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Ligue des champions: le flop européen du foot italien

La Serie A a la gueule de bois: après les éliminations de la Juventus Turin, de l’AC Milan et de l’Atalanta en barrages d’accession aux 8e de finale de la Ligue des champions, il ne reste plus que l’Inter Milan dans la compétition reine du football européen.Moins d’un an après le sacre enthousiasmant de l’Atalanta en Ligue Europa face au Bayer Leverkusen (3-0), deux ans après la finale de C1 perdue par l’Inter contre Manchester City, le football italien, toujours fragile sur le plan économique, fait grise mine.Il faut remonter à 2014-15 pour trouver trace de la dernière édition de Ligue des champions avec un seul représentant du Calcio en 8e de finale, la Juventus qui avait atteint, et perdu, cette année-là, la finale contre le FC Barcelone.C’est seulement la troisième fois, après 2013-14 et 2014-15, que l’Italie est aussi mal représentée à ce stade de la compétition depuis la création de la Ligue des champions sous cette dénomination.Des cinq clubs italiens initialement en lice, Bologne n’a pas dépassé la phase de poules, alors que l’AC Milan, la Juve et l’Atalanta ont tous les trois mordu la poussière en l’espace de 24 heures face à des adversaires a priori à leur portée.L’AC Milan, plombé par l’exclusion de l’international français Théo Hernandez, n’a pas pu faire mieux qu’un nul à domicile (1-1) à San Siro après s’être incliné à l’aller sur le terrain du Feyenoord (1-0).La Juve, avec son effectif jeune, a perdu une nouvelle fois cette saison le contrôle et a subi la loi du PSV Eindhoven (3-1 après prolongation), sans pouvoir compter sur les buts de sa recrue Randal Kolo Muani.Surclassée par une jeune équipe de Bruges, sans complexes, l’Atalanta a pris une leçon à domicile (3-1) pour s’incliner 5 à 2 au total sur les deux confrontations.- “Pas capables de rivaliser” -Ces déroutes vont laisser des traces: pas sûr que Hernandez, dont l’attitude est régulièrement critiquée depuis le début de la saison, soit encore un joueur du Milan l’été prochain ou encore qu’Ademola Lookman, “blessé” par les reproches publics de son entraîneur Gian Piero Gasperini, n’évolue en Serie A en 2025-26.Cela pourrait s’étendre aux entraîneurs Sergio Conceiçao, arrivé en décembre en remplacement de Paulo Fonseca au Milan, Thiago Motta, dont la première saison à la Juve est loin d’être convaincante, ou encore Gasperini qui, en poste à Bergame depuis 2016, semble arriver en bout de cycle.Selon la Gazzetta dello Sport, “ce flop européen pourrait très bien rebattre les cartes pour l’avenir des entraîneurs”.Mais pour Fabio Capello, ces barrages ont surtout montré les lacunes de la Serie A: “nos équipes ne sont pas capables de rivaliser en termes de rythme et d’intensité de jeu”, a souligné l’ancien entraîneur de l’AC Milan et du Real Madrid.”Prenez le PSV, pas une fois ils ont fait une passe en retrait à leur gardien, ils ont joué toujours vers l’avant, même quand ils menaient, les équipes italiennes ne sont pas habituées à cela”, a-t-il constaté.Espérée par beaucoup d’observateurs, dont Capello, la réforme de la Serie A n’a pas eu lieu. Avec vingt clubs en championnat et une Supercoupe d’Italie opposant désormais quatre équipes en janvier en Arabie saoudite, le calendrier est particulièrement indigeste.L’Inter a ainsi disputé douze matches en un peu plus d’un mois. Au prochain tour, les champions d’Italie en titre retrouveront l’un des tourmenteurs du Calcio, le PSV Eindhoven ou Feyenoord.”Sur ce qu’il a montré contre la Juve, le PSV a plus de qualités que Feyenoord. Il faut espérer pour l’Inter que le tirage au sort lui sourit”, a conclu Capello, guère confiant.

Six nations: sous la direction de Quesada, l’Italie apprend le pragmatisme

Souvent présentée comme une équipe joueuse parfois imprévisible, l’Italie, opposée dimanche (16h00) pour la 50e fois à la France lors du Tournoi des six nations, a fait sa mue sous la direction de l’Argentin Gonzalo Quesada.. Trois victoires en sept matches du TournoiDepuis qu’il a succédé au Néo-Zélandais Kieran Crowley après la Coupe du monde …

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C1: Eliminée par le PSV, la Juventus complète la triste semaine italienne

La Juventus, sortie par le PSV sur un but de Ryan Flamingo en prolongations (3-1) mercredi à Eindhoven, n’a pas réussi à sauver l’Italie de la Bérézina en barrages de la Ligue des champions, au lendemain des éliminations du Milan AC et de l’Atalanta Bergame.Il n’y aura donc qu’un club de la Botte en 8es de finale: l’Inter Milan, directement qualifié après sa quatrième place au terme de la phase de ligue et qui rencontrera un club néerlandais à ce stade du tournoi, soit Feyenoord, soit… le PSV. Tirage au sort vendredi.Les Nerazzurri seront bien inspirés de ne pas répéter les erreurs des Turinois, coupables d’avoir trop reculé au retour des vestiaires puis en prolongations alors qu’ils avaient globalement maîtrisé la première période.Après le 2-1 en faveur des hommes de Thiago Motta à l’aller, les deux équipes ont d’abord été soucieuses de ne pas se découvrir, il a fallu attendre la demi-heure et un bel enchaînement de Cambiasso pour assister à la première occasion.Mais la frappe de celui qui venait d’entrer au jeu en remplacement de Renato Veiga, blessé, a été repoussée par Benitez.Dans la foulée (33e), Randal Kolo Muani a eu l’occasion d’ouvrir le score, sa tentative échouant de peu à côté du but.Dominés, les hommes de Peter Bosz ont eux manqué d’inspiration en première période. Et malgré la présence du Français Olivier Boscagli, de retour de blessure, la défense locale a régulièrement donné des signes de fébrilité.– Perisic à nouveau buteur –L’entame de la deuxième période a toutefois changé la donne, via un premier tir cadré par Ivan Perisic (47e) et une occasion de Noa Lang dans la foulée. Et ce duo, en feu, a permis au PSV de passer devant: une passe géniale de Lang pour Perisic qui enchaînait contrôle et tir croisé pour faire 1-0 à la 53e.Déjà buteur à l’aller, le vétéran croate (36 ans) a ainsi confirmé son statut de bête noire pour la Vieille Dame, comme il l’avait déjà été lors de sa période interiste entre 2015 et 2022.Alors qu’elle semblait avoir perdu le fil du match, la Juventus a trouvé les ressources pour égaliser par une frappe plein axe de l’international américain Timothy Weah (1-1, 63e).La rencontre a encore gagné en intensité quand Ismaël Saibari a replacé les siens aux commandes, bien servi par l’inévitable Perisic à la 74e minute (2-1). Malgré la très bonne performance de Federico Gatti au sein de la défense visiteuse, la Juve a continué de prendre l’eau, pliant mais sans rompre (notamment grâce à un arrêt déterminant de Michele Di Gregorio à la 88e), toute heureuse de voir arriver la prolongation pour couper l’élan de leurs hôtes.Mais rien n’y a fait, le rouleau compresseur local s’est remis en route et Flamingo, bien servi par l’international belge Johan Bakayoko, a concrétisé à la 98e une des nombreuses possibilités locales. Suffisant pour sortir la Vieille Dame et plomber encore un peu plus la triste semaine italienne.

C1: pour “Kvara”, un premier but mais des repères encore à trouver

Pour sa première titularisation en Ligue des champions avec le PSG, la recrue de l’hiver géorgienne Khvicha Kvaratskhelia a inscrit son premier but dans la compétition mercredi au coeur d’un festival parisien (7-0), tout en ayant encore des repères à trouver.A genou, les points serrés vers le bas, c’est ainsi que “Kvara” a célébré son premier but en Ligue des champions avec Paris, très vif pour récupérer un centre au deuxième poteau de Joao Neves et se jouer du gardien brestois. Il s’est jeté pour marquer en taclant avec puissance le ballon dans un angle assez fermé (2-0, 39e). Au coeur d’une soirée remplie de buts parisiens marqués par sept joueurs différents (Barcola, Vitinha, Doué, Nuno Mendes, Ramos, Mayulu), “KK” a eu également quelques aspirations mais la connexion n’est pas encore totale avec ses coéquipiers. – “Besoin de temps” -“C’est évident qu’il a besoin d’un temps d’adaptation”, a admis mardi en conférence de presse Luis Enrique. “Il n’y a pas de formule magique. C’est difficile de changer de pays, de langue, de faire en sorte que ta famille s’adapte. Tout cela demande du temps mais je suis très content de la manière dont il a été reçu, dont il se comporte, dont il s’entraîne”, a ajouté l’entraîneur parisien, assurant que “c’est une recrue pour le long terme donc nous ne sommes pas pressés”. Mercredi soir, Luis Enrique a décidé de l’aligner après l’avoir fait débuter sur le banc la semaine dernière à Brest (2-0) en barrage-aller. Il n’était rentré qu’une vingtaine de minutes.Préféré à Désiré Doué au Parc des Princes pour le retour, l’ancien Napolitain a joué la totalité de la rencontre, à la différence de Bradley Barcola – buteur – et Ousmane Dembélé, sortis à l’heure de jeu. Emmagasiner du temps de jeu pour s’adapter le plus rapidement possible, c’est l’idée du coach, pour qu’il soit au niveau au moment des huitièmes de finale. Car cette fois la tâche sera nettement plus ardue pour les Parisiens, qui connaitront vendredi leur adversaire: Liverpool ou le FC Barcelone.Recruté 70 millions d’euros cet hiver en provenance de Naples, l’international géorgien est encore à la recherche de repères face au jeu exigeant prôné par Luis Enrique: à l’image d’une mauvaise compréhension entre lui et Achraf Hakimi, qui n’a pas suivi sa passe (9e). Dans la foulée, “KK” a mal servi Ousmane Dembélé, avant que Barcola manque l’occasion de lui adresser un bon ballon alors qu’il était seul au point de pénalty. Avant d’être précis en fin de première période dans un angle fermé, il avait frappé largement au dessus (17e). Au retour des vestiaires, il a été bien inspiré en faisant une talonnade à Fabian Ruiz, qui n’a pas cadré sa tentative (48e). Aligné sur le côté de Nuno Mendes, le lien entre les deux joueurs est encore aussi à peaufiner car les deux joueurs se sont assez peu trouvés face à Brest.”C’est un bon joueur, j’essaye de faire de mon mieux pour qu’il soit bien sur le terrain. Il est très bon dans le jeu un contre un. Un peu comme Bradley Barcola qui est très offensif et bon dans les duels en un contre un”, avait expliqué la semaine dernière le latéral gauche portugais.Son recrutement, signe d’une concurrence accrue, semble en tout cas avoir stimulé le groupe, notamment les trois joueurs offensifs français du PSG, Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et Désiré Doué lors des derniers matches. Cela a clairement réveillé Barcola, qui évolue la majorité du temps du même côté gauche que l’ancien Napolitain, grand artisan du titre de champion d’Italie glané en 2023.L’ancien Lyonnais a d’ailleurs ouvert le score mercredi soir, avant d’être suivi par six coéquipiers. 

C1: un Mbappé de gala punit City et envoie le Real Madrid en huitièmes

Il est venu pour vivre ces soirées-là, et les marquer de son empreinte: auteur d’un triplé retentissant, Kylian Mbappé a permis mercredi au Real Madrid, champion d’Europe en titre, d’assumer son statut en punissant Manchester City (3-1), pour se qualifier en huitièmes de finale de la Ligue des champions.Les Citizens étaient pourtant prévenus. Il ne …

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C1: un Mbappé de gala punit City et envoie le Real Madrid en huitièmes

Il est venu pour vivre ces soirées-là, et les marquer de son empreinte: auteur d’un triplé retentissant, Kylian Mbappé a permis mercredi au Real Madrid, champion d’Europe en titre, d’assumer son statut en punissant Manchester City (3-1), pour se qualifier en huitièmes de finale de la Ligue des champions.Les Citizens étaient pourtant prévenus. Il ne faut rien laisser au Roi d’Europe, souvent impitoyable lorsque l’hymne emblématique de la Champions retentit dans son antre du Santiago Bernabéu, et dont la constellation de stars s’est encore étoffée cet été, avec l’arrivée d’une nouvelle étoile.Mais les hommes de Pep Guardiola, impuissant sur son banc, les mains sur la tête, dans une scène devenue bien trop habituelle cette saison, ont plié d’entrée. Sur la première ouverture du jeune Raul Asencio, à nouveau impressionnant en défense centrale, Mbappé a frappé dans le dos d’une défense anglais déjà dépassée.Clinique face au gardien adverse Ederson, bien trop rapide pour John Stones et Ruben Dias, l’attaquant français a parfaitement lancé les siens d’un lob bien senti, laissant présager un scenario cauchemar pour les champions d’Angleterre (4e, 1-0).Le rebond porteur d’espoir des Citizens face à Newcastle le week-end dernier (4-0) semblait alors anecdotique. City, 4e de Premier League avec 17 points de retard sur Liverpool, est toujours malade, avec une défense trop perméable pour faire face aux “quatre fantastiques”: Mbappé, Vinicius Jr, Rodrygo et Bellingham.- Mbappé plus que jamais leader -Les néo-Galactiques ont confirmé ce sentiment à la demi-heure de jeu. L’attaquant français, trouvé au terme d’un superbe mouvement collectif auxquels ils ont tous pris part, a creusé l’écart d’un enchaînement de classe en effaçant sur son contrôle le pauvre Josko Gvardiol pour ajuster Ederson du droit (33e, 2-0).Sans solution en l’absence de leur buteur norvégien Erling Haaland, touché au genou, les joueurs anglais ont alors rendu les armes et n’ont ensuite fait que subir les vagues successives des Merengues, portés par un Mbappé en feu, qui s’est offert un exceptionnel triplé pour envoyer son équipe en huitièmes de finale.Trouvé sur l’aile droite, le capitaine de l’équipe de France, qui se savait attendu pour ce premier rendez-vous crucial en C1, s’est ouvert le chemin du but tout seul. Il a profité de l’apathie générale de ses adversaires et a trouvé le petit filet opposé d’une frappe limpide du gauche (61e, 3-0), scellant la démonstration madrilène et faisant exploser le Bernabéu, désormais à ses pieds.Sur un coup franc provoqué par le milieu français Eduardo Camavinga, où l’Egyptien Omar Marmoush, transparent pendant 90 minutes, a trouvé la barre, l’Espagnol Nico Gonzalez a bien suivi pour sauver l’honneur des “Sky Blues” (90e+2, 3-1).Voilà l’Europe prévenue: le Real n’est plus totalement la machine collective qui a tout raflé l’an passé. Mais il a une attaque de feu, capable de faire tomber n’importe quelle défense, et reste le favori à sa propre succession.Acclamé en héros à sa sortie (78e), Mbappé semble avoir définitivement chassé les doutes qui entouraient ses débuts dans le club de ses rêves, et s’affirme comme le nouveau leader du géant espagnol, avec 28 buts toutes compétitions confondues. Et un rendement (enfin) à la hauteur de son talent.