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Les fans américains “préfèrent le football féminin”, apprécie Delphine Cascarino

L’attaquante internationale Delphine Cascarino, qui porte les couleurs de l’équipe du San Diego Wave dans la Ligue américaine (NWSL) depuis l’été passé, apprécie l’engouement des fans qui “préfèrent le football féminin”, a-t-elle raconté à l’AFP.Accompagnée d’un grand soleil typique du sud de la Californie, la joyeuse troupe du San Diego Wave s’échauffe en musique, sur la pelouse d’anciens terrains de polo désormais dédiés au football à Del Mar, à quelques kilomètres de l’océan.”On a un cadre magnifique”, savoure Delphine Cascarino après l’entraînement de mercredi, entre un match nul 1-1 chez les Angels de Los Angeles qui a lancé la saison, et la réception des Utah Royals samedi.L’ancienne joueuse de l’Olympique lyonnais aux 72 sélections et 14 buts en équipe de France a rejoint San Diego en juillet dernier, en cours de championnat, pour deux buts en dix rencontres dans le championnat américain NWSL.”Aujourd’hui je me sens bien plus intégrée, parce que je suis arrivée en cours de saison, un peu sur la fin, et j’ai dû m’adapter très vite. Au début je ne comprenais pas tout, donc je devais demander les consignes quand je n’avais pas compris”, explique-t-elle.- “Plus reconnues” -L’ailière, collée à la ligne de touche à droite pendant une opposition, reste discrète sur le terrain, à l’inverse de sa compatriote Kenza Dali, arrivée en janvier en provenance d’Aston Villa, qui n’hésite pas à replacer d’autres joueuses depuis sa position centrale.Avec l’arrière gauche Perle Morroni, trois tricolores qui pèsent 158 sélections font partie des titulaire du “Wave” (la “vague”), créé en 2021.”C’est comme si j’avais ramené la France avec moi”, sourit Cascarino, âgée de 28 ans.En Californie, l’ancienne lyonnaise a été surprise par “le rythme” — “tous les matches sont difficiles” — et par la ferveur locale, qui contraste avec la mince place accordée au football dans l’environnement sportif national.”Nos fans sont présents à tous nos matches. On a en moyenne près de 20.000 supporters (19.575 en 2024, ndlr), c’est assez exceptionnel, c’est quelque chose qu’on n’avait pas en France. Ils aiment le football. Je pense même que parfois, ils préfèrent le football féminin au football masculin, c’est ça qui change par rapport à l’Europe. Ici, vraiment, on se sent plus reconnues à notre juste valeur.”Dans une ambiance familiale et festive, les fans font danser les couleurs rose et bleue du club, et chantent du début à la fin de chaque rencontre dans le Snapdragon Stadium.”On a été présentées en début de saison avec eux au bord de la plage, c’était assez incroyable, un événement à l’américaine.””Ici, les supporters sont toujours au rendez-vous. Je pense que le soccer, comme ils l’appellent, est en train de prendre plus d’ampleur. Même la MLS (la Ligue masculine) commence à grandir un peu, d’ici quelques années ils pourront peut-être rivaliser avec les clubs européens, qui sait ?”, ajoute-t-elle.- L’Euro-2025 en vue -Neuf fois championne de France et six fois vainqueur de la Ligue des champions avec l’OL, géant européen, Cascarino découvre une compétition plus équilibrée: “On ne sait jamais qui va gagner le championnat à l’avance”, “chaque match est une finale, c’est ça aussi que je suis venue chercher”.”A Lyon, on perdait rarement. Ici j’ai connu plusieurs défaites, tout est décuplé. Quand on gagne, on est encore plus contentes de gagner, c’étaient des émotions que j’avais moins avec l’OL.”Malgré la distance, l’attaquante n’oublie pas le maillot Bleu, et pense à l’Euro-2025, prévu en Suisse du 2 au 27 juillet.”On est sur une très bonne dynamique en équipe de France, on a gagné nos deux premiers matches de Ligue des nations”, souligne la quart de finaliste des Jeux de Paris l’été passé.Laurent Bonadei a succédé au poste de sélectionneur des Bleues à Hervé Renard en août 2024. “Il était déjà dans le staff, donc il connaît les lieux, il n’a pas besoin de trop s’adapter. Maintenant, il essaie de nous faire comprendre son plan de jeu.”Une sélection estivale lui ferait manquer au moins une ou deux journées de championnat, qui prendra tout de même une pause en juillet.”On est prêtes à tout pour que ça fonctionne et on donnera tout pour l’Euro. Forcément, on parle de l’équipe de France” avec Dali et Merroni, sourit la Française partie à la conquête de l’Amérique, mais qui rêve de dominer l’Europe.

F1: Lewis Hamilton et Ferrari partiront en tête de la course sprint en Chine

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton, fraîchement arrivé chez Ferrari, partira samedi en tête de la course sprint du Grand Prix de Chine de Formule 1, deuxième manche de la saison, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications vendredi.Sur le tracé de Shanghai baigné par le soleil, et devant des tribunes bien garnies, …

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Angleterre: Tuchel débute sa mission, impassible, vers le Mondial-2026

Thomas Tuchel navigue entre critiques extérieures et scepticisme avant son premier match, vendredi (20h45) contre l’Albanie, mais le sélectionneur allemand de l’Angleterre a déjà séduit en interne par son calme et son “aura”, deux piliers censés cimenter la route vers le Mondial-2026.Au royaume du football, la nomination d’un entraîneur étranger a suscité en octobre un torrent de commentaires vifs voire hostiles. L’imminence du premier galop d’essai à Wembley, en ouverture des qualifications, a relancé les discussions animées.Son choix inattendu de rappeler Jordan Henderson (34 ans), milieu de l’Ajax plus vu en sélection depuis novembre 2023, a notamment fait couler beaucoup d’encre. Comme celui de convoquer Kyle Walker ou Marcus Rashford aux dépens d’éléments plus prometteurs.”Quel message cela envoie à Callum Hudson-Odoi qui a été constant toute la saison? Rashford a bien joué ces dernières semaines, mais je pense que cela envoie un message terrible”, a dégainé l’ancien attaquant anglais Chris Sutton sur la BBC.Quant à Henderson, il ne devrait même “pas y avoir de place pour lui sur le banc étant donné les autres joueurs de qualité que l’Angleterre a à sa disposition”, a tranché Henry Winter, une des plumes sportives les plus connues du pays, dans l’émission The Football News Show.Tuchel a lui défendu sa première liste avec brio, la semaine dernière face à une nuée de caméras, alternant entre bons mots, sourires et longues tirades argumentées.”J’aurais été surpris qu’il n’y ait pas de +surprise+ dans le débat, je pense que cela fait partie du métier”, a-t-il tempéré. “Ce n’est pas facile, mais j’essaie de me tenir à l’écart des avis et jugements prononcés sur moi-même, sur l’équipe et sur le travail que nous faisons”.- “Clair et transparent” -L’Allemand de 51 ans ne se fait pas d’illusions quant à son objectif avec l’Angleterre, après avoir signé un contrat allant jusqu’à la fin de la Coupe du monde 2026.Le vent des critiques ne s’essoufflera que s’il parvient à offrir à son pays d’accueil le trophée qu’il attend désespéramment depuis le Mondial-1966.”Gagne la Coupe du monde ou tu es un échec, Tom!”, a résumé le journal Daily Miror, retournant les déclarations de Harry Redknapp reproduites dans son édition de jeudi: “il doit gagner quelque chose, de fait, pour réussir”, a dit l’ancien entraîneur de West Ham et Tottenham.Redknapp, aujourd’hui âgé de 78 ans, fait partie de ceux qui ont accueilli à grands cris la nomination d’un étranger sur le banc anglais. Et il ne prendra pas la peine de regarder l’équipe nationale, vendredi contre l’Albanie, puis trois jours plus tard contre la Lettonie.”Il (Tuchel) a choisi un groupe pour jouer contre deux équipes inutiles. Je vais regarder Coronation Street (un feuilleton télévisé, ndlr) quand ça passera”, a-t-il affirmé. “Qu’est-ce qu’on gagne à nous voir battre la Lettonie 5-0 ou 6-0? Qu’apprend-on sur les joueurs? C’est difficile, jusqu’à ce que nous entrions dans une compétition”.Le sélectionneur attend lui de voir l’équipe évoluer avec “un style direct et offensif”, à la manière d’une équipe de Premier League, ce qui a pu manquer ces derniers mois, selon lui.Ses intentions ont déjà irrigué positivement le groupe de joueurs, séduits semble-t-il par l’ancien entraîneur du Bayer Munich, du Paris Saint-Germain et de Chelsea, avec qui il a remporté la Ligue des champions en 2021.”Il a été très clair et transparent sur ce qu’il veut faire, comment il veut le faire, comment il veut s’y prendre, ce qu’il voit en nous et ce que nous devons améliorer”, a rapporté Morgan Rogers, l’attaquant d’Aston Villa. “L’aura qu’il dégage, je n’ai jamais connue auparavant””Vous pouvez voir sa façon d’être, sa façon d’agir. Il est très calme. Mais quand c’est le moment de travailler, c’est le moment de travailler”, a insisté le joueur de 22 ans.

Ligue des nations : le Danemark domine le Portugal à domicile (1-0)

Le Danemark a dominé le Portugal (1-0), en quart de finale aller de la Ligue des nations, au terme d’une rencontre bien maîtrisée jeudi soir à Copenhague.Les Rouges et Blancs ont monopolisé le ballon dès le début du match mais ont peiné à concrétiser leur domination jusqu’à la 78ème minute et un but de Rasmus Højlund, entré à la 69ème.Avec ce but, son huitième en sélection mais le premier depuis 2023, Højlund, dont l’absence de performances récentes posait des questions, a rassuré le stade de Parken.”C’était super”, a dit à TV2 l’attaquant, soulagé. “C’était un grand jour à bien des égards. Je joue contre mon idole, je marque et je deviens le vainqueur du match, cela n’aurait pas pu être mieux”, a-t-il souri.Son but a enflammé le stade et réveillé un peu les Portugais. Les Danois, qui rencontraient les Portugais pour la première fois depuis 2015, ont brillé dès le début de la rencontre, la troisième pour le nouveau sélectionneur Brian Riemer.Le prodige Mika Biereth s’est d’abord signalé à la deuxième minute de jeu, puis s’est montré souvent dangereux sans toutefois réussir à transformer ses tentatives. Les Danois auraient pu faire la différence plus tôt dans la partie notamment sur un penalty obtenu à la 24ème minute, mais le meneur de jeu Christian Eriksen a vu sa frappe repoussée par le gardien de la Seleção Diogo Costa, particulièrement inspiré sur sa ligne pendant toute la rencontre.Malgré une certaine maladresse dans ces relances, il a compensé en repoussant la plupart des tentatives danoises.Au retour du vestiaires, les Portugais ont semblé trouver de l’énergie mais Ronaldo – quasi invisible – et les autres cadres de l’équipe ont, malgré plusieurs situations prometteuse, buté contre le mur danois.Avec ce court mais précieux succès contre la sélection portugaise, en demi-teinte, permet au Danemark de prendre une option avant leus retrouvailles entre les deux équipes dimanche au Portugal.