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Espagne: le Real Madrid surclasse Gérone et revient à hauteur du FC Barcelone

Après trois journées consécutives sans victoire, le Real Madrid, champion d’Espagne en titre, a repris sa marche en avant en Liga dimanche en dominant Gérone (2-0) sur sa pelouse du Santiago Bernabéu, et revient à hauteur du FC Barcelone, toujours leader.Sans son milieu anglais Jude Bellingham, suspendu deux matchs après son expulsion polémique contre Osasuna (1-1), le géant espagnol (2e, 54 points) a renoué avec le succès grâce à l’éternel Luka Modric, 39 ans, auteur du premier but de la partie d’une superbe demi-volée de l’extérieur de la surface (41e, 1-0) et au Brésilien Vinicius Junior (83e, 2-0), enfin décisif après trois mois de disette en championnat.Une victoire importante, permettant au Real de repasser devant son rival et voisin l’Atlético (3e, 53 points), son futur adversaire en huitièmes de finale de la Ligue des champions, et de revenir à égalité de points du Barça (1er, 54 points).Barcelone et l’Atlético s’affronteront mardi en demi-finale aller de Coupe du Roi, tandis que le club merengue ira à Saint-Sébastien défier la Real Sociedad mercredi.Loin de son niveau de la saison dernière, terminée à une troisième place historique après plusieurs mois à tenir tête aux grands d’Espagne, Gérone reste douzième (31 points). Très peu dangereux, les Catalans n’ont pas réussi à tromper la vigilance du gardien belge Thibaut Courtois, à nouveau impérial sur sa ligne (4e, 30e).- Mbappé passeur, Vinicius libéré -Très en jambes, le Brésilien Vinicius Jr, qui restait muet en Liga depuis le mois de novembre, a d’abord manqué de réussite dans le dernier geste, trouvant notammment la barre en seconde période (58e), mais il a fini par doubler la mise en fin de rencontre après un superbe une-deux avec Kylian Mbappé (83e, 2-0).L’attaquant français, en feu depuis début 2025 et buteur lors ses quatre derniers matchs, dont un triplé contre Manchester City mercredi, n’est cette fois-ci pas parvenu à faire gonfler ses statistiques malgré plusieurs occasions.Cette rencontre a notamment été marquée par plusieurs chants de la part des supporters madrilènes contre une supposée “corruption à la Fédération”, alors que le club merengue s’est lancé ces dernières semaines dans une guerre institutionnelle contre le système arbitral, après des décisions litigieuses en sa défaveur en Liga.A l’aube d’un enchaînement démentiel de matchs à fort enjeu tous les trois jours, le champion d’Europe en titre, toujours privé de Dani Carvajal et d’Eder Militao, a célébré le retour bienvenu du défenseur autrichien David Alaba, 32 ans, dans son onze de départ, après plus d’un an d’absence.- Bilbao s’amuse contre Valladolid -Plus tôt dans l’après-midi, l’Athletic Bilbao (4e, 48 points) a écrasé (7-1) le promu Valladolid (20e, 15 points) avec notamment un superbe doublé de l’ailier espagnol Nico Williams, et deux autres réalisations de son frère ainé Iñaki et du meneur de jeu basque Oihan Sancet.Vainqueur à Getafe (2-1) plus tard dans la soirée, le Betis Séville (7e, 35 points) a réalisé une bonne opération au classement grâce à un doublé de l’international espagnol Isco, mais a perdu le Brésilien Antony, passeur décisif pour l’ex-joueur du Real Madrid, puis exclu en toute fin de match.Futur adversaire du Real en Coupe du Roi mercredi, la Real Sociedad (8e, 34 points) s’est logiquement imposé (3-0) face à Leganés (16e, 24 points).Le Séville FC (13e, 31 points) accueillera Majorque (9e, 34 points) lundi (21H) pour clôturer cette 25e journée.

Espagne: le Real Madrid surclasse Gérone et revient à hauteur du FC Barcelone

Après trois journées consécutives sans victoire, le Real Madrid, champion d’Espagne en titre, a repris sa marche en avant en Liga dimanche en dominant Gérone (2-0) sur sa pelouse du Santiago Bernabéu, et revient à hauteur du FC Barcelone, toujours leader.Sans son milieu anglais Jude Bellingham, suspendu deux matchs après son expulsion polémique contre Osasuna …

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Ligue 1: l’OM et l’arbitrage, la crise de nerfs permanente

Pablo Longoria et l’OM sont au coeur de la tempête: après la nette défaite de son équipe samedi à Auxerre (3-0), le président du club marseillais, furieux de l’arbitrage du match, a parlé de “corruption”, une réaction qui a provoqué une levée de boucliers dans le monde du football français.Samedi soir après la partie, Longoria a déambulé de longues minutes dans les couloirs du stade Abbé-Deschamps, manifestement plus que furieux. “Dites-le bien que Pablo Longoria le dit: c’est de la vraie corruption !” a lâché le dirigeant espagnol entre autres éclats de colère.Dimanche soir, une source au sein du club a évoqué auprès de l’AFP un mot “maladroit” ou “inapproprié”, expliquant que Longoria visait surtout “l’opacité” du système français de l’arbitrage. Selon cette source, sa sortie est à interpréter à la lumière de la “frustration” ressentie face à ce que le club considère comme une série de décisions d’arbitrage défavorables depuis le début de saison. Ce “bémol” intervient au bout d’une journée qui a montré que les propos du président marseillais ont ulcéré le monde des directeurs de jeu. Antony Gautier, directeur de l’arbitrage à la fédération française de football (FFF), a ainsi dénoncé dimanche des “propos inacceptables” dans un communiqué transmis à l’AFP.Le “professionnalisme” et la “probité” des arbitres “ne peuvent en aucun cas être remis en cause”, a-t-il insisté. Et si “les émotions de certains dirigeants sont parfois exacerbées, elles se doivent d’être mesurées et maîtrisées en toutes circonstances”.Le président de la FFF Philippe Diallo a également condamné “avec la plus grande fermeté” ces propos. “Remettre en question l’intégrité de nos arbitres est diffamatoire, inadmissible et condamnable”, a-t-il ajouté.- le précédent Benatia -Le syndicat des arbitres (Safe) a de son côté évoqué des mots “diffamants” et a annoncé dès dimanche matin qu’il avait saisi le Comité national d’éthique.Longoria, qui comme plusieurs autres dirigeants marseillais a déjà été sanctionné cette saison par la commission de discipline de la LFP, pourrait donc être de nouveau puni. Mais samedi soir, il n’a pas été le seul Marseillais à hausser le ton. L’entraîneur Roberto De Zerbi et le conseiller sportif et institutionnel Fabrizio Ravanelli ont eux aussi dit tout le mal qu’ils pensaient de l’arbitrage de Jérémy Stinat, coupable selon eux de ne pas avoir sifflé un penalty en faveur de Quentin Merlin et d’avoir exclu Derek Cornelius.”Toute la France a vu, Stinat a fait n’importe quoi, c’est un arbitrage scandaleux, honteux”, a ainsi pesté Ravanelli au micro de DAZN. “L’arbitre a conditionné le match. Le penalty est clair et évident, l’expulsion de Cornelius est scandaleuse”, a de son côté jugé De Zerbi, après avoir tout de même concédé que son équipe avait “mal joué” et que la victoire d’Auxerre était “méritée”.”Je pense que l’arbitre n’était pas serein. Mais je ne crois pas à la mauvaise foi (…) Sans doute que les polémiques des jours précédents l’ont conditionné. Il n’a pas eu la bonne communication avec les joueurs, il n’avait pas la condition physique, il était essoufflé…”, a-t-il ajouté.Avant la rencontre, l’OM avait en effet publiquement regretté la désignation de M. Stinat. Car celui-ci était le quatrième arbitre du match de Coupe de France contre Lille qui a valu au directeur du football Medhi Benatia d’être suspendu trois mois.- “Ne rien laisser passer” -Dimanche matin, une source au sein du club avait ainsi expliqué à l’AFP que cet AJA-OM avait “été la goutte d’eau”. “On a eu objectivement beaucoup, beaucoup de situations en notre défaveur cette saison. On juge qu’on a été mal arbitrés et mal considérés”, a déclaré cette source.Car c’est en fait depuis le début de saison que tout l’OM est en bataille incessante contre l’arbitrage. La séquence des quatre cartons rouges discutables reçus en début de saison (Cornelius contre Nice, Balerdi à Lyon, Harit face au Paris SG et Maupay contre Angers) n’a toujours pas été digérée.Pendant ses premières années comme président, Longoria expliquait pourtant en privé ne pas être favorable à des prises de position virulentes sur l’arbitrage, estimant que c’était une attitude de “petit club”.Mais la ligne a changé et, désormais, l’OM “a décidé de ne rien laisser passer”, comme l’expliquait à l’AFP il y a quelques semaines une source au sein de la direction du club.L’effet ne semble pas très positif et l’OM dégage une impression de grande crispation, peu en rapport avec sa solide deuxième place au classement. 

Allemagne: le Bayern assomme Francfort et se rassure en tête

Le Bayern a retrouvé son allant offensif dimanche à domicile contre l’Eintracht Francfort pour s’imposer (4-0) dans ce duel au sommet de la Bundesliga et aborder le dernier tiers de la saison avec confortable matelas d’avance en tête du championnat.Au soir de la 23e journée et à onze matches de la fin de la Bundesliga, le Bayern totalise 58 points, soit huit de plus que le Bayer Leverkusen (50), champion en titre et dernier poursuivant encore capable de titiller les Munichois dans leur opération reconquête du Schale, le trophée remis en fin de saison au champion d’Allemagne.La suprématie nationale se jouera aussi sur le terrain de la Ligue des champions avec un huitième de finale entre le Meister (champion en titre) Leverkusen et le Rekordmeister (détenteur du record de titres) bavarois (match aller en terre munichoise dans dix jours -5 mars- et le retour en périphérie de Cologne six jours plus tard).Vendredi (20h30), les Munichois débuteront la 24e journée du championnat d’Allemagne par un déplacement sur la pelouse de Stuttgart, et pourront mettre la pression sur Leverkusen qui ira à Francfort samedi (18h30).Après deux prestations poussives notamment dans le jeu offensif, le Bayern a retrouvé sa fluidité en attaque dimanche contre l’Eintracht de Dino Toppmöller, avec Michael Olise insaisissable.- Lutte serrée pour la 4e place -L’international français a ouvert le score dans le temps additionnel de la première période (45e+3). Sur une passe dans la profondeur de Jamal Musiala pour Leroy Sané, Olise a poussé la balle dans le but vide, Kevin Trapp délaissant sa cage pour tenter de fermer l’angle à Sané. Le vice-champion olympique 2024 a inscrit son 7e but de la saison en Bundesliga.En seconde période, sur un corner mal renvoyé par Trapp et la défense de Francfort, Hiroki Ito a inscrit son premier but avec le Bayern et offert une fin de match tranquille à ses coéquipiers.Dans les dix dernières minutes, Musiala à l’issue d’un slalom et d’une accélération dont il a le secret (83e) et Serge Gnabry (90e+2) ont parachevé le succès munichois (83e).Le Bayern était privé au coup d’envoi de Dayot Upamecano et Harry Kane, amoindri depuis une semaine par un hématome à un mollet. Kane est entré peu après l’heure de jeu. En fin de première période, Joshua Kimmich a dû céder sa place à Leon Goretzka au milieu de terrain.Dans la lutte pour la 4e place, la dernière qualificative pour la prochaine Ligue des champions, le RB Leipzig n’a pu faire mieux qu’un match nul (2-2) à domicile contre le mal classé Heidenheim.Les hommes de Marco Rose reculent à la 6e place, laissant Fribourg, large vainqueur du Werder Brême (5-0) s’emparer de la 4e place avec 39 points. Avec 38 points, Mayence passe devant Leipzig à la différence de buts (+13 contre +7).En concédant le match nul sur la pelouse de Hoffenheim en soirée (1-1 après avoir mené 1-0), Stuttgart a manqué une belle occasion de recoller au groupe de trois équipes en un point autour de la 4e place, et reste septième avec 36 points.

Ligue 1: un Nice en maîtrise bat Montpellier et retrouve le podium

Nice a battu logiquement Montpellier (2-0), dimanche à l’Allianz Riviera lors de la 23e journée de Ligue 1 au terme d’un match solide mais sans génie, et retrouve ainsi sa place sur le podium.Nice effectue d’ailleurs la bonne opération de la journée en haut du classement. Avec 43 points, Dante et ses coéquipiers, toujours invaincus à domicile (huit …

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Ligue 1: un Nice en maîtrise bat Montpellier et retrouve le podium

Nice a battu logiquement Montpellier (2-0), dimanche à l’Allianz Riviera lors de la 23e journée de Ligue 1 au terme d’un match solide mais sans génie, et retrouve ainsi sa place sur le podium.Nice effectue d’ailleurs la bonne opération de la journée en haut du classement. Avec 43 points, Dante et ses coéquipiers, toujours invaincus à domicile (huit victoires, trois nuls), reviennent à trois unités de Marseille, défait à Auxerre (3-0), et en conservent deux d’avance sur Lille vainqueur de Monaco (2-1).Même si le match de Nice n’a pas été du niveau des deux derniers à domicile contre Marseille (2-0) et Lens (2-0), le travail a été fait face à une équipe de Montpellier, courageuse parfois, mais bien trop faible pour espérer quoi que ce soit. Jean-Louis Gasset devra mobiliser son collectif pour espérer réagir dimanche prochain contre Rennes à la Mosson.D’ailleurs, les supporters héraultais avaient été autorisé à venir à Nice. Mais au lieu de la soixantaine annoncée, ils n’étaient qu’une dizaine dans le parcage visiteur.Un peu plus tôt dans l’après-midi une cinquantaine d’ultras montpelliérains voyageant en minibus ont été contrôle par la police à Cagnes-sur-Mer. De sources préfectorales, la police a trouvé bâtons et gants coqués. S’il n’y a pas eu de rixe avec les ultras niçois, interdits de stade pour la deuxième fois consécutive après l’affaire de la banderole contre Marseille, ils ont été invité à repartir à Montpellier.Sur le terrain, la première demi-heure a été compliquée pour les hommes de Franck Haise. Même si Montpellier n’a pas été très dangereux, Téji Savanier et ses partenaires se sont longtemps montrés pressants, jouant avec le rapide Tanguy Coulibaly dans le dos d’un Dante en difficulté.-Clauss-Guessand, luxueux côté droit-En d’autres temps les Aiglons auraient craqué. Mais ils sont cette fois restés concentrés et ont pu compter sur leur meilleure arme: Evann Guessand. Sa première tentative a été stoppée par Benjamin Lecomte (10e), encore décisif sur le second essai de l’attaquant niçois (29e).En revanche, le capitaine montpelliérain a été passif sur la troisième frappe des Aiglons. Guessand, toujours aussi royal dans le demi-espace droit, a décalé Jonathan Clauss. La frappe croisée de l’international français a fini sur le poteau avant d’entrer dans les buts (1-0, 30e).Nice a ensuite maîtrisé son adversaire jusqu’à la pause, sans parvenir toutefois à doubler la mise. Gaëtan Laborde a raté sa reprise en bonne position (34e). Baptiste Santamaria a vu son tir dévié en corner par Kiki Kouyaté (39e). Et Guessand n’a pas cadré (40e).Voilà pourquoi, Montpellier a pu y croire. Mais Coulibaly a été le seul à se créer une opportunité (57e). Nice aurait toutefois pu marquer sur un déboulé de Clauss, mal terminé par Guessand, Cho puis Boudaoui (61e).Peu en phase avec son milieu de terrain en manque de maîtrise, Haise a lancé Pablo Rosario à la place de Santamaria (63e). Boudaoui a évolué plus haut. Deux minutes plus tard, il a marqué, servi parfaitement par Laborde, au terme d’un nouveau rush de Guessand à droite (2-0, 65e). Et Nice pouvait déjà penser au prochain déplacement à Saint-Étienne.