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C1: Lewandowski, une cure de jouvence à confirmer avec le Barça

L’attaquant star du FC Barcelone Robert Lewandowski, qui retrouve une seconde jeunesse sous les ordres d’Hansi Flick, doit confirmer son statut face à son ancien club le Borussia Dortmund, et emmener son équipe dans le dernier carré de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2019.A 36 ans, le buteur polonais réalise sa meilleure saison sous le maillot du Barça, qu’il avait rejoint en 2022 pour un dernier défi, avec 38 buts en 44 matches, dont 9 en 10 rencontres en C1, permettant au géant catalan de rêver d’un potentiel quadruplé (Liga, Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne).Des statistiques bluffantes pour l’ex-attaquant du Bayern Munich, désormais grandement attendu au moment décisif de la saison, pour maintenir cet espoir en vie, et confirmer le retour du quintuple champion d’Europe parmi les meilleures écuries du continent.”Beaucoup de gens parlent de mon âge, mais je me sens très bien physiquement et, si l’on regarde mes statistiques, il n’y a pas de différence entre maintenant et il y a quelques années”, a récemment estimé Lewandowski sur DAZN. “Je travaille plus dur que jamais et je veux encore jouer au plus haut niveau pendant plusieurs années”, a-t-il ajouté, en réponse aux interrogations sur sa capacité à gérer l’enchaînement des matches en cette fin de saison surchargée.- Bête noire du “Mur jaune” -Muet au tour précédent face à Benfica, Lewandowski retrouve son ancien club le Borussia Dortmund, où il a explosé aux yeux de l’Europe comme un numéro 9 d’exception et devenu depuis sa proie favorite.Le Polonais, qui avait notamment mené le Borussia jusqu’en finale de la Ligue des champions en 2013, avant son départ pour le Bayern, s’est en effet transformé en bête noire pour le “BVB” avec 27 réalisations en 27 rencontres.La plupart sous les ordres d’Hansi Flick, dont les principes de jeu très offensifs profitent à “Lewy”, avec au total 121 buts inscrits en 115 matches au Bayern et au Barça avec l’Allemand comme coach.Désormais considéré comme l’un des favoris à la victoire finale après l’élimination de Liverpool, le Barça aura plus que jamais besoin de son efficacité devant le but mercredi (21H) au stade olympique de Montjuic, pour se rapprocher des demi-finales et aborder le retour au Westfalenstadion plus sereinement.Le Borussia, finaliste l’an dernier et tombeur de Lille en huitièmes de finale, avait prouvé en phase de poules qu’il était capable de déranger l’armada de Flick, même s’il s’était finalement incliné (3-2) en fin de match malgré son ambiance volcanique et son célèbre “Mur jaune”.Les Allemands, désormais entraînés par l’ancien monégasque Niko Kovac, seront néanmoins privés de plusieurs éléments clés, dont leur meilleur défenseur Nico Schlotterbeck, et du milieu de terrain autrichien Marcel Sabitzer, blessés, et de l’expérimenté Pascal Gross, suspendu.Ils placeront leurs espoirs en leur N.9 Serhou Guirassy, auteur de 25 réalisations et 8 passes décisives en 37 matches cette saison, et deuxième meilleur buteur de la compétition avec 10 buts en 12 rencontres de C1, juste derrière le Brésilien Raphinha (11).

C1: le PSG arrive lancé face à Aston Villa

Le PSG, désormais l’un des favoris de la Ligue des champions, affronte mercredi (21h00) Aston Villa au Parc des Princes en quart de finale aller et compte poursuivre sa prolifique période lancée en janvier.Porté par un collectif qui prend plaisir à jouer ensemble, par une intensité et un contre pressing rare, par un état d’esprit impeccable, le PSG accueille Aston Villa en position de force, avant le match retour le 15 avril.Mais selon l’entraîneur parisien Luis Enrique, cette double confrontation est “très ouverte et difficile pour les deux équipes”.”Pour moi, les favoris n’existent pas. Il y a huit équipes qui sont là, qui l’ont mérité et peuvent se qualifier. Sur la route, il y a beaucoup de favoris éliminés”, a voulu tempérer mardi l’Espagnol, qui retrouve l’ancien coach du PSG Unai Emery.Il l’avait croisé pour deux soirées de légende en 2017: au cinglant 4-0 infligé par le PSG à l’aller le 14 février, le Barça de Luis Enrique avait répondu par la fameuse “remontada” (6-1), le 8 mars.Devant la presse, Luis Enrique a d’ailleurs salué le travail d’Emery à la tête des “Villans”. “Il a toujours fait progresser ses équipes, il a une énergie illimitée, il a gagné beaucoup de titres”, a estimé le technicien.- “Contrôler nos émotions” -“Notre amitié, nous l’avons construite au fil de nos affrontements. C’est une joie de savoir que tu vas rencontrer l’un des entraîneurs à la plus grande trajectoire européenne”, a-t-il expliqué.Assurant avoir comme référence dans le jeu le huitième de finale aller perdu face à Liverpool au Parc (1-0), Luis Enrique souhaite voir la même chose de la part de ses joueurs, et non la version plus irrégulière des matches d’après-trêve internationale.”Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, a-t-il soutenu, sachant que Paris devra jouer sans son capitaine Marquinhos, suspendu et certainement remplacé par Lucas Beraldo.Paris retrouve aussi le Français Lucas Digne, un ex-Parisien, et Marco Asensio, qui enchaîne les buts depuis qu’il a été prêté cet hiver par le PSG.”Il a toujours été très important pour moi. Il l’a été ici la saison dernière, en début de saison aussi. Ensuite il a eu moins de temps de jeu”, a expliqué Luis Enrique. Sous les ordres de l’Espagnol, le PSG espère jouer sa deuxième demi-finale de suite en Ligue des champions.- “Un gros défi” -Dans les buts des Villans, le gardien argentin Emiliano Martínez a forcément laissé des traces dans les têtes des attaquants français du PSG, et en particulier Ousmane Dembélé qui l’a croisé en finale de la Coupe du monde 2022: “pour les attaquants, il y aura peut-être un peu de revanche, mais moi je ne l’ai encore jamais affronté et l’objectif de tout le monde sera de lui marquer le plus de buts possible”, a affirmé Désiré Doué.Mais Aston Villa, qui ne compte pas se laisser faire, arrive avec “beaucoup de confiance” et “peut faire quelque chose” à Paris avant le match retour à Birmingham, a prévenu le milieu Youri Tielemans. Il a rappelé les bons résultats d’Aston Villa, qui a notamment battu le Bayern Munich et terminé dans le top 8 en phase de ligue.Unai Emery a renchéri: “C’est un gros défi pour nous, mais nous sommes confiants, on va avoir des opportunités”. D’autant qu'”Aston villa est un club historique qui a gagné la Ligue des champions” en 1982, a-t-il souligné malicieusement face au palmarès encore vierge du PSG.

C1: Arsenal foudroie le Real (3-0) grâce au canonnier Declan Rice

Deux sublimes coups de canon de Declan Rice ont notamment permis aux “Gunners” d’Arsenal de foudroyer le tenant du titre Real Madrid (3-0), au bord de l’élimination en Ligue des champions avant le quarts de finale retour dans huit jours au Bernabeu.Il faut se méfier de la bête blessée, surtout quand il s’agit du Real et ses 15 étoiles en C1, mais Arsenal a frappé très fort durant la manche aller, porté par ses supporters et un grand Rice.Le milieu de terrain a logé deux magnifiques coups francs (58e, 70e) dans les filets de Thibaut Courtois, avant un nouveau pétard allumé par Mikel Merino (75e, 3-0).”Je suis heureux, aux anges. Dans quelques années, je me rendrai compte que ce que j’ai fait ce soir était vraiment spécial”, a réagi sur Amazon Prime le double buteur, qui n’avait jamais marqué sur coup franc.”Il possède l’une des meilleures qualités de frappe que j’ai pu observer dans ma carrière. Je ne suis pas surpris, mais vous l’êtes peut-être”, a ajouté Merino, l’autre héros.”Personne ne s’attendait à ce que Rice marque deux buts sur coups de pied arrêtés et il l’a fait. En football, tout peut arriver. Nous devons y croire”, a commenté l’entraîneur Merengue Carlo Ancelotti en conférence de presse.L’Emirates a fait un vacarme de tous les diables au coup de sifflet final, tandis que les visiteurs quittaient la pelouse la tête basse, fauchés par une onzième défaite cette saison.La machine à gagner du Real s’est déréglée et il faudra une remontada la semaine prochaine, sans Eduardo Camavinga (exclu mardi et suspendu), pour alléger la pression autour de Carlo Ancelotti.Mikel Arteta a signé un exploit retentissant sur le banc d’Arsenal, malgré les absents (Gabriel Jesus, Kai Havertz…) et la relative inexpérience de son équipe en C1.Les Londoniens n’ont retrouvé la Ligue des champions que l’an dernier, après sept ans d’absence, mais ils ont depuis enchaîné les performances à domicile, où ils sont invaincus en onze matches. – Courtois partout puis dépassé -L’Emirates avait mis les petits plats dans les grands avec animation pyrotechnique, tifos rouge et blanc en tribunes, et des supporters plus sonores qu’habituellement, prêts à rugir à la moindre action.Ils en ont eu l’occasion dès les premières minutes d’une rencontre lancée sur des bases élevées. Les équipes se sont rendus coup sur coup, mais ceux d’Arsenal étaient plus forts et plus précis.Pendant longtemps, cependant, le gardien Thibaut Courtois avait enfilé son gilet pare-balles pour son retour à la compétition, après trois matches manqués sur blessure.Le portier belge a détourné un corner direct de Bukayo Saka (7e), capté une frappe de Thomas Partey en deux temps (13e) et réalisé un double arrêt avant la mi-temps, de la main droite sur une tête de Rice et des deux poings sur la reprise de Gabriel Martinelli qui a suivi (44e).Le Real a longtemps tenu grâce à Courtois et aussi, en partie, grâce à l’absence de “tueur” du côté des Gunners au poste d’avant-centre, en raison des blessures longue durée de Gabriel Jesus et Kai Havertz. Les deux centres de Bukayo Saka passés devant le but sans être coupés (37e, 40e) ont illustré ce manque.L’ailier droit était titulaire pour la première fois en trois mois et demi, et visiblement bien remis de la blessure musculaire qui l’a mis sur le flanc pendant si longtemps. Et c’est lui qui a provoqué la faute, largement évitable, qu’a commise David Alaba sur le coup franc ayant conduit à l’ouverture du score.Transformer la sentence en but n’avait rien d’évident vu la distance et le gardien adverse, mais Rice a brossé superbement le coup de pied arrêté pour contourner le mur et glisser le cuir au ras du poteau gauche (58e).Il a récidivé douze minutes après en logeant le ballon dans la lucarne gauche de Courtois, trop court malgré sa grande taille (70e), avant le coup de grâce asséné par Mikel Merino, milieu reconverti en avant-centre de fortune (75e, 3-0).Dans le camp d’en face, l’attaque de feu portée par Rodrygo, Vinicius et Kylian Mbappé a fait pschitt. Les deux derniers devront se rattraper au retour s’ils veulent maintenir leur équipe en vie, et leur rêve de Ballon d’or aussi.

C1: Martinez et Frattesi offrent une victoire pleine de réalisme à l’Inter (2-1) à Munich

L’Inter Milan a pris une petite option pour se hisser dans le dernier carré de la Ligue des champions grâce à sa victoire mardi soir sur la pelouse du Bayern Munich (2-1), grâce à un but de Davide Frattesi en fin de match.Voilà quasiment quatre ans jour pour jour, le 7 avril 2021, que le Bayern Munich ne s’était plus incliné en Ligue des champions dans son jardin de l’Allianz Arena, où se déroulera la finale de la C1 le 31 mai prochain.A l’époque, le revers 3-2 contre le Paris SG avait été fatal aux Munichois, qui n’avaient pas pu complètement renverser la situation au match retour au Parc des Princes (victoire 1-0), avec un terminus en quarts de finale.Mardi soir, devant 75.000 spectateurs, les Intéristes ont fait preuve d’un réalisme tout italien en fin de première et de seconde période, d’abord par Lautaro Martinez puis par Davide Frattesi, qui a mis KO les Munichois à la 88e minute, trois minutes après l’égalisation bavaroise par Thomas Müller, qui avait réveillé l’Allianz Arena.”On a essayé de revenir au score, on y est parvenu et puis il y a cette situation que l’on va revoir et analyser. On va voir que l’on aurait pu mieux la gérer. Au bout du compte, en football, il faut mettre des buts. Il y a un 2-1 pour l’Inter. On a joué la première période du duel, la première manche. On avait imaginé un autre résultat, mais il y a encore quelque chose à chercher”, a estimé Thomas Müller au micro du diffuseur Prime Video.Avant cette fin de rencontre très animée, les Nerazzurri sont sortis en fin de première période de leur moitié de terrain pour ouvrir le score à la 38e minute.Sur un duel perdu par Michael Olise face à Alessandro Bastoni, les hommes de Simone Inzaghi ont enclenché une action rapide sur le côté gauche, Bastoni trouvant Carlos Augusto, dont le centre parfait est arrivé sur Marcus Thuram, placé entre les défenseurs centraux munichois Eric Dier et Kim Min-jae.A la limite du hors-jeu, l’international français a servi en pivot l’Argentin Lautaro Martinez, qui a ouvert le score d’une superbe reprise instantanée de l’extérieur du pied droit venue se loger sous la transversale de Jonas Urbig.- Thomas Müller buteur -Cette ouverture du score est intervenue contre le cours du jeu, car les hommes de Vincent Kompany avaient dominé les débats lors de la première demi-heure, avec un Olise insaisissable.A la 26e minute, le vice-champion olympique français a passé toute la défense intériste en revue en profitant d’une erreur de relance de Benjamin Pavard. Olise a ensuite parfaitement décalé pour Harry Kane, qui a trouvé l’extérieur du poteau gauche de Yann Sommer.Le gardien de l’Inter, passé par le Bayern de janvier à juillet 2023, a été mis à contribution à plusieurs reprises en première période, notamment face à Raphaël Guerreiro, parfaitement lancé dans la surface par Olise.Devant au score, les coéquipiers de Lautaro Martinez n’ont plus tenté grand-chose en seconde période, subissant les assauts successifs du Bayern.Kompany a tenté d’apporter de la fraîcheur avec les entrées en jeu de Serge Gnabry, Sacha Boey et Thomas Müller, accompagné d’un grondement de l’Allianz Arena.Et ça a failli payer puisque Müller, dont le Bayern a refusé de prolonger le contrat au-delà de la Coupe du monde des clubs (15 juin-13 juillet), a égalisé à la 85e minute en embuscade au second poteau sur un centre de Konrad Laimer.C’était sans compter sur une dernière contre-attaque milanaise fatale aux Munichois.Pour continuer à rêver d’une “Finale dahoam”, une finale à domicile en bavarois comme en 2012 (défaite contre Chelsea aux tirs au but), les coéquipiers de Joshua Kimmich sont contraints à l’exploit dans huit jours à San Siro, un stade où ils se sont toujours imposés contre l’Inter en quatre matches européens.

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