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FC Barcelone: Koundé blessé à une cuisse et forfait au moins contre l’Inter à Milan

Sorti touché lors de la demi-finale aller de Ligue des champions face à l’Inter mercredi (3-3), le défenseur français du FC Barcelone Jules Koundé, souffre, selon son club, d’une blessure à la cuisse gauche qui devrait le priver, au minimum, du match retour mardi à Milan.”Les examens effectués ce matin (jeudi, ndlr) ont révélé que Jules Koundé… souffre d’une lésion distale du biceps fémoral de la cuisse gauche. Son retour à l’entraînement avec l’équipe dépendra de son évolution”, écrit le club catalan dans un communiqué, sans préciser la durée potentielle de l’absence.Selon la presse espagnole, l’international français manquera plusieurs semaines de compétition, dont le match retour en C1 face à l’Inter mardi prochain, et sa participation au Clasico face au Real Madrid, le 11 mai, est très incertaine.Cette blessure arrive au pire moment pour l’inusable latéral droit, qui venait d’enchaîner 105 matches consécutifs toutes compétitions confondues avant de souffler face à Majorque la semaine passée.L’ancien Bordelais, qui disputait mercredi sa 53e rencontre de la saison, est sorti touché en fin de première période.Indéboulonnable dans son couloir droit, à Barcelone comme chez les Bleus, Koundé devrait cependant être remis d’ici début juin, pour la demi-finale de la Ligue des nations face à l’Espagne.

C1: Lamine Yamal et l’inévitable comparaison avec Lionel Messi

A 17 ans, le prodige du FC Barcelone Lamine Yamal a illuminé la demi-finale aller de Ligue des champions face à l’Inter Milan, au point d’alimenter davantage l’analogie avec Lionel Messi, même si la pépite catalane refuse de se comparer au génie argentin.”Je ne me compare à personne, encore moins à Messi”, avait affirmé Yamal en conférence de presse avant d’inscrire un nouveau but et d’effectuer une prestation magistrale lors du duel fou contre les Nerazzuri (3-3) mercredi. Mais les coups d’éclat du virtuose catalan, déjà champion d’Europe avec l’Espagne l’été dernier, s’enchaînent à une telle vitesse que la comparaison devient inévitable avec Messi, talent précoce formé à la “Masia” lui aussi et gaucher qui plus est.Au même âge, l’octuple Ballon d’Or n’avait toutefois disputé qu’une poignée de minutes sous le maillot blaugrana avec les professionnels.Yamal, lui, pour son 100e match mercredi, a laissé le monde du football bouche bée, avec un numéro de soliste magique, pour ramener son équipe, menée 2-0, dans la partie.”C’était un moment +Messiesque+, c’était comme regarder Messi”, a lancé l’ex-défenseur de Liverpool Jamie Carragher sur CBS. “C’est le meilleur joueur du monde”, selon le défenseur de l’Inter Alessandro Bastoni, “un génie”, pour l’entraîneur du Barça, l’Allemand Hansi Flick.”Yamal est clairement un phénomène comme il en nait peut-être tous les 50 ans. Je n’avais jamais vu un tel talent auparavant”, a renchéri l’entraîneur adverse Simone Inzaghi.”Ce qui m’étonne toujours dans le football, c’est qu’on se dit toujours qu’il est impossible que quelqu’un soit meilleur, ou puisse être meilleur, que Ronaldo et Messi, et à mon époque Pelé et Maradona, Zidane, R9 (le Brésilien Ronaldo, ndlr) ou autre. Et puis Lamine Yamal arrive”, a estimé pour sa part l’ex-attaquant de l’équipe de France Thierry Henry. “C’est tout simplement fou ce qu’il fait!”⁃ Ballon d’Or à 17 ans? -Il y a bien un peu de Messi, son idole et son modèle, dans cette gestuelle et cette capacité à éliminer sans effort, et s’appuyer sur sa patte gauche pour chercher la frappe ou déposer un caviar à l’un de ses partenaires. Voire peut-être un peu plus.”Aujourd’hui, chez Yamal, j’ai vu de tout. J’ai vu du Messi, du Neymar et même du Ronaldinho”, a assuré l’ex-meneur de jeu de l’OM et d’Arsenal Samir Nasri, consultant pour Canal+.Un cocktail explosif, et presque impossible à contrer pour n’importe quelle défense, même celle pour des Nerazzuri, la meilleure de la compétition, qui n’avait encaissé que cinq buts en dix matches jusqu’ici.Devenu le plus jeune joueur à marquer dans une demi-finale de Ligue des champions, détrônant Kylian Mbappé avec près d’un an d’avance, le jeune ailier catalan continue de battre tous les records de précocité à sa portée.Même s’il fait face à une concurrence rude, dans sa propre équipe (Raphinha, Pedri…) et chez ses adversaires (Dembélé), le lauréat du trophée Kopa du meilleur espoir mondial et du prix Laureus de la révélation de l’année 2024, s’affirme, aussi, comme candidat légitime au Ballon d’Or.Il faudra pour cela que Yamal, plus jeune joueur à remporter un titre majeur -l’Euro 2024- en sélection, devant la légende Pelé, repousse encore un peu plus les limites, mardi à Milan, pour envoyer son club formateur en finale.Et prouver qu’il est, déjà, prêt à régner.

Tour d’Europe des stades: le Real est nu, le Bayern peut reprendre son bien

La gestion de crise en Liga du Real Madrid, le duel à distance entre Naples et l’Inter en Série A ou encore un possible premier titre de sa carrière pour Harry Kane avec le Bayern vont occuper le week-end de football européen.. Espagne: le Real Madrid sans défenseEn pleine crise sportive et institutionnelle après son élimination en Ligue des champions et son revers en finale de Coupe du Roi face au FC Barcelone (3-2 a.p), le Real Madrid (2e, 72 points) doit impérativement s’imposer à domicile dimanche (14h00) contre le Celta Vigo (7e, 46 points), à la lutte pour retrouver l’Europe, pour espérer rattraper le Barça (1er, 76 points).Privé sur blessure de Dani Carvajal, du Brésilien Eder Militao, de l’Allemand Antonio Rüdiger (par ailleurs suspendu pour son comportement contre le Barça), de l’Autrichien David Alaba et du Français Ferland Mendy, l’entraîneur madrilène Carlo Ancelotti, annoncé proche d’un départ en fin de saison pour devenir sélectionneur du Brésil, aborde ce sprint final en championnat avec une défense décimée.Le club catalan, qui sort d’un nul spectaculaire (3-3) en demi-finale aller de la Ligue des champions face à l’Inter, va tenter de conserver son invincibilité de 2025 en Liga samedi (21h00) sur la pelouse de Valladolid (20e, 16 points, déjà relégué). L’entraîneur allemand Hansi Flick devrait faire tourner en vue de la manche retour de C1 à Milan.L’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann (3e, 66 points), largué dans la course au titre, est opposé samedi (14h00) à Alavés (17e, 34 points).. Angleterre: Liverpool, le match d’aprèsVirgil van Dijk, Mohamed Salah et compagnie étrennent leur titre de champions d’Angleterre sur la pelouse de Chelsea dimanche (17h30), une semaine après leur couronnement.Ils soulèveront le trophée le 25 mai à Anfield, en clôture de la Premier League, puis défileront dans les rues de Liverpool le lendemain. Mais, en attendant, le championnat n’est pas fini, et surtout pas pour Chelsea.Le club de Londres court après un billet qualificatif pour la prochaine Ligue des champions, au même titre que Newcastle, Manchester City, Nottingham Forest et Aston Villa. Et la bataille s’annonce féroce et indécise jusqu’au bout.Arsenal, actuel dauphin de Liverpool, reçoit de son côté Bournemouth, samedi (18h30), avec en tête la demi-finale retour de C1 à Paris, mercredi.Demi-finalistes de Ligue Europa, Manchester United et Tottenham espèrent aussi prendre de l’élan, et éviter les blessures, dimanche (15h00) contre Brentford et West Ham.Italie: Naples pour confirmer, l’Inter pour espérerSix jours après avoir repris les commandes de la Serie A, grâce à trois victoires d’affilée, Naples peut porter son avance sur l’Inter de trois à six points, au moins pendant quelques heures. Le Napoli (74 pts) se déplace à Lecce (17e) samedi (18h00), avant que l’Inter (2e, 71 pts) ne reçoive Vérone (15e) à 20h45.L’Inter n’a plus gagné depuis plus de trois semaines, mais les champions d’Italie en titre ont rassuré leurs supporters en tenant en échec le FC Barcelone (3-3) dans son stade. Si Simone Inzaghi a récupéré Marcus Thuram et Denzel Dumfries, en pleine forme et auteurs des trois buts milanais contre le Barça, il pourrait être privé de son capitaine Lautaro Martinez, sorti sur blessure mercredi.La course à l’Europe reste très indécise avec cinq équipes, de la 4e à la 8e places, en trois points: l’AS Rome (6e) reçoit la Fiorentina (8e) dimanche, tandis que la Juventus (4e) se déplace à Bologne (5e), qu’elle ne devance que d’un point.En bas de tableau, la relégation de Monza en Serie B pourrait être validée: la lanterne rouge reçoit l’Atalanta (3e) dimanche (15h00).. Allemagne: le Bayern à une victoire du titreLe Bayern Munich se déplace samedi (15h30) sur la pelouse du RB Leipzig avec l’occasion de décrocher un 34e titre de champion d’Allemagne, à deux journées de la fin. Les joueurs de Vincent Kompany ont juste besoin d’une victoire.Les Munichois seront privés de leur attaquant anglais Harry Kane, suspendu pour un cinquième carton jaune cette saison en Bundesliga, lors de la 31e journée. Ce qui n’empêcherait pas le meilleur buteur de Bundesliga de fêter son éventuel premier titre de sa carrière.Derrière le Bayern et Leverkusen, Francfort (3e, 55) peut valider dès dimanche (19h30) à Mayence (7e, 47) sa place en Ligue des champions en cas de victoire, alors que la lutte pour la 4e place, la dernière qualificative pour la prochaine C1, est plus serrée que jamais.Le Borussia Dortmund (6e, 48 pts) s’est totalement relancé dans cette lutte, avec seulement trois points de retard sur Fribourg. Le BVB de Niko Kovac est invaincu depuis un mois et demi en championnat et reçoit Wolfsburg (12e, 39) samedi (18h30).tba-jta-jr-ati/bap/gk

Tour d’Europe des stades: le Real est nu, le Bayern peut reprendre son bien

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Foot: en Allemagne, les géants du passé font vibrer la 2e division

De meilleures affluences que la Ligue 1 et la Liga, un chiffre d’affaires supérieur à celui de son homologue anglais: depuis plusieurs saisons, la deuxième division allemande profite de la fidélité sans faille des supporters de clubs historiques relégués.Samedi 19 avril, à la Veltins Arena de Gelsenkirchen, le match opposant Schalke 04, mal classé en …

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Foot: en Allemagne, les géants du passé font vibrer la 2e division

De meilleures affluences que la Ligue 1 et la Liga, un chiffre d’affaires supérieur à celui de son homologue anglais: depuis plusieurs saisons, la deuxième division allemande profite de la fidélité sans faille des supporters de clubs historiques relégués.Samedi 19 avril, à la Veltins Arena de Gelsenkirchen, le match opposant Schalke 04, mal classé en 2. Bundesliga, et le Hamburger SV, en course pour enfin remonter dans l’élite (2-2) s’est déroulé devant 61.432 spectateurs.Une des raisons à cela est que ces deux clubs illustres totalisent 13 titres de champion d’Allemagne: 7 pour l’équipe de la Ruhr, 6 pour le HSV, également lauréat en 1983 de la Coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de la Ligue des champions.Une telle affluence, qui peut faire rêver n’importe quel club de Ligue 1 en France, se répète semaine après semaine en 2. Bundesliga. L’antichambre de l’élite du foot professionnel allemand a hérité, au gré de relégations successives, de plusieurs places fortes allemandes.Lors de l’Euro-2024, en Allemagne l’été dernier, sur les dix stades accueillant les rencontres, la moitié avait pour club résident un pensionnaire de 2e division, tous champions d’Allemagne par le passé: le stade olympique de Berlin (74.500 places) pour le Hertha, la Veltins Arena (61.500) de Schalke 04, le Volksparkstadion à Hambourg (57.300), ainsi que Cologne (50.000) pour le “EffZeh”, et Düsseldorf (54.600) pour le Fortuna.- “Deuxième division jamais connue” -A cela s’ajoutent d’anciens champions d’Allemagne tels Nuremberg, Kaiserslautern ou encore Hanovre, mais aussi Magdebourg, habitué aux joutes continentales dans les années 1970 et vainqueur en 1974 de l’ancienne Coupe des Coupes, qui rassemblait jusqu’en 1999 les lauréats des coupes de chaque pays européen.”On a eu en deuxième division une saison comme on en a peut-être jamais connue”, estime l’ancien entraîneur de Schalke, David Wagner, interrogé par l’AFP.Selon un rapport annuel de la Ligue allemande (DFL) publié en février, la 2. Bundesliga a attiré 30.329 spectateurs en moyenne par match, lors de la saison 2023/24, soit un peu mieux que la Liga (29.875) et nettement plus que la Ligue 1 (27.173).Et la saison 2024/25 s’annonce identique, car selon les cumuls du site internet du bi-hebdomadaire Kicker, plus de 8 millions de spectateurs (8,51) se sont massés en tribunes lors des 279 matches (30.500 en moyenne) de 2e division disputés jusqu’à la semaine dernière.Dans ce même rapport de la DFL, la 2e division allemande a dégagé pour la première fois de son histoire un chiffre d’affaires pour l’exercice 2023/24 supérieur au milliard d’euros (1,14 MD), quand le Championship anglais en 2022/23 (les derniers chiffres disponibles) devait se contenter de 749 millions de livres, soit environ 875 M EUR.- “Base de fans de plus de 100 ans” – “Au cours des dix dernières années, la 2e division est devenue si populaire et si intéressante. Vous avez ces géants traditionnels qui sont descendus, ce qui est un désastre pour eux”, souligne à l’AFP l’ancien international allemand Jürgen Klinsmann, champion du monde 1990, qui décrit une atmosphère “totalement folle” dans les stades.Les clubs “ont une base de fans depuis plus de 100 ans qui leur reste fidèle” et la passion que leur vouent les supporters “est toujours si forte qu’ils profitent tout simplement du passage en 2e division”, ajoute Klinsmann, qui a débuté sa carrière dans ce championnat avec les Stuttgarter Kickers dans les années 1980.L’ancien joueur du Bayern Munich mais aussi de l’Inter Milan, Monaco ou encore Tottenham compare la situation en Allemagne avec la deuxième division italienne où son fils Jonathan évolue avec Cesena. “Il n’y a pas cet aspect qui fascine, avec des stades pleins même si vous évoluez une division plus bas. En Allemagne, le phénomène est que, malgré la relégation, les fans vous restent fidèles”.Le suspense en championnat participe aussi à l’engouement: à trois journées de la fin, cinq équipes se tiennent en un point autour de la troisième place, celle du barragiste.