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Play-offs NBA: Knicks contre Pacers, la renaissance d’une rivalité ancienne
Les New York Knicks retrouvent à partir de mercredi les Indiana Pacers, en finale de conférence Est de la NBA, pour rallumer la flamme d’une intense rivalité née dans les années 1990.Knicks et Pacers s’étaient déjà affrontés l’an passé mais au tour précédent, en demi-finale de conférence, pour un succès 4-3 des Pacers, qui avaient …
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Equipe de France: équation complexe pour Deschamps
Confronté aux contraintes du calendrier, aux absences et à des états de forme disparates d’une saison à rallonge, le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps doit résoudre une équation complexe au moment de bâtir sa liste pour le “Final Four” de la Ligue des nations, dévoilée mercredi.Comme d’habitude, le rassemblement du mois de juin vire au casse-tête pour le patron des Bleus qui doit jongler avec différents impératifs pour élaborer son groupe.L’affiche proposée, une demi-finale en forme de choc contre les champions d’Europe espagnols, le 5 juin à Stuttgart, avant une éventuelle finale ou un match pour la troisième place trois jours plus tard, ajoute à la difficulté et n’autorise pourtant pas Deschamps à se lancer dans des tests à tout-va.Le sélectionneur est déjà certain de devoir se passer des services d’un pilier de sa défense puisque Dayot Upamecano est touché au genou gauche.Pas vraiment rassurant avant de défier l’attaque flamboyante de la Roja, emmenée par le prodige Lamine Yamal, d’autant que son remplaçant naturel dans le onze français, Ibrahima Konaté, reste sur une prestation catastrophique en quarts de finale aller en Croatie (défaite 2-0), le 20 mars à Zagreb où il avait été sorti à la mi-temps. La saison de Wesley Fofana à Chelsea étant déjà terminée pour cause d’opération aux ischio-jambiers, les solutions ne sont pas évidentes pour compléter le secteur défensif de la liste.Le champion du monde 2018 Lucas Hernandez pourrait constituer une alternative mais il n’a pas encore donné toutes les garanties sur le plan athlétique depuis son retour à la compétition avec le PSG en décembre après une rupture des ligaments croisés du genou gauche. L’arrière de Séville Loïc Badé, déjà appelé en bleu, peut donc y croire.- Six ou sept Bleus en finale de C1 -Au milieu, le forfait d’Eduardo Camavinga, blessé à l’adducteur gauche, pourrait profiter à Ngolo Kanté, absent en mars mais tout juste sacré champion d’Arabie saoudite avec Al-Ittihad.Boubacar Kamara, très performant avec Aston Villa, Youssouf Fofana (AC Milan), un habitué du groupe, Valentin Rongier (OM) et même Corentin Tolisso (Lyon), vainqueur de la Coupe du monde sous les ordres de Deschamps en 2018 mais disparu des radars bleus à partir de l’Euro-2021, peuvent aussi espérer gratter la seule place a priori disponible dans l’entrejeu.Il ne devrait en revanche pas y avoir de suspense en attaque et Deschamps devrait reconduire la plupart des joueurs convoqués en mars autour du capitaine Kylian Mbappé.Au-delà du remplacement des blessés, le sélectionneur va devoir gérer au mieux la condition physique des internationaux concernés par la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan, le 31 mai à Munich.Les Parisiens (Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Warren Zaïre-Emery, Désiré Doué, voire Lucas Hernandez) et les deux Intéristes (Marcus Thuram, Benjamin Pavard) ne pourront en effet pas rejoindre le stage avant le lundi 2 juin, soit trois jours à peine avant la demi-finale de la Ligue des nations face à l’Espagne.Les pensionnaires de Ligue 1 sont eux au repos depuis samedi alors que ceux de Premier League, de Liga et de Serie A seront sur le pont avec leurs clubs jusqu’au dimanche 25 mai. Une différence de forme qui risque de compliquer encore un peu plus la tâche de Deschamps avant un rendez-vous périlleux.
Ligue 1: Metz-Reims, première manche du barrage de la peur
Poussé au bord de la Ligue 2 dans les derniers instants de la saison, Reims joue le barrage aller d’accession à la Ligue 1 mercredi (20h00) à Metz, qui souhaite à tout prix remonter un an seulement après sa relégation.Battus par Lille (2-1) samedi soir lors de la 34e et dernière journée de la L1, les Rémois, rassemblés au centre de la pelouse du Stade Pierre-Mauroy, ont vu le pire scénario se dérouler sur leurs portables: grâce à un but lors de l’ultime minute de la saison de Ligue 1, Le Havre a battu Strasbourg (3-2) et propulsé le club de la Marne en position de barragiste.Un coup dur de plus au cours d’une saison galère, mais pas le point final. Les voilà désormais engagés dans une double confrontation contre les Messins, 3e de Ligue 2 et tombeurs de Dunkerque au Stade Saint-Symphorien (1-0) en pré-barrage, entrecoupée d’une finale de Coupe de France face au Paris SG samedi soir au Stade de France, rétrogradée “au second plan”, de l’aveu de Samba Diawara, l’entraîneur de Reims.Le technicien l’admet: la dynamique des siens n’est pas bonne: “Les signaux ne sont pas positifs, pour l’instant, mais les joueurs n’ont pas le choix, on n’a pas le choix, au niveau du staff, de les aider, de les accompagner, et tout le club doit devoir se mobiliser pour faire en sorte qu’on puisse rester en Ligue 1.””Je n’abandonnerai pas, a-t-il affirmé après la défaite à Lille. Je savais que c’était difficile, mais comme je le disais tout à l’heure, on a encore une session de rattrapage, durant laquelle on va devoir tout donner et essayer de sauver l’essentiel.”- “La dynamique est pour nous” -Loin de ces préoccupations, Metz touche à son but: retrouver l’élite. Les Grenats, spécialistes des allers-retours entre la Ligue 1 et la Ligue 2, ont occupé la troisième place pendant la majeure partie de la saison mais ont terminé l’exercice 2024-25 avec trois matches nuls et une défaite en six rencontres.Ce manque d’élan s’est vu samedi après-midi contre l’USLD, où ils ont eu toutes les peines du monde à se créer des occasions de but, avant de l’emporter grâce à un but gag inscrit contre son camp par Yacine Bammou, bien malgré lui.L’année dernière, c’était au terme de ces barrages que les Messins étaient descendus en Ligue 2. Ils espèrent avoir retenu la leçon pour remonter et enfin s’installer en Ligue 1, après sept relégations au 21e siècle.”Il y a ceux qui se souviennent de la saison dernière, il y a cette envie de réécrire quelque chose de plus positif”, réagissait samedi l’entraîneur Stéphane Le Mignan, qui n’était alors pas encore sur le banc messin lors du barrage perdu face à Saint-Etienne.Revenu cette saison à Metz, le milieu Gauthier Hein n’était pas non plus de l’échec de juin dernier. “Reims a mal terminé sa saison, la dynamique est pour nous”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse mardi. “Quoi qu’il arrive, il faudra y croire jusqu’au bout, jusqu’à la dernière seconde.”
Ligue Europa: en perdition, Tottenham et Manchester United cherchent la rédemption
Manchester United et Tottenham, clubs historiques du football anglais enlisés dans un profond marasme sportif, s’affrontent mercredi en finale de la Ligue Europa à Bilbao pour tenter de sauver leur saison avec un trophée européen et une qualification directe pour la Ligue des champions.Pour les Red Devils et les Spurs d’Ange Postecoglou, le salut passe par San Mamés, stade mythique de l’Athletic Bilbao. Les deux équipes, respectivement 16e et 17e de Premier League, leurs pires classements depuis près de 50 ans, ont l’opportunité de maquiller un peu leurs saisons catastrophiques en championnat avec un pansement doré et une qualification directe pour la C1, accompagnée d’un pactole de plus de 100 millions d’euros.Une récompense presque vitale pour l’avenir des deux clubs, en grande difficulté économique en raison de leurs mauvais résultats.C’est peut-être encore plus vrai, et plus urgent, pour Manchester United, club le plus titré de l’histoire du football anglais, habitué ces dernières années à maquiller son spectaculaire déclin avec des Coupes (Coupe d’Angleterre, Coupe de la Ligue).L’issue de cette finale 100% anglaise, la troisième de l’histoire de la compétition, pourrait également décider du sort des deux entraîneurs, Ruben Amorim et Ange Postecoglou, capitaines de bateaux à la dérive et qui semblent souffrir des mêmes maux, entre erreurs de casting et cascade de blessures.- Destins croisés -Les hommes ont pourtant deux approches différentes de ce choc crucial. Le coach portugais, arrivé en novembre 2024 après ses exploits avec le Sporting, se sait moins en danger que son homologue australien, d’origine grecque, en poste depuis 2023.”Chaque match a son histoire, mais pour les deux équipes c’est un match à tout ou rien. Nous sommes dans des positions similaires, les positions des coaches sont similaires. Je sais qu’Ange a encore un an de contrat, le contexte est différent, mais nous sommes tous les deux en galère”, a déclaré Amorim après la qualification en finale. “Je ne sais pas ce qui va se passer. C’est le bon et le mauvais côté avec cette équipe, je ne sais jamais à quoi m’attendre”, avait-il ajouté.Ses hommes, battus à 18 reprises en championnat, un record depuis 1974, semblent en effet plus libérés lorsqu’ils jouent le jeudi soir, avec un bilan de 14 matches sans défaites en C3 (9 victoires, 5 nuls) et des qualifications dans la douleur face à Lyon et la Real Sociedad et l’Athletic Bilbao.Amorim, qui se dit encore “loin de quitter” Manchester, a ainsi expliqué qu’il n’était “pas inquiet à propos de la finale”, estimant que le club devait connaître des “changements plus profonds”.Postecoglou, souvent sur la défensive face à la presse, a lui une promesse à tenir, après avoir rappelé qu’il “gagnait souvent un titre lors de sa deuxième saison” sur un banc, pour espérer conserver son poste.Son capitaine, Heung-min Son a reconnu que la saison du club londonien était “inacceptable”, mais a espéré “changer la mentalité” et “l’histoire du club” en décrochant enfin un trophée.”Avec un match aussi important demain, j’ai l’occasion de remplir au moins la tâche principale qui m’a été confiée, à savoir apporter des trophées au club”, s’est lui défendu Postecoglou, ajoutant qu’il n’était pas “un clown”, en réponse à un éditorial d’un quotidien anglais.Tout, ou presque, lui sera pardonné, s’il parvient à briser la malédiction de Tottenham, considéré chez lui comme un club de “losers” (perdants), sans trophée majeur depuis 2008 (Coupe de la Ligue) et dont le dernier titre européen, la Coupe UEFA, remonte à 1984. Une éternité pour les fans des Spurs, qui ruminent toujours leur finale de C1 perdue en 2019 face à Liverpool. Et prient désormais tous les cieux pour chasser, enfin, la poisse qui leur colle au maillot.