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Ligue 1: vainqueur de Nice, Monaco retarde le sacre de Paris, impérial à Saint-Etienne
Le sacre de Paris attendra. Monaco, en s’imposant 2-1 face à Nice lors de la 27e journée de Ligue 1 samedi, a retardé le 13e titre de champion de France du PSG, impérial à Saint-Étienne (6-1), qui aurait été couronné en cas de match nul.Les Monégasques font coup double: grâce à leur victoire contre leurs voisins niçois et à sept journées de la fin du championnat, ils s’emparent de la deuxième place de Ligue 1, à 21 points du PSG, aux dépens de Marseille, battu sèchement à Reims 3-1 plus tôt dans la journée. Grâce à l’international danois Mika Biereth et son douzième but en seulement dix matches de Ligue 1, à l’international suisse Breel Embolo et son cinquième but cette saison, et enfin à Maghnes Akliouche et sa septième passe décisive, Monaco a logiquement dominé Nice qui avait pourtant ouvert le score par l’intermédiaire de Jérémie Boga.Les Monégasques retardent le sacre du PSG qui pouvait être champion de France dès samedi en cas de nul dans le derby azuréen, si Marseille perdait à Reims et s’il l’emportait à Saint-Étienne. – Festival parisien -Le Paris SG, d’abord laborieux pour sa reprise, puis impitoyable, a finalement étrillé les Stéphanois (6-1).Galvanisés par leurs supporters, mobilisés dans la journée contre la dissolution des Green Angels et des Magic fans pour des faits de violences, les Verts ont pourtant démarré le match pied au plancher en cantonnant Paris à sa moitié de terrain et ont logiquement ouvert le score par Lucas Stassin dès la 9e minute.Si Gonçalo Ramos a obtenu et converti un pénalty juste avant la mi-temps, les Parisiens, probablement secoués par Luis Enrique à la pause, ont ensuite tué le match en un quart d’heure, avec une activité et une férocité retrouvées. Khvicha Kvaratskhelia a donné l’avantage aux siens après une course échevelée, un crochet et un tir à contre-pied (50e, 2-1). Puis Désiré Doué a confirmé sa bonne forme des derniers mois en trompant Gautier Larsonneur au ras de son poteau droit (53e, 3-1).Moins de dix minutes plus tard, Joao Neves a salé l’addition (62e), avant le doublé de Doué d’un tir puissant en pleine lucarne (66e, 5-1). Le jeune “titi” Ibrahim Mbaye a clôturé ce set de tennis (90e, 6-1).Sérieux, les Parisiens attendront, probablement la semaine prochaine contre Angers au Parc des Princes, pour célébrer devant leurs supporters leur 13e titre de champion de France. – Cauchemar marseillais -Leurs rivaux marseillais ne sont pas à la fête eux. Marseille, incapable de se rebeller, a concédé à Reims (3-1) une quatrième défaite en cinq matches et mis en péril sa qualification directe pour la Ligue des Champions, samedi lors de la 27e journée de Ligue 1.”Il reste sept matches, il faut savoir ce qu’on veut faire, si on veut aller en Ligue des Champions. Moi, je suis venu pour ça. Si d’autres n’ont pas envie, ils doivent le dire avant les matches et laisser d’autres jouer”, a lancé, furieux, le milieu de terrain de l’OM Adrien Rabiot sur BeIn Sports.Les Marseillais qui ont compté jusqu’à 80% de possession de balle, ont été punis par des contre-attaques tranchantes conclues par Mamadou Diakhon (51e) et Valentin Atangana (68e), après l’ouverture du score de Keito Nakamura (29e), au bout d’une attaque placée.Valentin Rongier, auteur d’une frappe puissante dans la lucarne, a réduit le score (78e, 3-1). En vain.En plus de perdre sa seconde place, Marseille a également perdu son capitaine Leonardo Balerdi, blessé au genou gauche dès la 16e minute. Une journée à oublier.
Espagne: un doublé de Mbappé permet au Real de recoller au Barça
Un doublé de Kylian Mbappé a permis au Real Madrid de battre samedi soir son modeste voisin Leganés (3-2) et de rejoindre en tête de la Liga le FC Barcelone, qui doit jouer dimanche.Lors de cette 29e journée, le Barça pourra reprendre trois points d’avance en cas de succès face à Gérone mais la victoire madrilène met la pression sur les Catalans et revêt d’autant plus d’importance qu’elle a eu du mal à se dessiner.Face à Leganés, 18e et relégable, le Real a bien entamé son match, porté par un Kylian Mbappé virevoltant.A la suite d’une faute peu évidente sur le jeune international turc Arda Güler, l’attaquant français a transformé le pénalty d’un petit piqué (32e).Mais en moins de dix minutes, le petit club de la communauté de Madrid a tout renversé: égalisant par l’entremise de Diego Garcia (34e) avant de prendre l’avantage grâce à Daniel Raba (41e).Leganès pouvait commencer à croire à un des exploits dont il est coutumier face aux mastodontes. Pour leur dernière victoire à l’extérieur, le 15 décembre, les Legionarios s’étaient offerts le Barça (1-0) et le 18 janvier à domicile, ils avaient battu l’Atlético (1-0).Mais la pression des “Merengues” était vraiment trop forte et au retour des vestiaires, Jude Bellingham a remis son équipe à flot à la suite d’un cafouillage dans la surface (47e). L’Anglais, qui compte désormais huit buts, n’avait plus marqué en championnat depuis le 3 janvier contre Valence.Omniprésent, Mbappé a parachevé la victoire d’un coup franc qui a transpercé le mur adverse (76e).Le Français a marqué samedi ses 21e et 22e buts en 27 matches de Liga, talonnant plus que jamais le Polonais Robert Lewandowski du Barça (23 buts) pour le titre de “Pichichi”, le meilleur buteur du championnat espagnol.Il totalise 31 réalisations en 44 matches toutes compétitions confondues.Dans ce duel à distance que se livrent Barça et Real à plus d’un titre, le “Clasico” retour du 11 mai risque de revêtir une importance capitale après la correction infligée par les Blaugrana au match aller (4-0), le 26 octobre.- L’Atlético marque le pas -L’Atlético Madrid, autre prétendant, a marqué le pas samedi en concédant le nul (1-1) sur la pelouse de l’Espanyol Barcelone, ratant l’occasion de rester au contact du duo de tête.Les Colchoneros d’Antoine Griezmann, dont c’était la 521e apparition en Liga – un record pour un joueur étranger – pensaient avoir fait le plus dur en marquant avant la pause sur une volée géniale de leur défenseur César Azpilicueta (38e).Mais les Catalans sont revenus à la marque grâce à un pénalty converti par leur capitaine Javi Puado (71e), après un tirage de maillot coupable du défenseur français Clément Lenglet.L’équipe de Diego Simeone accuse désormais six points de retard sur le rival madrilène et sur le Barça. En début de journée, la Real Sociedad (9e, 38 pts) avait battu (2-1) la lanterne rouge Valladolid (20e, 16 pts). Le Rayo Vallecano (7e, 40 pts) s’est imposé 2-0 chez le 17e Alavès (27 pts).
Angleterre: une marée de supporters célèbre ses héros à Newcastle
Des dizaines de milliers de supporters ont envahi les rues de Newcastle samedi pour acclamer les “Magpies”, devenus les héros de toute une génération il y a deux semaines en soulevant la coupe de la Ligue, le premier titre majeur en 70 ans.Les joueurs ont fendu la foule à bord de deux bus à impériale de couleur noire, barrés de l’inscription “Winners” (“vainqueurs”) en blanc, sous les fumigènes, les applaudissements et les cris d’un public en liesse.Leurs supporters, parmi les plus chauds du royaume, s’étaient rassemblés tôt aux abords du stade de St James’ Park pour être aux premières loges, vêtus d’écharpes et maillots, ou torse nu pour les plus passionnés.Certains d’entre eux étaient juchés sur des murets, des lampadaires, des arbres, des abri-bus et des statues pour admirer le spectacle de cette formidable marée humaine.”C’est vraiment incroyable, absolument époustouflant”, a déclaré l’entraîneur Eddie Howe, dont le portrait s’est affiché sur une énorme banderole déployée sur un immeuble faisant face au stade”Les gens ont été absolument géniaux. Je ne remercierai jamais assez tout le monde pour la façon dont ils nous ont accueillis, moi et ma famille, et je suis heureux de leur avoir donné un peu de joie”, a-t-il déclaré.Newcastle United a remporté la finale de la coupe de la Ligue contre Liverpool (2-1) à Wembley il y a deux semaines, mettant fin à une interminable disette de titres sur le plan national.Le peuple “Geordie” attendait en effet un premier trophée depuis la Coupe des villes de foire en 1969, et un premier titre majeur depuis la Coupe d’Angleterre en 1955.Environ 150.000 billets gratuits avaient trouvé preneurs pour l’événement organisé en fin de parade à Town Moor, un parc de la ville.”J’ai dit que j’allais fêter plus que n’importe qui d’autre et je pense que c’est ce que j’ai fait”, a déclaré sur scène Alan Shearer, le meilleur buteur de l’histoire du club, qui a joué de 1996 à 2006. “Je ne sais pas où je suis, ni quelle heure il est, ni quel jour on est! Les deux dernières semaines ont été probablement les meilleures de ma vie”.Les célébrations n’ont pas pu être organisées avant puisque plusieurs internationaux, notamment le capitaine Bruno Guimaraes et le défenseur Dan Burn, avaient rejoint leurs sélections respectives après le triomphe de Wembley.”Le nombre de personnes était juste incroyable”, a réagi le défenseur Dan Burn auprès de la BBC. “Ce n’est qu’une heure, mais c’est une heure que je n’oublierai jamais, jamais”, a ajouté le premier buteur de la finale, devenu international anglais cinq jours après, à 32 ans.
Ligue 1: Paris corrige Saint-Etienne et attend son sacre
Le Paris SG, d’abord laborieux pour sa reprise, a bien réagi pour étriller Saint-Etienne (6-1) samedi lors de la 27e journée de Ligue 1, et pourrait être sacré champion de France pour la 13e fois dans la soirée si Monaco et Nice se neutralisent (21h05).Avec 71 points, le PSG compte 22 points d’avance sur l’OM, défait plus tôt dans la journée à Reims (3-1), et 24 sur Monaco et Nice.Puisque Luis Enrique avait dit qu’être champion dès samedi était “anodin” au regard de l’avance de son équipe au championnat, il l’avait largement remaniée afin de reposer des cadres de retour de sélection: Achraf Hakimi, Marquinhos ou encore Ousmane Dembélé commençaient sur le banc.Ce turn-over et la pause due à la trêve expliquent en partie l’apathie des Parisiens avant la mi-temps, qui ont enchaîné imprécisions et dribbles forcés devant, et ont été pénalisés par une défense peu réactive derrière. Les automatismes si bien rodés du début d’année étaient alors loin.Une scène étrange a bien résumé cette fébrilité au coeur du premier acte: Luis Enrique a profité d’un temps mort pour convier ses troupes à l’écouter au bord de la pelouse, déclenchant la fureur du public indigné que le jeu ne reprenne pas.Il faut dire aussi qu’en face, les Verts étaient remontés comme des coucous et poussés par des ultras désireux de montrer aux autorités qu’ils sont indispensables à la fête du foot. Avant le match, plusieurs groupes de supporters, accompagnés de certains élus et cadres du club, ont défilé pour contester les projets des autorités qui envisagent de dissoudre les Green Angels et les Magic fans après plusieurs violences.”Retailleau, ton nom rimera avec chaos” s’inscrivait sur l’une des nombreuses banderoles du soir, aussi orientées contre Nasser Al-Khelaïfi et les “conflits d’intérêts”.- Férocité -Sur la pelouse, les joueurs ont semblé soutenir en retour leur public en démarrant le match pied au plancher et en cantonnant Paris à sa moitié de terrain.Et c’est au bout d’un magnifique mouvement collectif conclu par Lucas Stassin que Saint-Etienne a ouvert le score dès la 9e minute. Loin de reculer ensuite, les Verts ont obligé Paris a beaucoup défendre et s’emmêler les pinceaux en contre-attaque.Mais Stassin a manqué deux énormes occasions juste avant la mi-temps, l’une à l’issue d’une nouvelle belle offensive des Stéphanois et l’autre au bout d’une contre-attaque qui aura exposé les errances défensives du soir côté Parisien. Lucas Hernandez, en particulier, n’a toujours pas récupéré son niveau depuis son retour de blessure il y a plusieurs semaines.Stassin et ses coéquipiers s’en mordront les doigts: Gonçalo Ramos a alors obtenu un pénalty inattendu juste avant la mi-temps. Le Portugais a dompté la tribune des Green Angels pour expédier son tir en lucarne et intimer aux supporters de se taire – sous les huées (1-1, 43e).Probablement secoués par Luis Enrique à la pause, les Parisiens ont ensuite tué le match en un quart d’heure, avec une activité et une férocité retrouvée. Khvicha Kvaratskhelia a d’abord manqué l’immanquable à bout portant avant de réussir un but bien plus difficile après une course échevelée, un crochet et un tir à contre-pied (50e). Puis Désiré Doué a confirmé sa bonne forme des derniers mois en trompant Larsonneur au ras de son poteau droit (53e).Moins de dix minutes plus tard, Joao Neves salait l’addition (62e), avant le doublé de Doué d’un tir puissant en pleine lucarne (66e). Le jeune “titi” Ibrahim Mbaye a clôturé ce set de tennis (90e, 6-1).




