AFP Sports
Mondial des clubs: les hommes forts de Chelsea
De l’entraîneur Enzo Maresca au génial Cole Palmer en passant par l’attaquant-surprise Joao Pedro ou les milieux Moises Caicedo et Enzo Fernandez: Chelsea s’appuie sur plusieurs piliers au moment de défier le PSG en finale du Mondial des clubs, dimanche (21h00 française/19h00 GMT). Enzo Maresca: artisan du réveil des BluesLe technicien de 45 ans a réveillé des Blues moribonds depuis plusieurs saisons. Alors que le nouveau propriétaire, le groupe BlueCo de l’Américain Todd Boehly qui a racheté Chelsea au Russe Roman Abramovitch en 2022, a accumulé les dépenses inconsidérées sur le marché des transferts sans grande réussite, l’ex-milieu de terrain italien a remis de l’ordre sur le plan sportif.Arrivé à l’été 2024 en remplacement de l’Argentin Mauricio Pochettino après avoir remporté le Championship (équivalent de la Ligue 2 en Angleterre) avec Leicester, Maresca est parvenu à arracher une quatrième place en Premier League, synonyme de retour en Ligue des champions, tout en offrant à Chelsea la seule Coupe d’Europe qui manquait à son palmarès, la Ligue Conférence.Adjoint de Pep Guardiola à Manchester City lors de la saison 2022/23 marquée par le triplé Ligue des champions-championnat-Coupe, le technicien transalpin est comme son illustre homologue espagnol un adepte du jeu de possession même s’il a procédé à de nombreux essais durant le Mondial en utilisant pas moins de 27 joueurs en six matches.Cole Palmer, l’atout-maîtreL’international anglais constituera la principale menace pour les Parisiens en finale. L’attaquant de 23 ans, véritable leader technique de Chelsea, est capable par ses dribbles, ses ouvertures et son sens du but de faire très mal à l’adversaire et le PSG devra l’avoir à l’oeil. Révélé la saison dernière au plus haut niveau et fort de statistiques impressionnantes (22 buts, 11 passes décisives), il a été élu meilleur jeune de Premier League à l’issue de l’exercice 2023/24 avant de briller à l’Euro dans un rôle de joker de luxe. C’est lui qui a délivré la passe décisive sur le but salvateur d’Ollie Watkins à la 90e minute contre les Pays-Bas en demi-finales (2-1) avant d’égaliser en finale face à l’Espagne, trois minutes après son entrée en jeu. Ce qui n’a pas empêché le sacre de la Roja et une nouvelle désillusion pour les Three Lions, battus 2-1. Bref, un talent pur dont Paris devra grandement se méfier.Joao Pedro, la recrue-chocLe jeune attaquant brésilien n’aura pas mis longtemps pour faire parler de lui sous les couleurs de Chelsea. Une semaine à peine après avoir été transféré de Brighton pour près de 70 millions d’euros et avoir débarqué dans la foulée aux Etats-Unis, le joueur de 23 ans s’est mué en héros en réalisant un doublé en demi-finales contre Fluminense, son club formateur (2-0), pour sa toute première titularisation.Nouveau symbole de la frénésie d’achats de BlueCo, Joao Pedro a pourtant tout de la bonne pioche, d’autant qu’il a déjà largement pris ses marques en Angleterre puisqu’il a été débauché par Watford en 2020.Pedro Neto, le feu folletLe Portugais de 25 ans a crevé l’écran au cours de cette Coupe du monde. L’ex-joueur de Wolverhampton a inscrit trois buts mais a également frappé les esprits par son incessante activité sur le côté droit. Le tout récent vainqueur de la Ligue des nations avec sa sélection a l’art de déstabiliser les défenses grâce à ses crochets même s’il aura un sacré client devant lui en finale avec son compatriote Nuno Mendes, devenu une référence mondiale au poste d’arrière gauche.Le gaucher a jusqu’ici parfaitement profité de cette épreuve pour se racheter après une première saison assez décevante à Londres et aura une ultime opportunité en finale pour convaincre définitivement ses versatiles dirigeants de le garder. Moises Caicedo-Enzo Fernandez, la loi du milieuLes deux joueurs sont les deux plaques tournantes du milieu des Blues. Dans son rôle de demi-défensif, l’Equatorien Caicedo a la charge de la première relance alors que Fernandez, champion du monde avec l’Argentine, évolue un cran devant, plus proche du secteur offensif. De leur capacité à résister au trio magique de l’entre-jeu parisien (Vitinha-Joao Neves-Fabian Ruiz) dépendra le sort de Chelsea en finale. Il faudra surtout surveiller l’état physique de Caicedo, touché à une cheville en demi-finales.
Foot: Paris à la conquête du monde, sous les yeux de Trump
Après avoir dominé l’Europe, le PSG va tenter d’étendre son hégémonie sur la planète et marquer encore un peu plus l’histoire en remportant la première édition remodelée du Mondial des clubs face à Chelsea, sous les yeux de Donald Trump, dimanche.Le match entre Parisiens et Londoniens au MetLife Stadium sera l’épilogue d’un tournoi très controversé, accusé d’alourdir un calendrier international surchargé, et qui n’a pas totalement fait taire les critiques au terme d’un mois de compétition.Entre la fatigue de joueurs pas tous motivés par l’enjeu, la chaleur accablante, les suspensions de rencontres pour prévenir les orages et les affluences parfois très modestes constatées dans certains stades, les doutes sur la crédibilité et la pertinence de cette épreuve à 32 équipes n’ont pas tous été levés. Le bilan est donc mitigé, même si le président de la Fédération internationale de football (Fifa) Gianni Infantino, qui a porté ce projet en mettant notamment sur la table une dotation d’un milliard de dollars (environ 855 millions d’euros), s’est montré très enthousiaste samedi.”L’âge d’or du football de clubs a commencé. On peut dire avec certitude que cette Coupe du monde des clubs a été un énorme succès. C’est déjà la compétition de clubs la plus réussie au monde. Nous avons créé quelque chose de nouveau, quelque chose qui est là pour durer, quelque chose qui transforme le paysage”, a-t-il affirmé avec emphase, ajoutant que le tournoi avait généré “près de 2,1 milliards de dollars (1,79 milliards d’euros) de revenus”. Ce Mondial aura en tout cas permis à la Fifa de renforcer sa présence aux Etats-Unis, à un an de la Coupe du monde coorganisée avec le Mexique et le Canada, et d’affermir par la même occasion ses relations avec Donald Trump. L’instance a ainsi ouvert un bureau dans la Trump Tower à New York et le président américain sera présent en tribunes lors de la finale. En installant ce rendez-vous quadriennal, Gianni Infantino souhaitait également en profiter pour briser la mainmise de l’UEFA et de l’Europe sur le football de clubs, à travers sa prestigieuse Ligue des champions. De ce point de vue aussi, l’ambition a échoué. Malgré la ferveur des supporteurs sud-américains et les bons résultats des formations brésiliennes (quatre en 8e de finale, deux en quart de finale, un en demi-finale), ce sont deux représentants du Vieux Continent qui vont en découdre pour occuper le trône mondial.- Apothéose? -Paris, sur la lancée de son premier succès en Ligue des champions, aura l’opportunité de terminer en apothéose un exercice d’ores et déjà inoubliable. Un 5e titre, après la C1, la Ligue 1, la Coupe de France et le Trophée des champions, fortifierait forcément le caractère exceptionnel de cette saison.”Nous allons prendre ce match à 100% et essayer de mettre un terme idéal à cet exercice historique. Maintenant il faut ouvrir le prochain chapitre, gagner davantage de trophées majeurs, et dimanche on a le dernier match de la saison, qu’on attend avec impatience”, a résumé Luis Enrique, l’entraîneur parisien.Intouchables en Ligue des champions, ses joueurs sont restés en mode cannibale et ont été encore impressionnants sur le sol américain avec des fessées administrées au Real Madrid de Kylian Mbappé, à l’Atletico Madrid et à l’Inter Miami de Lionel Messi, tous balayés 4-0.Hormis la défaite des remplaçants face à Botafogo au premier tour (1-0), personne n’a résisté à la furia parisienne, pas même le Bayern Munich, terrassé en fin de partie à neuf contre 11 en quart de finale (2-0).Une victoire de Chelsea, qui a connu des débuts laborieux, constituerait dans ces conditions une grosse sensation. Les Blues, emmenés par l’entraîneur italien Enzo Maresca, auront tout de même fait preuve d’une belle solidité, confirmant leur renouveau depuis l’arrivée du technicien à l’été 2024, qui leur a permis de rafler une honorable 4e place en Premier League, synonyme de retrouvailles avec la C1, et une Ligue Conference. Alors que le PSG de Luis Enrique a ébloui les amateurs de beau jeu durant sa campagne en Ligue des champions, une éventuelle défaite en finale pourrait-elle néanmoins écorner son magnifique parcours? “Si nous gagnons dimanche, nous aurons été la meilleure équipe du jour. Cela fait-il de nous la meilleure équipe d’Europe ? Je n’en suis pas sûr”, a répondu avec franchise le défenseur anglais de Chelsea Reece James.
Euro-2025: les Pays-Bas, traumatisés, condamnés à l’exploit face à la France
Les Pays-Bas sont condamnés à l’exploit dimanche face à la France s’ils veulent survivre au premier tour de l’Euro-2025, quatre jours après un revers cinglant et “traumatisant” infligé par l’Angleterre (4-0).Ce camouflet n’est pas “un simple accident, certes traumatisant” comme a tenté de minimiser le sélectionneur Andries Jonker; il est le révélateur d’une équipe en …
Euro-2025: les Pays-Bas, traumatisés, condamnés à l’exploit face à la France Read More »
Euro-2025: les Pays-Bas, traumatisés, condamnés à l’exploit face à la France
Les Pays-Bas sont condamnés à l’exploit dimanche face à la France s’ils veulent survivre au premier tour de l’Euro-2025, quatre jours après un revers cinglant et “traumatisant” infligé par l’Angleterre (4-0).Ce camouflet n’est pas “un simple accident, certes traumatisant” comme a tenté de minimiser le sélectionneur Andries Jonker; il est le révélateur d’une équipe en plein doute un mois et demi à peine après une autre gifle, sur le même score, portée par l’Allemagne en Ligue des nations.Pourtant, les Oranje Leeuwinnen (les Lionnes oranges) “ont une équipe de classe mondiale”, a déclaré la sélectionneuse de l’Angleterre, la… Néerlandaise Sarina Wiegman qui avait conduit ses compatriotes sur le toit de l’Europe en 2017 avant d’atteindre avec la même équipe la finale du Mondial-2019.”Cette lourde défaite est un instantané dans le temps. Je ne pense pas que la différence soit si grande entre l’Angleterre et les Pays-Bas. Nous avons très bien joué, les Pays-Bas moins bien”, a analysé Wiegman, “convaincue” que les Néerlandaises afficheront un tout autre niveau face aux Bleues.Il le faudra nécessairement puisque Jill Roord et ses équipières devront s’imposer avec trois buts d’écart si l’Angleterre l’emporte dans le même temps face au pays de Galles.”Nous avons une très bonne équipe et parfois il y a des miracles qui se passent”, a assuré samedi devant la presse à Bâle le sélectionneur Andries Jonker, à la veille du troisième et dernier match de la phase de poule, faisant référence à deux reprises à la “remontada” de 2017 entre le PSG et le FC Barcelone (4-0, 6-1).”Il faut croire en nous, à la victoire, on a parlé de confiance en soi et de conviction, il faut le montrer sur le terrain”, a poursuivi le coach, ajoutant: “je m’en fiche des statistiques”. “Nous avons appris beaucoup de choses de ce match face aux Anglaises. Nous aurions dû faire preuve d’intelligence et de maturité pour limiter le nombre de buts que nous avons encaissés, ce qui nous aurait permis d’être dans une position plus facile aujourd’hui”, a constaté la milieu de terrain Jackie Groenen sur le site de l’UEFA.- Faibles face aux fortes -Le compliment de Wiegman ne reflèterait pourtant plus le réel niveau d’une équipe qui ne parvient plus que rarement à inquiéter les meilleures formations.Sous Jonker (depuis 2022), les Oranje ont affronté à onze reprises un pays du top 10 mondial. Nombre de victoires ? Une seule. Il y a deux ans, en Ligue des Nations, contre l’Angleterre de Wiegman. Pas vraiment la statistique d’un pays leader au niveau mondial.”Qu’est-ce que le top mondial ?, s’interroge toutefois Jonker. À mes yeux, l’Espagne est le top absolu. Ensuite, il y a huit à dix pays auxquels nous pouvons appartenir”.Le sélectionneur rappelle le match référence de ses joueuses face aux Etats-Unis, première nation mondiale, en décembre dernier. Malgré la défaite (2-1), les Néerlandaises avaient sorti “une première période exceptionnelle” qui n’a plus été reproduite depuis.”Ce match doit nous conforter dans notre façon de jouer. Il démontre que nous sommes capables de rivaliser avec les meilleures”, tente de se convaincre Danielle van de Donk, 170 sélections au compteur.”Chaque joueuse évolue dans un club de haut niveau”, renchérit la jeune Wieke Kaptein (19 ans) qui, à l’instar de la capitaine Sherida Spitse, “refuse de croire que l’équipe est subitement devenue mauvaise”.Le son de cloche n’est pas le même chez Dominique Janssen (Manchester United): “on joue +pas mal+. Mais +pas mal+, ce n’est pas assez car les nations concurrentes progressent alors que nous stagnons. L’Angleterre, l’Allemagne, la France sont pour l’instant au-dessus”.
Tour de France: Milan libère l’Italie à Laval
Jonathan Milan a apporté samedi à l’Italie sa première victoire depuis six ans dans le Tour de France en s’imposant au sprint à Laval, où Tadej Pogacar a conservé sans souci son maillot jaune.Après un début de Tour rapide et furieux, cette huitième étape a offert un peu de répit au peloton, ravi de cette …





