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Tennis: le 25e Grand Chelem, une quête de plus en plus ardue pour Djokovic

La question n’est pas nouvelle, mais se fait toujours plus pressante à presque 38 ans et après plusieurs défaites cuisantes: à l’approche de Roland-Garros (25 mai-8 juin), Novak Djokovic peut-il encore décrocher un 25e Grand Chelem record?Élimination dès son entrée en lice aux Masters 1000 de Monte-Carlo et Madrid, forfait à Rome: la saison sur …

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Tennis: Djokovic n’a “pas besoin d’un entraîneur” pour l’instant

Le Serbe Novak Djokovic, en quête cette semaine à Genève d’une première victoire sur terre battue cette saison, a déclaré mardi ne pas vouloir se “précipiter” pour retrouver un entraîneur après ses six mois de travail avec Andy Murray.QUESTION: Vous avez annoncé le 13 mai la fin de votre collaboration avec Andy Murray, qui sera …

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L1: Nantes et Kombouaré, c’est à nouveau fini

Après un nouveau maintien assuré de justesse et une saison peu enthousiasmante sur le plan du jeu, le FC Nantes s’est séparé mardi d’Antoine Kombouaré pour la deuxième fois en deux ans, signe d’un club sans ligne directrice.Le limogeage d’un entraîneur par les Canaris est presque un non-évènement dans le football français.Avec 17 coaches différents depuis la reprise du club par Waldemar Kita en 2007, ceux qui prennent place sur le banc se savent sur un siège éjectable.Kombouaré rejoint tout de même Michel Der Zakarian dans le club fermé de ceux qui se sont fait licencier deux fois à Nantes puisque l’ancien défenseur avait déjà pris en main son club formateur de février 2021 à mai 2023.Ce premier passage avait été marqué par une victoire en Coupe de France (2022), une finale perdue l’année suivante et une campagne européenne plutôt réussie, ce qui n’avait pas empêché une rupture abrupte à quatre journées de la fin du championnat, alors que le club luttait pour sa survie.Il n’y a guère eu de “lune de miel” lors de son deuxième passage même si le technicien a longtemps bénéficié de la mansuétude du public de la Beaujoire, pourtant réputé pour sa sévérité et qui a fini par se retourner contre lui.- Sauvé in extremis en décembre -Revenu aux affaires en novembre 2023 lors du deuxième changement d’entraîneur de la saison sur les bords de l’Erdre, Kombouaré avait présidé à une fin de saison extrêmement pénible.”Un maintien le plus rapidement possible”, avait été le seul objectif assigné par Franck Kita, directeur général délégué du club, au début de la saison.Mais si Nantes n’a été que trois fois dans la zone rouge, il a fallu attendre la dernière journée et une victoire (3-0) contre Montpellier, relégué depuis longtemps, pour conserver sa place dans l’élite.Pendant son deuxième mandat, le FC Nantes n’a d’ailleurs gagné que 11 matches sur 44 disputés, toutes compétitions confondues, pour 19 défaites.La fin prématurée, un an avant la fin de son contrat, du règne de Kombouaré obéit à un schéma d’autant plus implacable qu’il avait déjà échappé au couperet d’extrême justesse fin décembre.Les atermoiements de Sergio Conceiçao — déjà passé par Nantes de décembre 2016 à juin 2017 –, et les difficultés d’Habib Beye, nommé plus tard à Rennes, à se constituer rapidement un staff, avaient aidé le Kanak à passer l’hiver.- Des pistes nombreuses -Au fil de la saison, le coach avait cependant semblé de plus en plus désorienté face à un groupe capable d’aller gagner à Nice et ou de tenir en échec le Paris SG, en avril, mais aussi de livrer des non-matches absolus contre Le Havre ou Angers.”J’ai un contrat, je suis Nantais, je suis très heureux d’être ici (…) après je ne vais pas répondre à la place de Waldemar Kita”, avait lancé le Kanak interrogé sur son avenir en zone mixte, après son dernier match.Les successeurs possibles ne manquent pas, comme Pierre Sage côté français ou les Portugais Luis Castro, très en vue avec Dunkerque (L2) cette saison, et Vitor Bruno, un ancien adjoint de Conceiçao à Nantes.Ahmed Kantari, ancien entraîneur de Valenciennes, propulsé adjoint de Kombouaré cet hiver, est aussi évoquée par la presse.Une piste sans doute moins onéreuse alors que le club vient de lâcher quelque 2 millions d’euros pour se débarrasser de Kombouaré.”C’est une page qui se tourne et un nouveau chapitre qui s’ouvre avec une feuille de route claire : repartir de l’avant en prônant le beau jeu et en faisant confiance à la formation”, a déclaré le président Kita, cité dans le communiqué publié par le club en début d’après-midi.Mais dans un club qui a eu le maintien pour seul horizon lors de quatre des cinq dernières saisons, il faudra bien plus qu’un nouveau nom sur le banc pour rêver à un avenir plus radieux.

Ligue Europa: Postecoglou-Amorim, une même galère et une même lumière

Stars défaillantes, blessures en cascade et performances exécrables en Premier League ont plombé la saison de Ruben Amorim et Ange Postecoglou, les entraîneurs de Manchester United et Tottenham, et un seul verra la lumière au bout du tunnel, mercredi en finale de la Ligue Europa.A Bilbao, le Portugais et l’Australien d’origine grecque s’arracheront le billet pour la Ligue des champions promis au vainqueur. Malheur au vaincu!. Amorim, mi-figue mi-raisinLe limogeage en novembre d’Erik ten Hag et l’arrivée d’Amorim, jeune crack venu du Sporting, étaient censés réenchanter Old Trafford, le “théâtre des rêves” au surnom devenu désuet.Mais le souffle d’espoir entourant le technicien de 40 ans est très vite retombé.Son système tactique préférentiel (3-4-3) a semblé inadapté à l’effectif, sa gestion du cas Marcus Rashford (mis de côté puis exfiltré en prêt à Aston Villa) a posé question et sa franchise face caméra a allumé quelques incendies.L’équipe doit s’améliorer “partout” car elle n’est “pas à la hauteur”, répète-t-il souvent. “C’est ma faute, je suis responsable. Si nous ne pouvons pas changer cela rapidement, nous devrions donner notre place à d’autres personnes”, a-t-il même lâché il y a une dizaine de jours.Manchester United devrait toutefois maintenir sa confiance au Portugais, dont le recrutement a coûté plus de dix millions d’euros, même au bout d’une saison désastreuse en Premier League (16e avant la dernière journée).Sous sa direction, le club au maillot rouge a perdu 14 de ses 26 matchs en championnat. En Ligue Europa, en revanche, c’est une autre histoire: son équipe est invaincue en 10 matchs et la machine tourne à plein régime, avec une moyenne de 2,8 buts par match, à mille lieues des pauvres statistiques affichées en championnat.Le dernier trophée continental remporté par Manchester United remonte à 2017, sous José Mourinho, déjà en Ligue Europa.. Postecoglou, à quitte ou doubleSi Amorim a eu son lot de joueurs défaillants (Onana, Hojlund, Zirkzee…) ou blessés (Shaw, Mainoo, Amad, Mount…) en cours de saison, la palme de la malchance revient à Ange Postecoglou.L’entraîneur australien de 59 ans, né à Athènes, a été douché par une pluie de forfaits de longue durée sur toute l’étendue du terrain: le gardien Guglielmo Vicario, les défenseurs centraux Romero-van de Ven, et un paquet d’attaquants (Richarlison, Odobert, Werner…).La malédiction s’étend jusqu’à la finale de Bilbao, que manqueront sur blessure James Maddison, Lucas Bergvall et Dejan Kulusevski. Le capitaine Heung-Min Son est rétabli, mais son rendement décevant cette saison ne gonfle pas d’optimisme les supporters des Spurs.Certains d’entre eux ont commencé à prendre en grippe “Ange”, comme il est appelé en Angleterre, au bout d’une campagne désastreuse en championnat (17e au classement après 21 défaites).Selon la presse britannique, son avenir dans le nord de Londres dépendrait en grande partie du résultat de la finale européenne à venir.En cas de victoire, celui qui est arrivé à l’été 2023 pourrait être élevé au rang de héros local dans un club privé de titre depuis 2008 (Coupe de la Ligue) et dont le dernier trophée européen remonte à 1984 (Coupe de l’UEFA).En septembre dernier, Postecoglou avait été moqué après avoir rappelé qu’il gagnait “toujours quelque chose” à la fin de ses deuxièmes saisons, en club ou en sélection.C’est effectivement ce qu’il a fait avec South Melbourne et Brisbane Roar (championnat d’Australie), l’équipe d’Australie (Coupe d’Asie), Yokohama (championnat du Japon) et le Celtic Glasgow (triplé domestique en Ecosse).Il lui reste un match à gagner pour prolonger la belle série et faire taire ses détracteurs.