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Ligue 1: Dembélé, une semaine au boulot

Le leader de l’attaque du PSG Ousmane Dembélé, déjà buteur mardi à Liverpool en Ligue des champions, a conclu une semaine folle dimanche (3-1) lors du “classique” contre l’OM en Ligue 1 en marquant son 30e but de la saison toutes compétitions confondues.Plus l’année 2025 avance, plus ses statistiques s’envolent: l’international français – qui retrouve les Bleus et Clairefontaine lundi – en est à 22 buts cette année, au moins cinq de plus que tout autre joueur sur la même période dans le top 5 européen… devant un certain Kylian Mbappé (17).Sur l’ensemble de la saison, l’ancien Barcelonais a un total de 30 buts (dont 21 en championnat) et six passes décisives en 37 matches.Cette semaine, Dembélé a conforté encore plus ce nouveau statut de buteur intenable, impensable il y a encore trois mois pour celui qui multipliait les frappes non cadrées et des ratés parfois improbables.Dimanche soir, c’est bien avec la tranquillité et la sérénité d’un grand attaquant qu’il a ouvert le score, alors que Paris était assez malmené par l’OM. Lancé en profondeur par Fabian Ruiz et après avoir manqué son contrôle face au gardien Geronimo Rulli, il a finalement réussi à éliminer le portier et à conclure d’une frappe (du droit) dans le but vide (1-0, 17e).Dans la surface, il a désormais une facilité déconcertante des deux pieds, ce qui le rend encore plus imprévisible, comme pour ses dribles et ses passes – même s’il a encore eu quelques imprécisions: il a frappé trop fort en une touche sur un centre de Désiré Doué (51e) et a touché le poteau sur une frappe enroulée du droit (60e).Dans la foulée de l’engagement marseillais, il a exercé de nouveau un gros pressing sur le gardien, comme pendant tout le match, car en plus d’être efficace, il a une activité défensive impressionnante, en multipliant les courses à haute intensité.Sorti dix minutes avant la fin du match, il a été ovationné par le Parc des princes, qui a scandé son nom.Malgré de gros efforts successifs, il connait très peu de pépins physiques grâce au turnover et au contrôle strict de l’hygiène vie imposés par le staff de Luis Enrique pour l’ensemble de l’équipe. Une rigueur payante pour “Ous”, qui a souvent eu des blessures pendant sa carrière.- “Un joueur exceptionnel” -“C’est un joueur qui nous aide beaucoup, il a encore marqué ce soir, on est très content de jouer avec lui, c’est un joueur exceptionnel”, a salué Désiré Doué en zone mixte à propos de son coéquipier, aligné en faux numéro 9 depuis la fin de l’automne par Luis Enrique.C’est à la suite de ce repositionnement – à la pointe de l’attaque mais aussi dans le coeur du jeu – et de sa non-convocation contre Arsenal en Ligue des champions, le 1er octobre, que la saison d’Ousmane Dembélé a basculé.Luis Enrique avait alors décidé de ne pas emmener son attaquant à Londres à cause d’un retard à l’entraînement et d’un comportement inapproprié. Depuis cet évènement, le Normand a pris ses responsabilités et même dans les matches les plus importants, ce qui le rend indispensable et le place naturellement en leader de l’attaque et du vestiaire – surtout après le départ de Kylian Mbappé cet été.En plus d’être décisif dimanche, il l’a été plus tôt dans la semaine face à Liverpool en 8e de finale retour de Ligue des champions pour envoyer ses coéquipiers en quart de finale (1-0, 4-1 tab). A Anfield, il a marqué un vrai but d’attaquant, à l’affut pour profiter d’une bourde des Reds, en plus d’avoir eu une grosse dépense d’énergie. Au bout de l’effort, il a aussi parfaitement tiré le troisième tir au but. Cette forme et ce repositionnement vont-ils pousser le sélectionneur des Bleus à le changer de poste ? “Ce n’est pas fixe car le but est d’avoir une animation offensive la plus dangereuse possible pour l’adversaire”, a répondu jeudi Didier Deschamps, qui l’a convoqué pour les quarts de finale de la Ligue des nations contre la Croatie (20-23 mars).

Ligue 1: Dembélé, une semaine au boulot

Le leader de l’attaque du PSG Ousmane Dembélé, déjà buteur mardi à Liverpool en Ligue des champions, a conclu une semaine folle dimanche (3-1) lors du “classique” contre l’OM en Ligue 1 en marquant son 30e but de la saison toutes compétitions confondues.Plus l’année 2025 avance, plus ses statistiques s’envolent: l’international français – qui retrouve …

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Espagne: le Barça signe une folle remontada face à l’Atlético et reprend la tête

Mené 2-0 à la 70e minute de jeu sur la pelouse du Metropolitano, le FC Barcelone a signé une remontada express en douchant l’Atlético Madrid sur le fil (4-2), dimanche dans le choc au sommet de la Liga, et conservé sa première place devant le Real.Vainqueur dans la douleur sur une frappe déviée de son …

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Espagne: le Barça signe une folle remontada face à l’Atlético et reprend la tête

Mené 2-0 à la 70e minute de jeu sur la pelouse du Metropolitano, le FC Barcelone a signé une remontada express en douchant l’Atlético Madrid sur le fil (4-2), dimanche dans le choc au sommet de la Liga, et conservé sa première place devant le Real.Vainqueur dans la douleur sur une frappe déviée de son prodige Lamine Yamal à la 92e minute (3-2) et un quatrième but de Ferran Torres à la 98e (4-2), le Barça (1er, 60 points) frappe un grand coup en repoussant l’Atlético (3e, 56 points) à quatre longueurs et reste idéalement placé dans la course au titre, à égalité de points avec le Real (2e, 60 points) mais un match en retard à disputer contre Osasuna.Les Catalans, auteurs d’une réaction de champions, sont revenus de nulle part pour conserver leur destin entre leurs mains et prolonger la semaine noire de l’Atlético, qui n’a toujours pas digéré son élimination cruelle en huitième de finale de la Ligue des champions face à son rival madrilène aux tirs au but (1-0, 4-2 t.a.b).Tout s’est emballé à une vingtaine de minutes de la fin du temps réglementaire, lorsque le colosse norvégien Alexander Sorloth, déjà bourreau du Barça à l’aller (2-1), a pensé avoir donné la victoire aux siens (70e), en confirmant l’avantage donné par l’Argentin Julian Alvarez en fin de première période (45e).Les Colchoneros, en tête avec de la réussite, ont alors semblé payer leurs énormes efforts de la semaine et ont totalement craqué physiquement, en encaissant quatre buts, inscrits par l’inévitable Robert Lewandowski (72e), le supersub espagnol Ferran Torres, auteur d’un improbable doublé (78e, 90e+8) et le prodige Lamine Yamal (90e+2), dont la frappe a été déviée dans ses filets par l’ex-Lillois Reinildo.Les hommes d’Hansi Flick, qui ont frôlé la correction, demeurent toujours invaincus en 18 matchs disputés en 2025 et passeront la trêve internationale en tête du championnat, avant de se rendre à nouveau au Metropolitano le 2 avril en demi-finale retour de la Coupe du Roi.- Autre remontada du Betis -Vainqueur de justesse (1-0) à Séville (10e, 36 points) plus tôt dans l’après-midi, l’Athletic Bilbao (4e, 52 points) a conforté sa quatrième place, qualificative pour la Ligue des champions.Mené 2-0 à la mi-temps à Leganés (18e, 27 points), le Betis Séville (6e, 44 points) a imité le Barça pour s’imposer finalement 3-2 en inscrivant trois buts dans les 30 dernières minutes, par son capitaine Isco, sur pénalty, l’ancien Marseillais Cédric Bakambu et le Colombien Cucho Hernandez. Le club andalou, qualifié pour les quarts de finale de Ligue conférence jeudi, revient à hauteur de Villarreal (5e, 44 points), battu 2-1 par le Real samedi, mais qui a un match en retard à jouer. La Real Sociedad (12e, 35 points), éliminée par Manchester United jeudi en 8e de finale de Ligue Europa, reste loin des places européennes après son nul (2-2) face au Rayo Vallecano (9e, 37 points). 

Italie: l’Inter respire un peu, la Juventus sombre encore

L’Inter Milan a creusé un petit écart en tête du Championnat d’Italie en battant l’Atalanta (2-0) dimanche, tandis que la Juventus Turin, une semaine après sa déroute à domicile (4-0), a subi un nouveau camouflet (3-0).C’est peut-être le tournant d’une saison indécise comme rarement. En remportant le choc de la 29e journée, l’Inter a fait le break et a porté son avance sur Naples, tenu en échec à Venise (0-0), de un à trois points.A Bergame, les champions d’Italie en titre ont étouffé l’Atalanta. Ils ont bien failli ouvrir la marque dès la 7e minute sur une combinaison entre Marcus Thuram et Lautaro Martinez, mais la frappe de l’international français a été repoussée par la base du poteau gauche.Peut-être déconcentrée par la longue interruption pour permettre l’évacuation des tribunes d’un spectateur en proie à un malaise, l’Atalanta s’est faite surprendre sur un corner repris victorieusement par Carlos Augusto à la 54e minute.Sous l’impulsion de Thuram, très en jambes malgré une cheville douloureuse depuis plusieurs semaines, l’Inter n’a pas desserré son étreinte et a doublé la mise grâce à Martinez (88), peu après l’exclusion du défenseur de la “Dea”, Ederson.”On a fait preuve de caractére et d’autorité, je suis très fier de mon équipe “, a souligné Simone Inzaghi.L’Inter peut savourer: à neuf journées du terme de la saison, il a relégué son adversaire du jour, qu’il a battu pour la huitième fois de suite, à six points (3e) et son dauphin à trois longueurs.Car le Napoli est retombé sur le terrain du relégable Venise (19e) dans ses travers des dernières semaines en dominant sans concrétiser.- “Nous continuons tous ensemble” -S’il a pointé du doigt “un terrain très sec et très lent” et “le comportement de certains de (ses) joueurs en fin de match qui ont baissé les bras”, Conte, lui, n’abdique pas.”Chaque match de cette fin de saison est une finale”, a-t-il prévenu.Après son catastrophique mois de février (éliminations en Ligue des champions et en Coupe d’Italie), la Juve n’arrive pas à rebondir.Une semaine après avoir perdu son dernier espoir de remporter le titre en concédant face à l’Atalanta (4-0) sa plus lourde défaite à domicile depuis 1967, elle a été surclassée par la Fiorentina (3-0).Comme dans le même temps, Bologne a écrasé la Lazio 5 à 0, la Juve lui a cédé la quatrième place (53 pts), qualificative pour la prochaine Ligue des champions, et a rétrogradé à la 5e place (52 pts).Très critiqué par les tifosi et les observateurs, Thiago Motta n’a, dans l’immédiat, pas de soucis à se faire pour son avenir: “nous continuons tous ensemble et nous allons chercher à résoudre les problèmes tous ensemble”, a assuré son directeur sportif Cristiano Giuntoli.Pour conserver son poste, il devra décrocher le dernier billet pour la C1, que l’AS Rome peut aussi viser.Ce qui était impensable en novembre, lorsque la Roma était 15e après avoir limogé déjà deux entraîneurs, a été rendu possible par Claudio Ranieri, sorti de sa retraite à 73 ans.Trois jours après l’élimination en Ligue Europa par l’Athletic Bilbao, son équipe a enchaîné en championnat contre Cagliari (1-0) une sixième victoire de suite et un 13e match sans défaite consécutif. La Roma est désormais 7e avec 49 points.

Italie: l’Inter respire un peu, la Juventus sombre encore

L’Inter Milan a creusé un petit écart en tête du Championnat d’Italie en battant l’Atalanta (2-0) dimanche, tandis que la Juventus Turin, une semaine après sa déroute à domicile (4-0), a subi un nouveau camouflet (3-0).C’est peut-être le tournant d’une saison indécise comme rarement. En remportant le choc de la 29e journée, l’Inter a fait le …

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Ligue 1: le PSG dompte un OM remuant pour clore trois mois de rêve

Sans être impérial, le Paris SG a dominé un Marseille concerné (3-1) et creusé un écart de 19 points en tête de la Ligue 1, dimanche pour la 26e journée, et va pouvoir partir sereinement en trêve après trois mois de succès.Avec cette nouvelle victoire, Paris pourrait, avec plusieurs circonstances favorables, soulever le trophée de Ligue 1 dès la prochaine journée à Saint-Etienne le 29 mars. Quant à l’OM, il peut remercier Nice d’avoir encore manqué l’occasion de lui chiper la 2e place.Le Parc des Princes accueillait ses héros d’Anfield, qualifiés pour les quarts de finale de Ligue des champions. Mais l’attention était surtout centrée sur l’attitude des supporters parisiens, soupçonnés de préparer un accueil salé à l’ancien “titi” Adrien Rabiot.Le tifo contenait sa part de violence avec des croisés parisiens enfonçant leur lance dans un flanc marseillais. Des chants insultants ont ensuite résonné par intermittence, avec intervention du speaker à la clé.Mais les débats ont surtout été footballistiques. Les Marseillais avaient décidé de ne pas livrer la même insipide copie qu’à l’automne au Vélodrome, lorsqu’ils avaient sombré 3-0.Ils ont agressé leurs adversaires d’emblée, obtenant plusieurs coups francs dangereux. Avant de remettre une grosse pression à la demie-heure avec beaucoup de corners obtenus – et l’on sait Paris fragile dans cet exercice. Sur une frappe de Valentin Rongier repoussée par Gianluigi Donnarumma, Bilal Nadir a été proche de reprendre à bout portant.Et Marseille a été récompensé sur une erreur de relance de Nuno Mendes, dont a profité Amine Gouiri pour se défaire de Donnarumma (peu en vue en dehors de sa surface en Manuel Neuer de fortune) et réduire le score (2-1, 51e).- Insultes pour Rabiot -Car les hôtes de la soirée ont été globalement plus efficaces et avaient déjà eu le temps de prendre leurs distances. La recrue de l’hiver Khvicha Kvaratskhelia, désormais bien installée dans le costume de titulaire, a dévié de la tête un long ballon pour Fabian Ruiz, qui a lancé Ousmane Dembélé.L’attaquant, seul face à Rulli, a commencé par rater sa conduite de balle avant de contourner le gardien et frapper en lucarne pour son 21e but en championnat (17e). C’est le nouveau Dembélé: même quand il rate, il a le pragmatisme de s’adapter pour marquer.Cela ne l’a pas empêché de croquer ensuite un beau centre en retrait de Désiré Doué ou encore de trouver le poteau.Le PSG a pourtant réussi à doubler la mise juste avant la mi-temps. Achraf Hakimi a réalisé une magnifique passe en profondeur vers Ruiz qui s’est offert une deuxième passe décisive pour Nuno Mendes (42e).Sans doute pressé de partir en trêve internationale après trois mois forts en émotions, au gré d’un calendrier chargé, le PSG n’a pas dégagé une impression de supériorité incontestable, vendangeant plusieurs situations.Les activités de Gouiri ou de l’entrant Mason Greenwood ont aussi un temps maintenu le suspense, comme Rulli qui a bien lu la tête vicieuse d’Achraf Hakimi (72e).Mais l’arrière-garde phocéenne a fini par craquer sur un centre tendu du Marocain, dévié dans son propre but par le malheureux Pol Lirola, qui venait de remplacer Luiz Felipe (76e).Les ultras parisiens étaient ensuite définitivement libérés pour… insulter Rabiot et ses proches.