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Foot: l’Américaine Michele Kang nommée présidente de Lyon (club)
La femme d’affaires américaine Michele Kang a été nommée présidente de l’Olympique lyonnais en remplacement de John Textor qui a démissionné de ses fonctions au sein de l’OL et de son conseil d’administration, a annoncé le club lundi.”Michele (Kang) est le choix idéal pour diriger l’OL dans la phase suivante et j’ai pleinement confiance en elle et en l’OL, qui sortiront plus forts sous sa direction”, déclare Textor, cité dans le communiqué du club qui a été relégué en Ligue 2 par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) le 24 juin. Il reste propriétaire du club.Agée de 66 ans, Mme Kang, par ailleurs présidente et propriétaire d’OL Lyonnes (ex OL féminin), est également désignée PDG d’Eagle Football Group (ex OL Group) qui chapeaute toutes les activités du club dont elle est membre du conseil d’administration depuis septembre 2023.Elle “jouera un rôle actif dans le soutien à la direction exécutive de l’Olympique lyonnais notamment en dirigeant la procédure de recours du club auprès de la Direction nationale du contrôle de gestion”, souligne l’OL qui espère, grâce à ce changement de direction, infléchir la position du gendarme financier du football français.D’autant que l’Allemand Michael Gerling, directeur sportif d’Eagle Football Holding, la maison mère d’Eagle Football Group (OL), a été nommé au poste de directeur général du club en remplacement de Laurent Prud’homme, limogé de son poste fin avril et non remplacé depuis.”Nous entrons dans une période critique pour l’OL (…) Je me réjouis de travailler en étroite relation avec Michael (Gerling), l’équipe de direction de l’OL et le conseil d’administration afin de soutenir le club tout au long de la procédure devant la DNCG et au delà ”, déclare Mme Kang dans le communiqué.Ayant passé vingt ans dans l’organisation du Bayern Munich avant d’arriver à Eagle Football Holding et à Lyon où il est basé, Gerlinger (52 ans) est “une figure très respectée dans l’administration du football européen, dans les domaines de gouvernance, des affaires réglementaires et les opérations sportives”, souligne le communiqué du club.John Textor avait déclaré samedi dans un média brésilien se mettre en retrait de sa position après l’échec du passage de l’Olympique lyonnais devant la DNCG.
Mondial des clubs: le Bayern de Kane éteint Flamengo et défiera le Paris SG
Tout simplement plus fort, le Bayern Munich de Harry Kane, auteur d’un doublé, a fait parler sa puissance dimanche à Miami pour écarter Flamengo (4-2) de sa route au Mondial des clubs, où l’attend désormais un quart de finale choc contre le PSG.Ce sera donc un duel entre cadors européens, plus habitués à se défier en Ligue des champions, qui aura lieu samedi prochain à Atlanta, les Parisiens s’étant débarrassés sans ménagement de l’Inter Miami de Lionel Messi (4-0).”Ce sera difficile contre Paris, a anticipé Kane. Ils ont eu une saison incroyable. Nous avons déjà joué contre eux et gagné cette saison (en Ligue champions). Nous devons nous en inspirer, même si nous savons que ce ne sera pas facile.”Le Brésil, qui a placé ses quatre équipes en 8es de finale, peut encore en voir une seconde, après Palmeiras, rallier le prochain tour, si Fluminense fait tomber l’Inter Milan lundi à Charlotte. En attendant, après Botafogo, c’est l’un de ses clubs les plus emblématiques, celui de Zico, Bebeto ou encore Romario qui prend la porte.Le Flamengo d’aujourd’hui n’a pas de tels génies en ses rangs. Son football, reposant sur un pressing haut et du jeu direct, lui donne même des atours plutôt européens. Et justement, face au Bayern, il se mesurait à un client en la matière.  – Neuf cartons jaunes -Ce match au parfum intercontinental vintage, très animé et bien tendu (9 avertissements), les Bavarois l’ont pris au sérieux, comme doit le faire un favori assumé au titre, en attaquant fort d’entrée sur la pelouse du Hard Rock Stadium de Miami quasiment plein (60.915 spectateurs).En trois minutes, dans les dix premières, Munich a fait plier la défense. D’abord sur un corner dévié contre son camp par le Chilien Erick Pulgar (6e), puis après un tir à l’entrée de la surface de Harry Kane, légèrement dévié et entré dans le but avec l’aide du poteau (9e).Sur l’action, le défenseur français Dayot Upamecano a chipé le ballon à un Brésilien avant de donner une passe décisive à l’attaquant anglais, démontrant que ce Bayern est bien une des équipes qui pressent le plus près du but de leur adversaire, pour mieux s’y montrer dangereux sinon létal.En prenant à la gorge Flamengo d’entrée, Munich venait de mettre un gros coup sur la carafe de son adversaire. Mais c’était sans compter “la force mentale des joueurs brésiliens”, mise en avant la veille par leur entraîneur Filipe Luis, prévenant qu’elle pourrait “compenser une légère différence de niveau”.Il a eu raison, puisque son équipe a réduit le score par Gerson, auteur d’un missile en demi-volée sous la barre de Manuel Neuer (33e), après un centre de Luiz Araujo.- C’était “HurriKane” -C’est ce dernier, passé par Lille, combatif en diable sur son aile gauche, qui a initié la révolte de Flamengo et il avait fallu une parade exceptionnelle du gardien allemand pour que les Brésiliens ne marquent pas plus tôt (15e).Bousculé et coffre-fort percé, le Bayern a néanmoins vite repris son sérieux et le contrôle du ballon. Puis, sur un renvoi imprécis du même Araujo, décidément dans tous les bons et mauvais coups de son équipe, Leon Goretzka a eu tout le temps pour ajuster son tir et permettre aux siens refaire le break (3-1, 41e). En début de seconde période, Flamengo a repris espoir quand Jorginho a transformé un penalty consécutif à une main de Michael Olise (55e) et a ensuite poussé pour forcer le destin.Mais après une belle occasion manquée par Bruno Henrique devant Neuer (66e), c’est l’inévitable “HurriKane” qui a scellé le sort du match (73e).”C’était une rencontre difficile contre une bonne équipe. Nous avons bien joué pendant de longs moments, mais ils ont su revenir et nous ont rendu la tâche difficile en deuxième période. C’est ce qui a rendu le quatrième but si important pour nous”, a résumé l’Anglais, logiquement désigné joueur du match.
Mondial des clubs: le Bayern et Kane éteignent Flamengo et défieront le PSG
Tout simplement plus fort, le Bayern Munich de Harry Kane, auteur d’un doublé, a fait parler sa puissance dimanche à Miami pour écarter Flamengo (4-2) de sa route au Mondial des clubs, où l’attend désormais un quart de finale choc contre le PSG.Ce sera donc un duel entre cadors européens, plus habitués à se défier en Ligue des champions, qui aura lieu samedi prochain à Atlanta, les Parisiens s’étant débarrassés sans ménagement de l’Inter Miami de Lionel Messi (4-0).Le Brésil, qui a placé ses quatre équipes en 8es de finale, peut encore en voir une seconde, après Palmeiras, rallier le prochain tour si Fluminense fait tomber l’Inter Milan lundi à Charlotte. En attendant, après Botafogo, c’est l’un de ses clubs les plus emblématiques, celui de Zico, Bebeto, Romario ou encore Adriano qui prend la porte.Le Flamengo d’aujourd’hui n’a pas de tels génies du ballon rond en ses rangs et son football, reposant sur un pressing haut et du jeu direct, lui donne des atours plutôt européens. Alors justement, face au Bayern, il se mesurait à un client en la matière.  Ce match à la saveur intercontinentale vintage, très animé et parfois bien tendu (9 avertissements) comme on l’imaginait avant le coup d’envoi, les Bavarois l’ont pris au sérieux, comme doit le faire un favori assumé au titre, en attaquant fort d’entrée dans le Hard Rock Stadium de Miami quasiment plein (60.915 spectateurs).En trois minutes, dans les dix premières, le Bayern a fait plier la défense adverse. D’abord sur un corner dévié contre son camp par le Chilien Erick Pulgar (6e), puis après un tir à l’entrée de la surface de Harry Kane, légèrement dévié et entré dans le but avec l’aide du poteau (9e).Sur l’action, le défenseur français Dayot Upamecano a chipé le ballon à un Brésilien avant de donner une passe décisive à l’attaquant anglais, démontrant que ce Bayern est bien une des équipes qui pressent le plus près du but de leur adversaire, pour mieux s’y montrer dangereux sinon létal.- Kane omniprésent -En prenant à la gorge Flamengo d’entrée, Munich venait de mettre un gros coup sur la carafe de son adversaire. Mais c’était sans compter “la force mentale des joueurs brésiliens”, mise en avant la veille par leur entraîneur Filipe Luis, prevenant qu’elle pourrait “compenser une légère différence de niveau”.La preuve en a été donnée par la réduction du score superbe de Gerson, auteur d’un missile en demi-volée qui s’est logé sous la barre de Manuel Neuer (33e), après un centre de Luiz Araujo. C’est ce dernier, passé par Lille, combatif en diable sur son aile gauche, qui a été l’initiateur de la révolte de Flamengo et il avait fallu une parade exceptionnelle du gardien allemand pour que l’équipe brésilienne ne marque pas plus tôt (15e).Bousculé et coffre-fort percé, le Bayern a néanmoins repris son sérieux et le contrôle du ballon. Puis, sur un renvoi imprécis du même Araujo, décidément dans tous les bons et mauvais coups de son équipe, Leon Goretzka a eu tout le temps pour ajuster son tir pour permettre aux siens refaire le break (3-1, 41e). En seconde période, Flamengo a momentanément repris espoir quand Jorginho a transformé un penalty consécutif à une main de Michael Olise (55e).Mais après que Bruno Enrique, oublié par Upamecano sur un long ballon, a manqué une belle occasion d’égaliser en devançant Neuer sans trouver le cadre (66e), c’est l’inévitable Kane qui a scellé le sort du match (73e).
Mondial des clubs: le Bayern et Kane éteignent Flamengo et défieront le PSG
Tout simplement plus fort, le Bayern Munich de Harry Kane, auteur d’un doublé, a fait parler sa puissance dimanche à Miami pour écarter Flamengo (4-2) de sa route au Mondial des clubs, où l’attend désormais un quart de finale choc contre le PSG.Ce sera donc un duel entre cadors européens, plus habitués à se défier …
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Mondial des clubs: le PSG donne le tournis au Miami de Messi
Un Paris SG fringuant et sans pitié a terrassé l’Inter Miami de Lionel Messi (4-0) dans des retrouvailles à sens unique entre la mégastar et son ancien club, dimanche à Atlanta en huitième de finale du Mondial des clubs.Il n’y a jamais eu de suspense ni de réelle confrontation tant le PSG a fait respecter son statut de champion d’Europe, et tant le club de David Beckham a cette fois payé le prix fort pour toutes les lacunes observées depuis le début de la compétition.Plus en jambes que lors de ses deux derniers matches, en partie sans doute grâce à la climatisation du stade couvert Mercedes-Benz, le PSG a tout de suite mis la tête de Messi et des siens sous l’eau.Et ce devant leurs fans, puisque le stade (par une affluence de 65.000 spectateurs) était orné en grande majorité de maillots roses. Mais aussi devant le père de Kylian Mbappé, Wilfrid, venu de Miami observer le possible futur adversaire du Real Madrid en demi-finale.Dès la 4e minute, Bradley Barcola, titularisé à la place d’Ousmane Dembélé que Luis Enrique a souhaité encore préserver après sa blessure, a sollicité le gardien Oscar Ustari, après une percée de Khvicha Kvaratskhelia.Pour son 100e match sous les couleurs parisiennes, Barcola a raté certaines choses, mais a aussi été un détonateur, tout comme Kvaratskhelia.Le premier but est venu sur un coup franc obtenu par Désiré Doué et tiré par Vitinha au second poteau. Joao Neves l’a repris de la tête, dans une réalisation qui a immédiatement rappelé son but contre Manchester City.- Messi a fait son âge -Le petit milieu portugais, l’une des révélations de la saison, s’est payé le luxe d’un doublé, reprenant un centre de Fabian Ruiz lancé en profondeur par Bradley Barcola (39e).Barcola a terminé sa bonne mi-temps par une passe décisive pour Achraf Hakimi, qui s’y est pris en deux temps pour faire trembler les filets (45+3). Entre temps, Doué avait, par un centre puissant, forcé un but contre son camp de Tomas Aviles (44e).La messe était dite dès la mi-temps. Un scénario idéal pour Luis Enrique qui a pu faire tourner dès le retour des vestiaires, avec Marquinhos et Fabian Ruiz sortis au bénéfice de Lucas Beraldo et Warren Zaïre-Emery. Le PSG a tranquillement géré cette avance confortable, se créant encore des occasions, mais avec plus d’imprécisions, et donnant du temps de jeu à Ousmane Dembélé, visiblement rouillé.Les quatre fantastiques de l’Inter Miami, anciens Barcelonais, ont semblé tout aussi dépassés que leur équipe par le pressing tout terrain, les redoublements de passes et de dribbles du PSG.A 38 ans, Messi a fait son âge, voyant plusieurs de ses dribbles et frappes anticipés par la défense parisienne (41). Du reste, l’Argentin, qui est parti du PSG fâché en 2023, avait les mains sur les hanches dès la 16e minute, consterné par la différence de niveau. Et il a frôlé la correctionnelle sur un mauvais geste pas vu par l’arbitre, sur Vitinha qui protégeait son ballon.- Mur -Le public a poussé pour qu’il fasse parler sa vista en seconde période, et il a davantage tenté. Alors que la foule, sans doute un peu sonnée par la tournure des événements, avait décidé de créer son propre événement avec une ola, Messi a placé des accélérations dont il a le secret, sans réel débouché (50, 63), et une tête dangereuse (79e) bien sortie par Gianluigi Donnarumma. Le public a cru pouvoir exulter lorsque Messi a pu tirer un coup franc très bien placé (88e). Mais l’Argentin n’a trouvé que le mur parisien, avant de se replier vers son camp en marchant, tête baissée alors qu’une contre-attaque avait lieu.Globalement, le club floridien a eu quelques opportunités avec le relâchement relatif du PSG, comme cette tête de Tadeo Allende (74e).Luis Suarez, nerveux, a aussi fait ses 38 ans lorsqu’il manqua son contrôle alors qu’il avait hérité de la balle aux six mètres (49e). Les quelques ultras de l’Inter Miami, à quelques mètres, en ont oublié leurs chants pendant plusieurs secondes. C’est aussi Sergio Busquets, si dominant au temps de sa splendeur, qui a perdu le ballon sur le deuxième but parisien.Qu’importe au PSG, qui s’est tranquillement vengé des déclarations acides de Messi à son encontre, et affrontera samedi à Atlanta soit le Bayern Munich, soit Flamengo.