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Tour de France: dans les premières étapes de montagne, avantage Pogacar sur Vingegaard
Dans le duel qui oppose Tadej Pogacar à Jonas Vingegaard depuis 2021, la première étape de haute montagne a souvent donné le ton du rapport de force entre les deux champions de juillet.Retour sur ces premières explications au sommet au moment d’aborder lundi le premier massif de l’édition 2025 (le Massif central), alors que le …
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Euro-2025: un quart et pas de “calculs” pour les Bleues
“Pas de calculs”: avec six points en deux matches, les Bleues peuvent se hisser en quarts de l’Euro et terminer en tête de leur groupe si elles ne perdent pas dimanche (21h00) contre les Pays-Bas, un scénario pas forcément à leur avantage.Être première de sa poule impliquerait pour l’équipe de France une possible demi-finale contre …
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Euro-2025: un quart et pas de “calculs” pour les Bleues
“Pas de calculs”: avec six points en deux matches, les Bleues peuvent se hisser en quarts de l’Euro et terminer en tête de leur groupe si elles ne perdent pas dimanche (21h00) contre les Pays-Bas, un scénario pas forcément à leur avantage.Être première de sa poule impliquerait pour l’équipe de France une possible demi-finale contre les championnes du monde espagnoles, un obstacle de taille pour des Bleues en quête d’un premier titre.Contre les “Oranje”, même une défaite avec un maximum de deux buts d’écart suffirait à assurer la deuxième place et donc la qualification. “Nous avons une très bonne équipe et parfois il y a des miracles qui se passent”, a lancé le sélectionneur néerlandais Andries Jonker, faisant référence à deux reprises à la “remontada” de 2017 entre le PSG et le FC Barcelone (4-0, 6-1). Une élimination reste néanmoins possible en cas de revers de plus de trois buts, scénario qui n’est plus arrivé en compétition internationale depuis l’Euro en 2009 contre l’Allemagne (5-1).Mais les Bleues le répètent, elles ne feront “pas de calculs” contre les Néerlandaises, a insisté vendredi l’attaquante remplaçante Kelly Gago car “il faut battre tout le monde pour gagner le titre”, avait déjà estimé la veille Kadidiatou Diani. – “Pas prendre de risque” avec Lakrar et Mbock -Pour Clara Mateo, les tricolores sont “des compétitrices”: “on donnera tout, on prend ce match très au sérieux”, avait-elle assuré après la victoire (4-1) face aux Galloises mercredi, qui suivait le succès inaugural quatre jours plus tôt contre les Anglaises, championnes d’Europe en titre.”On veut rester sur cette bonne dynamique de victoires, c’est important pour la tête”, avait affirmé la vice-capitaine Grace Geyoro.”Je m’efforce de leur dire, il faut rester focalisé sur le jeu car c’est le jeu qui nous permettra d’aller chercher les victoires”, a soutenu de son côté Laurent Bonadei, interrogé mercredi sur le potentiel tableau compliqué de son équipe.Pour envisager l’Espagne dans le dernier carré, il faudra déjà franchir ce cap des Pays-Bas dimanche (21h, et diffusé finalement sur France 2) pour disputer un autre choc en quarts soit contre la Suède soit contre l’Allemagne, qui s’affrontent samedi à Zurich, et qui pointent elles aussi parmi les favorites.La première place du groupe a tout de même un avantage considérable: celui de jouer seulement le 19 juillet (17 juillet en cas de deuxième place), laissant six jours de récupération et de préparation à Griedge Mbock, blessée au mollet droit, et à Maëlle Lakrar, touchée à la cuisse gauche.Ce laps de temps ne sera pas un luxe pour les deux défenseuses, qui se sont entrainées avec l’ensemble du groupe samedi matin au camp de base de l’équipe de France, comme la veille, sans forcer totalement.Le staff ne prendra aucun risque les concernant contre les Néerlandaises, préférant certainement aligner la jeune charnière Alice Sombath – Thiniba Samoura (21 ans), qui devra tenir face à la pression des Oranje devant marquer au moins trois buts pour voir les quarts. Ce défi sera beaucoup plus compliqué pour les deux jeunes que le match contre le pays de Galles, contre qui la défense centrale a été solide sans pleinement rassurer.Concernant Griedge, “ce serait prématuré de la faire commencer ce match, je pense. C’était une bonne surprise de la voir dans les jeux, au niveau des appuis, de voir qu’elle n’avait aucune douleur et qu’elle était réactive”, a expliqué samedi devant la presse le sélectionneur français qui n’a toujours pas pris sa décision pour la charnière centrale de dimanche soir, Les deux “montent en puissance” mais le staff ne voudra pas “pas prendre de risque”.A l’inverse, Laurent Bonadei a un choix pléthorique en attaque mais le sélectionneur devrait aligner le même trio que face aux Anglaises: les ailières en grande forme Delphine Cascarino et Sandy Baltimore et l’avant-centre vedette Marie-Antoinette Katoto, qui est de nouveau sortie de l’ombre lors de l’entrée en lice des Bleues après plusieurs semaines compliquées.
Mondial des clubs: les hommes forts de Chelsea
De l’entraîneur Enzo Maresca au génial Cole Palmer en passant par l’attaquant-surprise Joao Pedro ou les milieux Moises Caicedo et Enzo Fernandez: Chelsea s’appuie sur plusieurs piliers au moment de défier le PSG en finale du Mondial des clubs, dimanche (21h00 française/19h00 GMT). Enzo Maresca: artisan du réveil des BluesLe technicien de 45 ans a réveillé des Blues moribonds depuis plusieurs saisons. Alors que le nouveau propriétaire, le groupe BlueCo de l’Américain Todd Boehly qui a racheté Chelsea au Russe Roman Abramovitch en 2022, a accumulé les dépenses inconsidérées sur le marché des transferts sans grande réussite, l’ex-milieu de terrain italien a remis de l’ordre sur le plan sportif.Arrivé à l’été 2024 en remplacement de l’Argentin Mauricio Pochettino après avoir remporté le Championship (équivalent de la Ligue 2 en Angleterre) avec Leicester, Maresca est parvenu à arracher une quatrième place en Premier League, synonyme de retour en Ligue des champions, tout en offrant à Chelsea la seule Coupe d’Europe qui manquait à son palmarès, la Ligue Conférence.Adjoint de Pep Guardiola à Manchester City lors de la saison 2022/23 marquée par le triplé Ligue des champions-championnat-Coupe, le technicien transalpin est comme son illustre homologue espagnol un adepte du jeu de possession même s’il a procédé à de nombreux essais durant le Mondial en utilisant pas moins de 27 joueurs en six matches.Cole Palmer, l’atout-maîtreL’international anglais constituera la principale menace pour les Parisiens en finale. L’attaquant de 23 ans, véritable leader technique de Chelsea, est capable par ses dribbles, ses ouvertures et son sens du but de faire très mal à l’adversaire et le PSG devra l’avoir à l’oeil. Révélé la saison dernière au plus haut niveau et fort de statistiques impressionnantes (22 buts, 11 passes décisives), il a été élu meilleur jeune de Premier League à l’issue de l’exercice 2023/24 avant de briller à l’Euro dans un rôle de joker de luxe. C’est lui qui a délivré la passe décisive sur le but salvateur d’Ollie Watkins à la 90e minute contre les Pays-Bas en demi-finales (2-1) avant d’égaliser en finale face à l’Espagne, trois minutes après son entrée en jeu. Ce qui n’a pas empêché le sacre de la Roja et une nouvelle désillusion pour les Three Lions, battus 2-1. Bref, un talent pur dont Paris devra grandement se méfier.Joao Pedro, la recrue-chocLe jeune attaquant brésilien n’aura pas mis longtemps pour faire parler de lui sous les couleurs de Chelsea. Une semaine à peine après avoir été transféré de Brighton pour près de 70 millions d’euros et avoir débarqué dans la foulée aux Etats-Unis, le joueur de 23 ans s’est mué en héros en réalisant un doublé en demi-finales contre Fluminense, son club formateur (2-0), pour sa toute première titularisation.Nouveau symbole de la frénésie d’achats de BlueCo, Joao Pedro a pourtant tout de la bonne pioche, d’autant qu’il a déjà largement pris ses marques en Angleterre puisqu’il a été débauché par Watford en 2020.Pedro Neto, le feu folletLe Portugais de 25 ans a crevé l’écran au cours de cette Coupe du monde. L’ex-joueur de Wolverhampton a inscrit trois buts mais a également frappé les esprits par son incessante activité sur le côté droit. Le tout récent vainqueur de la Ligue des nations avec sa sélection a l’art de déstabiliser les défenses grâce à ses crochets même s’il aura un sacré client devant lui en finale avec son compatriote Nuno Mendes, devenu une référence mondiale au poste d’arrière gauche.Le gaucher a jusqu’ici parfaitement profité de cette épreuve pour se racheter après une première saison assez décevante à Londres et aura une ultime opportunité en finale pour convaincre définitivement ses versatiles dirigeants de le garder.          Moises Caicedo-Enzo Fernandez, la loi du milieuLes deux joueurs sont les deux plaques tournantes du milieu des Blues. Dans son rôle de demi-défensif, l’Equatorien Caicedo a la charge de la première relance alors que Fernandez, champion du monde avec l’Argentine, évolue un cran devant, plus proche du secteur offensif. De leur capacité à résister au trio magique de l’entre-jeu parisien (Vitinha-Joao Neves-Fabian Ruiz) dépendra le sort de Chelsea en finale. Il faudra surtout surveiller l’état physique de Caicedo, touché à une cheville en demi-finales.Â