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Ski: à Sun Valley, Lindsey Vonn brille sur les pistes de son idole Picabo Street

Sortie de sa retraite à 40 ans, Lindsey Vonn, star américaine du ski alpin, a brillé lors des finales de la Coupe du monde dans la féérie de Sun Valley (Idaho, Etats-Unis), fief de son idole de jeunesse Picabo Street.La petite station, qui accueille chaque année une réunion de milliardaires, se niche au milieu des …

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Ligue des nations: Portugal écarte le Danemark et file en Final Four

Le Portugal, grâce à un doublé de l’entrant Trincao, s’est qualifié pour le Final Four de la Ligue des nations en s’imposant 5 à 2 après prolongation face au Danemark.Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo défieront début juin l’Allemagne pour une place en finale.Battus 1-0 à l’aller à Copenhague, les Portugais ont longtemps frôlé l’élimination devant leur public à Lisbonne, au bord du précipice lorsqu’Eriksen a égalisé à l’amorce du dernier quart d’heure (2-2, 76e).Mais ils ont retourné la situation en toute fin de match grâce à Trincao, buteur inattendu entré en jeu à dix minutes de la fin du temps réglementaire.Il a d’abord arraché la prolongation à quatre minutes de la fin du temps règlementaire, puis a marqué le but du 4-2 tout juste à l’entame de la prolongation (91e).Sans idée à Copenhague jeudi et plombée par une attaque atone avec comme symbole un Cristiano Ronaldo quasi invisible, la Seleçao a proposé cette fois du jeu, plus d’envie et de rigueur. Avec trois nouveaux titulaires, un par ligne, elle a poussé et acculé les Danois mais a manqué de réussite à l’instar de CR7 plutôt fébrile. Le quintuple Ballon d’Or a pourtant eu l’occasion de se racheter après avoir hérité d’un penalty, mais, tel un joueur en plein doute, il l’a tiré tellement mollement que Schmeichel s’est saisi du ballon sans difficulté. A partir de là, la partie s’est installé dans un faux rythme, à peine brisé par la frappe en pivot de Höjlund, buteur à l’aller, sur laquelle s’est opportunément couché le portier portugais Costa (24e), tandis que celle de Vitinha, dix minutes plus tard a elle a tutoyé la barre transversale. Finalement, le Portugal, vainqueur de la toute première Ligue des nations (2019), a bénéficié d’un coup du sort pour refaire son retard : Andersen a dégagé le cuir dans son propre but et remis les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux matches (1-0, 38e). Dans la foulée, Ronaldo a cru donner un avantage à son équipe mais son but a été annulé par la VAR.Dès la reprise, les Danois transfigurés ont égalisé également sur corner Kristensen trouvant le filet opposé (1-1, 56e)Mais CR7 n’est pas un homme à renoncer. C’est lui qui, en angle fermé, a catapulté au fond des filets en étant le plus prompt pour reprendre un ballon repoussé par le poteau (2-1, 72e).Une erreur de relance de Ruben Diaz a permis aux Danois revenir une deuxième fois au score (76e). Mais la fin du match leur a été fatale puisqu’ils ont encaissé trois buts, le doublé de Trincao et un autre de Gonçalo Ramos dans la prolongation.

Ligue des nations: la France renverse la Croatie au bout du suspense

Au terme d’une partie suffocante mais dominée de bout en bout, l’équipe de France a réussi l’exploit de renverser une situation très compromise contre la Croatie (2-0, 5 t.a.b. à 4) pour s’offrir un billet pour le “Final Four” de la Ligue des nations, dimanche au Stade de France, trois jours après une défaite cuisante à …

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Ligue des nations: la France renverse la Croatie au bout du suspense

Au terme d’une partie suffocante mais dominée de bout en bout, l’équipe de France a réussi l’exploit de renverser une situation très compromise contre la Croatie (2-0, 5 t.a.b. à 4) pour s’offrir un billet pour le “Final Four” de la Ligue des nations, dimanche au Stade de France, trois jours après une défaite cuisante à Split.Battus sans gloire jeudi en quarts de finale aller (2-0), les Bleus avaient un sacré défi à relever devant leur public. Ils y sont parvenus avec la manière, s’imposant à l’issue d’une séance de tirs au but au cours de laquelle leur gardien Mike Maignan s’est mué en héros avec deux arrêts.  Les vice-champions du monde prolongent donc leur aventure dans une compétition qu’ils avaient remportée en 2021 et balayent les doutes qui n’en finissaient pas de s’accumuler autour d’eux.Après une année 2024 guère flamboyante malgré une place de demi-finaliste à l’Euro, le sélectionneur Didier Deschamps peut souffler et s’éviter quelques grosses turbulences dans la dernière ligne droite de son long parcours à la tête des Tricolores qui se terminera après le Mondial-2026.Place désormais à l’Espagne en demi-finales, le 5 juin à Stuttgart, une partie qui s’annonce explosive, en forme de revanche de celle du dernier Championnat d’Europe remporté par la Roja. L’obtention du sésame pour la suite de la Ligue des nations repousse ainsi à septembre le début de la campagne qualificative des Français pour la prochaine Coupe du monde dans un groupe à quatre avec l’Ukraine, l’Islande et l’Azerbaïdjan.Pour arriver à inverser la tendance après le fiasco de l’aller, il fallait pouvoir emballer le match et ne pas laisser respirer les techniciens croates. Le scénario a quasiment épousé celui du fameux barrage retour du Mondial-2014 face à l’Ukraine, le 19 novembre 2013, quand les Bleus, dos au mur, avaient remonté un handicap de deux buts pour gagner leur ticket pour le tournoi brésilien. Une victoire fondatrice pour le sélectionneur Deschamps.Il faudra attendre pour savoir si le succès de 2025 aura la même incidence mais ses joueurs ont en tout cas chassé de gros nuages l’espace d’une soirée magique.- Olise, choix gagnant -Deschamps avait procédé à plusieurs changements dont les titularisations de Michael Olise et Bradley Barcola, censés amener de la créativité à une équipe qui en manque cruellement. Ces choix ont finalement été couronnés de succès. Alors que les Français dominaient mais sans se montrer cliniques devant la cage adverse, c’est un magnifique coup franc de Michael Olise qui a tout débloqué en seconde période (52e) avant le but salvateur d’Ousmane Dembélé (80e). Olise, passeur pour “Dembouz”, aura été assurément le meilleur joueur sur le terrain, ouvrant son compteur à 23 ans pour sa 6e sélection.Ousmane Dembélé, dont on espérait monts et merveilles durant cette double confrontation après ses exploits sous le maillot du PSG, a lui sauvé sa soirée en reprenant victorieusement l’offrande d’Olise. Positionné à droite, il a été longtemps trop loin de la cage croate mais il a fini par trouver le geste juste d’une reprise pleine de sang  froid au point de penalty.Le plus décevant aura été dans l’ensemble Kylian Mbappé. Le capitaine, dont le dernier but en bleu remonte à un penalty au premier tour de l’Euro, n’a pas réussi grand chose en dépit de plusieurs tentatives (15e, 27e, 70e, 75e, 108e, 117e, 120e). Signe de sa nervosité, il a même écopé d’un carton jaune après un accrochage assez évitable avec le portier adverse (37e).Mais peu importe les ratés de la superstar pour des Français enfin conquérants et qui peuvent dire un grand merci à leur gardien Mike Maignan.kn/dar     

Équipe de France: Olise sort de sa boîte

Le si discret Michael Olise a crevé sa chrysalide et l’écran en équipe de France, récompensé d’un premier but magnifique, d’une passe décisive et surtout de la qualification pour les demi-finales de Ligue des nations en battant la Croatie (0-2/2-0 5 t.a.b. à 4), dimanche à Saint-Denis.Il n’était plus sur la pelouse au moment des tirs au but, mais c’est lui qui a amené ses coéquipiers à cette séance.Il a d’abord marqué son premier but pour sa sixième sélection, d’un délicieux coup franc platinien sur lequel le pourtant excellent Dominik Livakovic n’a pas esquissé le moindre geste (52).Puis il a offert l’égalisation sur l’ensemble des deux matches à Ousmane Dembélé d’un centre en retrait imparable, une action où il avait lui-même été lancé par Kylian Mbappé (80).Tout au long du match le joueur du Bayern Munich a été le premier pourvoyeur de danger pour la défense croate, à qui il a coûté des maux de tête et deux des quatre cartons jaunes reçus par l’arrière-garde au damier, Mateo Kovacic (44) et Duje Caleta-Car (61).Après cinq premières sorties timides avec les A, le vice-champion olympique a cette fois justifié la confiance de Didier Deschamps, et confirmé la profondeur du réservoir français de joueurs brillants, un soir où Mbappé et Dembélé n’étaient pas géniaux.”Il est peut-être réservé, il ne recherche pas forcément la lumière, mais il est efficace”, lançait, prémonitoire, le sélectionneur samedi, interrogé sur Olise.- “Il a changé de galaxie” -“Les qualités et les capacité, il les a. Il est appelé régulièrement parce que je le vois faire de très bonnes choses, avec son club”, assurait “DD”.Se mettre au niveau d’une sélection nationale comme la France “ne se fait pas en claquant des doigts, je les appelle parce que je sens un potentiel”, expliquait Deschamps en prenant exemple sur Dayot Upamecano. “Si vous prenez Upa aujourd’hui et ce qu’il était avant la Coupe du monde…”Après des débuts discrets en sélection, le partenaire d’Olise au Bayern est désormais le patron de la défense Bleue. Et il a transformé le tir au but de la qualification.”Michael a connu une progression vertigineuse, il a changé de galaxie” en passant cet été de Crystal Palace au géant bavarois, ajoutait Deschamps.Dépassé comme toute l’équipe lors de la défaite au Parc des princes contre l’Italie (3-1), pour sa première sélection, Olise n’avait jamais vraiment pesé sur le jeu des Bleus lors de ses matches suivants, dont deux titularisations incolores contre Israël (4-1 puis 0-0).Lors du meilleur match de l’équipe de France depuis l’Euro-2024, pour la revanche à Milan contre la Nazionale (3-1), il est resté sur le banc.Mais il n’a jamais cessé de progresser au Bayern, où il a réussi 13 buts et 11 passes décisives en 40 matches, dont 5 buts en Ligue des champions, le juge de paix du très haut niveau pour Deschamps.- Aimanté le ballon -Le sélectionneur tient peut-être là le remplaçant d’Antoine Griezmann, pas trait pour trait, “Grizi” est unique, mais pour son activité aux quatre coins du terrain.On a beaucoup parlé de joueurs créatifs au milieu de terrain au sélectionneur avant le match. Dimanche soir Olise a aimanté le ballon, permutant souvent avec Dembélé entre l’axe et le côté droit.Le Munichois semblait dans le coup dès le début du match, où sur un ballon perdu, il a rattrapé Josko Gvardiol à la course pour le récupérer (7).Seul Français dangereux en première période, il a réclamé un penalty pour une poussette de Caleta-Car jugée trop légère par l’arbitre anglais Michael Oliver, conforté par la vidéo (22).La meilleure occasion des Bleus de la première période est venue de ses pieds, une passe en profondeur bien sentie et parfaitement dosée pour Bradley Barcola, mais Dominik Livakovic l’a empêché de marquer du bout du pied (39).Puis sur une contre-attaque où il cavalait plein d’allant, Olise a été irrégulièrement stoppé par Mateo Kovacic, averti pour cette faute (44).Il a aussi réussi un double-contact (49), a failli provoquer un but contre son camp croate sur un autre coup franc bien tiré (70). Il est sorti rincé à la mi-temps de la prolongation, remplacé par Eduardo Camavinga. Mission accomplie.

Ligue des nations: l’Allemagne s’offre l’Italie et un dernier carré à domicile

Neuf ans après sa demi-finale perdue à l’Euro-2016, l’Allemagne retrouve le dernier carré d’une compétition internationale, la Ligue des nations, après avoir éliminé l’Italie dimanche à Dortmund en quarts (5-4 au cumul aller/retour), avec l’avantage de recevoir le Final 4.Pour une place en finale à l’Allianz Arena munichoise (65.000 spectateurs sans les tribunes debout), les hommes de Julian Nagelsmann affronteront le Portugal le mercredi 4 juin à Munich, alors que l’autre demi-finale se jouera le lendemain à Stuttgart (54.000 places).Eliminée dès la phase de groupes des Coupes du monde 2018 et 2022, en huitièmes et en quarts de finale des Championnats d’Europe 2021 et 2024, l’Allemagne a fait un nouveau pas dans son rétablissement en atteignant les demi-finales de la Ligue des nations, compétition biennale instaurée par l’UEFA en 2018.L’Euro-2024 quitté à domicile sur une cruelle élimination en prolongation contre l’Espagne (2-1), future lauréate, en quarts de finale, avait déjà permis à la Mannschaft d’inverser la tendance.Face à l’Italie, championne d’Europe en 2021 et présente dans le dernier carré des deux derniers éditions de la Ligue des nations (3e en 2021 et 2023), les coéquipiers de Joshua Kimmich y ont mis la manière en première période.Jeudi à Milan, dans le mythique stade San Siro, ils étaient allés s’imposer 2 à 1 à l’aller, pour décrocher le premier succès de la Mannschaft en terre italienne contre la Nazionale depuis 1986.Dimanche, dans le Westfalenstadion de Dortmund et ses 65.000 spectateurs (contre 81.365 en configuration classique avec les tribunes debout), Julian Nagelsmann voulait continuer à retisser le lien avec le public allemand, un peu perdu depuis le dernier sacre mondial en 2014, mais réapparu au cours de l’Euro-2024.- Rimontada inachevée -Ses joueurs n’ont pas laissé un moment de répit aux Italiens, asphyxiés par le pressing très haut en première période et ont logiquement ouvert le score à la demi-heure de jeu par le capitaine Joshua Kimmich, qui a transformé un penalty obtenu par Tim Kleindienst (30e).Six minutes plus tard, alors que Gianluigi Donnarumma discutait loin de ses six mètres avec l’arbitre, le Polonais Szymon Marcianiak, après une superbe parade sur une tentative de la tête de Kleindienst, Kimmich a tiré le corner rapidement pour Jamal Musiala tout seul pour doubler la mise (36e).Juste avant la pause, le défenseur central Nico Schlotterbeck est allé récupérer la balle à 30 mètres du but adverse et sur un centre de Kimmich, omniprésent, Kleindienst a salé l’addition, Donnarumma repoussant derrière sa ligne de but.Bien moins dominateurs en seconde période, les Allemands ont inutilement tremblé en laissant les Italiens revenir dans la rencontre en l’espace d’une vingtaine de minute, par un doublé de Moise Kean (49e, 69e), profitant notamment d’une énorme erreur de Leroy Sané.S’ils ont poussé un ouf de soulagement, quand l’arbitre a annulé un penalty pour la Nazionale à l’entame du dernier quart d’heure, ils ont été rejoints dans le temps additionnel sur un penalty transformé par Giacomo Raspardori (90e+5). Une rimontada incomplète pour la Nazionale.Cette démonstration de force sur 45 minutes allège le programme de qualification de la Mannschaft pour le Mondial-2026, son grand objectif, avec un groupe à quatre en compagnie de la Slovaquie, de l’Irlande du Nord et du Luxembourg.L’Italie, qui n’était pas qualifiée pour les deux dernières Coupes du monde, devra débuter dès juin sa campagne, dans un groupe à cinq avec la Norvège, Israël, l’Estonie et la Moldavie.

Ligue des nations: la Belgique se maintient dans le groupe A

La Belgique s’est maintenue dans le groupe A de la Ligue des nations grâce à son succès en match de barrage retour 3 à 0 face à l’Ukraine, dimanche à Genk.Battus 3-1 lors du match aller disputé sur terrain neutre à Murcie en Espagne, les hommes du sélectionneur français Rudi Garcia ont renversé les Ukrainiens grâce à des buts de Maxim De Cuyper (70e) et de  Romelu Lukaku (75e, 86e).Trois jours après la déroute de Murcie, Garcia, qui a succédé cet hiver à Domenico Tedesco, a opéré six changements dans son onze de base, Thibaut Courtois (fatigue musculaire) laissant sa place à Matz Sels dans les buts tandis que Jeremy Doku et Hans Vanaken étaient titularisés en soutien direct de Romelu Lukaku aux avant-postes.Logiquement, les Belges ont d’emblée fait le siège du but d’Andriy Lunin, sans toutefois réussir à déflorer le score avant la pause malgré onze tirs pour un seul à leurs adversaires. Ils pouvaient aussi maudire l’arbitrage pour un penalty oublié sur Vanaken (5e) ou la malchance et un poteau venu sauver Lunin (30e).En face, la défense ukrainienne était admirable d’abnégation mais finissait par rompre à la 70e sur une rapide combinaison entre Doku et Maxim De Cuyper conclue en finesse par ce ce dernier.La machine belge était lancée: Lukaku réalisait cinq minutes plus tard un superbe ciseau sur une passe décisive de Kevin De Bruyne (2-0). L’attaquant de Naples signait ensuite son 88e but en sélection à quatre minutes du terme pour offrir à Rudi Garcia un succès fondateur depuis son arrivée cet hiver à la tête de la Belgique.