuses, et un but peut surgir de n’importe où. C’est probablement la meilleure (…) quand il s’agit de créer quelque chose de spécial”, loue l’arrière droite Lucy Bronze, sa coéquipière et amie à Chelsea comme en sélection.Replacer James du milieu à l’aile droite, où ses dribbles, sa vision du jeu et sa qualité de frappe en font une menace constante, a été la décision la plus forte de la sélectionneuse Sarina Wiegman après le revers inaugural contre la France (2-1).Et dans un match déjà décisif face aux Pays-Bas, surclassés 4-0 par les “Lionesses”, la droitière à l’aise des deux pieds a ouvert la marque d’un splendide tir du gauche à l’entrée de la surface, avant de récidiver d’une reprise pleine d’opportunisme.”On la voit faire ça tout le temps à l’entraînement”, a raconté l’avant-centre Alessia Russo, redoutable joueuse en pivot bien décidée à “trouver LJ dans ces zones autant que possible”.Quatre jours plus tard, le très large succès contre le Pays de Galles (6-1) a montré une autre facette de James, à l’origine des décalages qui ont conduit aux troisième et quatrième buts: sa capacité à jouer simple, calmement, sans s’enferrer dans des prouesses stériles.- “Être meilleure” que les grands frères -“Parfois ça semble très détendu, et je pense que ce relâchement rend (son jeu) très fluide”, admirait dimanche Sarina Wiegman. Et si son aisance balle au pied semble parfois frôler la nonchalance, “lorsque c’est nécessaire elle travaille vraiment dur, par exemple en défendant les transitions pour récupérer le ballon ensemble”.Malgré sa jeunesse, l’attaquante aux 31 sélections (pour 9 buts) est depuis longtemps guettée par l’Angleterre du football, surclassée dès ses 14 ans avec l’équipe senior d’Arsenal, puis qualifiée de “génie” par son ex-entraîneuse à Chelsea Emma Hayes.Troisième enfant d’un ex-footballeur devenu entraîneur et d’une infirmière, la jeune fan d’Eden Hazard a commencé à jouer avec ses frères Josh et Reece, devenu lui aussi international, et capitaine du Chelsea fraîchement vainqueur du Mondial des clubs.”Ils n’y sont jamais allés doucement avec moi, parce qu’ils ne voulaient pas que je les batte. C’était toujours dur contre eux”, confiait-elle fin juin au Guardian. Face à ses frères et leurs copains, “plus forts et plus rapides”, la seule option était “d’être meilleure avec le ballon”.Sa famille — ainsi que son chien Waffle qui dispose de son propre compte Instagram — demeure le roc de cette introvertie, qui était néanmoins sortie de sa réserve à seulement 19 ans pour dénoncer le racisme en ligne qu’elle subissait dans une tribune au Daily Telegraph.Récemment, auprès du média She’s a baller, elle racontait aussi les critiques sur ses rondeurs d’adolescente quand elle était à Manchester United (2018-2021), au point de perdre tellement de poids pendant la pandémie qu’elle avait aggravé une fracture de stress au pied, avant de se blesser à l’autre parce que ses os étaient “affaiblis par la dénutrition”.Encore empoisonnée cette saison par les blessures — elle n’a joué que neuf rencontres en championnat –, l’ailière n’a pas encore montré son plein potentiel, une promesse pour ses fans autant qu’un avertissement pour ses adversaires.”Elle est encore jeune, elle n’est pas encore à 100%. Donc j’espère qu’on pourra avancer dans le tournoi et qu’elle continuera à devenir encore meilleure”, veut croire Lucy Bronze.

Euro-2025: Sembrant, derniers tours de piste du “cerveau” de la Suède

Modèle d’intelligence de jeu, Linda Sembrant aimerait enfin, à 38 ans, remporter un trophée avec la Suède avant de dire adieu à sa sélection, mais il faudra déjà battre l’Angleterre en quarts de finale de l’Euro-2025 jeudi (21h00) à Zurich.”Linda c’est un cerveau, la libéro à l’ancienne, chez elle tout est dans son très bon sens du placement, dans sa culture tactique”, explique à l’AFP Jean-Louis Saez, qui l’a entraînée lors des cinq saisons que la Suédoise a passé à Montpellier (2014-2019).”A la relance, poursuit-il, elle était capable d’allonger comme de sortir court, et elle avait une grosse culture tactique.”Il faut profiter de ses derniers feux, car cet Euro suisse est son dernier grand tournoi, elle a annoncé sa retraite internationale. C’est aussi sa dernière chance de couronne, car “Sempa”, internationale depuis 2008, n’est jamais montée sur la plus haute marche avec les Blagult (Bleus et Jaunes).Buteuse malheureuse contre son camp en finale des Jeux olympique de 2016, perdue contre l’Allemagne (2-1), elle a terminé à la troisième place des Coupes du monde 2019 et 2023 et s’est arrêtée en demi-finale du dernier Euro, en 2022, sur une lourde défaite (4-0) contre ces Anglaises qu’elle va de nouveau croiser.- “Musculation” -En concurrence avec Magdalena Ericsson et Nathalie Björn en charnière, la défenseuse aux 158 sélections (19 buts) a joué trois mi-temps sur six depuis le début de la compétition en Suisse, où elle apporte notamment son expérience.”Avec son vécu, reprend Saez, Linda a accompagné les jeunes joueuses qu’on lançait à cette époque-là.” Certaines sont aujourd’hui en équipe de France comme Sakina Karchaoui et Sandie Toletti.”C’était bien pour elles d’avoir pour modèle des filles avec de bonnes bases, aussi saines et collectives”, continue-t-il en incluant Sofia Jakobson, autre légende suédoise passée les mêmes années à Montpellier (2014-2019). La milieu aux 166 sélections (23 buts) est aussi en Suisse, mais elle n’a joué que quelques minutes du premier match de poule, remporté 1-0 contre le Danemark.”Les Suédoises passaient beaucoup de temps en salle de sport”, se souvient celui qui est devenu directeur sportif de Montpellier. “Le travail invisible était important pour elles, elles travaillaient leur corps, et c’étaient des exemples pour nos jeunes joueuses. Elles ont levé tous les tabous sur la musculation, avec ce qu’elles étaient capables de pousser en salle.”- “Cool!” -Cette culture permet à Linda Sembrant de toujours briguer une place dans une des meilleures sélections du monde à 38 ans, au bout d’une riche histoire de 17 ans. Elle avait d’ailleurs commencé contre l’Angleterre, pour sa toute première sélection, une victoire 2-0 le 12 février 2008.La dernière fois qu’elle s’est présentée en quarts de finale de l’Euro, elle a été l’héroïne du match, avec son but dans le temps additionnel pour battre la Belgique (1-0) en 2022. “Un moment dingue, une sensation indescriptible de voir la balle dans le but”, se souvient-elle.Retrouver ce niveau emballe Sempa. “Ça va vraiment être énorme contre l’Angleterre, avec un stade plein et nos supporters suédois qui sont vraiment fantastiques. Ça va être cool!”, se réjouit-elle.Son “mental d’acier” est une autre des qualités de Sembrant citées par Saez, “et surtout cette force d’analyser le jeu. Elle avait le jeu face à elle et elle était capable de commander l’équipe et d’être mon relais sur le terrain. Je me suis toujours dit qu’elle ferait une bonne directrice sportive ou une bonne coach”.L’actuel sélectionneur adjoint de la Suède, Magnus Wikman, abonde: “Coach, ça lui irait à merveille. J’espère vraiment qu’elle va rester dans le foot” après l’Euro. Car Linda Sembrant a aussi évoqué la possibilité de prendre se retraite tout court et de profiter de la vie avec sa compagne Lisa Boattin, rencontrée à la Juventus Turin, où elle a évolué de l’été 2019 à janvier 2024, avant de partir au Bayern Munich.Elle pourrait déjà la croiser en demi-finale, si les Azzurre battent la Norvège mercredi soir et si la Suède poursuit sa route vers la finale, pour que Sembrant parte sur un titre.

Euro-2025: l’héroïne Girelli envoie l’Italie en demies

Cristiana Girelli, la capitaine et attaquante emblématique de l’Italie, a envoyé à 35 ans son pays en demi-finale de l’Euro-2025, en battant la Norvège (2-1) en toute fin de match grâce à son doublé.Les Azzurre, 13e au classement Fifa, retrouvent le dernier carré d’un Euro pour la première fois depuis l’édition 1997, elles qui courent après un premier titre majeur. Mais à l’image de leur capitaine, elles ne veulent pas s’arrêter là et veulent croire en leur destin.Les joueuses d’Andrea Soncin rencontreront la Suède ou l’Angleterre la semaine prochaine en demi-finale. “C’est une immense joie pour nous”, a réagi l’attaquante Sofia Cantore, “beaucoup d’entre nous avaient les larmes aux yeux (…), nous allons continuer à rêver comme nous l’avons fait jusqu’à présent”. En toute fin de match, Girelli a arraché la qualification d’une tête rageuse sous la barre transversale (2-1, 90e). L’attaquante de la Juventus Turin a cédé sa place pour les dernières minutes de jeu avant de tomber dans les bras du sélectionneur et de ses coéquipières sous les yeux des 26.000 spectateurs du stade de Genève, rempli de supporters italiens. Les Italiennes ont dominé tout au long du match. En première période déjà, elles se sont rapidement procurées deux occasions franches signées Caruso (8e) puis Severini (22e), face à des Norvégiennes acculées dans leur camp.Il a fallu attendre la 50e minute pour qu’elles ouvrent le score déjà grâce à leur capitaine, bien placée dans la surface pour reprendre un centre tir de Sofia Cantore, très en vue mercredi soir (1-0, 50e).- Hegerberg, un but et un regret Mais les Scandinaves se sont réveillées à l’heure de jeu. Jusque-là très discrète, Ada Hergerberg, capitaine et joueuse emblématique de la Norvège, a répondu à Girelli.Comme contre la Suisse, la Norvégienne de 30 ans a d’abord manqué un pénalty qu’elle avait provoqué en étant accrochée dans la surface (60e). Mais la Ballon d’or 2018 a réussi à se remobiliser pour égaliser dans la foulée sur une longue ouverture de Maren Mjelde (1-1, 66e), profitant d’une mauvaise sortie de la gardienne italienne: son 51e but en 94 sélections. Mais elle pourra s’en vouloir de son nouveau pénalty raté.Les Norvégiennes ont montré un bien meilleur visage à partir du premier but italien, à l’image de l’activité de Caroline Graham Hansen, qui a beaucoup travaillé sur le côté droit. Mais leur réveil a été trop tardif; surtout, elles n’ont pas proposé grand chose, elles qui avaient remporté leur trois matches de poule sans vraiment convaincre non plus. Et cette fois, elles n’ont rien pu faire face à l’énergie des joueuses de Soncin.Le sélectionneur italien, qui a pris les commandes de la sélection féminine en septembre 2023, récupérant alors une équipe en crise, est en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire des Azzurre, faisant oublier un temps les déboires sportifs de leurs homologues masculins.”Nous sommes vraiment fiers. Le mérite revient à celles et ceux qui étaient là les années précédentes. Nous récoltons les fruits de leur travail. Ce que les filles ont accompli est extraordinaire. Je leur ai dit de profiter pleinement de chaque instant: c’était incroyable dès la première minute”, a estimé Andrea Soncin.

Tour de France: le “miracle” Abrahamsen et la grande frayeur de Pogacar

De l’hôpital au firmament du Tour: un mois après s’être brisé la clavicule, Jonas Abrahamsen a offert à l’équipe Uno-X la première victoire de son histoire dans la Grande Boucle, mercredi à Toulouse, où Tadej Pogacar s’est fait peur en tombant, a priori sans gravité.Jour après jour, le peloton avance comme une furie dans cette …

Tour de France: le “miracle” Abrahamsen et la grande frayeur de Pogacar Read More »