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Foot: Liverpool recrute Florian Wirtz à prix d’or

Liverpool a confirmé vendredi le recrutement de l’attaquant allemand Florian Wirtz (22 ans) en provenance du Bayern Leverkusen, un transfert au montant record en Premier League selon les médias britanniques et allemands qui évoquent entre 135 à 150 millions d’euros, bonus inclus.Ces sommes, non confirmées par les deux clubs, feraient du milieu offensif ou ailier la troisième recrue la plus coûteuse de l’histoire derrière le Brésilien Neymar (222M EUR de Barcelone au PSG en 2017) et le Français Kylian Mbappé (180M EUR de Monaco au PSG en 2018).Dans le détail, Liverpool a accepté de payer 100 millions de livres sterling en transfert (117M EUR), auxquels s’ajoutent jusqu’à 16 millions (18,7M EUR) en bonus activables, rapportent notamment la BBC et Sky Sports.Les médias allemands évoquent eux une part fixe à 130 millions d’euros et jusqu’à 20 millions en plus en fonction de divers objectifs, liés au nombre de matches joués et aux trophées remportées, par exemple.Le club champion d’Angleterre s’est contenté de parler de la signature d’un “contrat à long terme”, sans davantage de précision.À Anfield, Wirtz arrive dans la peau d’un titulaire pour le poste de N.10, occupé la saison dernière par Dominik Szoboszlai, ou pour animer l’aile gauche de l’attaque, à la place de Luis Diaz ou Cody Gakpo.Il rejoint son ancien coéquipier à Leverkusen, le latéral droit néerlandais Jeremie Frimpong, recruté fin mai pour remplacer Trent Alexander-Arnold, parti au Real Madrid.L’arrière gauche hongrois de Bournemouth, Milos Kerkez (21 ans), devrait suivre prochainement, selon la presse britannique.Avec Wirtz, Liverpool s’offre un des attaquants les plus cotés au monde, déjà rodé avec 31 sélections sous le maillot national, et doté d’un pied droit magique, qui lui vaut l’un de ses surnoms en Allemagne, “Zauberfuss”.Le maître à jouer du Bayer a été le joueur clé de l’exceptionnelle saison 2023/2024 sous les ordres de Xabi Alonso, conclue avec une coupe d’Allemagne, un titre en Bundesliga au bout d’un parcours sans défaite, et un seul revers sur les 53 rencontres de la saison, en finale de la Ligue Europa.

Mondial des clubs: le Bayern à l’épreuve de Boca et de l’ambiance Bombonera

Après sa balade inaugurale face aux amateurs d’Auckland (10-0), le Bayern Munich devrait rencontrer un peu plus d’obstacles face à Boca Juniors et sa colonie de fans survoltés, vendredi (21h00 locales) à Miami pour leur deuxième match au Mondial des clubs.Sous une chaleur moite prévue à 30 degrés Celsius en soirée, les Bavarois vont goûter à une ambiance de Bombonera (le stade bouillonnant de Buenos Aires) au Hard Rock Stadium, qu’avaient déjà investi quelques 40.000 supporteurs en bleu et jaune lundi, d’abord tout heureux de voir les leurs mener 2-0, puis frustrés du score final (2-2) arraché par Benfica grâce à… deux Argentins, Angel Di Maria et Nicolas Otamendi.”Nous nous attendons à une bonne ambiance. Nous avons vu comment s’est déroulé le match. Il faudra rester concentré et calme et s’appuyer sur nos points forts”, a préconisé le capitaine Manuel Neuer, cité par le site officiel du club.L’opposition entre Boca et Benfica, rappelant les joutes que se livraient à une époque un peu lointaine clubs sud-américains et européens, a été engagé, parfois à l’excès, et trois cartons rouges ont été distribués (deux à Boca). Le Bayern qui a, sans forcer, éparpillé façon puzzle Auckland, est prévenu.Son coach Vincent Kompany, qui n’a d’ailleurs pas hésité à faire sept heures de route (aller-retour) en provenance d’Orlando où sont basés les Munichois, pour observer ses deux prochains adversaires, a convenu que “le match contre Boca Juniors serait le point culminant de la phase de groupe”.”C’est un choc entre les traditions européenne et sud-américaine. Même si je n’étais pas l’entraîneur du Bayern, je voudrais y assister”, a-t-il ajouté en conférence de presse.- “Finale à jouer” -Une première confrontation a eu lieu il y a 24 ans: Munich s’était imposé (1-0 a.p.) en finale de la coupe intercontinentale 2001 à Tokyo. A l’époque, l’actuel président du club argentin Juan Roman Riquelme était sur la pelouse et le combat physique avait été intense (6 jaunes et 1 rouge pour Boca, 3 jaunes pour le Bayern).Cette fois, le match peut permettre aux Bavarois de prendre une grosse option sur la première place du groupe C, avant de croiser la route de Benfica, qui ne devrait pas avoir de mal à battre Auckland vendredi à Orlando.Du côté de Boca Juniors, le rendez-vous s’apparente même à “une finale”, avait estimé l’attaquant uruguayen Miguel Merentiel, dès après le nul concédé face à Lisbonne. Un défaite serait certes préjudiciable au club de Buenos Aires, mais pas rédhibitoire, car une victoire large contre Auckland pourra éventuellement suffire pour rallier les 8es de finale.En attendant, il s’agit de se mesurer à l’ogre Bayern, ses stars et son objectif assumé d’inscrire le premier son nom au palmarès de cette Coupe du monde des clubs nouvelle formule, au bout d’une saison réussie en Bundesliga, avec un 34e titre de champion, un peu moins en Ligue des champions où l’aventure a été stoppée en quarts par l’Inter Milan.Déjà forfait face à Benfica, Edinson Cavani ne semble pas remis de sa blessure à un mollet, car il ne s’est toujours pas entraîné avec ses coéquipiers et pourrait bien encore faire défaut à l’attaque de Boca Juniors. Deux autres titulaires seront absents avec certitude: le défenseur Nicolas Figal et le milieu de terrain Ander Herrera, suspendus.Côté Bayern, cinq jours après la séance de sparring face aux amateurs néo-zélandais, la fraîcheur est de mise et tout le monde est opérationnel, à l’exception de Min-jae Kim, qui continue à travailler individuellement.

Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe

Après son triomphe contre l’Atlético, le Paris SG est redescendu sur Terre en s’inclinant contre Botafogo (1-0) jeudi au Rose Bowl de Pasadena et va devoir gagner contre Seattle lundi pour rallier les huitièmes de finale du Mondial des clubs.Le mélange de décontraction et de sérieux des Parisiens depuis leur arrivée à Los Angeles avait produit un excellent résultat contre l’Atlético (4-0) dimanche. Mais beaucoup moins jeudi, contre le club de John Textor, aussi propriétaire de Lyon, qui a dû savourer cette rare victoire contre son homologue Nasser Al-Khelaïfi.Le PSG a étalé sa supériorité technique pendant la majorité du match, mais s’est aussi parfois embourbé dans la bataille physique que souhaitait Botafogo. Et c’est d’ailleurs à l’issue d’une série de duels perdus dans le rond central que le PSG a été transpercé. Jefferson Savarino a subitement lancé en profondeur Igor Jesus, lequel a profité sur son tir d’une déviation de Willian Pacho pour tromper Gianluigi Donnarumma (36). L’une des deux ou trois seules situations de Botafogo sur tout le match.De quoi agacer un peu plus les Parisiens, déjà frustrés de ne pas voir leurs dribbles et leurs passes récompensées par un but. Khvicha Kvaratskhelia et Désiré Doué, en particulier, ont multiplié les crochets sans que cela n’aboutisse à un but. La meilleure occasion parisienne est en fait survenue dès la 2e minute par le tir vers la lucarne opposée de “Kvara”, magnifiquement détourné par John Victor.Gonçalo Ramos, titularisé pour la deuxième fois d’affilée en l’absence d’Ousmane Dembélé blessé, n’a que très peu pesé, à l’exception d’un coup franc où il a failli provoquer un but contre son camp d’un défenseur adverse.- Frisson -Et si Warren Zaïre-Emery et Senny Mayulu n’ont pas démérité, le placement sur le banc de Joao Neves et Fabian Ruiz s’est grandement fait sentir dans la construction et la récupération. D’ailleurs, Luis Enrique, se rendant compte que le match serait plus difficile que prévu, a fait rentrer les deux milieux dès la 55e minute, ainsi que Bradley Barcola pour son retour de blessure et Nuno Mendes.Paris a alors accéléré, notamment via un remuant Bradley Barcola. Un coup franc très bien placé, tiré juste au-desus par Kvaratskhelia, a fait passer un énorme frisson dans les supporters brésiliens, placés juste derrière le but (90+1).Mais globalement, l’équipe de Botafogo était suffisamment bien regroupée et disciplinée pour ne pas céder malgré les coups de boutoir parisiens, finalement peu nombreux. Et il s’en est même fallu de la vigilance de Willian Pacho (62e) et de Lucas Beraldo (67e) pour éviter un deuxième but des Brésiliens.”Dans les compétitions courtes, il faut être là au bon moment, on ne l’a pas fait et on le paie”, a regretté Luis Enrique.Cette défaite est la première du PSG depuis le 3 mai contre Strasbourg (2-1), avec une équipe alors encore plus remaniée. Elle vient quelque peu doucher l’enthousiasme immaculé qui entoure le club depuis son arrivée à “L.A.” Le dernier match de groupe à Seattle s’annonce un peu plus tendu, fût-il contre les Sounders, battus lors des deux premières journées.”C’est une compétition très courte, et on peut sortir très rapidement. J’ai déjà participé à beaucoup de Coupes du monde, c’est difficile”, a réagi Luis Enrique. “Personne ne sait ce qui peut se passer, il faut bien préparer le troisième match”, a-t-il prévenu.Le PSG, grâce à sa large victoire du premier match, synonyme de bonne différence de buts, peut encore terminer premier si Botafogo perd. Une élimination paraît impensable. Mais il ne faudra pas arriver trop décontracté.

Mondial des clubs: Palmeiras s’impose face à Al Ahly (2-0)

Les Brésiliens de Palmeiras ont battu les Égyptiens d’Al Ahly 2-0 jeudi au Mondial des clubs à East Rutherford, dans le New Jersey.Dans ce deuxième match du groupe A, interrompu de longues minutes en raison d’une alerte météo, le club de Sao Paulo a pris l’avantage après un but contre son camp de Wessam Abou Ali (49e). Flaco Lopez a doublé la mise à la 59e minute.Quelques minutes après le deuxième but, les joueurs et le public fourni du MetLife Stadium (82.000 places) ont reçu l’ordre de “se mettre à l’abri” en raison d’un orage dans les environs. La rencontre a repris au bout de 45 minutes.C’est le troisième match du tournoi affecté par des menaces météorologiques après les rencontres Mamelodi Sundowns/Ulsan HD de mardi (retardée) et celle opposant mercredi le RB Salzbourg et Pachuca (interrompue pendant 97 minutes). Les protocoles de sécurité en vigueur aux États-Unis imposent la suspension des événements sportifs en plein air pendant au moins 30 minutes lorsque des éclairs sont visibles ou que le tonnerre est audible.Les deux premiers matches du groupe A s’étaient soldés par des nuls 0-0 entre l’Inter Miami de Lionel Messi et Al Ahly d’une part en ouverture de la compétition, et Palmeiras et le FC Porto d’autre part.Après sa victoire de jeudi, Palmeiras se retrouve en tête avec quatre points, à égalité avec l’Inter Miami qui a battu Porto (2-1) jeudi. L’Inter Miami et Porto doivent jouer leur deuxième match jeudi à Atlanta. Les deux leaders s’affronteront mardi lors de l’ultime journée de la phase de groupe.