AFP Sports
WNBA: Williams, “la star” et Malonga, “l’éponge”, deux nuances de bleu à Seattle
L’expérimentée Gabby Williams, nouvelle “star” WNBA, et le phénomène Dominique Malonga, en apprentissage, vivent deux trajectoires montantes en ce début de saison avec le Seattle Storm.A quelques milliers de kilomètres de la Grèce où les Bleues débutent mercredi l’EuroBasket, les deux Françaises, qui ne se sont pas rendues disponibles pour la compétition continentale, poursuivent à …
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Italie: Gennaro Gattuso, combattant né
En prenant les commandes d’une Italie mal partie pour le Mondial-2026 et en quête de rachat, Gennaro Gattuso est dans son élément: le combat était sa marque de fabrique lorsqu’il était joueur, même s’il peine à le transmettre depuis ses débuts d’entraîneur.C’est un terme italien devenu concept international du foot: la grinta, cette détermination, rage …
Italie: Gennaro Gattuso, combattant né
En prenant les commandes d’une Italie mal partie pour le Mondial-2026 et en quête de rachat, Gennaro Gattuso est dans son élément: le combat était sa marque de fabrique lorsqu’il était joueur, même s’il peine à le transmettre depuis ses débuts d’entraîneur.C’est un terme italien devenu concept international du foot: la grinta, cette détermination, rage de vaincre, agressivité même, dont le nouveau sélectionneur de la Nazionale, qui sera officiellement intronisé jeudi à Rome, a longtemps été l’incarnation sous le maillot de l’AC Milan.Ou, comme le disait Zlatan Ibrahimovic, un autre mort de faim des terrains et ancien coéquipier de Gattuso: “Pas besoin de lui expliquer ce qu’il faut faire pour gagner (…) Si tu dois partir à la guerre, le premier à qui tu penses, c’est Gattuso, il n’y en a pas beaucoup comme lui”.Au commencement donc, et sans doute jusqu’à la fin, il y eut le combat.Celui d’un gamin né le 9 janvier 1978 à Corigliano Calabro, une ville moyenne de Calabre où son père Franco, menuisier, joue dans l’équipe locale qui évolue en 4e division italienne.A douze ans, Gattuso junior connaît son premier échec: Bologne lui refuse l’entrée de son centre de formation, mais il rebondit dans un club moins prestigieux, à Pérouse.- Débuts à 18 ans en Serie B -Il fait ses débuts à 18 ans, en mars 1996, dans l’équipe première qui évolue alors en Serie B, puis découvre la saison suivante l’élite.Au printemps 1997, en infraction des règles Fifa de l’époque en matière de transferts, Gattuso file à l’anglaise aux Glasgow Rangers, attiré par un salaire mirobolant pour l’époque de deux milliards de lires (1 M EUR) sur quatre ans et un championnat correspondant encore plus à son style de jeu, un milieu de terrain agressif et sans concession.Son expérience écossaise, marquée aussi par la rencontre de Carla, sa femme et mère de leurs deux enfants, est abrégée lorsque le nouvel entraîneur des Rangers le fait jouer en défense. En octobre 1998, Gattuso retrouve la Serie A avec la Salernitana où en seulement 25 matchs, tout en hargne, il convainc l’AC Milan de lui donner sa chance.Avec le Milan entre 1999 et 2012, Gattuso a tout gagné: le Championnat d’Italie (2004, 2011), la Coupe d’Italie (2003), la Supercoupe d’Italie (2004, 2011), la Ligue des champions (2003, 2007), la Supercoupe d’Europe (2003, 2007) et la Coupe du monde des clubs (2007).Sous la conduite de Carlo Ancelotti, son mentor, Gattuso devient “Ringhio” (celui qui grogne), infatigable milieu défensif qui étouffe et agresse ses adversaires (90 avertissements en 15 saisons de Serie A mais “seulement” quatre expulsions), les exaspère aussi.- Champion du monde 2006 -Son face à face en Ligue des champions en février 2011, avec Joe Jordan, l’entraîneur-adjoint de Tottenham, qu’il saisit par la gorge lui vaudra cinq matchs de suspension.Des combats, Gattuso en a menés d’autres avec cette Nazionale qu’il va retrouver quinze ans après sa 73e et dernière sélection (un but). Sous le maillot azzuro, il remporte le Mondial-2006 face à la France de Zinédine Zidane (1-1 a.p., 5 tab à 3).Sa carrière d’entraîneur, débutée en 2013 dans le club suisse de Sion, fait pâle figure en comparaison: un seul titre (Coupe d’Italie 2020 avec Naples) et bien des désillusions, comme à Valence (2022-23) ou Marseille (2023-24) où, rapidement à bout de souffle, il est remercié. Même son retour au Milan, alors en pleine déconfiture, ne l’a pas fait décoller (2017-19).Gattuso n’a pas perdu son tempérament volcanique et reste capable, comme récemment, de s’en prendre en direct à un consultant d’une télévision croate lors de sa seule saison, là aussi décevante, aux commandes de l’Hajduk Split.C’est ce feu intérieur, cette foi dans le combat, que les dirigeants du football italien attendent qu’il instille à une Nazionale manquant cruellement de personnalité et de talent, et menacée de rater une troisième Coupe du monde de suite après 2018 et 2022.
Mondial des clubs: le milieu de terrain du PSG étend son empire
Vitinha, Joao Neves, Fabian Ruiz: la triade magique du PSG a bien démarré son entreprise de domination de l’entrejeu au Mondial des clubs aux Etats-Unis, après avoir terrorisé l’Europe.L’Atlético Madrid a invoqué la chaleur, et il faisait en effet près de 40 degrés au soleil, dimanche à midi heure de Los Angeles, lorsque les coéquipiers d’Antoine Griezmann ont été concassés par le PSG (4-0).Mais c’est avant tout la plaque tournante incarnée par les trois joueurs du milieu qui a créé un gouffre entre les deux équipes. Vitinha l’a d’ailleurs glissé malicieusement: “Je pense que ça peut être un peu plus dur pour l’Atlético parce qu’ils n’ont pas le ballon et c’est plus difficile de courir derrière le ballon” dans la chaleur.Le PSG avait en effet la possession près de 75% du temps. Certes bien aidés par la stratégie de repli dans leur camp des Madrilènes, Vitinha, Fabian Ruiz et Joao Neves ont orchestré la partie par leur qualité technique (95% de passes réussies ou davantage pour chacun) et leur vision de jeu, et ont pressé pour récupérer la balle si nécessaire. Ruiz et Vitinha ont aussi marqué.Un ensemble de qualités qui a permis à ce trio de dominer le milieu dans quasi tous ses matches de la saison, y compris au plus haut niveau européen, de Liverpool à Arsenal en passant par l’Inter Milan, écrasé 5-0 en finale de Ligue des champions.- Tempo -En novembre, avant le déclic contre Manchester City en janvier (4-2), leur entraîneur Luis Enrique expliquait: “Il y a beaucoup de qualités au milieu de terrain, c’est très difficile d’être titulaire indiscutable au milieu au PSG”. Et de fait, ces trois-là sont indéboulonnables, loin devant Warren Zaïre-Emery, Senny Mayulu ou encore Lee Kang-in.”C’est encore plus vrai au milieu qu’en attaque et défense. Les milieux sont ceux qui sont capables de me permettre de développer mon idée de jeu”, basée sur la possession et le pressing à la perte, a confié Luis Enrique. L’Espagnol a demandé à ses milieux d’exercer un contrôle absolu, mais aussi de marquer plus que la saison dernière. Quand il est arrivé à l’été 2023, Luis Enrique a bâti son entrejeu d’abord à partir de Vitinha. Le petit milieu portugais (1,72m), plutôt habitué à jouer relayeur, a été replacé au poste de milieu reculé, qu’il interprète moins comme un milieu défensif (la défense n’est pas sa première qualité) que comme le chef d’orchestre, qui distille à droite et à gauche, au tempo lent ou rapide, selon ce qu’exige la situation.Ses capacités à conserver le ballon sous pression lui permettent d’effectuer des percées ou de gagner du temps. Sa qualité de passe vers les attaquants était moins évidente au départ que celle d’un Marco Verratti, mais elle s’est améliorée, à l’image de sa fabuleuse passe vers Désiré Doué le 31 mai à Munich, qui a conduit à l’ouverture du score contre l’Inter. “Vitinha est l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste, sans aucun doute, je ne vois pas deux joueurs meilleurs que lui à son poste”, l’a salué Luis Enrique.- Tranquillité -L’arrivée de Joao Neves, l’été dernier, a été essentielle pour permettre à Vitinha de rayonner. En effet, son compatriote et cadet (20 ans) est un infatigable ratisseur de ballons, en plus de sa qualité technique. “C’est un monstre”, dit de lui son capitaine Marquinhos. Neves joue le rôle de couteau suisse au milieu, et la complémentarité entre les deux hommes saute aux yeux. Mais le changement le plus spectaculaire, par rapport à la saison précédente, provient peut-être de Fabian Ruiz. L’Espagnol avait pourtant du mal à s’imposer depuis son arrivée de Naples, il y a trois ans. Mais un Euro de rêve remporté avec la sélection espagnole en 2024 lui a redonné confiance, et il évolue désormais, à 29 ans, à très haut niveau.Lui aussi promène un bagage technique et une tranquillité qui lui permettent de faire progresser le ballon sans encombre. Sa qualité de frappe s’est aussi mesurée à son but très important contre Arsenal au Parc des Princes (2-1) et à un autre but contre l’Atlético.Luis Enrique a résumé: les trois “apportent chacun quelque chose de différent et permettent qu’on attaque et qu’on défende ensemble”.
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