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Championnats de France: Grousset termine en beauté avec un nouveau record de France

Maxime Grousset a terminé les Championnats de France de natation en beauté en s’imposant en finale du 100 m papillon avec un nouveau record de France et la meilleure performance mondiale de l’année, jeudi à Montpellier.Grousset s’est facilement imposé en 50 s 11, devant Clément Secchi (51 s 06) et Michel Arkhangelsky (51 s 24), …

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WTA 500 de Berlin: Sabalenka réussit son retour après Roland-Garros

Douze jours après une défaite cuisante en finale de Roland-Garros, la N.1 mondiale Aryna Sabalenka s’est imposée jeudi en deux sets au deuxième tour du WTA 500 de Berlin pour son retour sur le circuit.Exemptée de premier tour, la Bélarusse l’a emporté 6-2, 7-6 (8/6) contre la Suissesse Rebeka Masarova (112e). Entamé mercredi soir, le …

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Foot: Gattuso veut redonner “enthousiasme et envie” à l’Italie

Le nouveau sélectionneur de l’Italie Gennaro Gattuso veut redonner “enthousiasme et envie” à la Nazionale, mal partie sur la route du Mondial-2026, a-t-il insisté jeudi à Rome lors de sa première conférence de presse.”Enthousiasme, envie, volonté d’être ensemble et d’être uni pour faire front quand c’est difficile, c’est très clair dans mon esprit ce qu’il faut faire”, a déclaré Gattuso qui a succédé à Luciano Spalletti, licencié après la déroute de l’Italie face à la Norvège (3-0) en ouverture des qualifications pour le Mondial-2026.”Il faut créer une famille (…) Il faut redonner à ce groupe de joueurs cette mentalité qui a longtemps valu à l’Italie d’être admirée dans le monde”, a poursuivi l’ancien international italien (73 sélections, 1 but).Sans surprise, le champion du monde 2006, réputé quand il était joueur pour sa grinta, sa rage de vaincre et son agressivité, a mis l’accent sur l’aspect psychologique de son nouveau rôle.”Il faut parler avec les joueurs et entrer dans leur tête pour arriver à leur transmettre du positif (…) La tactique ou la technique, ce n’est pas le plus important”, a-t-il estimé.”J’entends depuis des années qu’il n’y a pas de talent, qu’on n’a pas les joueurs, mais on a tout ça. Il faut qu’on les mette en situation de donner leur maximum”, a souligné “Rino” qui s’est déjà entretenu avec 35 internationaux.- “Être à fond et bosser avec sérieux” -Après ses deux premiers matches des qualifications pour la Coupe du monde, l’Italie, absente des deux dernières éditions du Mondial, est troisième du groupe I avec trois points, à neuf longueurs de la Norvège (12 pts) qui a disputé deux matches de plus.L’équipe qui terminera en tête de ce groupe sera directement qualifiée pour le Mondial nord-américain, son deuxième devant passer par des barrages, qui furent fatals à l’Italie pour 2018 et 2022.Gattuso, 47 ans, a prévenu les joueurs de la Nazionale qu’avec lui, “à l’entraînement, ils devront aller à 1000 à l’heure”: “Quand l’entraînement commence, il faut être à fond et bosser avec sérieux”.”Je ne suis pas un magicien, je peux juste promettre de faire les choses avec passion et tout faire pour ramener cet enthousiasme, pour ramener l’Italie en Coupe du monde”, a-t-il conclu.Si Gattuso n’était pas le premier choix de la Fédération italienne (FIGC), qui a essuyé les refus de l’expérimenté Claudio Ranieri (73 ans), le président de la FIGC Gabriele Gravina a présenté sa nomination comme “un choix du coeur et de conviction”: “C’est un entraîneur quoi sait ce que cela veut dire porter le maillot de la Nazionale”.Joueur, Gattuso a tout gagné, notamment deux Ligues des champions avec l’AC Milan. Son palmarès d’entraîneur se limite pour l’instant à un seul trophée, une Coupe d’Italie avec Naples en 2020. Il a enchaîné les expériences décevantes, souvent écourtées comme avec l’AC Milan (2017-19), Valence (2019-21) ou Marseille (2023-24).jr/chc

Mondial des clubs: John Textor, l’apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes

Le businessman américain John Textor, dont le club brésilien Botafogo affronte le Paris SG lors du Mondial des clubs jeudi à Los Angeles, jouit de perceptions très différentes d’un continent à l’autre, entre reconnaissance, méfiance et ressentiment.. Au Brésil, le sauveurVia Eagle Football Holdings, dont il est actionnaire majoritaire, John Textor possède Botafogo depuis 2022. Et Il a ramené ce club historique sur le devant de la scène avec le gain d’une première Copa Libertadores, s’ajoutant au titre de champion national en 2024.”Aussi longtemps que cet homme existera, je le remercierai”, dit à l’AFP Francisco Correia un supporter de Botafogo reconnaissable à son costume de Zorro.”Je priais Dieu pour voir un repreneur à Botafogo, pour que le club ne disparaisse pas”, ajoute Correia, dont l’équipe souffrait de problèmes financiers importants avant l’arrivée de l’Américain.. En Europe, des supporters en colèreA Lyon, transformé depuis son arrivée en 2022 (vente de l’Arena, de la section féminine, réorganisation), les Bad Gones pointent leurs critiques au bout d’une saison 2024-2025 encore décevante (6e de L1) sans retour en Ligue des champions et avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, brandie par la DNCG pour ses finances bancales.”Les historiques virés, l’empire vendu, les valeurs bafouées la formation insultée, que reste-t-il de l’OL”, s’est interrogé le plus important groupe d’ultras, dénonçant les “1.000 promesses” de Textor.A Molenbeek (Belgique), l’Américain a récemment débaptisé le RWDM (Rarcing White Daring Molenbeek) en Daring Brussels et modifié le logo du club.”Notre identité était, est et restera à jamais le RWDM. Face à ce mépris flagrant, nous annonçons la mise en sommeil de notre groupe”, a indiqué le principal groupe Brussels Power 2005.”Le despotisme de John Textor et son mépris des supporters ont largement dépassé les limites. Notre groupe ne cautionnera pas ces décisions d’un ego surdimensionné”, a écrit un autre groupe de fans, le BB85.Les supporters de Crystal Palace, dont Eagle Football détient 45% de l’actionnariat, avaient tancé l’Américain en 2024 pour sa propension à posséder des parts majoritaires dans plusieurs clubs. Or voilà le club londonien, vainqueur de la dernière Cup, menacé de ne pas pouvoir disputer la Ligue Europa la saison prochaine en raison de la présence de l’OL, selon le règlement sur la multipropriété de l’UEFA.. Aux Etats-Unis, terrain hostileAvant le football, John Textor a connu des débuts mouvementés d’investisseur en capital-risque aux Etats-Unis, où il compte de nombreux détracteurs.Après un premier joli coup dans l’internet grandissant des années 1990, le Floridien a connu pas mal d’échecs avec sa marque de snowboard Sims, sa société de réalité virtuelle Jester ou encore dans son site de vente de produits pour nourrissons (Baby Universe).Sa chute la plus spectaculaire a été la banqueroute de Digital Domain, société productrice d’effets spéciaux (récompensée pour le vieillissement de Brad Pitt dans L’Etrange Histoire de Benjamin Button), malgré 135 millions de dollars d’argent public reçus en Floride pour monter un studio de 280 employés, fermé brutalement, et une école de cinéma, jamais lancée.Ancien investisseur déçu devenu élu local, Carl Domino avait donné l’alerte deux ans avant la catastrophe: “c’est un beau parleur (…) pourquoi donner de l’argent public à un homme qui n’a rien réussi, à part mener ses affaires à la faillite?”, s’interrogeait-il auprès du Palm Beach Post.L’Etat de Floride attaquera ensuite Textor pour “fraude”, l’accusant d’avoir masqué les dettes de sa société et d’avoir usé de méthodes de lobbying illégal. Un “procès politique”, rétorqua l’Américain, dont le management fut finalement mis hors de cause par la justice.Des investisseurs accusent par ailleurs Textor, qui avait lancé l’entreprise en bourse dix mois avant la banqueroute, d’en avoir manipulé le cours et de les avoir trompés avec des comptes frauduleux.Attaqué en justice par plusieurs anciens partenaires, Textor rebondit dans le secteur des hologrammes, où il brille avec un show sur Michael Jackson en 2014. Mais il doit mener un rude combat juridique autour des brevets avec un concurrent, Alki David, qui le traite de “sociopathe”.Textor, à la tête d’une myriade de sociétés aux actionnariats entremêlés, multiplie créations et fusions, s’octroyant de juteux bonus, et réussit parfois des introductions en bourse comme avec fuboTV (streaming) en 2020.”John est un chat, il retombe toujours sur ses pattes”, se désole le créateur de Digital Domain Scott Ross, qui mène depuis des années bataille contre Textor, l’accusant par exemple sur ses réseaux sociaux de “s’y connaître en corruption”.

Mondial des clubs: John Textor, l’apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes

Le businessman américain John Textor, dont le club brésilien Botafogo affronte le Paris SG lors du Mondial des clubs jeudi à Los Angeles, jouit de perceptions très différentes d’un continent à l’autre, entre reconnaissance, méfiance et ressentiment.. Au Brésil, le sauveurVia Eagle Football Holdings, dont il est actionnaire majoritaire, John Textor possède Botafogo depuis 2022. …

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Mondial des clubs: le PSG veut enchaîner contre le Botafogo de John Textor

Impressionnant contre l’Atlético de Madrid (4-0), le Paris SG champion d’Europe fera un grand pas vers la première place du groupe B au Mondial des clubs s’il bat dans la nuit de jeudi à vendredi (03h00) Botafogo, l’équipe du propriétaire de Lyon John Textor.La domination écrasante du PSG dimanche au Rose Bowl de Pasadena, banlieue nord de Los Angeles, a prolongé si besoin était l’euphorie parisienne, deux semaines après la démonstration en finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0).L’Atlético était sur le papier le plus dangereux des adversaires dans cette phase de groupe pour Paris, qui ne vise rien de moins que la première place pour décoller vers Atlanta, où l’attendra un huitième de finale contre le deuxième du groupe A. Botafogo, jeudi au Rose Bowl, et les Seattle Sounders, lundi au Lumen Field de Seattle (21H00), n’ont en théorie pas les armes pour rivaliser avec ce PSG.Mais le duel ne manque pas de piquant puisque le club brésilien appartient au groupe Eagle Football Holdings de John Textor, également propriétaire de l’Olympique Lyonnais. Or sur la scène française, le fantasque milliardaire américain a longtemps entretenu une relation orageuse avec le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi. Les deux dirigeants ne partagent pas la même vision de l’économie du sport, Textor accusant le Paris SG de concurrence déloyale du fait du financement du club par l’Etat qatari (via le fonds QSI).Une querelle qui a pris un tour spectaculaire lors d’une visioconférence en juillet 2024 entre propriétaires de clubs, sur fond de crise des droits TV du foot français. Les deux hommes s’y sont invectivés, sous le regard médusé de leurs collègues.Par la suite, entre autres acrimonies, l’espiègle John Textor s’est félicité du tirage au sort qui a mis dans le même groupe du Mondial des clubs son Botafogo et le PSG, par une provocation, en qualifiant Paris de “petit club”.- Réconciliation -Mais il s’est excusé depuis, selon l’entourage de “NAK”, qui a invité ensuite celui qu’il avait qualifié de “cowboy” au Parc des Princes, pour la demi-finale retour de Ligue des champions contre Arsenal (2-1). Les deux hommes ont ensuite échangé longuement lors d’un comité exécutif de l’UEFA puis en marge de la finale de Ligue Europa, le 21 mai à Bilbao. Nasser Al-Khelaïfi et John Textor se sont accordés pour mettre leurs différends de côté et travailler ensemble alors que vacillent la santé financière du foot français et de l’OL.Les joueurs suivent-ils ce type de péripéties politiques? Pas sûr, mais on peut s’attendre à ce que les Parisiens, avec Bradley Barcola de retour  à l’entraînement collectif depuis lundi, ne fassent pas de quartiers jeudi sur le terrain, souhaitant continuer sur leur lancée. Pour sa part, Botafogo, champion du Brésil en titre et vainqueur de la dernière Copa Libertadores, voudra vendre chèrement sa peau. Il a battu Seattle dimanche (2-1) et veut profiter de ce Mondial pour oublier ses tracas domestiques (8e place dans le championnat après 11 journées).”C’est notre ADN d’avoir la possession du ballon, mais on n’a pas réussi à l’avoir et ça a été un problème”, avait réagi l’entraîneur de Botafogo, Renato Paiva, après l’entame néanmoins victorieuse de son équipe. Il est sûrement prévenu qu’elle ne l’aura pas davantage contre le PSG.Paiva va retrouver les Parisiens Joao Neves et Gonçalo Ramos, qu’il a contribué à former lorsqu’il dirigeait l’équipe de jeunes du Benfica Lisbonne. “S’ils marquent contre moi, je les giflerai tous les deux”, a-t-il plaisanté dans un interview à la FIFA.Un autre Portugais, le milieu du PSG Vitinha, a pour sa part averti après la punition infligée à l’Atlético: “Maintenant, c’est au tour de Botafogo”.