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XV de France: avec Lucu et Fickou pour l’Ecosse, Flament absent du dernier entraînement

Pour s’assurer le titre lors du dernier match du Tournoi des six nations samedi, Fabien Galthié devrait faire confiance à l’équipe qui a triomphé de l’Irlande pour commencer mais n’a pas dévoilé toutes ses cartes pour l’ensemble de sa composition. On ne change pas une équipe qui gagne, sauf contrainte médicale: Fabien Galthié devrait faire confiance …

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Ligue Europa: à Lyon, Fonseca en pince pour Perri, “le meilleur du monde”

“Il est le plus fort du monde”: l’entraîneur de Lyon, Paulo Fonseca, ne tarit pas d’éloges sur son gardien brésilien Lucas Perri, décisif à l’aller, avant le huitième de finale retour de Ligue Europa qui oppose l’OL au FCSB Bucarest jeudi au Groupama stadium (21h00).L’Olympique lyonnais se présente fort d’une avance de deux buts après …

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Ligue Europa: à Lyon, Fonseca en pince pour Perri, “le meilleur du monde”

“Il est le plus fort du monde”: l’entraîneur de Lyon, Paulo Fonseca, ne tarit pas d’éloges sur son gardien brésilien Lucas Perri, décisif à l’aller, avant le huitième de finale retour de Ligue Europa qui oppose l’OL au FCSB Bucarest jeudi au Groupama stadium (21h00).L’Olympique lyonnais se présente fort d’une avance de deux buts après sa victoire 3-1 à l’aller. Perri, 27 ans, y a réalisé trois arrêts décisifs mais a également été impliqué sur le troisième but inscrit par le Belge Malick Fofana en toute fin de partie.”Le gardien le plus fort du monde, c’est mon gardien”, a affirmé Fonseca mercredi en conférence de presse au sujet du portier de 1,97 m, qui a succédé en début de saison à Anthony Lopes, titulaire indéboulonnable de janvier 2014 à mai 2024 et parti à Nantes au mercato d’hiver.”Lucas a livré de bons matches. Défensivement, il est vraiment fort, a dit le technicien arrivé à l’OL le 31 janvier. “Bien sûr, il est là pour réaliser des arrêts. (A Bucarest) Il a été décisif”, a-t-il souligné.Perri a également été déterminant dans le succès de Lyon à Nice (2-0), dimanche, qui a totalement relancé les Rhodaniens dans la course à une place européenne pour la saison prochaine. Sauvé par son poteau dans une première période au cours de laquelle il a effectué une belle parade devant Mohamed-Ali Cho (18e), il a évité l’égalisation niçoise peu avant qu’Ernest Nuamah n’assure la victoire lyonnaise en fin de partie.- “Un garçon équilibré” -“C’est un grand gardien, important pour nous. Il réalise beaucoup d’arrêts et c’est de cela dont nous avons besoin pour l’équipe. Il fait du bon travail”, complète de son côté son coéquipier Malick Fofana.Mais Fonseca insiste aussi sur les qualités de relanceur de son gardien, arrivé à Lyon en janvier 2024 en provenance de Botafogo — un autre club de la galaxie Eagle de l’homme d’affaires américain John Textor, propriétaire de l’OL –.”Il a aussi beaucoup progressé dans la relance. C’est dans ce domaine qu’il s’est amélioré le plus depuis que je suis là. La manière avec laquelle il a aidé l’équipe avec le ballon a été très bonne”, explique Fonseca.”Pour développer la manière de jouer que je préconise, nous avons besoin d’un gardien qui participe de façon active par son jeu au pied. Nous avons beaucoup travaillé. Nous avons regardé ensemble les matches pour connaître les points à améliorer”, poursuit l’entraîneur lyonnais, décrivant Perri “comme un garçon équilibré”.”Il a compris l’importance de ce moment spécifique de la relance et nous avons constaté, sur les derniers matches, une différence incroyable”, a-t-il encore souligné.Malgré les éloges de Paulo Fonseca, les performances du gardien âgé de 27 ans n’ont pas encore séduit le sélectionneur brésilien Dorival Junior. Lucas Perri n’a été convoqué qu’une fois en sélection, en août 2023 en qualité de remplaçant, et son nom ne figure pas dans la liste des 23 Brésiliens pour affronter la Colombie et l’Argentine les 20 et 25 mars dans le cadre des qualifications Amsud au Mondial-2026.Equipe de Lyon: Perri – Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Tagliafico – Matic, Tessmann – Cherki, Tolisso, Fofana – Mikautadzé

Equipe de France: Mbappé, un retour très attendu

Six mois après sa dernière apparition en équipe de France, l’heure du retour a sonné pour le capitaine Kylian Mbappé, débarrassé de ses soucis sur et en dehors des terrains et qui va enfin retrouver les Bleus pour les quarts de finale de la Ligue des nations face à la Croatie (20 et 23 mars).Depuis le 9 septembre et une entrée en jeu en seconde période contre la Belgique (2-0), le sélectionneur Didier Deschamps a dû se passer des services de sa superstar, empêtrée dans une succession de galères et non retenue pour les rassemblements d’octobre et de novembre. Sur le plan sportif, le champion du monde 2018 (26 ans), qui avait traîné les pieds pour rejoindre l’équipe de France en septembre, a mis du temps à prendre ses marques au Real Madrid, dans la foulée d’une fin de saison très compliquée au PSG et d’un Euro-2024 totalement raté. Mais il a aussi dû gérer les secousses liées à une enquête pour viol de la justice suédoise, qui le visait selon la presse locale, une affaire au retentissement mondial déclenchée le 14 octobre en plein stage des Bleus.  Le parquet suédois, qui n’a jamais cité le nom de Mbappé, a toutefois clos en décembre la procédure en l’absence de preuves suffisantes, dégageant finalement l’horizon de l’attaquant, par ailleurs revenu à son meilleur niveau sous le maillot du Real. Dans ces conditions, ses retrouvailles avec les Tricolores relèvent de l’évidence malgré la petite alerte à une cheville, mardi à l’entraînement avant le 8e de finale retour de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid, dont il a disputé les 120 minutes mercredi. Il a même converti le premier tir au but des siens, qualifiés pour les quarts de finale.  “Il sera là, s’il ne lui arrive rien d’ici là. Il est très attaché à l’équipe de France, même s’il a eu une période personnelle compliquée. Il a retrouvé tous ses moyens et, forcément, ça se voit dans son jeu, et dans sa tête aussi”, a expliqué Didier Deschamps dans un entretien à L’Equipe, le 13 février.- Les places sont chères -Mbappé (86 sélections, 48 buts) avait lui-même clamé son attachement aux Bleus dans un entretien à l’émission “Clique” sur Canal+ diffusé le 8 décembre. “L’équipe de France, ça a toujours été le plus haut grade du foot, j’ai toujours dit qu’il n’y avait rien de plus important, mon amour pour l’équipe de France n’a pas bougé, ça me manque car ça fait longtemps que je n’y ai pas été”, avait-il déclaré.Nul doute qu’il sera particulièrement attendu après ses dernières piètres sorties en sélection, notamment à l’Euro. Sans leur capitaine, les vice-champions du monde, à défaut d’être époustouflants, ont en tout cas tenu leur rang (3 victoires, 1 nul sans Mbappé) et conquis la première position de leur poule en Ligue des nations, synonyme de qualification pour les quarts de finale. Les places sont donc chères pour intégrer le groupe, d’autant que la période des essais pour “oxygéner” les Bleus, comme l’avait souhaité Deschamps après le Championnat d’Europe, est révolue.En attaque, les retours de Mbappé et d’Ousmane Dembélé, forfait sur blessure en novembre, n’offrent pas beaucoup d’ouvertures, sachant que Randal Kolo Muani, très efficace en équipe de France et étincelant à la Juventus Turin, Michael Olise, pas rayonnant en bleu mais toujours en vue avec le Bayern Munich, et le Parisien Bradley Barcola seront difficilement déboulonnables. Une petite incertitude subsiste autour de Marcus Thuram, certes buteur en Ligue des champions mardi avec l’Inter Milan mais touché à une cheville. En cas d’absence, Deschamps aura le choix entre Christopher Nkunku (Chelsea), Kingsley Coman (Bayern Munich) et le jeune Désiré Doué (19 ans), auteur de solides performances avec le PSG comme sur la scène européenne et jamais convoqué jusque-là.Outre Mbappé, le sélectionneur pourra également rappeler un autre de ses piliers, le milieu Aurélien Tchouaméni, indisponible en novembre.kn/jde                 

C1: le Real Madrid, immortel, élimine l’Atlético aux tirs au but et verra les quarts

Au bout d’un effort titanesque et d’une séance de tirs au but où la réussite a tourné en sa faveur (4-2), le Real Madrid, battu dans le temps réglementaire (1-0), est venu à bout de l’Atlético, et s’est qualifié pour les quarts de finale de Ligue des champions.Seul le Roi d’Europe et ses quinze couronnes auraient pu survivre à un tel combat.Au bout de la nuit, les hommes de Carlo Ancelotti ont surmonté les crampes et les ischios qui sifflent, pour sortir vainqueurs d’une bataille dont la plupart des équipes européennes ne seraient probablement jamais sortis vivantes.Ils vont donc poursuivre leur route vers un seizième sacre, objectif affiché l’été dernier lors de la signature de Kylian Mbappé, grâce à une séance de tirs au but qui a tourné en leur faveur. L’Argentin Julian Alvarez, qui pensait avoir marqué, a été le héros malheureux du soir pour l’Atlético, en voyant dans une scène assez surréaliste son penalty refusé après intervention de la VAR car il avait touché la balle du pied gauche en glissant.L’Espagnol Marcos Llorente a, lui, trouvé la barre transversale, avant que l’Allemand Antonio Rüdiger ne transforme le cinquième tir des siens pour envoyer le Real en quarts (4-2), faisant chavirer les plusieurs milliers de supporters madrilènes présents dans l’enceinte rivale.Les Colchoneros peuvent penser qu’ils sont toujours maudits, eux qui n’ont jamais pu battre leurs voisins et rivaux en C1, en six confrontations désormais (1958-59, 2013-14, 2014-15, 2015-2016, 2016-2017 et 2024-25).- Courtois encore en sauveur -Les hommes de Diego Simeone, dont la devise est “coeur et courage”, ont eu beaucoup de coeur, et peut-être encore plus de courage. Poussés jusqu’au bout par le souffle de leur supporters, ils ont réalisé un grand match, qui aurait certainement fait plier n’importe quelle autre écurie européenne.Mais cela n’a pas suffi, face au Roi d’Europe et son armada de stars, capable de plier sans rompre, et de vaincre sans briller. Il en a fait la démonstration mercredi, malgré une ambiance électrique et hostile, et un début de match complètement raté.Même dans ses rêves, l’emblématique coach argentin Diego Simeone n’aurait, de fait, pas pu rêver d’un meilleur scenario. Et les Madrilènes d’un pire départ.Les Rojiblancos ont effacé leur retard dès la 28e seconde de jeu, sur leur première action: le milieu anglais Conor Gallagher, qui avait bien suivi un centre de l’Argentin Rodrigo De Paul, dévié au premier poteau par son compatriote Julian Alvarez, a ouvert le score et fait chavirer le Metropolitano (1e, 1-0).Affamés sur chaque ballon, ils sont ensuite tombés sur un immense Thibaut Courtois, à nouveau déterminant pour maintenir la Maison Blanche à flot, malgré une violente houle.Le gardien belge, impérial sur sa ligne, a sauvé les siens avec plusieurs parades décisives devant Julian Alvarez (26e, 39e, 47e), et l’intenable Giuliano Simeone (71e), pas récompensé pour son immense match côté droit.Le Real, sans solutions face à deux lignes de quatre extrêmement disciplinées, et dont les attaquants ont été bien contenus, ont su souffrir, en sachant que l’un de ses quatre fantastiques pourrait faire la différence.Et le plus attendu d’entre eux, Kylian Mbappé, a saisi sa chance, sur son seul ballon lancé avec un peu d’espace, pour se faufiler entre Mario Gimenez et Clément Lenglet, contraint à la faute dans la surface pour le stopper (69e).Son compère Vinicius Jr, transparent à gauche, a voulu jouer les sauveurs, mais a envoyé le penalty en tribune (70e), laissant le buteur français de marbre.Mbappé n’a ensuite pas tremblé lors de la séance, comme premier tireur, pour placer les siens sur la route d’un nouveau succès dont eux seuls ont le secret.