AFP Sports
Mondial des clubs: Doué, Mastantuono, Estevao, Mora, nouvelles stars au casting
Oui, le plus brillant d’entre eux, l’Espagnol Lamine Yamal, manquera à l’appel, mais le Français Désiré Doué, le Brésilien Estevao, l’Argentin Franco Mastantuono et le Portugais Rodrigo Mora seront les jeunes pépites à découvrir dès samedi lors de la ruée vers l’or du Mondial des clubs.. Doué, le créateur endurant Son doublé agrémenté d’une passe décisive sur la plus grande scène qui soit, en finale de la Ligue des champions, a largement contribué au sacre implacable du Paris SG contre l’Inter Milan (5-0) et fait de lui une nouvelle star, alors qu’il cirait encore le banc parisien six mois plus tôt. Alors, quoi de mieux que la première Coupe du monde des clubs, pour asseoir ce nouveau statut ? La fatigue au bout d’une longue saison et peut-être aussi le risque d’une compréhensible décompensation après cette performance historique seront des vents contraires, mais le Français de tout juste 20 ans, désigné meilleur jeune joueur de la C1, impressionne autant par son physique d’acier que par sa créativité technique et ses dribbles chatoyants. Il aura les clés de l’attaque du PSG, en attendant le rétablissement d’Ousmane Dembélé, qu’il dépasse au nombre de ventes de maillots.. Mastantuono, l’élégantMeneur de jeu ultra-talentueux, doté d’une patte gauche à rendre zinzin l’adversaire, Franco Mastantuono ne peut évidemment que rappeler ses deux plus illustres prédécesseurs argentins en la matière, Diego Maradona et Lionel Messi, avec néanmoins toute la prudence requise s’agissant des comparaisons. De fait, il est néanmoins acquis que sa précocité lui a déjà permis de faire mieux que ses aînés, en devenant le plus jeune joueur de l’histoire à disputer un match officiel avec l’Albiceleste, à 17 ans 9 mois et 22 jours, la semaine passée contre le Chili. Autres records battus: il est devenu, en février 2024, le plus jeune buteur (16 ans, 5 mois et 24 jours) de l’histoire de River Plate et fin avril le plus jeune buteur lors d’un “Superclasico” contre Boca Juniors, avec un coup franc de 30 mètres qui a fait le tour du monde. Et c’est le Real Madrid qui se frotte déjà les mains d’avoir fait signer le joyau pour quelque 45 millions d’euros, son arrivée étant prévue pour janvier 2026.. Estevao, le funambule L’ailier brésilien n’a que 18 ans, mais fait bonheur de Palmeiras depuis bientôt deux ans. Virevoltant gaucher habitué à évoluer du côté droit, celui qu’on surnomme… “Messinho” a ce sens du dribble irrésistible qui rappelle aussi le Neymar des meilleurs jours, avec cette même capacité à déboussoler les défenses adverses en partant d’assez loin au milieu de terrain. Le phénomène au visage encore adolescent connaît une trajectoire météoritique, qui l’a déjà conduit en équipe du Brésil, avec quatre premières sélections honorées cette année. Chelsea ne s’y est pas trompé en déboursant environ 51 millions de dollars pour s’attacher ses services. Et les Blues d’espérer éviter de croiser sa route lors d’un potentiel quart de finale contre Palmeiras.. Mora, l’as de la rouletteAu Portugal aussi, on est sûr de tenir l’héritier de Cristiano Ronaldo. Il s’appelle Rodrigo Mora et a plutôt des faux airs de… Lionel Messi, avec sa rapidité balle au pied, son centre de gravité assez bas et son style explosif et déroutant balle au pied, à l’image de cette roulette en rotation vouée à devenir une marque de fabrique. Irrésistible depuis six mois avec le FC Porto, en témoignent ses 10 buts et 4 passes décisives en 23 matches de championnat, il peut se targuer de posséder déjà un titre majeur avec la sélection nationale, puisqu’il vient d’être sacré en Ligue des nations pour sa première convocation chez les A. De quoi susciter les convoitises, dont celles du PSG, alors que sa clause de résiliation a été fixée à 70 M EUR.
Mondial des clubs: le nouveau tournoi qui divise mais peut rapporter gros
Un an avant le Mondial 2026, les Etats-Unis s’offrent un galop d’essai avec la première édition de la nouvelle Coupe du monde des clubs à 32 équipes, une compétition très lucrative mais critiquée sur l’accumulation des matches et la surcharge du calendrier.La finale de la Ligue de champions (31 mai) et la “fenêtre” dédiée aux équipes nationales (du 2 au 10 juin) à peine achevées, la plupart des stars du ballon rond sont de nouveau sur le pont à partir de dimanche pour le dernier rendez-vous d’une saison interminable.Les vacances ne sont donc pas pour tout de suite, les deux finalistes devant attendre le dénouement de l’évènement, le 13 juillet au MetLife Stadium d’East Rutherford (New Jersey), avant de goûter à un repos bien mérité.Le PSG, tout frais champion d’Europe, l’Inter Milan, son finaliste malheureux, le Real Madrid de Kylian Mbappé, Vinicius et Jude Bellingham, l’Atletico Madrid d’Antoine Griezmann, le Manchester City de Pep Guardiola ou le Bayern Munich de Harry Kane: le plateau s’annonce royal, avec en prime la légende argentine Lionel Messi, en lice avec l’Inter Miami, représentant du pays-hôte.Au total, douze formations européennes, six sud-américaines, quatre asiatiques, quatre africaines, cinq de la Concacaf (Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et Caraïbes) et une venue d’Océanie en découdront durant un mois dans 12 stades situés dans 11 villes américaines.Reste à savoir si ce tournoi pourra trouver son public dans un calendrier déjà saturé. Cette première édition sera donc un véritable test, qui plus est aux Etats-Unis, pays où le football n’est pas roi, avec le risque de voir d’immenses enceintes sonner très creux pour certaines affiches peu prestigieuses.- “Aucune inquiétude” -Alors que d’importantes manifestations se déroulent dans plusieurs villes contre la politique migratoire du président Donald Trump et que l’armée a été déployée à Los Angeles où évoluera le PSG au 1er tour, les Etats-Unis seront aussi jugés sur leur gestion de l’évènement, douze mois avant le Mondial-2026.”Nous n’avons aucune inquiétude, nous sommes très attentifs aux questions de sécurité”, a déclaré le patron de la Fifa Gianni Infantino. A l’origine, la Coupe du monde des clubs se déroulait en fin d’année sous forme d’un mini-tournoi regroupant un représentant par Confédération. Dès son arrivée à la présidence en 2016, Gianni Infantino, soucieux d’augmenter les sources de revenus tout en étendant son influence sur le football de clubs, a voulu voir plus grand en proposant la création d’une épreuve quadriennale à 32 sur le modèle de ce qui existe pour les nations.Pour venir à bout des résistances des grandes écuries européennes, la Fifa a mis sur la table une dotation d’un milliard de dollars et des primes de participation très alléchantes pour les meilleures équipes du Vieux Continent (jusqu’à 38 millions de dollars). Si une grosse formation européenne l’emporte, elle pourrait empocher 125 millions de dollars en sept matches.- Plainte -Longtemps en manque de sponsors et de diffuseur, la Fifa a fini par trouver les ressources suffisantes en signant des contrats avec plusieurs multinationales et a pu également bénéficier de son rapprochement avec l’Arabie saoudite, futur organisateur du Mondial en 2034. Le fonds souverain saoudien (PIF) est entré au capital de la plateforme de streaming DAZN, qui a acquis les droits de la Coupe du monde des clubs pour un milliard d’euros, avant de devenir le partenaire de la compétition. La Fifa a ainsi pu éteindre l’opposition et s’affiche désormais main dans la main avec l’ECA, la puissante Association des clubs européens dirigée par le président du PSG Nasser Al-Khelaifi.Mais les critiques sur la pertinence d’un tel tournoi pour des joueurs soumis à des cadences infernales n’ont pas cessé pour autant. L’Association mondiale des ligues de football et le syndicat mondial des joueurs (Fifpro) ont même déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre la Fifa.”La sursaturation du calendrier international de football met en péril la sécurité et le bien-être des joueurs de football et menace la viabilité économique et sociale d’importantes compétitions nationales appréciées depuis des générations par les supporters en Europe et dans le monde entier”, avait expliqué la Fifpro, qui a réclamé jeudi que les footballeurs bénéficient d’une pause garantie de huit semaines entre deux saisons.Le patron de la Ligue espagnole Javier Tebas est tout aussi remonté et trouve ce Mondial des clubs “totalement absurde”, comme il l’a indiqué cette semaine sur les ondes de la radio Cadena Cope, ajoutant qu’il “affecte l’écosystème des ligues nationales, spécialement en Europe”.
24 Heures du Mans: Cadillac place deux voitures en première ligne sur la grille
La firme américaine Cadillac a confirmé ses ambitions aux 24 Heures du Mans ce week-end en signant les deux meilleurs temps de la séance d’hyperpole jeudi soir sur le circuit de la Sarthe, alors que Ferrari a fortement déçu.Le Britannique Alex Lynn a placé la Cadillac N.12 en pole position. Elle partagera la première ligne …
24 Heures du Mans: Cadillac place deux voitures en première ligne sur la grille Read More »
Athlétisme: sous les yeux d’Usain Bolt, Julien Alfred et Karsten Warholm brillent à Oslo
Sous les yeux d’Usain Bolt, véritable star de la soirée, le Norvégien Karsten Warholm a conclu en beauté le meeting d’Oslo jeudi en établissant une nouvelle meilleure performance de tous les temps sur 300 mètres haies tandis que la championne olympique du 100 mètres Julien Alfred s’est imposée pour sa rentrée.Alors que le silence s’installe …
Athlétisme: sous les yeux d’Usain Bolt, Julien Alfred et Karsten Warholm brillent à Oslo Read More »
Foot: Tottenham se tourne vers Thomas Frank, l’entraîneur de Brentford
Le club de Tottenham a annoncé jeudi la nomination du Danois Thomas Frank, son sixième entraîneur en l’espace de six ans, pour succéder à l’Australien Ange Postecoglou, limogé après un titre en Ligue Europa et une 17e place en Premier League.Le technicien de 51 ans a signé un contrat de trois saisons, jusqu’en 2028, avec …
Foot: Tottenham se tourne vers Thomas Frank, l’entraîneur de Brentford Read More »





