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C1: Mbappé-Griezmann, retrouvailles précoces de deux ambitieux

Ils ne pensaient pas se retrouver si tôt: les stars du football français Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, tous les deux en mission pour leurs clubs, le Real Madrid et l’Atlético, s’affrontent mardi dans un derby brûlant dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions.L’un souhaite confirmer sa prise de pouvoir, l’autre briser une malédiction. Mais ils partagent un objectif commun: emmener leur équipe jusqu’à Munich, où aura lieu la grande finale fin mai, et y décrocher leur première étoile européenne.- Mbappé affamé -Cette première “Coupe aux grandes oreilles”, Mbappé en rêve depuis ses premiers jongles avec un ballon, lorsqu’il admirait l’AC Milan de Ronaldinho… et le Real Madrid de Cristiano Ronaldo, son idole.Elle lui a jusqu’ici toujours échappé, même lorsqu’elle lui tendait les bras en 2020 avec le Paris Saint-Germain lors de la finale perdue face au Bayern Munich de Kingsley Coman (1-0), ou que le PSG semblait en position d’éliminer le Real de Karim Benzema, futur vainqueur de l’édition 2022, avant de s’effondrer à nouveau dès les huitièmes (3-1).Après des débuts timides à Madrid, le prodige français, qui n’a jamais caché son ambition de marquer l’histoire de son sport, paraît aujourd’hui définitivement lancé, et déterminé à mener le Roi d’Europe vers une seizième couronne continentale, objectif affiché par le club à son arrivée.Malgré une opération d’une dent de sagesse qui l’a privé du match contre la Real Sociedad la semaine passée, le capitaine de l’équipe de France s’est affirmé comme le leader d’attaque de la Maison Blanche, et son meilleur buteur, avec des statistiques à la hauteur des immenses attentes, et de son talent: 28 buts en 40 rencontres toutes compétitions confondues, dont 14 sur ses 15 derniers matches.Il vient surtout de connaître sa première grande performance sur la scène européenne sous le maillot merengue avec un superbe triplé pour éliminer Manchester City (3-1), mettant le Santiago Bernabéu à ses pieds. “Je rêvais de ces moments-là depuis mon enfance. De jouer pour ce club et de ressentir ce que c’est une grande soirée au Bernabéu. Beaucoup de gens m’en ont parlé, maintenant j’ai pu le voir de mes yeux, et j’espère que nous allons en connaître beaucoup d’autres”, a-t-il expliqué en zone mixte.- Griezmann, Roi sans couronne -A bientôt 34 ans, Antoine Griezmann, devenu l’an passé le meilleur buteur de l’histoire de l’Atlético, rêve lui aussi d’emmener les Colchoneros en finale, où ils ont échoué à deux reprises lors de la décennie précédente… à chaque fois face au Real (2014, 2016).La deuxième, à San Siro, fut l’un des épisodes les plus durs à digérer pour le Mâconnais, qui avait envoyé un penalty sur la barre pendant la rencontre, avant de s’incliner aux tirs au but (5-3), la victoire en Ligue Europa contre l’Olympique de Marseille en 2018 (3-0) n’ayant jamais pu effacer ce traumatisme.Pour ce qui pourrait être sa dernière saison en Espagne avant de partir vivre son rêve américain, “Grizou” court toujours après un premier titre en Liga ou en Ligue des champions avec le club rojiblanco, champion d’Espagne sans lui en 2021, alors qu’il avait signé au FC Barcelone.Toujours aussi influent dans le jeu de son équipe, avec 16 buts et 7 passes décisives, et un travail défensif irréprochable, il a, dans cette quête, trouvé un partenaire idéal: l’Argentin Julian Alvarez, recruté l’été dernier pour plus de 75 millions d’euros, et avec qui il forme l’un des duos les plus prolifiques d’Europe.”Griezmann est un joueur clé, qui change le sens du jeu. Il est extrêmement important pour l’équipe. Chaque fois qu’il peut nous aider, il donne un coup de pouce supplémentaire. Nous espérons qu’il continuera sur cette voie. Nous avons besoin de lui”, a récemment déclaré son entraîneur Diego Simeone.

C1: Lille face au défi Dortmund

Lille face au “Mur jaune”: le Losc joue à Dortmund mardi (21h00) son huitième de finale aller de Ligue des champions avec l’espoir de poursuivre son parcours jusqu’ici magnifique.Pour le troisième huitième de son histoire, le club nordiste aborde cette double confrontation avec l’objectif de rallier les quarts de finale pour la première fois.Depuis le …

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C1: Lille face au défi Dortmund

Lille face au “Mur jaune”: le Losc joue à Dortmund mardi (21h00) son huitième de finale aller de Ligue des champions avec l’espoir de poursuivre son parcours jusqu’ici magnifique.Pour le troisième huitième de son histoire, le club nordiste aborde cette double confrontation avec l’objectif de rallier les quarts de finale pour la première fois.Depuis le début de la saison, les Dogues galopent sur la scène européenne, avec plusieurs victoires inespérées contre les deux géants de Madrid, le Real (1-0) puis l’Atlético (3-1), confirmées contre des formations plus modestes comme Bologne (2-1) et Sturm Graz (3-2), avant un festival face à Feyenoord (6-1) pour une qualification directe.Les voilà maintenant face à un autre défi majeur: le bouillant Westfalenstadion, ses 80.000 spectateurs et son “Mur jaune”, tribune debout des ultras du BVB aussi grande (environ 25.000 places) qu’impressionnante.”C’est comme une forteresse, c’est très dur de gagner ici, confirme l’entraîneur du club allemand Niko Kovac. En tant que joueur et entraîneur adverse, je n’ai jamais gagné ici. J’espère que cette atmosphère impressionnera les Lillois. Mais bon ils ont aussi gagné dans de très grands stades cette saison.”Avant cette affiche face à l’un des clubs les plus réputés d’Europe, les Nordistes ont fait un non-match à Paris samedi (4-1), peut-être déjà tournés vers leur rendez-vous continental.Pas de quoi inquiéter leur gardien international Lucas Chevalier. “Je suis persuadé qu’à Dortmund, ce sera un match complètement différent, prédisait-il au sortir de la gifle infligée par le PSG. Dortmund est une grande équipe mais elle n’a pas le niveau de Paris, chaque match ne se ressemble pas. Je ne nous sens pas affaibli.”- “Les leviers, on les connaît” -Mécontent du comportement de ses troupes, qu’il a jugées à côté de leur sujet au Parc des Princes, le président du Losc Olivier Létang a tenu un discours similaire sur ce point: “Ce n’est pas une question de forme. Le match de Dortmund sera totalement différent, et les leviers, on les connaît, puisqu’on l’a déjà fait en battant le Real Madrid, l’Atlético de Madrid, en faisant un très bon match contre la Juventus (1-1, NDLR), en allant gagner à Bologne.”Il leur faudra en premier lieu surveiller l’international guinéen Serhou Guirassy, meilleur buteur de cette campagne de Ligue des champions avec dix buts inscrits, auxquels il faut en ajouter quatorze en championnat d’Allemagne.Le natif d’Arles voudra sans doute briller contre son ancien club (2015-2016), où il ne s’est pas imposé, avant de briller.Collectivement, les joueurs de la Ruhr ont aussi une motivation supplémentaire: ils n’ont plus que la scène européenne pour briller. Largués en championnat à cause d’un parcours décevant, qui a coûté son poste au précédent entraîneur Nuri Sahin, ils accusent 26 points de retard sur le Bayern Munich, en tête de la Bundesliga.Sans assurance de disputer la prochaine Ligue des champions, les joueurs de Niko Kovac, désormais sur le banc, veulent au moins faire retentir leur hymne le plus longtemps possible.Mais “le football français, et surtout Lille, c’est très, très fort, très technique”, se méfie l’entraîneur croate. “Bruno Genesio est un entraîneur qui, non seulement à Lille mais aussi à Rennes, faisait jouer un football d’attaque, varié. Ce n’est pas pour rien que Lille était dans les huit premiers (à l’issue de la phase de ligue, NDLR): ils ont battu le Real, l’Atlético, ils ont perdu de justesse contre Liverpool, donc il faut s’attendre à des matches difficiles demain et dans une semaine à Lille.”

Ligue des champions: David-Haraldsson, le duo qui venait du froid

Complices, passeurs et buteurs, Hakon Haraldsson et Jonathan David composent le duo souvent gagnant du Losc, qui comptera sur eux pour mener son attaque à Dortmund mardi (21h00) en huitième de finale aller de la Ligue des champions.Le buteur canadien, surnommé “Iceman” pour son sang-froid devant les cages, et Haraldsson, aux cheveux presque aussi blancs que la neige de son Islande natale, étaient faits pour s’entendre.Ils sont en tout cas le tandem qui fait avancer le club nordiste. C’est d’ailleurs sans doute pour préserver ses deux meilleurs atouts offensifs que leur entraîneur Bruno Genesio les a laissés sur le banc au coup d’envoi du choc de la 24e journée de L1, samedi à Paris, qui a vite tourné à la déconvenue pour les Lillois (4-1).D’un côté, il y a le buteur providentiel des Nordistes depuis plusieurs saison, Jonathan David, 25 ans, déjà auteur de 21 buts et neuf passes décisives toutes compétitions confondues sur l’exercice en cours. De l’autre, Hakon Haraldsson, 21 ans, devenu incontournable au sein du onze lillois cette saison, à coups de buts (six) et de passes décisives (quatre) mais aussi grâce à son énergie folle des deux côtés du terrain.- Haraldsson “en pleine progression” -Dans la foulée de son doublé victorieux contre Monaco (2-1) le 22 février, son entraîneur, Bruno Genesio, avait loué ses qualités. “Il est en pleine progression, en pleine confiance. Il est capable de jouer à plusieurs postes comme beaucoup de joueurs de cet effectif. Il acquiert de l’efficacité dans son jeu. Il franchit un palier cette année parce qu’il est plus décisif”, avait-il dit.Ses deux buts face aux Monégasques attestent de cette montée en puissance devant les cages adverses: un but d’ailier gauche pur d’une frappe croisée après une course sur ce côté, un autre de renard des surfaces pour profiter de la bonne pression de ses partenaires sur la défense des joueurs du Rocher.Au-delà de leur réussite individuelle, les deux joueurs aux profils physiques similaires (1,78 mètre tous les deux) et aux qualités semblables (bonne vision du jeu, généreux dans l’effort) combinent très bien ensemble, l’un étant souvent à la dernière ou l’avant-dernière passe pour l’autre.”C’est vrai qu’ils ont une relation technique privilégiée”, a confirmé Bruno Genesio lundi soir en conférence de presse. “Quand vous avez de bons joueurs, tournés vers le collectif, forcément, vous pouvez avoir ce genre de relations. Ce sont deux joueurs qui aiment combiner, qui aiment le collectif, qui font beaucoup d’efforts pour l’équipe, parfois à vide, ce qui libère des espaces. Ce sont deux joueurs qui ont une qualité technique au-dessus de la moyenne, donc ce n’est pas surprenant qu’ils soient ainsi sur le terrain.”- Passeur et buteurs, les rôles s’inversent -Après une très belle première partie de saison, Jonathan David, moins adroit dans la finition en 2025, s’est mué en passeur pour son partenaire contre Nice (2-1) lors d’un succès crucial en Ligue 1 et face à Sturm Graz (3-2), entre autres.Sa faculté à faire jouer les autres joueurs offensifs profite pleinement à Haraldsson, en pleine éclosion alors que l’on attendait plutôt Edon Zhegrova, absent à cause d’une pubalgie.”Bien sûr, nous connaissons David depuis l’année où Lille a gagné le titre (2021), il avait beaucoup progressé”, se méfie d’ailleurs l’entraîneur de Dortmund Niko Kovac, qui entraînait alors Monaco. “Nous connaissons ses qualités, a-t-il ajouté, et je pense qu’il quittera la France, parce que de grands clubs le voudront. Mais ce n’est pas le seul danger, Lille joue bien au football, Bruno Genesio aime faire en sorte que ses joueurs développent du jeu.”David et Haraldsson devront être excellents pour faire le poids face à Serhou Guirassy, l’avant-centre du BVB, meilleur buteur de cette campagne de Ligue des champions avec dix buts, au sein du bouillant Westfalenstadion.Au moins, Hakon Haraldsson ne devrait pas être impressionné, lui qui déjà foulé la pelouse de l’enceinte allemande lorsqu’il jouait à Copenhague. “80.000 personnes… ça fait beaucoup, et le +Mur jaune+ était magnifique à voir, se souvient-il. Mais j’avais perdu ce match (3-0, NDLR), donc j’espère que je gagnerai celui-ci!”

Ligue des champions: David-Haraldsson, le duo qui venait du froid

Complices, passeurs et buteurs, Hakon Haraldsson et Jonathan David composent le duo souvent gagnant du Losc, qui comptera sur eux pour mener son attaque à Dortmund mardi (21h00) en huitième de finale aller de la Ligue des champions.Le buteur canadien, surnommé “Iceman” pour son sang-froid devant les cages, et Haraldsson, aux cheveux presque aussi blancs …

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C1: Paris face aux Reds, Lille face au mur jaune

Si Lille se présente mardi au pied du mur jaune du Borussia Dortmund, le Paris Saint-Germain, dans une forme étincelante, se mesurera mercredi au Parc des Princes à un géant européen, Liverpool, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions.Grandes soirées européennes. Après avoir englouti l’obstacle Brest (3-0/7-0) en barrages, le PSG accueille l’équipe la plus impressionnante de la saison: les Reds, qui règnent sur la puissante Premier League, guidés par le “Pharaon” Mohamed Salah aux fulgurances de Ballon d’or en puissance.Mais le PSG aussi a des allures de rouleau compresseur, fort de ses dix victoires d’affilée toutes compétitions confondues, et peut compter sur l’attaquant le plus prolifique du continent en 2025, Ousmane Dembélé, 18 buts depuis le début de l’année.Luis Enrique prépare son match contre “la meilleure équipe d’Europe”, mais l’entraîneur parisien “ne se voit pas inférieur à Liverpool, c’est du 50-50”.Puisqu’il marche sur la Ligue 1, à l’image de sa démonstration contre Lille (4-1) samedi, le PSG dispute là son plus gros match de la saison depuis la réception de Manchester City et cette victoire en forme de “remontada” (4-2) qui a véritablement lancé l’équipe du technicien espagnol, quasiment irrésistible depuis.- Derby Real-Atlético -Historiquement, il s’agit de la troisième confrontation entre les deux clubs, après une demi-finale de Coupe des coupes qui avait tourné en faveur du PSG (3-0/0-2) en 1997. Plus récemment, ils se sont croisés en poules de C1 en 2018, avec une victoire chacun, 3-2 pour les Reds à Anfield puis 2-1 pour Paris au Parc.Lille aussi a déjà croisé Dortmund qui l’avait éliminé en huitièmes de finale Coupe de l’UEFA 2002 (1-1/0-0). Mais les Dogues, grâce à leu qualification directe pour ces huitièmes de finale, auront l’avantage de jouer le retour à domicile, le 12 mars.Pour le troisième huitième de finale de C1 de leur histoire, les Lillois espèrent enfin voir les quarts après avoir échoué contre Manchester United en 2007 (1-0/1-0) et Chelsea en 2022 (2-0/2-1).Dans les autres rencontres, le derby de Madrid Real-Atlético offre la plus belle affiche, avec un duel entre Kylian Mbappé et Antoine Griezmann et une opposition entre deux footballs de transitions rapides.- Le Barça retrouve Benfica -L’élan du moment porte les “Colchoneros”, qui viennent de passer devant les “Merengues” au classement de la Liga, mais ces confrontations européennes ont par le passé systématiquement tourné en faveur de la Maison Blanche.Le Real a remporté les deux finales de C1 qui l’ont opposé à son voisin, en 2014 (4-1 a.p.) et 2016 (1-1, 5 t.a.b. à 3), mais a également dominé l’Atlético en demi-finales en 2017 1-2/3-0) et en quarts de finale en 2015 (1-0/0-0).Même aux débuts de la Coupe des champions, en 1959, le Real avait remporté ce duel en demi-finales sur un match d’appui (2-1).Une autre confrontation nationale est à l’affiche des huitièmes de finale entre le Bayern Munich et son seul concurrent actuel en Bundesliga, le Bayer Leverkusen, avec à l’horizon la finale à l’Allianz Arena pour le Bayern, le 31 mai.Le FC Barcelone retrouve de son côté le tombeur de l’AS Monaco en barrages, le Benfica Lisbonne, qu’il a terrassé au stade de la Luz en phase de Ligue le 21 janvier (5-4) en inscrivant un but très litigieux dans le temps additionnel.Enfin, les autres clubs anglais partent favoris de leur huitième de finale, Arsenal contre le PSV Eindhoven et Aston Villa face à Bruges, avec les matches allers dans le Benelux.Programme:Mardi:(18h45) Club Bruges (BEL) – Aston Villa (ENG)(21h00) Real Madrid (ESP) – Atlético Madrid (ESP)PSV Eindhoven (NED) – Arsenal (ENG)Dortmund (GER) – Lille (FRA)Mercredi:(18h45) Feyenoord Rotterdam (NED) – Inter Milan (ITA)(21h00) Paris SG (FRA) – Liverpool (ENG)Bayern Munich (GER) – Bayer Leverkusen (GER)Benfica Lisbonne (POR) – FC Barcelone (ESP)