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Ligue 1: Fonseca-Horneland, deux entraîneurs aux dynamiques opposées

Saint-Etienne et Lyon s’affrontent dimanche au stade Geoffroy-Guichard (20H45) pour la 30e journée de Ligue 1, le 126e derby entre les deux clubs rivaux qui ont connu une dynamique opposée depuis le changement de leurs entraîneurs en cours de saison.L’un comme l’autre ont choisi un technicien étranger : le Portugais Paulo Fonseca (52 ans) a succédé à Pierre Sage (45 ans) le 31 janvier à l’OL, et le Norvégien Eirik Horneland (50 ans) a remplacé Olivier Dall’Oglio (60 ans) le 20 décembre à l’ASSE.Le président du club rhodanien John Textor avait mis en avant “l’expérience” de Fonseca à son arrivée, alors que Sage avait contribué à la remontada de l’Olympique lyonnais la saison dernière depuis les tréfonds de la Ligue 1 jusqu’à une qualification en Ligue Europa.L’Américain avait alors justifié son choix par un “besoin de préparation, de constance et de plus d’expérience, d’une certaine structure, d’un peu de discipline”. Avant de signer à l’OL, Fonseca, technicien expérimenté à travers l’Europe, connaissait le football français pour avoir opéré à Lille durant deux ans (2022-2024).Et pour l’heure, les résultats paraissent donner raison à Textor même si en Ligue 1, Paulo Fonseca, suspendu de banc de touche et de vestiaire jusqu’au 30 novembre après avoir menacé un arbitre tête contre tête, est confiné en tribune lors des matches. Une situation qui a pu souder le vestiaire, a-t-il récemment assuré au quotidien l’Equipe.  Les Lyonnais paraissent plus solides qu’en première moitié de saison et sont passés de la 6e à la 4e place en Ligue 1, à deux points de Monaco (2e) et un de Marseille (3e). Même s’ils peuvent regretter la cruelle élimination en quarts de finale de Ligue Europa jeudi contre Manchester (5-4) après avoir mené 4-2 dans les prolongations.- Horneland ne décolle pas -Dall’Oglio, arrivé, comme Sage, fin 2023, avait su porter les Verts qui végétaient en milieu de classement de L2 vers le retour dans l’élite, par les barrages, avant la cession du club, le 3 juin, au groupe canadien Kilmer.Mais il ne faisait pas partie du nouveau projet de recrutement et le développement de jeunes talents choisis notamment en s’appuyant sur de la data, des données chiffrées.Au moment du changement, la direction du club stéphanois avait estimé que Horneland était “un entraîneur capable de créer une identité de jeu forte, qui colle à ce club et à cette ville”. Mais les résultats ne décollent pas et les supporters réclament encore “une équipe digne de son public”. Elu meilleur entraîneur en Norvège, Eirik Horneland, qui ne parle pas français, vit sa première expérience à l’étranger. Sa méconnaissance de la Ligue 1 est handicapante et le style offensif, avec un pressing haut, paraît trop énergivore pour un effectif de faible niveau et inexpérimenté que les propriétaires n’ont pas su renforcer, ni cet été ni en janvier, malgré 23 millions d’euros investis dans le recrutement, un record pour l’ASSE.”On est une équipe plus à l’aise dans le camp de son adversaire, avec la possession du ballon”, a reconnu Horneland le 11 avril en conférence de presse.Avec le Norvégien, qui paraît démuni face aux carences de son groupe, les Verts encaissent toujours bien trop de buts (33) et en marquent peu (19). Avec un bilan de sept défaites, dont deux déroutes contre Paris (1-6) et Marseille (5-1), cinq résultats nuls et deux victoires.Horneland fait moins bien que Dall’Oglio avec une moyenne de 0,76 point par match contre 0,87 pour son prédécesseur. A son arrivée, l’ASSE était barragiste (16e) à égalité de points avec Angers (15e).Avant ce derby, Saint-Etienne (17e) accuse trois points de retard sur Le Havre (16e) et le barrage semble désormais le seul horizon des Stéphanois pour sauver leur place en élite, un an seulement après être remontés. 

Ligue 1: pour Nice, la victoire obligatoire pour rêver encore un peu à la Ligue des champions

Avec deux points récoltés seulement en cinq journées, Nice, 7e de Ligue 1 à quatre longueurs du podium, n’a plus le choix: la victoire est obligatoire contre Angers dimanche pour continuer de rêver à la prestigieuse Ligue des champions.Nice n’avance plus. Franck Haise a eu beau protéger ses joueurs dans un premier temps, puis, avant le déplacement à Strasbourg (2-2), les mettre devant leurs responsabilités, ils n’ont plus remporté le moindre match depuis le 1er mars, lors d’un déplacement à Saint-Étienne (3-1). L’Allianz Riviera, qui sonne de plus en plus creux, n’a, elle, plus vu ses protéger gagner depuis deux mois. C’était contre Montpellier (2-0), le 23 février.Autant dire que chez les supporters des +Rouge et Noir+, après l’euphorie hivernale, s’est développée une forme de mélancolie printanière, récurrente ces dernières saisons. En effet, régulièrement, lorsque le club a eu l’opportunité de s’élever, il a chuté (finale de Coupe de France contre Nantes, quart de finale de Conférence Ligue contre Bâle, qualifications européennes régulièrement ratées lors de fins de saisons mal gérées).”Au terme d’une saison, on a ce qu’on mérite”, répète de son côté Haise. Or, lui qui découvre le club, ne croit pas à la fatalité. Il martèle à ses joueurs que “dans cette dernière ligne droite, il faut être prêt, déterminé, calme et maîtriser ses émotions”.Après s’être manquée à domicile contre Lyon (0-2), Auxerre (1-1) et Nantes (1-2), son équipe doit enfin rebondir contre Angers, “troisième meilleure défense de Ligue 1 à l’extérieur cette saison”. “Pour une équipe qui joue le maintien, cette donnée n’est pas anodine, insiste l’entraîneur des Aiglons. Cela veut dire qu’à l’extérieur, ce n’est pas une équipe facile à bouger.”-“Calme et détermination”-Nice, en manque d’efficacité défensive mais aussi et surtout, offensive, à l’image du coup de moins bien d’Evann Guessand depuis deux mois, devra donc savoir attaquer avec patience et méthode dimanche.”Quand on se rapproche de l’épilogue, il y a de moins en moins de place pour se rattraper, insiste Haise. Donc, il faut être encore plus costaud et bon à tous les niveaux. Notamment dans le calme et la détermination.””On a eu un moment de fragilité, reconnaît le défenseur Melvin Bard. Mais les mots du coach nous ont remobilisés. On a une confiance énorme en nous et on sait de quoi on est capable. Maintenant, il reste cinq matchs et on sait ce qu’on doit faire.”C’est simple: Nice doit engranger les victoires. Et dans cette optique, l’égalisation de Youssouf Ndayishimiye à Strasbourg, au bout du temps additionnel peut être un point de rupture avec la mauvaise dynamique de résultats.Bard veut y croire. “On était très motivés avant ce match très important, indique-t-il. cette égalisation dans les dernières minutes a fait du bien au moral à tout le monde.”Haise, lui, espère que “ce point mérité va compter”. “Dans la période dans laquelle on était, on est allé chercher l’égalisation”, apprécie-t-il, avant, surtout, de mettre en avant “les attitudes, qui ont été très bonnes”.Les Niçois savent maintenant, qu’il ne pourront plus rien lâcher. “C’est fini, conclut Bard. On va donner le maximum jusqu’au bout pour accrocher une place européenne”, avec le podium, qualificatif directement pour la Ligue des champions, en ligne de mire. Cela implique déjà une victoire contre Angers dimanche.

Ligue 1: L’OM passe ses nerfs sur Montpellier

Et revoilà Marseille à la deuxième place: un temps gêné par Montpellier, l’OM a accéléré après la pause pour écraser la lanterne rouge 5-1, laisser derrière lui une nouvelle semaine de crispations et se réinstaller sur la deuxième marche du podium à la place de Monaco.Pour l’OM, l’enjeu du match de samedi était assez simple. Il fallait gagner, ce que tout le monde fait contre Montpellier – désormais battu 11 fois d’affilée – ou acter un énième retour aux temps de crise.La mission est accomplie, avec quelques scories tout de même car la première période des hommes de Roberto De Zerbi a été laborieuse et ils ont trouvé le moyen d’encaisser un but en fin de match, signé Lucas Mincarelli, le deuxième seulement inscrit depuis fin janvier par les Héraultais.Mais l’essentiel est donc fait, alors que la semaine avait encore été tendue à Marseille, entre un appel à l’union sacrée de Pablo Longoria mardi et une interview mise en garde de son directeur du football Medhi Benatia ce samedi.”S’il n’y avait pas de Ligue des Champions, ce serait une catastrophe”, a prévenu Benatia. Et pour l’instant, l’OM reste positionné pour la grande Europe, deuxième avec un point d’avance sur Monaco et quatre sur Lyon qui jouera dimanche le Derby face à Saint-Etienne.- L’oeil de Poséidon -Car la soirée de l’OM avait commencé un peu avant le coup d’envoi avec une bonne nouvelle venue de Monaco, le nul 0-0 entre l’équipe de la Principauté et Strasbourg, qui faisait clairement ses affaires.Montpellier en a eu une lui aussi, la défaite du Havre au Parc des Princes lui offrant un court sursis avant une relégation en Ligue 2 qui semble inéluctable.Une fois le match lancé, l’OM a semblé se mettre rapidement dans le sens de la marche avec une première occasion signée Mason Greenwood, qui mettait sa reprise de volée sur la barre de Benjamin Lecomte (5e).Marseille a ensuite pris l’avantage sur un penalty obtenu par Ulisses Garcia et réussi par Greenwood (1-0, 8e), alors que pour Montpellier, sous le regard du Poséidon géant déployé en tribune par les South Winners, c’était déjà la tempête.Mais la jeunesse montpelliéraine, alors que ses décevants aînés étaient sur le banc ou en tribune, ne s’est pas noyée et n’a pas démérité jusqu’à la pause.Les joueurs de Zoumana Camara n’avaient pas été très dangereux, bien sûr, mais ceux de Roberto De Zerbi à peine plus, avec pour seules situations notables au milieu d’un océan de passes latérales, une frappe de Greenwood en angle fermé (29e) et une tête sans puissance d’Adrien Rabiot (33e).- Rabiot marque encore -Mais en deuxième période, tout a été beaucoup plus compliqué pour le MHSC, l’OM ayant clairement appuyé sur l’accélérateur avec une tête de Pierre-Emile Hojbjerg (53e) et une bonne reprise de Quentin Merlin (59e) dans un premier temps fort.Finalement, le break a été fait à la 60e minute sur une action confuse. Le but a été attribué à Amine Gouiri, mais il doit autant à la tête sur la barre de Merlin et à la panique des jeunes défenseurs montpelliérains Yaël Mouanga et Wilfried Ndollo BilleMoins de dix minutes plus tard, Greenwood a signé un doublé après une nouvelle montée tranchante d’Amir Murillo (3-0, 67e) et le Vélodrome était rassuré.Les supporters marseillais ont encore pu fêter le joli but de Jonathan Rowe (4-0, 74e) et celui de Rabiot (5-1, 90e).La semaine prochaine, l’OM sera encore chez lui pour recevoir Brest et conforter sa deuxième place. A quatre journées de la fin du championnat, elle lui permet de garder la main sur sa cible de toujours: la Ligue des Champions.

24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue

Dans une course plus indécise que jamais, Kawasaki cavalait en tête de la 48e édition des 24 Heures du Mans Motos samedi soir après huit heures d’une épreuve rendue délicate par les conditions de piste, à l’origine de nombreuses chutes.Au pointage de 23h00 (21h00 GMT) la Kawasaki N.11 de l’équipe Webike Trickstar était en tête …

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Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes

La Rochelle a remporté son premier match depuis plus de trois mois contre Bayonne samedi lors de la 21e journée de Top 14 et Perpignan a aussi brisé une série négative pour creuser l’écart avec la lanterne rouge Vannes. La journée se poursuit dimanche avec le leader Toulouse contre le Stade français. . Belle opération de l’UBBBordeaux-Bègles, …

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