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C1: le premier tour s’achève en feu d’artifice de 18 matches simultanés

La première phase de la Ligue des champions nouvelle formule se conclut mercredi (21h00) sur une apothéose de 18 matches simultanés, qui offriront du suspense à tous les étages et dessineront l’avenir des quatre clubs français engagés.. Une soirée de télé rareLa petite musique du but au multiplex promet de résonner encore et encore. Dix-huit …

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C1: le premier tour s’achève en feu d’artifice de 18 matches simultanés

La première phase de la Ligue des champions nouvelle formule se conclut mercredi (21h00) sur une apothéose de 18 matches simultanés, qui offriront du suspense à tous les étages et dessineront l’avenir des quatre clubs français engagés.. Une soirée de télé rareLa petite musique du but au multiplex promet de résonner encore et encore. Dix-huit matches auront lieu simultanément, d’abord pour des raisons d’équité, pour éviter les calculs des participants. Mais l’UEFA se gargarise de ce spectacle unique pour justifier sa nouvelle formule à poule unique, 36 équipes et huit journées: “un incroyable final”.Le diffuseur unique de la compétition en France, Canal+, est tout aussi excité: en dehors des rencontres diffusées individuellement, “on proposera aussi le plus grand multiplex de l’histoire”, souligne Thomas Sénécal, patron des sports de la chaîne cryptée, auprès du journal Le Parisien.. Le top 8, cercle très ferméSi 24 équipes sur 36 échappent à l’élimination au bout des huit journées, seules huit sont qualifiées directement pour les huitièmes de finale et évitent les dangereux barrages de février. Seuls Liverpool (1er, 21 points) et Barcelone (2e, 18 points) sont à cette heure certains de décrocher ce sésame, et Arsenal (16 points et +12 à la différence de buts) quasi certain. Mais l’Inter Milan contre Monaco, l’Atlético Madrid à Salzbourg, l’AC Milan à Zagreb et Lervekusen contre le Sparta Prague vont devoir être sérieux pour rester dans le top 8. Quant à l’Atalanta (8e), son déplacement à Barcelone lui promet quelques sueurs froides.. Les barrages ou la voie de garageInitialement, le Real Madrid, le Bayern Munich ou encore Manchester City lorgnaient vers le top 8 plutôt que vers cette phase au nom ingrat, “les barrages”, qui obstruent la route des huitièmes de finale avec une double confrontation usante en février.Mais cela vaut mieux qu’une sortie de route. Pour le City de Guardiola (8 points), il faut absolument gagner contre Bruges pour sortir de la 25e place. Mais même un club à l’abri comme le Real Madrid de Mbappé (16e, 12 points) espèrera, à Brest, encore grimper pour décrocher l’adversaire le plus clément en février.Car c’est le charme de cette formule: chaque club se bat pour grappiller des places au classement, qui conditionnera leur tableau après la phase de ligue.. La revanche des clubs françaisLe public hexagonal a peut-être davantage vibré qu’ailleurs en Europe, puisque contrairement à l’image de faiblesse qu’il véhicule à l’étranger, trois de ses quatre clubs engagés ont brillé. Brest, l’un des plus Petits Poucets de la compétition, a longtemps figuré dans le top 8. Treizième avec 13 points, les Finistériens reçoivent le Real avec l’espoir de ne pas reculer, mais disputer les barrages est déjà acquis. Tout comme pour Lille (12e, 13 points), qui accueille le Feyenoord Rotterdam après avoir réalisé plusieurs exploits (contre le Real, l’Atlético…). Et pour Monaco (10e, 13 points), au déplacement difficile à l’Inter Milan.De son côté, le PSG, seule écurie française taillée en théorie pour jouer la gagne en C1, a longtemps paniqué à l’idée de vivre une humiliante élimination, la faute à des faux pas évitables contre le PSV Eindhoven et l’Atlético. Mais la victoire renversante contre City (4-2) mercredi dernier lui permet de se contenter d’un nul à Stuttgart mercredi pour voir les barrages.

XV de France: Ntamack titulaire pour son retour, Auradou et Jegou sur le banc

Le N.10 revient: un an et demi après sa dernière apparition en Bleu, Romain Ntamack va reprendre sa place à l’ouverture vendredi contre le pays de Galles dans une feuille de match aussi marquée par la présence sur le banc d’Hugo Auradou et Oscar Jegou.La charnière la plus utilisée de l’histoire du XV de France …

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Avant même l’arrivée du Vendée Globe, Violette Dorange a conquis le public

Violette Dorange n’a pas encore franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe, mais la benjamine du tour du monde à la voile en solitaire et sans escale a déjà gagné son pari en passionnant grand public et médias.Avec ses vidéos où elle partage ses frayeurs après une montée au mat pour réparer une avarie – …

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C1: Docteur Thuram ou Mister Marcus contre Monaco?

Bien plus décisif avec l’Inter Milan qu’en sélection, Marcus Thuram peut se montrer sous son meilleur jour au public français lors de la réception de Monaco en Ligue des champions, mercredi pour le dernière journée de phase de ligue.L’attaquant conserve son altruisme et son rôle d’ambianceur sous les deux tuniques, mais son efficacité n’est pas du tout la même.Thuram a signé 29 buts et 20 passes décisives en 74 matches en “nerazzurro”, contre deux buts et trois passes en 29 sélections, une bien maigre récolte.Cette saison il a déjà égalé son nombre de buts marqués en Serie A (13) l’an dernier. Et s’il n’en a signé qu’un en C1, il a été précieux, arrachant la victoire à la dernière minute sur le terrain des Young Boys de Berne (1-0) en octobre.Le joueur de 27 ans est le meilleur buteur de son club cette saison avec 14 buts toutes compétitions confondues, devant son capitaine Lautaro Martinez (12).Son entente avec le leader argentin, sans concurrence ou guerre d’ego, est une des clefs du titre de champion d’Italie 2024.”J’écoute beaucoup Lautaro, cela passe très bien entre nous, j’adore jouer avec lui”, disait Marcus Thuram sur DAZN dimanche.- “Travailler beaucoup pour l’équipe” -Simone Inzaghi ne tarit pas d’éloges sur la doublette Thuram/Lautaro, baptisée “ThuLa” en Italie.”Ce qui me frappe le plus avec eux, c’est leur sens du sacrifice pour l’équipe”, disait l’entraîneur intériste sur DAZN. “Être attaquant cela ne veut pas seulement dire marquer des buts, cela veut dire travailler beaucoup pour l’équipe”.”Le système en doublette lui convient bien”, confirme le sélectionneur Didier Deschamps.Ils forment “un des meilleurs duo d’Europe” pour l’entraîneur de Monaco Adi Hütter, qui a eu Marcus Thuram à Mönchengladbach (2019-2021). “Il était jeune, il rigolait trop parfois, mais c’est devenu un joueur exceptionnel”.Sa dernière passe décisive pour Davide Frattesi est un petit bijou: accélération, passement de jambes et dribbles pour le premier but contre Lecce, dimanche. Un beau cadeau aussi pour un partenaire mécontent de son temps de jeu.Cet altruisme est bien une des qualités communes au Docteur Thuram de l’Inter et au Mister Marcus des Bleus.S’il reste dans les plans de Deschamps malgré son manque d’efficacité, c’est aussi pour ça. Il ne rechigne jamais à tirer le premier rideau défensif, ni aux replis, ni aux appels pour offrir des espaces à ses partenaires.- “Toujours le sourire” -“En équipe de France, comparé à l’Inter, je me sens plus dans un rôle d’aider l’équipe à gagner et aider l’équipe à briller. Que ce soit Kylian (Mbappé), Antoine (Griezmann), Olive (Giroud), Randal (Kolo Muani) qui marque, le plus important c’est que l’équipe de France gagne”, expliquait-il pendant l’Euro.Certes, il ne compte que deux buts en Bleu, comme son père Lilian, mais “mon ratio c’est déjà plus que mon père, Deux buts (en 143 sélections), et en quelques minutes”, souriait-il, en repensant à la légendaire demi-finale 1998 France-Croatie (2-1).Car Marcus promène beaucoup de bonne humeur, à l’Inter comme en équipe nationale, l’autre point commun entre le joueur de club et de sélection.”Marcus a toujours le sourire au château (de Clairefontaine), c’est quelqu’un de solaire, qui a une bonne éducation. Il fait du bien dans le groupe, où il est apprécié”, dit-on dans l’encadrement des Bleus.”Je le vois toujours avec le sourire”, soulignait Didier Deschamps pendant l’Euro-2024.Marcus n’hésite pas non plus à se muer en meneur sur le plan politique en Bleu. En Allemagne cet été il avait pris la parole avec autorité “pour que le RN ne passe pas”.A Milan, il fait partie des boute-en-train. Il s’entend à merveille avec Hakan Calhanoglu et Marko Arnautovic et ils mettent à eux trois l’ambiance dans le vestiaire, organisent des dîners.Une fois le titre de champion acquis en avril dernier, Thuram, masqué d’improbables lunettes de soleil, avait appelé en pleine nuit en direct sur Instagram avec Calhanoglu tous leurs coéquipiers et Steven Zhang, alors propriétaire de l’Inter, pour lui demander un cadeau car ils lui avaient coûté “zéro euro” (ils sont tous deux arrivés libres).Un tel sourire n’a pas de prix.

En Ligue des champions, Brest a trouvé sa formule magique

Plus petit coefficient UEFA au début de la compétition, Brest a gagné le droit d’affronter sans pression le Real Madrid, mercredi, pour terminer le premier tour de la Ligue des champions, en mettant tous les atouts de son côté.. Un effectif étoffé et bien géréHabitué à faire avec peu de moyens et à évoluer avec un effectif resserré, Brest s’est fait une douce violence pour faire face à des matches tous les trois jours (partagés entre trois compétitions : la Coupe de France, la Ligue 1 et la Ligue des champions).Côté recrutement, il a fallu non seulement étoffer le groupe, mais aussi en augmenter la qualité moyenne et apporter une expérience européenne qui faisait cruellement défaut. Sans dévier de sa politique parcimonieuse, le directeur sportif Grégory Lorenzi a encore fait des merveilles.Devant, Ludovic Ajorque a totalement fait oublier Steve Mounié ou Martín Satriano, alors qu’Abdallah Sima, prêté par Brighton, a mis Brest sur les rails en inscrivant des buts décisifs sur les premiers matches.En défense, Soumaïla Coulibaly, prêté par Dortmund, et Abdoulaye Ndiaye ont fait mieux que tenir la baraque malgré leurs 21 et 22 ans. Au milieu aussi, l’international suisse Edimilson Fernandes, prêté par Mainz, a souvent été un rempart précieux.Grâce à ces arrivées, Brest n’a quasiment pas souffert de la vague de blessures, notamment celle de son maître à jouer Pierre Lees-Melou, ou de la baisse de régime de certains cadres de l’an dernier, comme Romain del Castillo.Cela doit aussi beaucoup à l’excellente gestion d’Eric Roy, qui s’est adapté en instaurant un turnover important — 5 changements dans les onze de départ d’un match sur l’autre, en moyenne — et des stratégies de remplacement plus tôt dans le match avec des “débutants” et des “finisseurs”.. Grandir aussi en dehors du terrainLa performance des Bretons n’aurait pas été possible non plus sans un effort concerté du club et des joueurs hors du terrain.Brest n’a pas lésiné en exigeant une hygiène de vie encore plus drastique à son groupe et en se dotant de moyens accrus pour la “préparation invisible” indispensable pour enchaîner les matches.”On fait un match et tout de suite après on passe en +protocole récup’+”, avait raconté le capitaine Brendan Chardonnet, mi-janvier.”Directement après le match, on fait un peu de vélo, on mange tout de suite pâtes, riz, fruits, un peu de lait… Se mettre dans la glace, ça c’est le plus dur. Dans les poubelles (remplies) de glace, ça c’est compliqué”, avait-il détaillé.Le lendemain des matches, “récupération, massage, un peu de cryothérapie aussi. Ce n’est pas évident, mais ça fait beaucoup de bien au corps”, avait-il reconnu.”C’est vrai qu’on voyait ça que dans les grands clubs avant. Maintenant, quasiment tous les clubs ont ça. Nous, on ne l’avait pas encore mais cette année, on voit que le club se structure, engage des frais pour ça (…) C’est bien pour tout le monde et on voit que ça marche plutôt bien”, avait-il encore ajouté.. Un Roudourou apprivoiséAvec un Stade Francis-Le Blé bien trop vétuste pour les normes exigeantes de la Ligue des champions, Brest a dû se résoudre à jouer à 1h15 de chez lui, dans le Stade du Roudourou de son rival régional, Guingamp.Si la décision a fait grincer quelques dents, le succès populaire a été immédiat et les 16.000 places se sont arrachées pour tous les matches.Le “kop” brestois, même délocalisé, a su créer une ambiance des grands soirs.Portée par les prestations emballantes de l’équipe, l’atmosphère a souvent été assourdissante, notamment contre Leverkusen et le PSV Eindhoven.A tel point que l’idée d’aller vers plus grand — le Roazhon Park de Rennes ou le Stade de France –, pour les barrages a été abandonnée sous la pression populaire, malgré cette jauge limitée.”Je pense que les joueurs se sont bien adaptés là-bas, on a nos repères”, avait admis Eric Roy lorsque la décision a été prise.”Sportivement, aller au Stade de France, c’était rajouter quelque part une inconnue. Là, on a bien apprivoisé l’environnement. C’est pour ça que je ne suis pas mécontent que l’on joue au Roudourou”, avait-il ajouté.