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Ligue des champions: l’Inter tremble mais brise le rêve du Bayern Munich

L’Inter Milan, vainqueur 2 à 1 à l’aller, a tremblé face au Bayern Munich mercredi avant de rallier, grâce à un nul (2-2), les demi-finales de la Ligue des champions où il affrontera le FC Barcelone.L’espoir pour le Bayern n’aura réellement duré qu’une poignée de minutes: trois à l’aller à Munich entre l’égalisation de Thomas Müller (85) et le second but de l’Inter (88); six ce mercredi soir à San Siro entre l’ouverture du score par Harry Kane (52), source d’espoir, et la réponse de Lautaro Martinez (58). Deux ans après sa finale perdue contre Manchester City (1-0), l’Inter retrouve le dernier carré de la compétition-reine du football européen.Et son rêve de triplé Serie A-Coupe d’Italie-C1, comme en 2010, année de son dernier sacre européen, reste bien vivant.Il a fallu pour cela aux Nerazzurri briser un autre rêve, celui du Bayern qui espérait participer à la “Finale dahoam” (finale à la maison en bavarois) programmée dans son Allianz Arena le 31 mai.Obligés de marquer, les Bavarois ne se sont pas ménagés et ont débuté la rencontre pied au plancher, avec une première occasion dès la 3e minute par l’international français Michael Olise, détournée par Benjamin Pavard.Malgré des tentatives nombreuses mais souvent désordonnées, les joueurs de Vincent Kompany n’ont pas fait mouche dans une première période perturbée par des fortes rafales de vent.Sous la pluie, après la pause, ce duel entre leaders de leur championnat respectif a pris une toute autre allure.- Onzième but de Kane -Alors que l’Inter n’avait concédé que trois buts en douze rencontres de C1 jusque-là, les Nerazzurri ont cédé deux fois.D’abord devant l’inévitable Harry Kane (52): le capitaine des “Three Lions” a profité du marquage trop lâche de Federico Dimarco pour surprendre Yann Sommer avec son onzième but dans la compétition cette saison.Les deux équipes sont alors dos à dos, mais Lautaro Martinez a égalisé en deux temps (58) sur corner, une égalisation qui a redonné l’avantage aux champions d’Italie en titre au bilan des deux confrontations.Trois minutes plus tard, San Siro et ses 71.000 spectateurs se sont embrasés quand Benjamin Pavard a inscrit le second but de l’Inter, de la tête, toujours sur corner (61).Malgré cette avantage, l’Inter a commencé à reculer et a cédé une seconde fois à la 76e minute sur une tête d’Eric Dier, plongeant San Siro dans l’angoisse.Le Bayern a tenté sa chance jusqu’au bout, dans le temps additionnel notamment par Kingsley Coman, mais l’Inter a tenu bon et défiera le Barça. “C’est un match dont on va se souvenir longtemps, on a souffert par moments, mais on a montré que l’Inter avait du caractère, du coeur et de l’intelligence”, s’est réjoui Martinez au micro de la chaîne Prime.”Ce n’était pas un match facile contre une bonne équipe du Bayern, il a fallu être très concentré sur le plan défensif. On ne se met pas de limites”, a renchéri Pavard qui disputait son 50e match de C1.La dernière fois que l’Inter a affronté les Catalans en demi-finale de la C1, en avril 2010, n’évoque que des bons souvenirs à ses tifosi.Sur la route de son troisième sacre dans la compétition-reine, l’Inter, alors entraîné par Jose Mourinho, s’était imposé 3 à 1 en demi-finale aller face au Barça de Lionel Messi et de Zlatan Ibrahimovic. Au retour, les Milanais s’étaient inclinés 1 à 0 au Camp Nou mais avaient décroché leur billet pour la finale.

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C1: PSG, la peur au ventre qui doit servir de piqûre de rappel

Le Paris SG, qualifié dans la douleur, a failli payer cher mardi son relâchement à Aston Villa (défaite 3-2) qui a réveillé ses vieux démons et doit lui servir de piqûre de rappel, avant de défier Arsenal, un adversaire plus redoutable en demi-finales de Ligue des champions. Il fallait voir Willian Pacho et Marquinhos s’écharper dans le rond central, Achraf Hakimi passer une soufflante à un partenaire, Gianluigi Donnarumma célébrer un de ses nombreux arrêts comme s’il avait gagné la compétition.Vainqueur si solide (3-1) à l’aller, le PSG a pourtant mené 2-0 à la demi-heure de jeu, semblant paisiblement tracer sa voie vers le dernier carré de cette C1 dont il rêve tant.Excès de confiance, coupable décompression en pensant avoir tué le suspense… tout s’est soudain délité. Et c’est comme si tout le patient édifice de la saison s’écroulait comme un château de cartes, en quelques minutes. Un vertige inouï s’est emparé de tout un club, pris la peur au ventre tout au long de la seconde période.Le doute s’est instillé par une frappe de Youri Tielemans, déviée dans son but par Pacho à la 34e minute, sur quoi l’équipe a subi la loi d’un Villa Park enfiévré au retour des vestiaires.Car les hommes d’Unai Emery ont marqué deux buts en deux minutes (55e, 57e) , dont celui égalisateur sur une nouvelle déviation malheureuse de Pacho. Mené et séparé d’un but d’une prolongation de toutes les frayeurs, le PSG a reculé encore. Une attitude très loin de ses démonstrations de domination féroce répétées de semaine en semaine en 2025. A l’opposé des vertus de courage et de combat affichées contre Liverpool en huitième de finale (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts).- “Souffrance” -La fébrilité s’est aussi manifestée par une série de dérèglements frappants: relances ratées, retards au duel, refus d’engagement, contrôles approximatifs, dégagements en catastrophe…”Pendant plusieurs minutes on a eu la sensation difficile de ne pas savoir si on devait garder le ballon, sortir au milieu, jouer long… On n’a jamais été autant dominés”, a reconnu l’entraîneur Luis Enrique, ne cachant pas son soulagement.Et l’Espagnol de témoigner de “moments de souffrance” sur son banc, tout en étant conscient de devoir durcir le ton: “On n’était pas au niveau des exigences de Ligue des champions.” Un cinglant avertissement à ses troupes, qu’il n’a pourtant pas manquées de prendre dans ses bras au coup de sifflet final et dont il devra surveiller l’attitude à l’avenir, le seul enjeu en Ligue 1 étant de terminer invaincu, du jamais-vu.Luis Enrique a toutefois mis l’accent sur le sursaut du dernier quart d’heure, quand les Parisiens ont retrouvé la maîtrise de leur jeu et de leurs nerfs.”On se rend compte qu’on peut retourner les situations, c’est un match qui permet de grandir”, face à une “ambiance incroyable”, a-t-il voulu retenir.- Démons -Il a encore vu, comme à Liverpool, Donnarumma, souvent critiqué ces deux dernières saisons pour son mental fluctuant, réaliser plusieurs arrêts décisifs.Un tel trou d’air n’est jamais anodin à Paris, hanté par plusieurs renversements en Ligue des champions, de la “remontada” de 2017 contre le FC Barcelone (4-0, 1-6), à l’effondrement en quelques minutes contre le Real Madrid en 2022 (1-0, 1-3), en passant par la déconvenue contre Manchester United en 2019 (2-0, 1-3).A l’issue du match, le scénario ne passait pas chez Ousmane Dembélé, boudeur au micro de Canal+, et visiblement circonspect d’avoir reçu le trophée d’homme du match: “On s’est crus trop beaux. À 2-1, on a cru qu’on était déjà qualifiés, que c’était fini.”Et d’insister: “La Ligue des champions, c’est comme ça: tu peux tomber contre des équipes devant leur public, chaud comme ça. Ils peuvent renverser le match. Donc il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales”, contre Arsenal, vainqueur du grand Real Madrid de Kylian Mbappé.Le vice-capitaine Achraf Hakimi, premier buteur de la soirée, a abondé: “Ce n’est pas possible de gagner la Ligue des champions en prenant deux buts aussi rapidement”.A les écouter donc, les Parisiens semblent en être conscients: s’ils veulent enfin remporter cette compétition-reine, ils devront définitivement chasser les démons du passé.

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Cyclisme: Hinault revient sur la terrible côte de Domancy et sur sa légende

La dernière fois que Bernard Hinault avait grimpé cette côte de Domancy (Haute-Savoie), c’était un dimanche d’août 1980. Il l’avait même enchaînée 20 fois, avant de s’en aller ravir en héros solitaire le titre de champion du monde à Sallanches.Si le Français a accepté mardi de revenir gravir cette terrible montée qui porte aujourd’hui son …

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