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Equipe de France: Mbappé, un retour très attendu

Six mois après sa dernière apparition en équipe de France, l’heure du retour a sonné pour le capitaine Kylian Mbappé, débarrassé de ses soucis sur et en dehors des terrains et qui va enfin retrouver les Bleus pour les quarts de finale de la Ligue des nations face à la Croatie (20 et 23 mars).Depuis le 9 septembre et une entrée en jeu en seconde période contre la Belgique (2-0), le sélectionneur Didier Deschamps a dû se passer des services de sa superstar, empêtrée dans une succession de galères et non retenue pour les rassemblements d’octobre et de novembre. Sur le plan sportif, le champion du monde 2018 (26 ans), qui avait traîné les pieds pour rejoindre l’équipe de France en septembre, a mis du temps à prendre ses marques au Real Madrid, dans la foulée d’une fin de saison très compliquée au PSG et d’un Euro-2024 totalement raté. Mais il a aussi dû gérer les secousses liées à une enquête pour viol de la justice suédoise, qui le visait selon la presse locale, une affaire au retentissement mondial déclenchée le 14 octobre en plein stage des Bleus.  Le parquet suédois, qui n’a jamais cité le nom de Mbappé, a toutefois clos en décembre la procédure en l’absence de preuves suffisantes, dégageant finalement l’horizon de l’attaquant, par ailleurs revenu à son meilleur niveau sous le maillot du Real. Dans ces conditions, ses retrouvailles avec les Tricolores relèvent de l’évidence malgré la petite alerte à une cheville, mardi à l’entraînement avant le 8e de finale retour de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid, dont il a disputé les 120 minutes mercredi. Il a même converti le premier tir au but des siens, qualifiés pour les quarts de finale.  “Il sera là, s’il ne lui arrive rien d’ici là. Il est très attaché à l’équipe de France, même s’il a eu une période personnelle compliquée. Il a retrouvé tous ses moyens et, forcément, ça se voit dans son jeu, et dans sa tête aussi”, a expliqué Didier Deschamps dans un entretien à L’Equipe, le 13 février.- Les places sont chères -Mbappé (86 sélections, 48 buts) avait lui-même clamé son attachement aux Bleus dans un entretien à l’émission “Clique” sur Canal+ diffusé le 8 décembre. “L’équipe de France, ça a toujours été le plus haut grade du foot, j’ai toujours dit qu’il n’y avait rien de plus important, mon amour pour l’équipe de France n’a pas bougé, ça me manque car ça fait longtemps que je n’y ai pas été”, avait-il déclaré.Nul doute qu’il sera particulièrement attendu après ses dernières piètres sorties en sélection, notamment à l’Euro. Sans leur capitaine, les vice-champions du monde, à défaut d’être époustouflants, ont en tout cas tenu leur rang (3 victoires, 1 nul sans Mbappé) et conquis la première position de leur poule en Ligue des nations, synonyme de qualification pour les quarts de finale. Les places sont donc chères pour intégrer le groupe, d’autant que la période des essais pour “oxygéner” les Bleus, comme l’avait souhaité Deschamps après le Championnat d’Europe, est révolue.En attaque, les retours de Mbappé et d’Ousmane Dembélé, forfait sur blessure en novembre, n’offrent pas beaucoup d’ouvertures, sachant que Randal Kolo Muani, très efficace en équipe de France et étincelant à la Juventus Turin, Michael Olise, pas rayonnant en bleu mais toujours en vue avec le Bayern Munich, et le Parisien Bradley Barcola seront difficilement déboulonnables. Une petite incertitude subsiste autour de Marcus Thuram, certes buteur en Ligue des champions mardi avec l’Inter Milan mais touché à une cheville. En cas d’absence, Deschamps aura le choix entre Christopher Nkunku (Chelsea), Kingsley Coman (Bayern Munich) et le jeune Désiré Doué (19 ans), auteur de solides performances avec le PSG comme sur la scène européenne et jamais convoqué jusque-là.Outre Mbappé, le sélectionneur pourra également rappeler un autre de ses piliers, le milieu Aurélien Tchouaméni, indisponible en novembre.kn/jde                 

C1: le Real Madrid, immortel, élimine l’Atlético aux tirs au but et verra les quarts

Au bout d’un effort titanesque et d’une séance de tirs au but où la réussite a tourné en sa faveur (4-2), le Real Madrid, battu dans le temps réglementaire (1-0), est venu à bout de l’Atlético, et s’est qualifié pour les quarts de finale de Ligue des champions.Seul le Roi d’Europe et ses quinze couronnes auraient pu survivre à un tel combat.Au bout de la nuit, les hommes de Carlo Ancelotti ont surmonté les crampes et les ischios qui sifflent, pour sortir vainqueurs d’une bataille dont la plupart des équipes européennes ne seraient probablement jamais sortis vivantes.Ils vont donc poursuivre leur route vers un seizième sacre, objectif affiché l’été dernier lors de la signature de Kylian Mbappé, grâce à une séance de tirs au but qui a tourné en leur faveur. L’Argentin Julian Alvarez, qui pensait avoir marqué, a été le héros malheureux du soir pour l’Atlético, en voyant dans une scène assez surréaliste son penalty refusé après intervention de la VAR car il avait touché la balle du pied gauche en glissant.L’Espagnol Marcos Llorente a, lui, trouvé la barre transversale, avant que l’Allemand Antonio Rüdiger ne transforme le cinquième tir des siens pour envoyer le Real en quarts (4-2), faisant chavirer les plusieurs milliers de supporters madrilènes présents dans l’enceinte rivale.Les Colchoneros peuvent penser qu’ils sont toujours maudits, eux qui n’ont jamais pu battre leurs voisins et rivaux en C1, en six confrontations désormais (1958-59, 2013-14, 2014-15, 2015-2016, 2016-2017 et 2024-25).- Courtois encore en sauveur -Les hommes de Diego Simeone, dont la devise est “coeur et courage”, ont eu beaucoup de coeur, et peut-être encore plus de courage. Poussés jusqu’au bout par le souffle de leur supporters, ils ont réalisé un grand match, qui aurait certainement fait plier n’importe quelle autre écurie européenne.Mais cela n’a pas suffi, face au Roi d’Europe et son armada de stars, capable de plier sans rompre, et de vaincre sans briller. Il en a fait la démonstration mercredi, malgré une ambiance électrique et hostile, et un début de match complètement raté.Même dans ses rêves, l’emblématique coach argentin Diego Simeone n’aurait, de fait, pas pu rêver d’un meilleur scenario. Et les Madrilènes d’un pire départ.Les Rojiblancos ont effacé leur retard dès la 28e seconde de jeu, sur leur première action: le milieu anglais Conor Gallagher, qui avait bien suivi un centre de l’Argentin Rodrigo De Paul, dévié au premier poteau par son compatriote Julian Alvarez, a ouvert le score et fait chavirer le Metropolitano (1e, 1-0).Affamés sur chaque ballon, ils sont ensuite tombés sur un immense Thibaut Courtois, à nouveau déterminant pour maintenir la Maison Blanche à flot, malgré une violente houle.Le gardien belge, impérial sur sa ligne, a sauvé les siens avec plusieurs parades décisives devant Julian Alvarez (26e, 39e, 47e), et l’intenable Giuliano Simeone (71e), pas récompensé pour son immense match côté droit.Le Real, sans solutions face à deux lignes de quatre extrêmement disciplinées, et dont les attaquants ont été bien contenus, ont su souffrir, en sachant que l’un de ses quatre fantastiques pourrait faire la différence.Et le plus attendu d’entre eux, Kylian Mbappé, a saisi sa chance, sur son seul ballon lancé avec un peu d’espace, pour se faufiler entre Mario Gimenez et Clément Lenglet, contraint à la faute dans la surface pour le stopper (69e).Son compère Vinicius Jr, transparent à gauche, a voulu jouer les sauveurs, mais a envoyé le penalty en tribune (70e), laissant le buteur français de marbre.Mbappé n’a ensuite pas tremblé lors de la séance, comme premier tireur, pour placer les siens sur la route d’un nouveau succès dont eux seuls ont le secret.

Ligue des champions: rêve brisé pour Lille, le Real se fait très peur

L’aventure de Lille en Ligue des champions a pris fin douloureusement au stade des 8e de finale avec une défaite 2-1 à domicile mercredi face au Borussia Dortmund, alors que le Real Madrid, tenant du titre, a dû en passer par la séance des tirs au but pour écarter son vieux rival, l’Atletico (0-1, 4  t.a.b à 2). Le Losc, qui avait réussi à ramener un nul (1-1) d’Allemagne il y a une semaine, a manqué le match retour devant son public, incapable de se hisser à la hauteur de l’évènement et laissant échapper une occasion unique d’accéder pour la première fois de son histoire aux quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Malgré l’ouverture du score rapide de Jonathan David (5e) après une énorme bourde du gardien du Borussia Gregor Kobel, les Lillois ont très vite été malmenés, ne résistant que grâce aux multiples arrêts de Lucas Chevalier. Mais le jeune gardien international français (23 ans) a tout de même fini par céder à deux reprises, sur un penalty transformé par Emre Can (54e) puis sur une frappe puissante de Maximilian Beler (66e). Le Borussia, finaliste de la dernière édition, a été supérieur mais le dénouement est tout de même très frustrant après le très beau parcours de l’équipe de Bruno Genesio, victorieuse du Real Madrid et de l’Atletico de Madrid en phase de ligue et qualifiée directement pour les 8e de finale sans passer par les barrages. Le Real Madrid a lui connu toutes les peines du monde à venir à bout de l’Atlético. Le champion d’Europe, qui avait une petite longueur d’avance après l’aller à Santiago-Bernabeu (2-1), a rendu une copie très terne, encaissant un but au bout de seulement 27 secondes, et ses stars offensives ont été impuissantes face à la défense de fer bâtie par Diego Simeone, à l’image de Kylian Mbappé, parfaitement muselé.Vinicius a lui totalement raté un penalty en forme de balle de match en seconde période (69e), sifflé pour une faute de Clément Lenglet sur Kylian Mbappé, fauché dans la surface de réparation après un raid fantastique. La décision s’est faite aux tirs au but, l’Atlético échouant deux fois (Julian Alvarez, Marcos Lllorente) et permettant au Real de s’éviter une sortie de route précoce qui n’aurait pas manqué de produire des secousses au sein du club aux 15 C1. Les deux clubs anglais en lice mercredi ont eux logiquement passé le cap des 8e de finale après avoir fait l’essentiel à l’aller. Le PSG connait ainsi son adversaire au prochain tour puisqu’Aston Villa, fort de son succès 3-1 en Belgique, a pu dérouler à Birmingham (3-0) contre Bruges, réduit à dix dès la 16e minute après l’exclusion de Kyriani Sabbe.Arsenal, qui avait étrillé le PSV à Eindhoven (7-1), s’est contenté d’un nul contre les Bataves à l’Emirates Stadium (2-2) et s’est offert le droit de défier le Real Madrid.       

C1: Arsenal fait tourner contre le PSV (2-2), la tête en quarts

Surpuissant à l’aller (7-1), Arsenal a fini le travail sans pression ni beaucoup de titulaires contre le PSV Eindhoven (2-2), mercredi à Londres, la tête déjà tournée vers les quarts de finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid.La démonstration offensive de la semaine passée aux Pays-Bas a permis à Mikel Arteta de reposer les cadres sur-utilisés et d’offrir un temps de jeu bienvenu aux habitués du banc, à commencer par Raheem Sterling.”Je suis très heureux pour lui et pour beaucoup d’autres qui n’ont pas eu beaucoup de minutes ces derniers temps”, a commenté l’Espagnol. “La façon dont il a essayé de revenir après le corner sur la dernière action où il a reçu un carton jaune, c’est le genre de joueur que nous voulons voir”, a-t-il applaudi.Procéder à une large rotation est un luxe qu’aucun autre entraîneur ne pouvait se permettre à ce stade de la compétition et il n’a fait que des gagnants: les adversaires, d’abord, et les remplaçants habituels d’Arsenal, aussi.Certains d’entre eux ont peut-être gagné une place pour débuter le derby contre Chelsea dimanche en Premier League, à coup sûr le rendez-vous de la semaine le plus attendu à l’Emirates.Ce n’était pas l’ambiance des grands soirs dans l’enceinte d’Arsenal, mercredi, si ce n’est dans le parcage des supporters visiteurs, plein à craquer et qui a chanté à gorges déployées du début à la fin.Sur le terrain, en revanche, ce sont les locaux qui ont contrôlé le tempo de la rencontre, malgré l’équipe très remaniée.- Real Madrid en quarts -Seuls quatre titulaires du match précédent ont survécu à la rotation, un par ligne: le gardien David Raya, le défenseur Gabriel, le milieu Declan Rice et Mikel Merino en attaque.Les places libérées ailleurs ont été occupées sans grosse fausse note par l’ancien blessé Ben White, aligné au coup d’envoi pour la première fois depuis le 10 novembre, ou encore par une victime régulière de la concurrence en la personne de Kieran Tierney.Le premier buteur du soir a incarné ce tableau à la perfection: Oleksandr Zinchenko, défenseur utilisé comme milieu offensif, titulaire pour la première fois en dix matches avec les “Gunners”.L’Ukrainien a placé une frappe plein axe depuis l’extérieur de la surface (6e, 1-0) et n’a pas fêté son premier but en Ligue des champions, par respect par le PSV dont il a porté le maillot le temps d’une saison.Ivan Perisic, ancien du club rival Tottenham, a eu moins de scrupule après avoir profité des largesses défensives d’Arsenal (18e, 1-1).Les “Gunners” ont repris l’avantage vingt minutes plus tard sur une tête de Declan Rice (37e, 2-1), auteur de son deuxième but en deux matches.L’international anglais a profité d’un excellent travail de Sterling sur le côté droit: contrôle poitrine le long de la touche, accélération pour effacer deux adversaires et centre parfait.L’ailier prêté par Chelsea, déjà passeur sur le premier but, s’est mis en évidence avec des coups de rein et des inspirations que les supporters d’Arsenal n’avaient pas vraiment eu l’occasion d’apprécier jusqu’ici.Le public de l’Emirates n’avait pas non plus vu d’équipe visiteuse marquer à Londres cette saison en Ligue des champions, et Eindhoven y est parvenu deux fois.Mis sous pression, Jorginho a perdu dans le rond central et Couhaib Driouech a conclu d’un subtile piqué au-dessus de Raya (70e, 2-2). La rencontre s’est terminée sans enjeu et avec des tribunes dégarnies. Vivement les quarts de finale, où l’adversité sera d’un tout autre niveau: il faudra affronter le Real Madrid, champion d’Europe en titre emmené par Vinicius, Jude Bellingham et Kylian Mbappé, qui a éliminé son rival madrilène de l’Atlético aux tirs au but.

C1: Aston Villa gifle Bruges et rejoint le PSG en quarts

Aston Villa, en roue libre mercredi en Angleterre face au Club Bruges (3-0), sera l’adversaire du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions.Le club de Birmingham, vainqueur 3-1 à l’aller en Venise du Nord, n’a jamais été inquiété par les champions de Belgique rapidement réduits à dix après l’exclusion au quart d’heure de Kyriani Sabbe suite à une faute sur Marcus Rashford qui filait droit vers le but de Simon Mignolet.Après Liverpool en 8es, les Parisiens de Luis Enrique devront donc affronter une deuxième équipe anglaise dans leur quête d’une première Coupe aux grandes oreilles. Match aller le 8 avril au Parc des Princes, retour le 15.Une rencontre que Dembelé et Cie aborderont avec le statut de favoris, Villa pointant actuellement à la huitième place de la Premier League à 25 points du leader… Liverpool.Sur le papier, il ne s’agira donc pas de l’adversaire le plus prestigieux du continent tandis que, par exemple, le Bayern devra se défaire de l’Inter Milan et le Barça du Borussia Dortmund.Si Villa et le PSG ne se sont jamais rencontrés sur la scène européenne, les Parisiens feront bien de se méfier d’une formation qui n’a connu qu’une seule défaite cette saison en C1, à Monaco fin janvier (1-0).Les protégés d’Unai Emery, ex-coach du PSG, ont ainsi dominé le Bayern (1-0) à l’automne avant d’accrocher la Juventus (0-0). Tout sauf un oiseau pour le chat, donc. Même si la forme des deux équipes a épousé des courbes opposées ces dernières semaines, le PSG formant un bloc compact de plus en plus impressionnant.- Retrouvailles pour Asensio, Enrique et Emery -Face aux Blauw en Zwart, Villa a donc eu très tôt (17e) la tâche facilitée par l’exclusion de Sabbe.Du pain béni pour les équipiers du capitaine John McGinn qui se sont fait plaisir via un doublé de l’Espagnol Marco Asensio (50e et 61e) et un but du défenseur néerlandais Ian Maatsen (57e).Villa s’offre une rencontre de prestige face au Paris SG. Un match qui sera l’occasion de retrouvailles pour Asensio, prêté cet hiver par le club français à Aston Villa où il a d’emblée conquis les exigeants fans du Midlands (sept buts: deux en Premier League, deux en FA Cup et donc désormais trois en Ligue des champions).Aucune clause du contrat de prêt de l’international espagnol ne l’empêche en effet d’affronter l’équipe à laquelle il appartient selon un contrat valable jusqu’en 2026.Et pour les entraîneurs Luis Enrique et Unai Emery, ce sera aussi l’occasion d’un nouveau duel. Au printemps 2017, le PSG entraîné par Emery avait battu le Barça d’Enrique (4-0) au Parc des Princes avant une remontada catalane au match retour (6-1).

Ligue des champions: Lille plie face à Dortmund et passe à côté de son histoire

En quête du premier quart de finale de son histoire, Lille a plié face à Dortmund (2-1) et au poids de l’événement mercredi au Stade Pierre-Mauroy en huitième retour de la Ligue des champions.Après un avantage d’un but acquis dès la cinquième minute grâce à Jonathan David, le Losc a été dominé par le finaliste …

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