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Athlétisme: quand Bannister brisait la barrière des quatre minutes au mile

La Kényane Faith Kipyegon est la première femme à s’attaquer jeudi à la barrière mythique des quatre minutes au mile lors d’une course non officielle à Paris, plus de 70 ans après l’Anglais Roger Bannister qui avait signé un exploit resté dans les annales du sport.L’athlétisme est un sport de chiffres qui font rêver : …

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Mondial des clubs: Manchester City se teste contre la Juventus, avec la première place en jeu

Manchester City et la Juventus Turin, en phase de reconstruction après une saison décevante sans titre, se sont promenés jusqu’à présent dans le groupe G du Mondial des clubs et vont en découdre jeudi à Orlando pour le gain de la première place.L’affiche a de quoi faire saliver sur le papier entre deux géants du foot européen pour finir la phase de groupes de la compétition, même si l’hégémonie des Mancuniens est bien plus récente que celle des Turinois.Vainqueurs de la Ligue des champions en 2023, point d’orgue d’une ère glorieuse, également marquée par une domination sans partage en Premier League (2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024), les Citizens veulent prouver que le gros passage à vide vécu ces derniers mois ne préfigure pas la fin de l’ère Pep Guardiola, à la tête de l’équipe depuis neuf ans. Pour cela, ils ont recruté trois jeunes joueurs prometteurs, le défenseur algérien Rayan Aït-Nouri (24 ans), le milieu néerlandais Tijjani Reijnders (26 ans) et surtout l’attaquant français Rayan Cherki (21 ans), chargé d’éclairer l’attaque, après le départ du Belge Kevin De Bruyne à Naples.Après des débuts timides contre le Wydad Casablanca (2-0), L’ancien lyonnais a montré un aperçu de son talent en étant buteur contre Al Ain (6-0). De quoi récolter quelques louanges de Guardiola: “on connaît le potentiel de Rayan. Je vois beaucoup de choses à l’entraînement et je me dis +quel joueur !+”.- Eviter le Real -Les “Blue skies” n’en restaient pas moins sur leur faim après la correction infligée à l’équipe émiratie, car ils s’étaient fixés l’objectif de marquer sept buts.Pourquoi tant de gourmandise ? Parce que si leur différence de buts est la même (+8), la Juventus se retrouve devant au classement pour en avoir marqué un de plus (9 et 1 encaissé). Ce qui suffirait à Turin pour finir premier, en cas de nul jeudi entre les deux équipes. Or l’enjeu est de taille car le 2e risque fort d’affronter en 8e de finale le Real Madrid, favori pour terminer en tête du groupe H.De fait, ce City-Juve doit aussi permettre à chacune des deux équipes de se tester vraiment face à un adversaire d’un tout autre calibre que leurs deux précédents sparring-partners.Pour Turin, lauréat de deux C1 (1985, 1996) et dont le dernier scudetto, le 36e, remonte à 2020, les heures de gloire commencent à dater, malgré une 15e coupe d’Italie en 2024. Aussi, la formation transalpine compte sur le coach croate Igor Tudor, arrivé fin mars en remplacement de Thiago Motta, pour renouer avec elle.La Juventus a montré des signes encourageants aux Etats-Unis – certes à relativiser étant donné la faiblesse des victimes Al Ain (5-0) et Wydad (4-1) – où le jeune ailier turc Kenan Yildiz s’est distingué en inscrivant trois buts et le Français Randal Kolo Muani deux.- “Match difficile” -C’est toutefois l’arrière-garde, largement remodelée à l’intersaison, avec les arrivées du gardien Michele Di Gregorio et des défenseurs Pierre Kalulu et Lloyd Kelly, qui sera scrutée contre l’armada de City menée par Erling Haaland et Bernardo Silva, le nouveau capitaine.”Tout le monde sait le type d’équipe qu’est Man City, ce qu’elle essaie de faire subir à l’adversaire”, a prévenu Kelly, ancien joueur de Bournemouth et de Newcastle. “Nous savons que ce sera un match difficile.”D’autant que du côté de Manchester, l’ambition affichée est de remporter ce premier Mondial des clubs à 32 équipes. “C’est pour cela que nous sommes ici, nous ne sommes pas en vacances, nous voulons gagner ce tournoi”, a martelé le gardien Stefan Ortega.Quant à Pep Guardiola, pour qui “rien n’effacera” vraiment la mauvaise saison écoulée, il sait qu’un parcours gagnant permettrait au moins de lancer la suivante sur les meilleures bases possibles. “Je veux faire de mon mieux. Je veux profiter de ce moment car on est là qu’une fois tous les quatre ans… Et je veux aller le plus loin possible”, a-t-il assuré.

Cyclisme: Vauquelin veut sa revanche

Battu pour trois secondes l’an dernier, Kevin Vauquelin veut sa revanche et décrocher, fort de son excellent Tour de Suisse, son premier titre de champion de France du contre-la-montre jeudi aux Herbiers, en Vendée.L’image est restée. Celle d’une désolation totale. Le 20 juin 2024 à Saint-Martin-de-Landelles, Kevin Vauquelin, déterminé à briller sur ses terres normandes, …

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Athlétisme: la Kényane Faith Kipyegon s’attaque à la barrière des quatre minutes au mile

La triple championne olympique kényane du 1.500 mètres Faith Kipyegon s’attaque jeudi à un immense défi: devenir la première femme à briser la barrière mythique des quatre minutes au mile (environ 1.609 m), dans une course non officielle organisée par son sponsor.Déjà recordwoman du monde de cette distance non olympique, Faith Kipyegon va toutefois devoir …

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Lyon rétrogradé: John Textor, l’homme qui jongle avec les clubs de foot

L’homme d’affaires américain John Textor, à la tête d’une petite galaxie de clubs, vient de subir un revers majeur avec la rétrogradation de Lyon en L2 en raison de comptes déséquilibrés.Accusé de fraude aux Etats-Unis, adulé comme le “sauveur” du club de Botafogo au Brésil, conspué comme le destructeur de “l’identité” de ses clubs de Lyon et de Molenbeek en Europe, Textor est un homme complexe, inclassable, qui semble avoir insufflé dans ses entreprises plus d’espoir que de confiance.”Les historiques virés, l’empire vendu, les valeurs bafouées la formation insultée, que reste-t-il de l’OL?”. “Textor en trois ans c’est 4 entraîneurs, 2 directeurs généraux, 2 directeur financiers, 1000 promesses”: ces deux banderoles, déployées dans le stade par le plus important groupe d’ultras, résument leurs griefs contre l’homme d’affaire. Pour eux, l’identité historique du club sept fois champion de France d’affilée entre 2002 et 2008 n’a pas été respectée et la gestion est chaotique.Au départ, l’objectif était de revenir en Ligue des champions. Le club a pris exactement le chemin inverse, avec un effectif – et donc des résultats – indignes de cette ambition. Certes Textor a cherché à redynamiser les finances et l’organisation du club. Il s’est séparé d’actifs non essentiel comme l’Arena de Décines ou la section féminine. Il a réduit la masse salariale des joueurs et du personnel. Mais localement, selon la presse lyonnaise, les prestataires courent après leurs factures et leur règlement est reporté chaque fois que c’est possible…- “Despotisme et mépris” -A Molenbeek (Belgique), l’ambiance n’est pas meilleure. L’Américain a récemment débaptisé le RWDM (Rarcing White Daring Molenbeek) en Daring Brussels et modifié le logo du club.”Le despotisme de John Textor et son mépris des supporters ont largement dépassé les limites. Notre groupe ne cautionnera pas ces décisions d’un ego surdimensionné”, a écrit un groupe de fans, le BB85.Via Eagle Football Holdings, dont il est actionnaire majoritaire, John Textor possède Botafogo depuis 2022. Et il a ramené ce club historique sur le devant de la scène avec le gain d’une première Copa Libertadores, s’ajoutant au titre de champion national en 2024.”Aussi longtemps que cet homme existera, je le remercierai”, dit à l’AFP Francisco Correia un supporter de Botafogo, toujours en course dans la Coupe du monde des clubs qui se déroule aux Etats-Unis.- “John est un chat” -Avant le football, John Textor avait connu des débuts mouvementés d’investisseur en capital-risque aux Etats-Unis.Après un premier joli coup dans l’internet grandissant des années 1990, le Floridien a connu pas mal d’échecs avec sa marque de snowboard Sims, sa société de réalité virtuelle Jester ou encore avec son site de vente de produits pour nourrissons (Baby Universe).Sa chute la plus spectaculaire a été la banqueroute de Digital Domain, société productrice d’effets spéciaux (récompensée pour le vieillissement de Brad Pitt dans L’Etrange Histoire de Benjamin Button), malgré 135 millions de dollars d’argent public reçus en Floride pour monter un studio de 280 employés, fermé brutalement, et une école de cinéma, jamais lancée.L’Etat de Floride attaquera ensuite Textor pour “fraude”, l’accusant d’avoir masqué les dettes de sa société et d’avoir usé de méthodes de lobbying illégal. Un “procès politique”, rétorqua l’Américain, dont le management fut finalement mis hors de cause par la justice.Des investisseurs accusent par ailleurs Textor, qui avait lancé l’entreprise en Bourse dix mois avant la banqueroute, d’en avoir manipulé le cours et de les avoir trompés avec des comptes frauduleux.”John est un chat, il retombe toujours sur ses pattes”, se désole le créateur de Digital Domain Scott Ross, qui mène bataille depuis des années contre Textor, l’accusant sur ses réseaux sociaux de “s’y connaître en corruption”.