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Rugby: Bielle-Biarrey élu meilleur joueur du Tournoi des six nations

L’ailier français Louis Bielle-Biarrey, un des grands artisans de la victoire des Bleus dans le Tournoi des six nation, a été élu meilleur joueur de l’édition 2025 par un vote du public, ont annoncé les organisateurs mardi.Auteur de huit essais en cinq matches, record égalé, “LBB” a récolté 65% des 121.400 voix du public lors …

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Coupe de France: à Dunkerque, la patte Luis Castro

Cinquième de Ligue 2 et demi-finaliste de la Coupe de France face à Paris, mardi (21h10), Dunkerque réussit une très belle saison, qui porte l’empreinte de son entraîneur Luis Castro, passé par le centre de formation et l’équipe réserve du Benfica de 2019 à 2023.”J’aime que mon équipe soit offensive, qu’elle essaie plus d’attaquer que défendre. Je veux qu’elle ait envie de jouer avec le ballon, une équipe de connexion”: le projet de jeu du Portugais de 44 ans est ambitieux et joueur.Il est arrivé à Dunkerque en septembre 2023, pour remplacer Mathieu Chabert qui venait de faire monter le club en Ligue 2 mais ne collait pas au projet sportif de Demba Ba, le directeur du football de l’USLD. Castro a amené une nouvelle méthode de travail faite notamment de séances d’entraînement presque exclusivement avec ballon. “Quand on commence le foot, la première chose qu’on aime, c’est le ballon, pas courir ou défendre, professe-t-il. Je pense que pour tout le monde, c’est le cas.”  Bruno Genesio, l’entraîneur du Losc, éliminé aux tirs au but en huitième de finale sur sa pelouse (1-1, 5 t. a. b. à 4), a vu dans le Dunkerque de Luis Castro “une équipe qui joue très, très bien au football, avec de bons principes de ressorties de balle, des positionnements très intéressants et une idée de jeu très précise”.- Avec Ramos et Neves au Benfica -En plus de Lille, Dunkerque a réussi la performance d’éliminer deux autres clubs de Ligue 1 à l’extérieur en Coupe de France: Auxerre (1-0) en 32e de finale et Brest (3-2) en quarts.Luis Castro n’a jamais été joueur professionnel. Il a étudié le football à l’université de Bragance, dans le nord-est du Portugal, inspiré par le FC Porto de José Mourinho en 2002-2003, “une équipe où tout le monde pense et fait la même chose”. Puis il a quitté son travail de professeur de sport pour démarrer sa carrière en Arabie saoudite (2011) puis au Vitoria Guimaraes (2012).En 2019, Luis Castro intègre le centre de formation du Benfica Lisbonne, gagne la Youth League (la Ligue des champions des moins de 19 ans) en 2022 puis entraîne l’équipe réserve la saison suivante.Au club lisboète, l’entraîneur de Dunkerque a notamment formé les joueurs du PSG Gonçalo Ramos et João Neves, qu’il va retrouver mardi soir au Stade Pierre-Mauroy. “Ce que je retiens le plus c’est leur professionnalisme, raconte-t-il. Certains sont des joueurs de foot trois heures par jour: ils s’entraînent, font les soins etc. et d’autres le sont 24 heures sur 24. Tous les deux sont au maximum.”Il faudra aussi que Dunkerque le soit mardi pour essayer d’embêter le PSG, invaincu dans les compétitions nationales cette saison, et qui n’a plus perdu à l’extérieur contre un club français depuis le 11 février 2023, à Monaco (3-1). “C’est presque mission impossible mais tout le monde pensait aussi que c’était mission impossible contre Lille”, rappelle malicieusement Castro.

Coupe de France: à Dunkerque, la patte Luis Castro

Cinquième de Ligue 2 et demi-finaliste de la Coupe de France face à Paris, mardi (21h10), Dunkerque réussit une très belle saison, qui porte l’empreinte de son entraîneur Luis Castro, passé par le centre de formation et l’équipe réserve du Benfica de 2019 à 2023.”J’aime que mon équipe soit offensive, qu’elle essaie plus d’attaquer que …

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Coupe de France: le PSG aussi seul favori qu’en Ligue 1

Quasiment déjà titré en Ligue 1, le Paris SG est aussi ultra favori de la Coupe de France au moment d’aborder sa demi-finale contre Dunkerque (Ligue 2) au stade Pierre-Mauroy mardi (21h10).Le parallèle avec la L1, où Paris a failli être titré dès samedi et où il compte 21 points d’avance à sept journées de la fin, est tentant. Reims est le seul autre club de l’élite encore en lice, et pas dans la meilleure des formes puisque le club champenois lutte pour son maintien. Et son adversaire, Cannes, est un pensionnaire de National 2.C’est peu dire donc que le PSG est favori à un deuxième titre d’affilée en Coupe de France, après sa victoire contre Lyon l’an dernier.Dans le même stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq mardi, le PSG devra gérer le surprenant Dunkerque (5e de L2). “Ils ont une trajectoire impressionnante, ils ont éliminé trois équipes de Ligue 1, Lille, Brest, et Auxerre” alors “j’espère que (mardi) ils ne seront pas autant en réussite”, a déclaré l’entraîneur parisien Luis Enrique. Il a analysé: “Ils ont un style collectif avec le ballon, osent sortir de l’arrière, c’est une équipe complète qui presse, avance la ligne de défense pour provoquer des hors-jeu”.Malgré l’écart de statuts, le titre ne sera pas facile à aller chercher, a-t-il assuré, rappelant en particulier deux premiers tours serrés: “Nous avons commencé le premier match de Coupe de France à Lens aux 32e de finale, ça a fini aux pénalties, puis contre Espaly, Le Mans, Saint-Brieuc…”De fait, le déplacement à Bollaert avait été très compliqué, avec une égalisation parisienne en toute fin de match pour décrocher la prolongation. Et le PSG a été mené par Espaly d’entrée de jeu, puis tenu en échec jusqu’à la 88e minute (4-2 score final). Depuis, les Parisiens semblent avoir décidé d’arrêter d’avoir des sueurs froides, avec un 2-0 net et sans bavure contre Le Mans et un 7-0 cinglant contre Saint-Brieuc.- Tolérance -Mais Luis Enrique continue de mettre la pression sur ses joueurs pour éviter tout relâchement.”Comment est-ce que nous jouons chaque match de cette Coupe, contre un adversaire quelque qu’il soit, Ligue 1, Ligue 2 ou National? De la même manière car nous cherchons à améliorer notre performance, respecter l’adversaire, jouer au maximum. Que l’on gagne 1-0 ou plus, je veux toujours qu’on donne davantage”, dit-il.Et mené 1-0? Samedi à Saint-Etienne, le PSG a été méconnaissable pendant une demi-heure avant de reprendre son rythme de croisière de début d’année (victoire 6-1), celui qui lui a permis de renverser Manchester City (4-2), puis Liverpool sur la confrontation aller-retour de huitième de finale en Ligue des champions.Luis Enrique avait exprimé son agacement après le match: “Si quelqu’un manque de concentration, autant qu’il ne joue pas. Il reste deux mois de compétition, on est engagés dans toutes les compétitions, on ne peut pas se permettre de se relâcher, c’est ce que cette soirée a montré, on ne pourra pas toujours remonter comme on l’a fait”.Lundi, il a dit avoir pris du recul: “Après avoir analysé le match, la première demi-heure avait à voir davantage avec la précision de Saint-Etienne que nous. Ça peut arriver durant certains matches où on ne peut pas tout maîtriser”.Une tolérance à relativiser dans la bouche de l’Espagnol qui a aussi dit vouloir faire “de chaque match un défi, comme contre Dunkerque”.

A l’académie Hagi, le Maradona des Carpates forme les champions roumains

Un immense portrait du Regele (le roi), comme on le surnomme en Roumanie, domine l’académie fondée par Gheorghe Hagi à deux pas de la mer Noire, souvenir de l’exploit du Mondial-1994. “Tout est possible”, voilà le credo que l’ex-légende de 60 ans enseigne aux 200 enfants de l’académie située dans sa région natale de Constanta, à deux heures et demie de route de la capitale Bucarest.Depuis sa création en 2009, l’ancien capitaine des Tricolorii, quart de finalistes de la Coupe du monde 1994, a investi plus de 25 millions d’euros dans ce projet avec déjà des résultats probants.Des dizaines d’anciens élèves ont rejoint la première division roumaine et neuf d’entre eux – dont son fils Ianis – ont contribué au parcours honorable des Tricolores à l’Euro-2024 (8e de finale). C’est sa “plus grande réussite”, aime dire Hagi de l’académie. Après sa retraite en 2000, fort de 124 apparitions en équipe nationale, le meneur de jeu au divin pied gauche a brièvement entraîné la sélection avant de rejoindre les clubs turcs de Bursaspor et Galatasaray.Il a aussi officié à Timisoara et Bucarest mais désormais il reste ancré à Constanta, où il coache aussi le club de Farul qu’il a mené à la tête de la Ligue 1 en 2023. Etendue sur 17 hectares et dotée de 13 terrains de football, son académie n’a rien à envier aux centres de formation ailleurs sur le continent, dans ce pays parmi les plus pauvres de l’UE.- Donner une chance aux jeunes -Pour les quelque 200 jeunes qui y suivent des cours, dont 70 pensionnaires à temps plein, Gheorghe Hagi voulait un endroit leur permettant de s’affirmer, de chasser “tout complexe d’infériorité”, lui qui n’a jamais supporté la condescendance des grandes nations à l’égard du football roumain.Sa méthode: “ne pas ruminer les erreurs” mais se focaliser sur “les progrès accomplis” chaque jour, expliquait-il à la presse convoquée le 5 février pour célébrer son 60e anniversaire.Sa voix est forte et il a conservé ce tempérament volcanique qu’il affichait sur le terrain. Mais son entourage vante son “coeur d’or” et son “courage”. Il a donné une chance aux plus jeunes au moment où la formation “n’était depuis longtemps plus une priorité” en Roumanie, raconte à l’AFP le directeur technique Cristian Camui. Sollicité, Gheorghe Hagi n’a pas donné suite à une demande d’interview. Dans les rangs des joueurs prometteurs, Iustin Doicaru, 18 ans, raconte avoir appris “comment supporter” la pression et surmonter “les moments les plus difficiles”.Recruté par le FC Farul, il se souvient de son premier but pour l’équipe en décembre 2024 et des félicitations de son idole, “le meilleur footballeur” de l’histoire roumaine. Qui a depuis peu un musée à sa gloire dans l’enceinte de l’académie. Trophées, maillots et chaussures de foot y sont exposés et seront peut-être bientôt rejoints par “l’Etoile de Roumanie”, la plus haute distinction du pays qu’il a reçue ce mois-ci au palais présidentiel, ému comme un gamin.