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Mondial-2026: le stade Azteca, à jamais dans l’histoire quel que soit son nom
Pelé 1970, Maradona 1986: le stade Azteca de Mexico appartient déjà à l’histoire du football avant même d’accueillir sa troisième coupe du Monde en 2026, un record qui demande un ravalement de façade et même un changement de nom pour financer les travaux.Au coup d’envoi du Mondial, le 11 juin 2026, le Mexique deviendra le premier pays à recevoir la compétition pour la troisième fois, en partenariat cette fois avec les Etats-Unis et le Canada.Pour ses 60 ans, l’Azteca (83.000 places), situé à 2.200 mètres d’altitude, accueillera le match inaugural, là encore pour la troisième fois.Depuis 2024, le sanctuaire des exploits des deux plus grands joueurs du XXe siècle se trouve fermé pour cause de travaux, dont l’avancée progresse “considérablement”, assurent les responsables, guère plus bavards.”Avec soixante ans derrière lui, le Stade Azteca est une icône de l’architecture et de l’ingénierie mexicaines”, déclare à l’AFP l’un des architectes du temple sportif construit à la sortie sud de la ville, Luis Martinez del Campo, 90 ans aujourd’hui.L’Azteca est sorti de terre en 1966, à l’époque du “boom” du Mexique, qui s’invitait dans le cercle fermé des grandes puissances économiques et sportives avec les jeux Olympiques en 1968 et le Mondial en 1970.C’est sur la pelouse de l’Azteca qu’en 1970 Pelé s’est envolé au-dessus de la défense italienne pour décrocher la troisième étoile du Brésil (4-1).C’est aussi là qu’en 1986 l’Argentine a battu l’Angleterre (2-1) quatre ans après la guerre des Malouines, un match encore plus mémorable que la victoire de l’Albiceleste en finale contre l’Allemagne (3-2).Les deux buts venus d’un autre monde de Maradona sont parmi les vidéos de football les plus regardées sur YouTube. La “main de Dieu” que tout le monde voit sauf l’arbitre. Et le “but du siècle”, qui a mis la défense anglaise à genoux, et en transe le commentateur Victor Hugo Morales: “Maradona dans une course mémorable, la plus belle action de tous les temps… cerf-volant cosmique… De quelle planète es-tu venu?”.Moins lyrique, la FIFA a demandé pour le Mondial-2026 quelques aménagements: augmenter la capacité de 83.264 à 90.000 places, des sièges plus confortables, une connexion wifi, un nouvel accès au terrain, une pelouse hybride.- Changement de nom controversé -Coût des travaux: 78,7 millions de dollars, d’après le Groupe Ollamani, société boursière née de la scission du géant de l’audiovisuel Televisa, propriétaire du stade, et du club America.Du coup, Ollamani a annoncé un partenariat avec la banque Banorte, qui a mis 109,4 millions de dollars sur la table pour que l’Azteca porte désormais son nom.”Une décision malheureuse. Le stade Azteca fait partie du patrimoine culturel de ce pays, de cette ville”, a regretté le journaliste sportif David Faitelson, à l’unisson de nombreux supporteurs de l’America.”Pour moi, l’idéal serait de l’appeler Stade Azteca Banorte”, estime l’architecte Luis Martinez del Campo.De toutes façons, l’Azteca-Banorte va encore changer de nom le temps des cinq matchs du Mondial-2026 pour se plier aux exigences de la FIFA sur les marques commerciales. Ce sera… le stade de Mexico.Une autre controverse porte sur les loges. A la construction du stade en 1966, elles ont été vendues pour 99 ans. En 2026, la FIFA veut disposer de l’ensemble des places du stade.L’Association mexicaine des titulaires de loges et tribunes a prévenu qu’elle ne se laisserait pas faire. Les propriétaires sont en train de négocier avec les responsables du stade pour faire valoir leurs droits.- Monterrey et Guadalajara se préparent aussi -Les stades de Guadalajara (46.355 places) et Monterrey (53.000) accueilleront quatre matchs chacun, soit 13 au total pour le Mexique (bien moins qu’aux Etats-Unis).A Monterrey, le stade BBVA -une autre banque- a besoin de “trois grandes adaptations”, a détaillé à l’AFP Alberto Molina, directeur des opérations du Club Monterrey.La première est le terrain, qui sera également équipé de pelouse hybride. Les autres travaux incluent la rénovation des loges VIP et l’agrandissement de la zone presse. “Notre engagement est de terminer ces travaux cette année”, a affirmé le responsable. A Guadalajara, le stade Akron a aussi besoin de quelques travaux. Au coeur d’une région fief d’un puissant cartel, Guadalajara mettra en place pendant le Mondial un dispositif de sécurité de 4.500 policiers et 300 véhicules tactiques, annoncent déjà les autorités.
Roland-Garros: Sabalenka-Swiatek, combat de reines pour une place en finale
C’est la rivalité qui structure le circuit féminin depuis quelques années: la N.1 mondiale Aryna Sabalenka affronte jeudi en demi-finales de Roland-Garros la triple tenante du titre et ex-détentrice du trône mondial Iga Swiatek (5e).Le monde du tennis attendait le duel depuis le 18 août 2024, date du dernier affrontement entre la Bélarusse, qui s’était …
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Foot: Al-Hilal s’offre Inzaghi à prix d’or
Le club saoudien d’Al-Hilal a frappé fort jeudi en s’offrant l’un des entraîneurs les plus cotés du moment, Simone Inzaghi, qui a disputé avec l’Inter Milan deux des trois dernières finales de la Ligue des champions.Pour annoncer l’arrivée de son nouvel entraîneur, Al-Hilal n’y est pas allé par quatre chemins: “Le génie italien est là. Bienvenue Simone Inzaghi”, s’est réjoui le club de la capitale saoudienne, Ryad.Arrivé avec tout son staff italien, Inzaghi n’a pas de temps à perdre, puisqu’il doit préparer la Coupe du monde des clubs aux Etats-Unis (14 juin-13 juillet) où sa nouvelle équipe affrontera en phase de poules le Real Madrid, Salzbourg et le club mexicain de Pachuca.Dans son effectif, il va trouver des joueurs d’expérience comme le Brésilien Malcom, les Serbes Aleksandar Mitrović et Sergej Milinković-Savić, qu’il a déjà entraîné à la Lazio, ou encore le Portugais Joao Cancelo, mais pas de stars au nom clinquant.Ou alors pas encore: après s’être séparé en janvier du Brésilien Neymar, limité à sept matches en un an et demi, et avoir tenté de faire venir Bruno Fernandes, Al-Hilal s’active pour recruter Cristiano Ronaldo qui vient de quitter un autre club saoudien, Al-Nassr.- 50 millions d’euros -Pour convaincre la star portugaise de 40 ans, comme il y est parvenu avec Inzaghi, le club aux 19 titres de champion d’Arabie saoudite et aux quatre Ligues des champions asiatiques, met en avant des conditions de vie luxueuses et salaires mirobolants.Selon la presse italienne, Inzaghi va ainsi percevoir 50 millions d’euros sur deux saisons. A charge pour lui de refaire briller Al-Hilal, dont le dernier sacre en Ligue des champions remonte à 2021 et qui vient de terminer, sous la direction du Portugais Jorge Jesus, à huit longueurs d’Al-Ittihad en championnat. A 49 ans, le technicien italien a déjà un beau palmarès: avec la Lazio (2016-21) puis l’Inter (2021-25), il a remporté un titre de champion d’Italie (2024), trois éditions de la Coupe d’Italie (2019, 2022, 2023) et cinq succès, un record, en Supercoupe d’Italie (2017, 2019, 2021, 2022, 2023).Il s’est surtout fait un nom en Europe avec les parcours de l’Inter en Ligue des champions en 2022-23 et 2024-25 conclue par deux finales, l’une perdue de peu contre Manchester City (1-0), l’autre, samedi dernier, soldée par une déroute sans précédent dans l’histoire de la compétition face au Paris SG (5-0).- Le précédent Mancini -Son dernier match à la tête des Nerazzurri a quelque peu écorné son image en Italie, d’autant que l’Inter avait perdu une semaine plus tôt le titre de champion d’Italie pour un point au profit de Naples.Aux dirigeants de l’Inter, Inzaghi a expliqué qu’il pensait être arrivé au bout d’un cycle et qu’il n’avait pas la force mentale pour en relancer un nouveau.Si ses dirigeants et ses joueurs ont salué son travail et regretté son départ, les observateurs du calcio ont la dent beaucoup plus dure après son surprenant choix de carrière.Ils ont rappelé que le dernier entraîneur italien de renom à avoir cédé aux sirènes saoudiennes s’en mordait encore les doigts.En août 2023, Roberto Mancini avait laissé en plan l’équipe d’Italie pour devenir sélectionneur de l’Arabie saoudite, poste dont il a été limogé après seulement 14 mois.Signe que la carrière de Mancini est au point mort, en tous cas en Italie, son nom n’est pas cité parmi les successeurs d’Inzaghi à l’Inter. Car les dirigeants milanais ont rapidement identifié une cible, Cesc Fabregas qui a terminé avec le promu Côme à la 10e place de la Serie A.L’ancien international espagnol est intéressé, mais Côme ne veut pas le lâcher. L’Inter lui a lancé un ultimatum: il doit s’être libéré de son contrat d’ici jeudi soir. Sinon, l’Inter se tournera vers deux de ses anciens joueurs, Christian Chivu (Parme) et Patrick Vieira (Genoa).
Foot: Al-Hilal s’offre Inzaghi à prix d’or
Le club saoudien d’Al-Hilal a frappé fort jeudi en s’offrant l’un des entraîneurs les plus cotés du moment, Simone Inzaghi, qui a disputé avec l’Inter Milan deux des trois dernières finales de la Ligue des champions.Pour annoncer l’arrivée de son nouvel entraîneur, Al-Hilal n’y est pas allé par quatre chemins: “Le génie italien est là. …
Qualifs. Mondial-2026: baptême du feu pour Ancelotti à la tête du Brésil
L’heure de vérité a sonné pour Carlo Ancelotti: pour sa première à la tête d’une Seleçao aux abois, le sélectionneur italien, attendu comme le messie par tout le Brésil, affronte l’Equateur jeudi à Guayaquil en match des qualifications pour le Mondial-2026.L’équipe Auriverde, quatrième du classement de la zone sud-américaines à quatre journées de la fin, devrait tout de même, sauf catastrophe, finir par composer son billet pour la prochaine Coupe du monde qui aura lieu dans un an au Mexique, Canada et Etats-Unis.L’affaire pourrait même être bouclée mardi prochain face au Paraguay, à Sao Paulo.Mais les quintuples champions du monde cherchent surtout un nouvel élan, après une série de prestations indignes de leur rang.Ils se doivent de rebondir après la raclée monumentale subie 4-1 à Buenos Aires face aux rivaux historiques argentins, qui avait entraîné le limogeage fin mars de Dorival Junior, prédécesseur d’Ancelotti.”Ce nouveau départ, cette énergie (…) nous redonnent de l’espoir en ce moment difficile”, a déclaré mardi en conférence de presse à Sao Paulo le défenseur du PSG Marquinhos.”D’abord, il faut se qualifier, et après, préparer le Mondial”, avait souligné le technicien italien de 65 ans la semaine dernière, lors de sa présentation officielle en grande pompe, à Rio de Janeiro.- Sans Neymar… -“Nous devons exploiter en peu de temps la qualité dont nous disposons (…) La qualité est là. Je crois que nous allons bien nous en sortir et construire une équipe capable de rivaliser avec n’importe quel adversaire”, avait-il ajouté.Et son premier défi ne sera pas une mince affaire, face à des Équatoriens actuellement deuxièmes et invaincus à domicile lors de ces qualifications sud-américaines, comptant deux points d’avance sur le Brésil et huit de moins que les leaders Argentins, champions du monde en titre.Au point que “l’Equateur est favori face au Brésil et contre le Paraguay ce sera également très compliqué”, estime auprès de l’AFP le chroniqueur sportif brésilien Juca Kfouri.Au match aller, en septembre dernier, la Seleçao avait battu l’Equateur 1-0, à Curitiba. Le but de la victoire avait été inscrit par Rodrygo, qui jouait encore sous les ordres d’Ancelotti au Real Madrid il y a quelques semaines, mais n’a pas été retenu pour les matches de jeudi et mardi prochain en raison d’une blessure.Autre absent notable: Neymar, meilleur buteur de l’histoire de la Seleçao, jugé trop juste physiquement par le nouveau sélectionneur alors qu’il revient d’une énième blessure.- …Avec Casemiro -Mais “Carletto” comptera sur Vinicius Junior, une des grandes star de son Real ces dernières saisons, qui peine toutefois à évoluer à son meilleur niveau en sélection.”C’est un joueur extraordinaire. Les joueurs Brésiliens sont très attachés à leur équipe nationale (…) et parfois, la pression peut leur faire du tort. Mais je suis convaincu qu’on aura sa meilleure version”, a déclaré l’Italien.Même constat pour Raphinha, étincelant cette saison avec le FC Barcelone, mais loin d’être aussi décisif avec la Seleçao.”Je crois que ces problèmes de joueurs qui brillent en club et pas en sélection seront résolus par Ancelotti”, estime pour sa part l’ancien attaquant de légende Romario, grand artisan du titre mondial du Brésil en 1994, lors d’un entretien à la chaîne brésilienne TNT Sports.Le nouveau sélectionneur du Brésil devra également régler le problème du milieu de terrain, qui a pris l’eau en mars contre l’Argentine.Il a fait le choix de l’expérience, rappelant un autre de ses anciens protégés au Real, Casemiro, 33 ans, aujourd’hui à Manchester United, qui n’a pas joué en équipe nationale depuis 2023.Le match de jeudi à Guayaquil verra en outre deux défenseurs parisiens se livrer un duel à distance, Willian Pacho pour l’Equateur et Marquinhos côté brésilien, tout juste auréolés de la Ligue des Champions.
Ligue des nations: Lamine Yamal a rendez-vous avec l’histoire
Candidat au Ballon d’Or à seulement 17 ans, le prodige du FC Barcelone Lamine Yamal a l’occasion de marquer un peu plus les esprits jeudi en demi-finale de la Ligue des nations face à la France de Dembélé et Mbappé, ses principaux concurrents.Près d’un an après son coup d’éclat en demi-finale de l’Euro-2024, remporté ensuite …
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