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C1: l’inusable Real Madrid renverse Manchester City (3-2) sur le fil

Le Real Madrid, tenant du titre, a renversé Manchester City (3-2) dans une spectaculaire fin de match, mardi en barrage aller de Ligue des champions, un dénouement passionnant avant le match retour la semaine prochaine en Espagne.Le club aux quinze titres européens est décidément le roi des scénarios renversants, passionnants et inattendus!Mardi, il a ressorti la boîte à magie dans les dernières minutes d’une affiche aux allures de combat de boxe, grâce à Brahim Diaz (86e, 2-2) et Jude Bellingham (90e+2, 2-3), buteurs avant le gong.Manchester City, le champion d’Europe 2023, n’est décidément pas entièrement remis de son automne catastrophique, ni de ses errements défensifs à répétition.Les Anglais auront néanmoins une deuxième chance, le 19 février au Bernabeu, pour éviter à Pep Guardiola de passer à la trappe avant la phase à élimination directe, une déconvenue qu’il n’a jamais connue dans toute sa carrière d’entraîneur.Son Manchester City s’est encore sabordé en fin de match, comme face à Feyenoord plus tôt dans la compétition, lorsqu’il avait laissé filer un avantage de trois buts…Déjà dans le premier quart d’heure, les “Citizens” ont subi les vagues madrilènes sans parvenir à imposer leur jeu. Mais ils ont réussi à résister.Vinicius aurait obtenu un penalty sans une position de hors-jeu (10e), Kylian Mbappé a perdu un premier duel face à Ederson (11e) et Nathan Aké a joué au sauveur sur un tir de Ferland Mendy (12e).Le Real a payé cher ces occasions gâchées et été puni par le déséquilibre de son collectif, trop penché vers l’attaque et trop fragile à l’arrière, en l’absence des tauliers Dani Carvajal et Antonio Rüdiger, blessés.Manchester City en a profité sur sa première véritable incursion.Josko Gvardiol, déjà au départ de l’action, s’est retrouvé dans la surface pour réceptionner de la poitrine un joli ballon de Jack Grealish, et le transformer en offrande pour Erling Haaland (19e, 1-0).L’attaquant norvégien a fusillé Thibaut Courtois de près pour marquer enfin son premier but contre le Real, au bout de la cinquième confrontation.- “Rien n’est joué” -Le robinet à buts aurait pu couler à flots mais la barre transversale a sauvé le gardien belge sur un tir de Haaland dévié (46e) et une tête de Manuel Akanji (37e). Celle d’Ederson a repoussé un tir de Vinicius (25e).Mbappé s’est démené sur le front de l’attaque et son travail de sape, après plusieurs tentatives infructueuses, a fini par payer sur une reprise qu’il a pourtant manquée, et qui est entrée comme au ralenti dans le but d’Ederson, surpris par la trajectoire (60e, 1-1).Le capitaine des Bleus carbure à plein régime en 2025 avec déjà dix buts à son actif. Cela porte son total à 24, toutes compétitions confondues, avec le “club de (ses) rêves”, qu’il a rejoint cet été.Malheureusement pour lui, une faute grossière de Dani Ceballos sur Phil Foden, à l’entrée de la surface, a permis aux Citizens de reprendre l’avantage sur un penalty, transformé par Haaland (80e, 2-1).Les visiteurs ont cependant réussi à renverser le cours du match, dans les toutes dernières minutes grâce à l’ancien joueur de City Diaz, puis Bellingham.”On était venus ici pour faire un bon résultat, on a fait un gros match, tous ensemble. On a mal commencé avec ce but qu’on a encaissé mais on est restés calmes”, a commenté le milieu français du Real, Aurélien Tchouaméni, sur Canal Plus. “Il fallait qu’on prenne les opportunités qu’ils nous ont données, c’est ce qu’on a fait. Maintenant il y a un deuxième match donc on doit rester concentrés parce que rien n’est joué”.

C1: l’inusable Real Madrid renverse Manchester City (3-2) sur le fil

Le Real Madrid, tenant du titre, a renversé Manchester City (3-2) dans une spectaculaire fin de match, mardi en barrage aller de Ligue des champions, un dénouement passionnant avant le match retour la semaine prochaine en Espagne.Le club aux quinze titres européens est décidément le roi des scénarios renversants, passionnants et inattendus!Mardi, il a ressorti …

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C1: “Hors de question de prendre le retour comme un entraînement”, prévient Luis Enrique (PSG)

Malgré sa victoire 3-0 contre Brest en barrage aller d’accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, il est “hors de question” que le Paris SG prenne “le match retour comme un entraînement”, a averti Luis Enrique.”Il n’y a pas de matches faciles contre Brest. Il est hors de question de prendre le match retour comme un entraînement. Notre objectif est de se qualifier en huitièmes de finale en gagnant le match retour”, a assuré l’entraîneur du club parisien. Malgré une prestation collective encore une fois très aboutie et le gros avantage pris avant le retour dans huit jour au Parc des Princes, il a jugé le résultat final “un peu exagéré par rapport à la façon dont Brest nous a fait souffrir”.”Ils auraient pu marquer tout particulièrement sur corner mais on a eu de la chance”, a-t-il souligné en référence à une tête d’Abdallah Sima qui a heurté le poteau à la 35e alors qu’il n’y avait encore que 1-0.Globalement, le technicien espagnol a cependant apprécié la “solidarité pendant les phases défensives” de son équipe, qui aurait “pu aussi marquer plus de buts”.

Ligue des champions: Impitoyable avec Brest, le Paris SG fonce vers les huitièmes

Avec pas mal de réussite défensive et un froid réalisme offensif, le Paris SG a pris une énorme option sur la qualification en huitième de finale de la Ligue des champions en gagnant (3-0) contre Brest, mardi, en barrage aller.Dix jours après avoir corrigé les Finistériens à Francis-le-Blé (5-2) en championnat, le club de la capitale a remis ça au Roudourou, à Guingamp, avec la même impression que Brest était par instants si près, mais souvent si loin de son adversaire.Le football à très haut niveau se joue sur des détails et Brest reverra certainement le contre de Ludovic Ajorque sur un dégagement de Gianluigi Donnarumma (12e) de peu à côté, ou le retour en catastrophe d’Achraf Hakimi, qui a touché l’extérieur du poteau en déviant un centre de Mahdi Camara (39e).Il y a eu aussi les trois belles occasions d’Abdallah Sima, avec un retour salvateur de Pacho (34e), le poteau qui a sauvé le PSG sur une tête (35e) et sa frappe à quelques mètres du but déviée hors du cadre on ne sait par qui (48e).Ce Paris SG-là ne laisse rien au hasard, lui.Certes, l’ouverture du score de Vitinha sur pénalty (0-1, 21e) est venue d’une main involontaire de Pierre Lees-Melou, mais les hommes de Luis Enrique avaient déjà tellement laminé leur adversaire jusque-là que la question était quand et pas s’ils allaient marquer.D’autant plus quand on a une arme du calibre d’Ousmane Dembélé qui a ajouté deux buts de plus à sa collection qui s’enrichit match après match.- Maîtrise totale -C’est déjà sur sa frappe que le pénalty avait été accordé et son but juste avant la pause, où il se joue facilement de Massadio Haïdara pour frapper au premier poteau (0-2, 45e), a fait très mal au moral des Bretons.Son second but a été plein de détermination pour arracher un contre favorable et finir en puissance (0-3, 66e).Certes, il a eu aussi un peu de déchet: une volée délicate envoyée largement au-dessus (29e), un but qui semblait tout fait où il a raté inexplicablement le cadre (58e), un frappe déviée in extremis alors qu’il avait mis le gardien brestois Marco Bizot sur les fesses avec un crochet (75e).Bradley Barcola a aussi eu des ratés, avec une frappe enroulée trop enlevée (30e), une reprise qui a raté le cadre après un débordement de Désiré Doué (38e), ou un face-à-face perdu contre Bizot (62e).Mais l’impression de maîtrise totale, le danger permanent qu’il fait peser sur l’adversaire, le sérieux dans les replis défensifs et le travail sans ballon, même à 3-0, place ce PSG parmi les meilleures équipes d’Europe à l’heure actuelle.Il y aura évidemment un match retour dans huit jours au Parc, mais qui ne devrait être qu’une formalité, avant un huitième de finale qui sera un énorme choc contre Liverpool ou Barcelone.Pour Brest, le retour marquera très vraisemblablement la fin d’une épopée aussi rafraîchissante et emballante – au moins jusqu’à la défaite 2-0 contre le Shakhtar Donetsk – qu’inattendue, dont il faudra garder le positif.

Ligue des champions: Impitoyable avec Brest, le Paris SG fonce vers les huitièmes

Avec pas mal de réussite défensive et un froid réalisme offensif, le Paris SG a pris une énorme option sur la qualification en huitième de finale de la Ligue des champions en gagnant (3-0) contre Brest, mardi, en barrage aller.Dix jours après avoir corrigé les Finistériens à Francis-le-Blé (5-2) en championnat, le club de la …

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Ligue des champions: Ousmane Dembélé transfiguré

L’attaquant parisien Ousmane Dembélé a encore montré son nouveau visage de buteur déterminé en inscrivant un doublé et en provoquant un penalty, contre Brest mardi (3-0) en barrage aller de la Ligue des champions.Ce sont les 22e et 23e buts de sa saison, une statistique impensable jusqu’à il y a peu, quand le public levait les yeux au ciel… pour suivre les ballons qu’il expédiait dans les tribunes.L’ancien Rennais est devenu euphorique depuis le début de l’année, avec 15 buts. Lors de ses 11 derniers matches, il a planté la bagatelle de 11 buts.Mais la mue a commencé dès décembre, quand Luis Enrique l’a titularisé plus régulièrement en numéro 9. “Je suis bien placé, je suis dans le rôle de N.9, je me dois de marquer”, expliquait-il après son triplé, déjà contre Brest (5-2) mais en championnat, le 1er février, trois jours après un premier triplé à Stuttgart.”Avant je jouais plus milieu droit collé à la ligne, c’était plus difficile d’aller marquer, je devais dribbler trois-quatre joueurs avant de pouvoir marquer. Là en numéro 9, tu n’as plus qu’un joueur ou qu’à pousser le ballon”, disait-il, avec une forme de modestie.Mardi soir, son premier but a été un peu plus que ça. Juste avant la mi-temps, il a profité d’un marquage trop léger et de la défense en reculant de Massadio Haïdara pour crocheter et ajuster au premier poteau un Marco Bizot déséquilibré (45e).- Son expression a changé -Son deuxième but a été encore plus opportuniste, la marque d’un buteur de sang froid et de grinta mêlés: il a jailli pour reprendre un ballon en cloche qui semblait perdu pour le PSG à l’entrée de la surface, avant de se rapprocher et condamner Bizot à l’impuissance (66).Auparavant, il avait obtenu le penalty transformé par Vitinha, avec son tir de renard des surfaces dans une forêt de pieds — et de mains — brestois (18e, but à la 21e).Sur chacune de ses célébrations, Ousmane Dembélé arbore désormais une tranquillité de roi, lui qui jusque-là était cantonné à être lieutenant – la saison dernière – de Kylian Mbappé. L’expression de son visage a changé pour manifester une détermination de fer, sans besoin d’effusion excessive.Lui qui avait dit en début de saison vouloir prendre ses responsabilités, avant de s’embrouiller un temps avec l’entraîneur Luis Enrique, semble avoir franchi un cap mental.Même quand il a raté un duel pourtant avantageux avec Bizot en seconde mi-temps, renouant avec le tir au pigeon le temps d’une frappe, il a vite enlevé les mains de son crâne, l’air de dire: “Y en aura d’autres”. C’était quelques minutes avant son deuxième but.”Ousmane a toujours été un joueur différent”, l’a encensé Luis Enrique en février. “Quel que soit le poste où il joue. Il est capable de dribbler deux ou trois joueurs, de faire des passes décisives, de marquer des buts. Notre objectif avec lui a toujours été le même: trouver des espaces à l’intérieur ou sur les côtés”.Dans son nouveau rôle, il a “cette capacité à bouger dans la surface de réparation, recevoir et marquer d’une touche de balle”, a poursuivi le technicien. “Les statistiques sont incroyables, on le connaissait comme ailier mais on voit qu’il est aussi capable d’être avant-centre, c’est quelque chose dont on tire profit”.